mardi 25 octobre 2022

« Sans l'islam, l'Empire franc n'aurait sans doute jamais existé »

« Sans l’islam, l’Empire franc n’aurait sans doute jamais existé, et Charlemagne sans Mahomet serait inconcevable ». Telle est la thèse surprenante et stimulante du grand historien belge Henri Pirenne.

En effet, dans son ouvrage magistral « Mahomet et Charlemagne », H. Pirenne remet en question la périodisation scolaire et traditionnelle de l’histoire, associant la chute de l’Empire romain d’Occident, en 476, à la fin du monde antique, et voit plutôt dans la naissance de l’islam, la véritable rupture civilisationnelle, faisant passer le monde européen de l’Antiquité au Moyen-Âge. 

Dans cette vidéo, plus historique que philosophique, nous nous concentrons sur les origines du Moyen-Âge européen et, partant, de notre civilisation moderne.


Le livre en question a été réédité récemment (en 2021).

Description de l’éditeur.

Sans Mahomet, Charlemagne n’aurait jamais été empereur. De quand date vraiment la chute de Rome ? Pourquoi passe-t-on de l’Antiquité au Moyen Âge ? À ce vieux débat, Henri Pirenne apporte une réponse révolutionnaire. Au VIIe siècle, la disparition du monde romain n’est pas le fait des invasions germaniques, mais de l’incursion de l’islam en Méditerranée, un nouveau pouvoir qui interrompt les échanges pluriséculaires entre Orient et Occident. Isolés, la papauté et le monde franc ont été contraints de se recomposer en chrétienté autonome. Adulée ou contestée, cette étude fondatrice, devenue un classique, alimente aujourd’hui plus que jamais le débat.

Mahomet et Charlemagne 
de Henri Pirenne
publié le 4 février 2021
aux Éditions Tallandier
362 pp.
ISBN-13 : 979-1021047013


Voir aussi

 La chute de Rome a bien eu lieu 

 

Université Bishop’s en promo en France : « Le Québec permet aussi d’apprendre l’anglais »... à prix subventionné

Les universités québécoises viennent en octobre en France pour conseiller les étudiants qui veulent partir. Le Québec fait rêver les lycéens français. Ils sont chaque année plus de 10 000 à quitter la France pour venir étudier dans la belle province canadienne. Nombreux sont ceux qui choisissent de s’inscrire à l’Université de Montréal ou à la célèbre université McGill, mais d’autres préfèrent l’université de Laval à Québec, ou bien rejoignent de plus petites villes comme Sherbrooke, où se situe l’université de Bishop’s.

Le campus de l’université Bishop’s [2800 étudiants] à Lennoxville près de Sherbrooke
 

Du 17 au 24 octobre, les universités québécoises font leur traditionnelle tournée en France. Ils viennent à la rencontre des jeunes Français à Montpellier, puis Lyon et Paris lors de salons, où seront organisés des conférences et ateliers pour aider les étudiants à choisir leur établissement et les guider dans les démarches administratives. Toutes les informations sont à retrouver sur le site de Destination universités Québec. Guillaume Houde, responsable d’admissions à l’université Bishop’s donne quelques éclairages sur l’intérêt de partir étudier au Québec.

Quel est l’avantage pour un étudiant de partir au Québec ?

GUILLAUME HOUDE. — Au Québec, les jeunes étudiants évoluent dans un environnement francophone. Ce qui peut être rassurant pour eux quand ils n’ont que 17 ou 18 ans, mais aussi pour leurs familles. Et puis, le Québec permet aussi d’apprendre l’anglais. Trois universités sur 19 au Québec sont anglophones, dont Bishop’s. Il est plus confortable d’apprendre l’anglais dans un contexte francophone. Puis, il y a un réel avantage financier grâce à l’entente France-Québec. Ainsi, en « bachelor » [en anglais] (niveau licence), les Français déboursent environ 8500 $ canadiens de frais de scolarité au lieu des 26 000 $ que paient les autres étudiants internationaux.

[…]

Savoir-vivre au Québec : les règles qu’un étudiant étranger doit connaître avant de partir selon le Figaro Étudiant

Ensuite, il y a le bilinguisme. « Dans les commerces, dans les cafés, partout, on se dit bonjour en français et en anglais. » Si les cours suivis par Julie sont dispensés dans la langue de Shakespeare, l’étudiante peut choisir de rendre ses devoirs en français ou bien en anglais. Une expérience qu’elle n’est pas près d’oublier. Juliette Charrier, étudiante dans une école de commerce française, la Paris School of Business [Ah, l’anglomanie !], a opté cette année pour un échange avec la prestigieuse [bof] Université McGill de Montréal.

Source : Le Figaro Étudiant