mercredi 23 octobre 2013

Angleterre — École libres d'un nouveau genre pour forger des caractères bien trempés


Un ex-conseiller de Cameron sur les questions éducatives va ouvrir une trentaine d’écoles primaires libres. Leur promesse : enseigner la force de caractère. C’est ce qu’explique un article du Point.

« Les vertus chevaleresques enseignées à l’école primaire ? C’est ce que propose James O’Shaughnessy, co-auteur du programme électoral des conservateurs en 2007 et responsable de la mise en place du programme de la coalition gouvernementale en 2010 et en 2011. L’ancien conseiller de David Cameron prévoit ainsi d’ouvrir une trentaine d’écoles primaires dans le sud de l’Angleterre où l’enseignement de qualités telles que le courage, la persévérance et l’altruisme sera inclus à part entière dans le programme.

« La formation d’un caractère bien trempé permet aux jeunes de prendre leur destin en main, a ainsi récemment déclaré cet ancien étudiant d’Oxford, par ailleurs père de deux enfants. Si j’analyse mon propre parcours, ce ne sont pas tant mes résultats scolaires qui m’ont permis de réussir, mais la force de caractère que j’ai pu acquérir grâce à ma famille et à mes professeurs. »

Le roi Arthur comme modèle

Son projet se fonde sur une étude menée par l’université de Birmingham, qui encourage les jeunes enfants à comparer leur attitude à celle de figures héroïques telles que les chevaliers de la Table ronde et le roi Arthur : « Les enfants seront encouragés à penser aux conséquences de leurs actes en basant leur comportement sur des qualités telles que la ténacité, la bravoure et la compassion », ajoute James O’Shaughnessy dans le Sunday Times.

Depuis le lancement par le ministère de l’Éducation britannique des premières « écoles libres » en septembre 2011, ce type de méthodes expérimentales s’est multiplié. Cette réforme éducative majeure, l’un des éléments-clés du programme de « grande société » promus par les conservateurs, permet à des individus, tels que des groupes de parents d’élèves, des compagnies privées et des associations caritatives ou religieuses, d’établir des écoles primaires ou secondaires financées directement par le gouvernement, mais gérées de façon autonome par leurs fondateurs.

Si ces écoles doivent adhérer aux programmes et examens communs, elles ont par contre beaucoup d’indépendance en termes d’organisation horaire, de choix éducatifs et de recrutement des enseignants comme des élèves. Abondamment critiquée par les syndicats d’enseignants et par les conseils municipaux, qui avaient jusque-là le monopole de la gestion des écoles, cette réforme est cependant très bien accueillie par une majorité de parents. Vingt-quatre écoles libres avaient ainsi ouvert en 2011, soixante-douze en 2012, et plus de cent nouvelles écoles ouvriront cette semaine. »

Source : Le Point, via Liberté scolaire.




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jeudi 17 octobre 2013

Le milliardaire Xavier Niel : « Le système éducatif ne marche pas »

Le patron ultra médiatique de Free (entrepreneur internet milliardaire et actionnaire du journal Le Monde) ne mâche pas ses mots quand il parle des écoles en France. Face à l’inertie du pays, il a décidé de lancer lui-même son école, sur des bases complètement innovantes. Présélectionner 4 000 candidats (sans aucune qualification, mais simplement des aptitudes intuitives au langage) après un test en ligne, puis les intégrer un mois dans « la piscine » et les faire travailler sur des projets afin de n’en garder au bout du compte que les 1 000 meilleurs qui feront trois ans d’études intensives entièrement gratuites : tel est le concept de cette école bien particulière. L’objectif ? Pouvoir former et ensuite recruter les talents de demain.

« Je travaille dans l’Internet depuis 20 ans. Et depuis 20 ans le principal problème de mon métier est toujours le même : comment recruter des talents, comment trouver les développeurs dont nous avons besoin pour concevoir les logiciels qui vont nous permettre de créer des produits innovants ». C’est par ces mots que Xavier Niel a commencé sa vidéo expliquant qu’il avait lancé sa propre école d’ingénieurs, qui s’intitule « 42 ».

Ce n’est hélas pas le seul patron à avoir fait ce triste constat. La France forme de plus en plus mal ses élèves. Et même ses professeurs. Si les pouvoirs publics se désintéressent de ce problème, que faire ? Réponse : se retrousser les manches comme Xavier Niel et 37 autres personnes qui, cette année, qui ont créé une école. Si le patron de Free s’inquiète de l’état de l’enseignement professionnel et innove en ce domaine, d’autres créateurs se concentrent sur les acquis fondamentaux et créent des établissements scolaires libres allant de la maternelle au baccalauréat général. La création d’écoles concerne de plus en plus de personnes en France. La Fondation pour l’école observe ainsi un nombre croissant de créations d’écoles généralistes depuis quelques années : 19 en 2010, 31 en 2011, 35 en 2012 et 37 en 2013. « Modifier le système, c’est d’abord apporter une formation différente qui ne repose plus sur les choses classiques que l’on voit depuis toujours, c’est-à-dire un professeur et des élèves, qui s’ennuient, qui en ont marre », explique Xavier Niel.

Avec une école indépendante, il est possible de réaliser une formation de haut niveau et parfaitement adaptée à un besoin bien particulier. La France manque par exemple de plus en plus d’ingénieurs en informatique capables de faire un travail d’excellence pour que nos entreprises rivalisent enfin avec la célèbre Silicon Valley. Et pourtant, ce ne sont pas les cerveaux qui manquent. Xavier Niel a donc décidé de les former lui-même : « Le système français ne marche pas. Il est coincé entre d’une part l’université, qui propose une formation pas toujours adaptée aux besoins des entreprises, mais qui est gratuite et accessible au plus grand nombre, et d’autre part les écoles privées, chères, dont la formation est assez qualitative, mais laisse sur le côté de la route le plus grand nombre de talents, voire de génies, que nous pourrions trouver en France ». L’école de Xavier Niel est donc gratuite, mais en tant que patron, il sait que le recrutement d’hommes et de femmes talentueux n’a pas de prix.

Pour en savoir plus, voir la vidéo :


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Le lobby homosexuel « choqué » par des publicités d'une société faisant la promotion de la famille traditionnelle


La présence de publicités de la société Barilla dans les autobus de la Société de transport de Montréal (STM) provoque le mécontentement d’associations militantes lesbienne, gaie, bisexuel et transgenre (LGBT).

Le producteur de pâtes italien avait choqué »&nsbp;l’ensemble du monde des affaires » comme ose le prétendre le Journal de Montréal (aussi les dirigeants de Chick-fil-A ?) il y a quelques semaines, lorsque son président avait soutenu qu’il ne voulait pas d’homosexuels dans ses publicités. Celui-ci a présenté ses excuses le jour même devant la campagne de menaces orchestrée par la puissante coterie homosexuelle.

Or, quelques affiches de la compagnie ont fait leur apparition dans les autobus de la STM depuis l’incident. Ces annonces représentent des couples hétérosexuels accompagnés leurs enfants et des slogans tels que « Pour les hommes, c’est Barilla ou rien » et « Il aime toujours mes pâtes Barilla », écrit sur l'image d'une femme.

« Après leurs commentaires [prétendument] homophobes ("une famille devrait être composée uniquement d'un homme et d'une femme"), Barilla ne fait que renforcer sa position homophobe [!!] en utilisant des propos hétéronormatifs [dans le jargon du lobby], affirme Éric Pineault, président de Fierté Montréal. Nous condamnons leur manque d'ouverture envers la communauté LGBT et appelons la population à boycotter leur produit. »



Menaces, moqueries et rééducation en vue

Selon Steve Foster, directeur du Conseil québécois LGBT, le fait que ces publicités se retrouvent dans les autobus montréalais est « déplorable ».

« Si les gens de la STM étaient au courant de cette histoire concernant Barilla avant d’avoir accepté de diffuser leur publicité, c’est dommage. Il faudrait que les gens responsables de la publicité à la STM fassent preuve de plus de vigilance », dit M. Foster.

Celui-ci trouve que l’image de la femme véhiculée dans ces affiches est sexiste [appel du pied aux féministes fonctionnarisées au Québec]. « J’en ai presque envie d’en rire de voir cette femme qui a le rôle de cuisinière pour son homme », déclare M. Foster. On n'a donc plus le choix, les femmes ne doivent plus adopter ce mode de répartition des tâches dans la famille, c'est cela ?

« Tout cela prouve qu’il y a encore beaucoup de travail d’éducation à faire chez les gens », affirme Jean-Sébastien Boudreault, vice-président de Fierté Montréal.

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samedi 12 octobre 2013

Sept Québécois sur dix préfèrent la famille à la garderie et l'argent en poche plutôt qu'une subvention à la garderie

L’Institut du mariage et de la famille Canada a récemment publié un sondage sur les attitudes des parents à l’égard des garderies. Celui révèle que 76 % des Canadiens croient que le meilleur endroit pour un enfant de moins de six est à la maison avec un parent. Cette préférence demeure stable quels que soient l’âge, le sexe, le revenu et la situation d’emploi des répondants.

Au niveau provincial, cependant, il existe des variations. Certaines des différences les plus importantes se trouvent au Québec. Ici, seuls 70 % pensent que le meilleur endroit pour les enfants de moins de six ans est à la maison avec un parent. Bien que cela représente encore sept personnes sur dix, il s’est le plus faible niveau de toutes les régions sondées.

En outre, les différences se creusent sur d’autres questions. Quand un parent ne peut pas rester à la maison, seuls 34 % des Québécois préfèrent un parent comme garde. Ceci est faible par rapport à une moyenne de 55 % pour l’ensemble du reste du Canada.

La différence la plus surprenante vient quand on demande quelle est la meilleure façon de financer la garde des enfants. Quarante-cinq pour cent des Québécois préfèrent les paiements en espèces aux parents par rapport à une moyenne de 25 % ailleurs au Canada. Ce désir contraste avec le système existant au Québec qui finance les garderies et non les parents.





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vendredi 11 octobre 2013

Revue du MELS recommande L'histoire des choses, « un film de propagande » selon chroniqueur

La revue Vie pédagogique publiée par le Monopole de l’Éducation a publié un dossier sur la biodiversité et, dans ce cadre, a interrogé Claude Villeneuve, auteur d’une douzaine d’ouvrages, dont Vivre les changements climatiques, réagir pour l’avenir. Il y recommande (sans contradiction de la part de la revue) le film L’histoire des choses (voir la vidéo ci-dessous) car tous nos achats vont « finir dans un dépotoir quelque part. En adoptant cette vue d’ensemble, les enseignants peuvent inviter leurs élèves à réfléchir sur le cycle de vie complet des produits, et à réfléchir également sur notre société de consommation. »





Le Québec n’est apparemment pas le seul à conseiller ce film en classe. Un des fils du chroniqueur Brian Lilley a été obligé de le voir en Ontario :
« Mon fils aîné est rentré de l’école l’autre jour et il m’a dit qu’il avait regardé un film appelé L’histoire des choses. Dire cela m’a mis en colère serait un euphémisme.

L’histoire des choses est un film de propagande politique produit par les partisans de l’extrême gauche américaine. Il utilise des exemples américains peu pertinents pour des écoliers canadiens dans le but de changer notre société.

Mais ce n’est pas ce qui m’indispose vraiment. Le vrai problème, c’est que c’est un ramassis de mensonges, de demi-vérités et d’insinuations pour promouvoir ce point de vue politique.

Pour dire les choses crûment, L’histoire des choses est fantaisiste, mais on le fait passer pour des faits.

Au début du film, la narratrice Annie Leonard annonce aux spectateurs qu’il est sans doute judicieux de représenter le gouvernement sous la forme d’un réservoir, « Après tout, plus de 50 % de l’argent de nos impôts fédéraux sont désormais dépensés sur l’armée. »

Affirmer que plus de 50 % des recettes fiscales des États-Unis vont à l’armée est manifestement faux.

Jusqu’à cette semaine, les producteurs affichaient une transcription complète du film sur leur site internet, le tout avec des notes de bas de page pour justifier certaines de leurs prétentions loufoques, alors j’ai regardé d’où cette idée leur était venue.

Leonard cite la War Resister’s League, une organisation antimilitariste qui ne comptabilise pas dans le budget américain l’argent dépensé pour la sécurité sociale ou de la santé. Ce qui se réduit considérablement le budget et gonfle les dépenses militaires par rapport aux dépenses totales du gouvernement fédéral.

En vérité, le gouvernement fédéral américain dépense moins pour son armée que sur les soins de santé ou la sécurité sociale. Le Congressional Budget Office, un bureau d’analyse non partisan, calcule que les dépenses militaires correspondent à environ 20 % du budget américain, alors que la sécurité sociale représente 23 % et les soins de santé 21 %.

Ensuite, le film prétend que nous, en tant que société, nous saccageons la planète par notre exploitation des ressources naturelles.

« Nous commençons par l’extraction, qui n’est qu’un mot compliqué pour l’exploitation des ressources naturelles, qui est un mot compliqué pour saccage de la planète », explique Leonard.

Cette déclaration qui est loin d’être objective est suivie de cette perle : « Ce qui se passe, c’est que nous abattons des arbres, nous dynamitons des montagnes pour en obtenir les minerais, nous utilisons toute l’eau et nous exterminons les animaux. »

Leonard poursuit en affirmant qu’aux États-Unis, il ne reste plus que 4 % des forêts originelles.

Cette déclaration pourrait faire croire au spectateur que 96 % des forêts ont été abattus. La note de bas de page qui sert de justification affirme que « 95 % à 98 % des forêts dans la zone continentale des États-Unis ont été coupés au moins une fois depuis la colonisation par les Européens. »

Couper des arbres ne signifie pas que les forêts aient disparu, de nouveaux arbres poussent et, même sans nous, les vieux arbres meurent.

Voici un fait : La Banque mondiale estime que les forêts du Canada couvrent 34 % de sa superficie alors que les forêts américaines couvrent 33 % de leur masse terrestre des États-Unis. Moins de la moitié d’un pour cent des forêts du Canada est coupée chaque année.

Et là, je n’en suis qu’aux trois premières trois minutes dans ce film de 21 minutes... Il contient de nombreux autres mensonges et demi-vérités, mais je manque de place ici.

L’histoire des choses est présentée aux écoliers à travers le Canada chaque année comme s’il s’agissait d’une analyse factuelle au sujet des problèmes auxquels notre monde est confronté alors que les faits constituent la dernière préoccupation de ce documentaire.

»


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jeudi 10 octobre 2013

La sieste, amélioration des résultats scolaires des enfants

Les scientifiques ont comparé les capacités de mémorisation de 40 élèves de maternelle âgés de 3 à 5 ans, au cours d’une journée d’école entrecoupée ou non d’une heure de sieste. Pendant la matinée, les enfants ont joué avec une grille contenant des images positionnées à différents endroits. Les auteurs ont ensuite testé ce que les petits avaient retenu de ce jeu éducatif. Leurs résultats montrent que les enfants faisant la sieste retiennent 10 % d’informations en plus.

Suite.

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dimanche 6 octobre 2013

La DPJ recule après plus 3 ans d'interrogatoires, de tests et de procès : une famille recouvre sa liberté

Tiré et légèrement modifié du Court Report de la HSLDA, une association de défense des parents qui instruisent leurs enfants à la maison :

Après 3½ ans de litiges et après avoir franchi tous les niveaux du système judiciaire, la Direction de la « protection » de la jeunesse (DPJ) a finalement fermé le dossier d'une famille instruisant à la maison. Bien qu’il n’y ait eu aucune décision prise formellement par un tribunal, cet abandon de toute poursuite par la DPJ représente une avancée importante, pour la HSLDA, dans le domaine de l'instruction à la maison au Québec. Cette cessation des poursuites en rase campagne de la part de la DPJ renforce également la crédibilité de la HSLDA.

Contexte

Il convient de se rappeler que l'on avait refusé à cette famille le droit de faire entendre un témoin expert médical. La HSLDA dit aussi avoir constaté des conflits d’intérêts au sein de l'appareil judiciaire en lien avec l’éducation à la maison et les enjeux de la « protection » de la jeunesse. Pour l'association, la DPJ a clairement outrepassé son mandat dans le cas de cette famille. Après avoir épuisé tous les recours légaux au Québec, l'avocat de la HSLDA a présenté une requête à la Cour suprême du Canada (CSC) où seulement 10 % des demandes sont acceptées. Cette requête a été refusée, mais selon Carole Cardinal de la HSLDA, la DPJ et les tribunaux du Québec se sont rendu compte que ses membres étaient très bien représentés et déterminés. Pour Mme Cardinal, au fil du temps, « nous avons constaté que la DPJ cherchait des moyens de se dégager du dossier sans perdre la face, surtout lorsque l’école a complètement bâclé la session d’évaluation avec les enfants en décembre 2012 ». Le point culminant a été la dernière rencontre entre la DPJ et les parents, accompagnés de la HSLDA.

Abandon par la DPJ,  les parents éducateurs renforcés

Lors de cette rencontre en mai dernier, il était clair que les services sociaux avaient perdu la maîtrise de la situation. Ils ont tenté de justifier leurs interventions, pleinement conscients que, trois ans auparavant lors de leur première intervention, l’aînée des enfants était la seule d’âge scolaire et qu'elle avait bien réussi les épreuves normalisées. De plus, lorsque les besoins particuliers d’un enfant plus jeune étaient apparus, les parents avaient entrepris les démarches nécessaires pour les combler, et l’auraient de toute façon fait sans l’intervention et les menaces déplacées de la DPJ.

Le travailleur social a établi que « … la Loi sur la protection de la jeunesse ne nous donne aucun mandat pour intervenir auprès de la commission scolaire sur des enjeux relatifs à l’école-maison… », et que « la DPJ n’a aucun rôle à jouer dans l’éducation à la maison ». Il a tenté de justifier les actions de la DPJ en affirmant que, finalement, il recommanderait la fermeture du dossier. Cette famille a non seulement recouvré sa liberté d'instruire ses enfants à la maison, mais aussi le droit de choisir son matériel pédagogique et les moyens d’évaluation qui leur conviennent.

Pour Carole Cardinale, « Nous savons que nos membres sont tout aussi reconnaissants que nous envers cette famille. Au fur et à mesure de ces procédures, il semblait y avoir des répercussions ailleurs au Québec. Là où des commissions scolaires faisaient appel aux services sociaux pour contraindre les parents à se plier à leurs exigences, la DPJ semble maintenant fermer des dossiers plus rapidement. »

Entretien avec les parents menacés pendant plus de trois ans par la DPJ

Cette entrevue permet de mieux comprendre ce que ces parents ont vécu. Au moment de l’intervention de la DPJ, ils avaient quatre enfants. Un cinquième enfant s’est récemment ajouté à leur famille.

HSLDA — Quels âges avaient vos enfants au moment de l’intervention de la DPJ ?

Parents — 1 an, 3 ans, 4 ½ ans et 6 ½ ans. Seule l’aînée était d’âge scolaire et elle avait bien réussi dans les tests normalisés.

Est-ce que cela a été une surprise pour vous ?

— Carole (de la HSLDA) nous avait avertis que la DPJ devenait active dans les dossiers d’école-maison dans notre région et qu’un huissier devait se pointer sous peu. Il y avait déjà une salle de classe préparée à l’école du village pour les jeunes de l’école-maison. La DPJ a concentré ses efforts sur nous; cela aurait pu être n’importe qui d’autre. Les autres familles ont décidé de déménager, d’envoyer leurs enfants à l’école, ou de se plier aux exigences de la commission scolaire.

Comment avez-vous vécu cela émotionnellement ?

Nous avons été très surpris et fâchés que nos enfants aient eu à subir un examen pour abus sexuel. Il y avait aussi de la confusion concernant les besoins de nos enfants au niveau de la santé, alors que nous avions toujours suivi les recommandations de notre médecin.

 Qu’est-ce qui a été le plus stressant ?

—  L’inconnu. La DPJ insinuait que nos enfants pouvaient nous être enlevés. Au cours de quatre jours à la cour, la juge a affirmé que nous étions de bons parents et qu’ils n’étaient pas là pour nous enlever nos enfants. Le stress est tombé.

Le plus comique ?
 
—  De voir le travailleur social en cour, toujours frustré et énervé. Aussi le fait que, pendant toutes ces interventions — une intervenante sociale venait chez nous chaque semaine — personne n’avait remarqué que nous attendions notre cinquième enfant. Ensuite, le travailleur social et ses avocats en ont fait tout un plat : comment était-ce possible de faire l’école-maison avec un bébé ?!
 
Le plus inattendu?
 
—  Notre enfant de 4 ans qui a reconnu le travailleur social dans un magasin deux ans après l’avoir vu et qui refusait catégoriquement de lui parler. Aussi, le fait que la DPJ ait fermé notre dossier alors que notre fils était toujours sur une liste d'attente pour services orthophoniques; c’était pourtant l’objet initial du signalement retenu...
 
Quel a été l’impact de cette expérience sur vos enfants?
 
—  Nous avons été très discrets avec nos enfants, ne voulant leur faire peur d’aucune façon. Ils ne comprenaient pas pourquoi nous avions dû rester avec des gardes de sécurité alors qu’ils devaient aller derrière des portes closes pour une première enquête. On nous avait refusé leur droit à ce qu’ils soient accompagnés (ce qui va à l’encontre de la loi). Cela s’est produit également à l’hôpital où on a fait un examen pour abus sexuel. Nos enfants (un garçon et une fille) étaient étonnés de voir qu’ils devaient se dévêtir l’un devant l’autre, sans parler de ce qui a suivi et dont nous avons été témoins de l’autre côté d’un miroir. Pendant plusieurs mois, nous avons dû expliquer à notre aînée que parfois, les médecins doivent faire de telles choses. Les enfants avaient été préparés pour toutes les questions possibles, mais jamais pour une telle expérience. Peu de temps après, le travailleur social, et non l’intervenante qui venait nous voir régulièrement, est venu chez nous pour voir comment nous nous portions après cet incident. Il était très nerveux.
 
Notre aînée n’a pas apprécié être placée dans une « classe d’accueil » à l’école, conçue pour les enfants de l’école-maison. L’école refusait de la mettre dans une classe normale alors qu’elle n’éprouvait aucune difficulté d’apprentissage. Elle a pris du retard et a même perdu certaines des habiletés qu’elle avait déjà acquises à la maison, en plus de sa motivation à apprendre.
 
Et votre dynamique familiale?
 
—  En tant que couple, nous étions plus nerveux, moins patients. Les enfants pouvaient le ressentir. Nous étions plus permissifs avec les enfants pour pallier les  choses désagréables qui se passaient.
 
D’autres familles dans votre région ont déménagé, ont envoyé leurs enfants à l’école ou continuent de faire l’école-maison, mais avec beaucoup de contraintes. Comment cela a-t-il affecté vos relations avec celles-ci?
 
—  Certains ne nous parlent pas du tout. D’autres voudraient voir nos enfants à l’école avec les leurs. Pour le reste, il y a beaucoup de non-dits.
 
Est-ce que vous recommenceriez ?
 
—  Absolument. Nous voulions faire l’école-maison, c’est tout.
 
Qu’est-ce que vous changeriez ?
 
—  Nous aurions insisté pour que nos enfants soient accompagnés pendant les interrogatoires menés par la DPJ.  Nous étions mal pris. D'une part, on nous intimait de « collaborer » avec les autorités et, d'autre part, les enfants ont le droit d'être accompagnés.
 
Des regrets ?
 
—  De ne pas nous être rendus à la Cour suprême du Canada.
 
Les leçons apprises ?
 
—  La DPJ devrait s’occuper de ceux qui en ont vraiment besoin. Selon l’État, c’est comme si nous ne sommes que les tuteurs de « leurs enfants ». Les parents n'ont plus grand-chose à dire.
 
Avez-vous des conseils pour les autres parents éducateurs ?
 
—  Assurez-vous que vos enfants soient régulièrement suivis par un pédiatre, même s’ils ne sont pas malades. En dépit de nos nombreux rendez-vous médicaux et que nous étions en attente de certains services, cela n’a pas été assez. Aussi, si vous avez des doutes au niveau des besoins particuliers, faites évaluer vos enfants. Maintenez à jour votre adhésion à la HSLDA. La HSLDA a été capable de nous conseiller tout au long de ces interventions et en mesure de rapidement retenir les services d’un avocat.

Voir aussi

Cour suprême : Enfant envoyé par un juge en garderie pour le « socialiser » après que seuls les experts de la DPJ ont pu témoigner

La DPJ intervient, dans le meilleur intérêt de l'enfant, vraiment ?

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Davantage de petites commissions scolaires par principe de subsidiarité ?

 Pour Jérémie :

« Je connais bien les commissions scolaires, je suis mêlé à l'éducation de près ou de loin depuis une vingtaine d'années. C'est selon moi l'exemple parfait d'un corps intermédiaire, proche du citoyen (je connais mes commissaires et la Directrice générale, ils sont proches, faciles d’approches et peuvent saisir les subtilités de mes demandes en fonction de notre situation particulière à l'intérieur de notre système d'éducation.) Trop grosses les commissions scolaires? You bet! Mais qui les a grossi ainsi en les fusionnant pour que leurs territoires soient semblables à ceux des MRC? Pauline Marois!!

Encore elle!

S’il y a un problème avec les commissions scolaires, c'est qu'elles sont trop grosses depuis la fusion, et on devrait non seulement les conserver, mais les multiplier pour les rapprocher encore plus des écoles et des parents. Gary Caldwell, philosophe fermier et spécialiste de l'éducation proposait lui une commission scolaire par école secondaire et les écoles primaires qui l'alimentent (ce qui ressemble pas mal à ce qu'on avait avant que Pauline s'en mêle non?)


Gary Caldwell, lui y'a des bonnes idées!

Tout ce débat est odieux. On veut juste plus de mainmise de l'état central et du MELS sur les enfants, comme s’il n'en avait pas déjà suffisamment. On se dirige vers un totalitarisme larvé... Réveillez-vous bon sang! et résistez!

Les commissions scolaires sont un des bastions du maintien d'un minimum de subsidiarité effective au Québec. Elles valent la peine qu'on se tienne debout pour elles, pour ultimement nous défendre nous-mêmes dans nos droits.

Alors, écrivez à vos députés, réagissez, ruez un peu dans les brancards.

Faites ravaler à madame Charabi-Charabia, comme l'appelait un animateur de radio, ses accusations insensées qui en bout de ligne viennent nuire au bon fonctionnement de la société, à la société dans son ensemble, au bien commun »




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vendredi 4 octobre 2013

ÉCR pour « explorer plusieurs sujets chauds au Québec »

On nous disait que le cours d'éthique et culture religieuse (ECR) était objectif, neutre, inoffensif en quelque sorte. Circulez parents timorés et rétrogrades, laissez l'État éduquer vos enfants, « ouvrir » leur esprit.

Il semble que les producteurs de feuilletons télévisés pensent que le programme ECR soit nettement plus « chaud », qu'il permette d'aborder les controverses politiques et sociales.

C'est ainsi qu'on apprend que Benoît Brière jouera un enseignant d’éthique et culture religieuse cet hiver dans 30 Vies.

L’auteure et productrice du téléroman quotidien a confirmé la nouvelle hier sur Facebook.



Le champ d’expertise du professeur campé par Brière permettra à l'auteur et productrice Fabienne Larouche d’explorer plusieurs sujets chauds au Québec, dont le fameux projet de charte des valeurs du gouvernement Marois, qui fait couler beaucoup d’encre depuis quelque temps.

En entrevue téléphonique au Journal de Montréal, l’auteure annonce qu’elle ajoutera son grain de sel au débat entourant la laïcité.  Comment ? Un prof d'ECR qui laissera paraître ses opinions et orienterait la discussion. Nous n'y croyons pas ! « Regardez-moi ben aller! lance-t-elle en riant. On va avoir du plaisir. On va voir des voiles et ben d’autres affaires… »

Étonnamment, Fabienne Larouche a choisi le champ d’expertise du nouveau professeur de 30 Vies l’automne dernier, alors qu’on parlait peu de laïcité dans les médias. Un an avant que l’expression « signe ostentatoire » soit sur toutes les lèvres, elle en discutait avec l’acteur en buvant du thé chez elle.

« C’est un sujet qui allait de soi avec Benoît Brière, dit-elle. Ça s’est imposé de façon naturelle. »




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jeudi 3 octobre 2013

Belgique — euthanasie pour les mineurs, même sans leur consentement ?

Sur la scène internationale, la Belgique a l’image d’un pays où l’on donne facilement la mort à ceux qui le demandent.

L’euthanasie d’un transsexuel ne supportant pas son corps vient de défrayer la chronique. C’est dans ce contexte qu’est tombée hier une enquête montrant que les Belges sont massivement pour étendre le droit à l’euthanasie aux mineurs. Y compris sans leur consentement.

Selon ce sondage commandé par la radio-télévision pu­blique fran­co­phone RTBF près de 90% des Belges sont « favorables » ou « plutôt favorables » à autoriser l’euthanasie pour les personnes souffrant de démences comme l’alzheimer. Et 75% pour les « mineurs incapables de donner leur consentement ». Par exemple des enfants ou ados plongés dans un coma prolongé ou un état végétatif.

Le résultat a surpris y compris en Belgique. Car le pays s’apprête à « compléter » sa loi sur l’euthanasie datant de 2002. Les élus envisageaient d’inclure les mineurs « capables de discernement » et soutenus par leurs « représentants légaux » dans la loi. En envisageant les cas d’enfants atteints de cancers en phase terminale ou de très grands prématurés n’ayant plus aucune chance de survie. Mais ils n’avaient pas imaginé entrer en matière sur des mineurs dans l’incapacité de s’exprimer. D’autant que la loi belge est déjà une des plus libérales de la planète.

Elle permet l’euthanasie active tandis que la Suisse n’autorise « que » le suicide assisté. Et admet que, si elle est «constante, insupportable et inapaisable» la « souffrance psychologique » est une raison suffisante pour une injection létale.

Une réalité dans les hôpitaux

En Belgique, des voix s’élèvent. «Comment de jeunes enfants peuvent-ils comprendre ce qu’est la mort», plaident des élus de partis d’inspiration chrétienne. Dans une lettre ouverte publiée par La Libre Belgique, quatre médecins mettent en garde contre une «pente glissante». Soulignant que l’euthanasie, d’abord imaginée pour des cas exceptionnels, ne cesse de s’élargir. Les chiffres leur donnent raison. En 2012, plus de 1400 personnes ont eu recours à une fin de vie anticipée dans le pays. Un record.

Reste que dans le Plat Pays un large consensus se dégage en faveur de la prise en compte des volontés des patients et de l’extension du droit à l’euthanasie aux mineurs. La majorité se dit pragmatique et estime qu’il faut prendre en compte ce qui est déjà une réalité dans les hôpitaux. Une étude de 2009 montre qu’il y a eu « 76 décisions de fin de vie de mineurs » en deux ans. Dont 25 « impliquaient l’administration de drogues létales ».

Les euthanasies pour « souffrance psychique » qui ont défrayé la chronique

NATHAN VERHELST ● Il était né Nancy, puis était devenu Nathan à 42 ans. Mais il estimait que ses séries d’opération pour changer de sexe avaient été un désastre. Il se sentait emprisonné dans un corps de « monstre » et disait endurer des souffrances psychiques « insupportables ». Il a obtenu le droit d’être euthanasié et s’est éteint lundi, à 44 ans, dans un hôpital bruxellois.

LES FRÈRES VERBESSEM ● Ces jumeaux sont nés muets. Fusionnels, ils avaient développé leur propre langage des signes. Puis ont appris qu’ils allaient devenir aveugles. Ils ont alors craint de perdre toute indépendance et de ne plus pouvoir communiquer. Marc et Eddy ont été euthanasiés ensemble en décembre dernier, à 45 ans. « Ils estimaient n’avoir plus de raison de vivre », a expliqué leur frère.
 
ANN G. ● Fin 2012, Ann G., 44 ans, a obtenu l’injec­tion létale qu’elle récla­mait depuis longtemps. La Belge souffrait d’anorexie depuis plus de 25 ans et les méde­cins ont déclaré que sa souffrance psychique était insupportable. Quelques mois aupara­vant, sous couvert d’anonymat, elle avait raconté avoir été abusée par son psychiatre. Dès 2007 elle avait dit vouloir écrire un livre sur sa vie puis se suicider.
 

« L'euthanasie, jusqu'où ? » est un documentaire inédit sur les dérives de l'euthanasie en Belgique et aux Pays-Bas, réalisé entre 2011 et 2013. Les grandes chaînes de télévision l'ont refusé bien que réalisé par des journalistes chevronnés. Il est donc diffusé gratuitement sur Internet (59 min).
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mardi 1 octobre 2013

Belgique — euthanasie d'un trans-genre pour souffrance psychique

Une personne de 44 ans a été euthanasiée après une opération de changement de sexe qui a raté. « Il souffrait physiquement autant que psychiquement », explique le Docteur Wim Distelmans (Université libre de Bruxelles flamande, VUB), qui estime que toutes les conditions étaient réunies pour procéder à l’euthanasie.

Nathan (44 ans) était né en tant que Nancy, avec un sexe de femme. Depuis toujours, elle ne se sentait pas bien dans sa peau et souhaitait plutôt devenir un homme, partiellement sous pression de sa propre famille. En 2012, Nancy subissait une opération de changement de sexe et prenait le prénom de Nathan.

Mais le résultat de l’opération ne correspondait pas à ce qu’avait espéré la jeune femme. « Lorsque je me suis regardé pour la première fois dans un miroir après l’opération chirurgicale, j’ai éprouvé une aversion envers moi-même », racontait Nathan dans une interview d’adieu accordée au quotidien flamand Het Laatste Nieuws.



Tant à la suite de l’opération de la poitrine que celle pour former un pénis, des complications étaient intervenues. La poitrine avait été « mutilée » et la greffe du pénis semblait rejetée par le corps. « Au lieu de pouvoir enfin commencer à vivre, je me sentais emprisonné dans un corps dont je ne voulais pas », expliquait Nathan. « J’étais mal née en tant que fillette, mais comme homme j’ai obtenu un corps dont je ne voulais pas ».

Nathan a finalement été euthanasié ce lundi, à Bruxelles. L’euthanasie a été effectuée sous la supervision du médecin Wim Distelmans, attaché à l’Université Libre néerlandophone de Bruxelles (VUB). Selon lui, toutes les conditions étaient réunies pour procéder à l’euthanasie.

« Il s’agissait clairement de souffrances autant physiques que psychiques insupportables dans le cas de cet homme. Il avait d’ailleurs été suivi pendant plus de 6 mois à propos de son problème personnel » et son souhait de mettre fin à sa vie de façon douce, expliquait le médecin dans l’émission radio matinale De Ochtend de la VRT (la télévision néerlandophone publique belge).

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Mario Dumont, Mme Marois et Mme Nathalie Roy sur les hausses des taxes scolaires



Pour Marie Grégoire, un rappel s'impose :

« Le 13 février dernier, le journal Le Soleil rapportait les propos de la ministre de l’Éducation, Marie Malavoy : «Si vous payez actuellement 0,21 $ [pour chaque] 100 $ d’évaluation pour votre propriété et que la loi permet [un maximum de] 0,35 $, on dit aux commissions scolaires “Vous pourriez choisir d’augmenter de quelques sous et vous iriez chercher de l’argent neuf.” Il n’y a pas de raison que ce soit tout le Québec qui paie pour que vous gardiez un taux de taxation plus bas que ce que la loi permet.»

À cette époque pas si lointaine, elle mentionnait que la taxation était une alternative aux coupes de 200 millions de dollars. Elle invitait tout de même les commissions scolaires à réduire leurs dépenses.

N’en déplaise aujourd’hui à Mme Marois, les hausses de taxe ont toujours été une avenue préconisée par la ministre. Encore en août dernier, elle récidivait, suscitant l’ire des partis d’opposition, particulièrement de la CAQ. Dans Le Devoir du 5 août,

Mme Malvoy disait : «Dans ce que j’ai vu, personne n’a grimpé le compte de taxe scolaire au-dessus de ce que la loi permet, soit 35 sous du cent dollars d’évaluation. Dans la plupart des cas, ça tourne autour de 23 ou 25 sous du cent dollars d’évaluation.»

Il faut aussi se rappeler que le PQ n’avait pas donné carte blanche aux commissions scolaires lors de la dernière campagne électorale. Si le porte-parole de l’époque, Sylvain Gaudreault, mentionnait l’importance de la structure, il mentionnait clairement que cela ne signifiait pas le statu quo. Sa plateforme mentionnait, entre autres, que le PQ visait à alléger les structures afin d’accroître les ressources dédiées aux enfants et l’autonomie des écoles.

Dans ce dossier, il est clair que le PQ souffle le chaud et le froid. Il peut à juste titre être accusé de manœuvre électoraliste et de manque de cohérence. Les stratèges péquistes pensent peut-être que séduire une partie des électeurs de la CAQ pourrait bien faire la différence entre un gouvernement minoritaire et un gouvernement majoritaire.

Au lieu de se braquer contre un gouvernement difficile à suivre, les commissions scolaires devraient saisir l’occasion pour prouver leurs dires et démontrer leur utilité. De cette façon, elles éviteraient de devenir une cible électorale de choix. »




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