mardi 1 mars 2011

Affaire ECR — le 18 mai 2011 en Cour suprême

Repris du site de la Coalition pour la liberté en éducation :

La Cour suprême du Canada entendra la cause des parents de Drummondville opposés à l'imposition du cours ECR le mercredi 18 mai 2011. Il s'agira d'une audition orale publique.

Les avocats des parents ont déposé au greffe de la Cour suprême du Canada leur mémoire le 7 février 2011. Le mémoire (sans les pièces au dossier) est disponible ici. Ce dépôt déclenche un délai de 4 semaines à l'intérieur duquel tout intervenant potentiel doit se manifester par le dépôt d'une requête en ce sens, soit jusqu'au 7 mars 2011. Des groupes comme l'Association des parents catholiques du Québec, l'Alliance évangélique du Canada et l'Association des Coptes du Grand Montréal avaient déjà manifesté leur intérêt d'obtenir ce statut d'intervenant. La Cour statuera par la suite sur ces requêtes et ceux qui auront obtenu le statut d'intervenant auront un délai à être précisé pour le dépôt de leur court mémoire. Les procureurs gouvernementaux et ceux de la commission scolaire des Chênes ont jusqu'au 4 avril 2011 pour déposer leur mémoire et autres documents.




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Écosse — Au royaume des écoles indépendantes...

Pourquoi les écoles indépendantes représentent-elles, en Écosse, la référence éducative incontestée ? Pourquoi sont-elles si chères ? Qu’y recherchent les parents aujourd’hui ? Autant de questions qu’Anne Coffinier, DG de la Fondation pour l’école, est allée poser à son homologue écossais, Sir John Edward, chairman du SCIS (Scottish Council of Independent Schools)

Quelle est l’origine des écoles indépendantes écossaises ?

Merchiston, école pour garçons
Il y a, en Écosse, une très grande variété d’écoles indépen­dantes (appelées public schools). Chacune a sa propre histoire. Citons la High School of Dundee, qui a ouvert ses portes en 1239, ou Hamilton College, créé il y a vingt-huit ans. Les écoles les plus anciennes ont été fondées par l’Église. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, plusieurs négo­ciants écossais ont ouvert des collèges caritatifs comme George Heriot’s School, à Édim­bourg. Le XIXe siècle a vu la création d’une grande partie des écoles indépen­dantes en Écosse, quand la révo­lution indus­trielle a permis l’émer­gence d’une classe moyenne qui a voulu donner à ses enfants une éducation classique et formelle. La dernière vague de créations remonte aux années 1970. À cela s’ajoutent 20 écoles spécialisées pour les enfants handicapés ou à besoins spécifiques.

En quoi se différencient-elles des autres écoles écossaises ?

Par leur autonomie ! Elles choisissent leurs programmes, les sports pratiqués, les examens présentés, leur façon d’enseigner la musique (qui occupe toujours une place importante) ou d’organiser les activités extrascolaires. Les écoles indépendantes sont aussi libres de leur recrutement et de leur politique d’investissement. L’une des conséquences est qu’elles ont un lien très fort avec les familles, qui s’investissent beaucoup, mais attendent aussi beaucoup en retour en matière de discipline et d’exigence académique.