Selon Radio-Canada, après plusieurs mois de négociations et de travaux communs, la Commission scolaire de Montréal (CSDM) et son syndicat d'enseignants, l'Alliance des professeures et professeurs de Montréal (APPM), viennent de signer une entente pour proposer des changements majeurs dans l'évaluation scolaire.
Dans une lettre adressée à la ministre de l'Éducation, la présidente de la CSDM, Diane de Courcy, et la présidente du syndicat APPM, Nathalie Morel, proposent conjointement un projet de refonte totale de l'évaluation scolaire au primaire et au secondaire.
Et les compétences en ECR ?
Que se passera-t-il avec la fameuse compétence centrale du « dialogue » qui doit être mobilisée pour le volet religieux et d'éthique en éthique et culture religieuse (ECR) ? Arrêtera-t-on uniquement l'évaluation de cette compétence du dialogue ou également la fin de l'enseignement de cette notion des plus vagues du « dialogue » ?
Rénouveau pédagogique sans effet bénéfique
Avec cette proposition conjointe, l'évaluation formelle des compétences transversales serait abandonnée et les bulletins scolaires seraient normalisés et chiffrés sur l'ensemble du territoire québécois. Des examens nationaux seraient tenus en toute fin d'année. L'article de Radio-Canada ne précise pas si ceci s'appliquera aux écoles privées, seront-elles soumises obligatoirement à ces examens provinciaux annuels ?
Cette entente intervient juste avant que la ministre commence une tournée de consultation sur de possibles changements en éducation. Or, la CSDM et ses professeurs entendent mettre la pression qu'il faut afin que ces modifications soient notables, sans oser parler officiellement de fin de la réforme scolaire.
Détail des recommandations
Les élèves doivent apprendre une fois pour toutes la syntaxe, l’orthographe, la conjugaison des verbes et les mathématiques plutôt que de réaliser des projets de toutes sortes pour bâtir leurs « compétences » mises de l’avant par la réforme. C’est ce que réclament à la ministre de l’Éducation la Commission scolaire de Montréal et ses profs dans une entente conjointe, une première.
La CSDM et l'alliance ont convenu que :
Pour la présidente de l'Alliance des professeurs de Montréal, Nathalie Morel :
La ministre fait siennes les recommandations de la CDSM et de l'APPM
Le 29 janvier, la ministre de l’Éducation, Michelle Courchesne, annonçait que les recommandations conjointes de la Commission scolaire de Montréal (CSDM) et l'Alliance des professeurs sur la réforme de l’éducation seront mises en œuvre dans leur totalité.
Malgré les ajustements importants qui seront apportés, il n’y a pas lieu de mettre un frein à la réforme et de faire marche arrière, prévient la ministre de l’Éducation, soulignant que l’approche par compétences demeurait pertinente une fois les connaissances acquises.
Texte de l'entente APPM-CSDM
Dans une lettre adressée à la ministre de l'Éducation, la présidente de la CSDM, Diane de Courcy, et la présidente du syndicat APPM, Nathalie Morel, proposent conjointement un projet de refonte totale de l'évaluation scolaire au primaire et au secondaire.
« Les compétences transversales, l'évaluation actuellement de ça, aussi pertinente pourrait-elle être, ce n'est pas possible, c'est trop compliqué pour le moment. [...] C'est une réforme en profondeur de l'évaluation. »Selon le texte de l'entente, ce ne sont plus les compétences qui doivent être évaluées, mais les connaissances acquises, et ce, de façon « prioritaire et fondamentale ».Diane de Courcy
Et les compétences en ECR ?
Que se passera-t-il avec la fameuse compétence centrale du « dialogue » qui doit être mobilisée pour le volet religieux et d'éthique en éthique et culture religieuse (ECR) ? Arrêtera-t-on uniquement l'évaluation de cette compétence du dialogue ou également la fin de l'enseignement de cette notion des plus vagues du « dialogue » ?
Rénouveau pédagogique sans effet bénéfique
« On vient, selon nous, corriger de façon importante un des pans, sinon le plus important, des ratés de cette réforme. [...] Je pense que la CSDM s'est rendue aux arguments des enseignants sur le fait que la réforme n'avait pas diminué le taux de décrochage, pas amélioré la réussite et qu'il fallait donner un coup de barre. »Abandon de l'évaluation des compétences transversalesNathalie Morel
Avec cette proposition conjointe, l'évaluation formelle des compétences transversales serait abandonnée et les bulletins scolaires seraient normalisés et chiffrés sur l'ensemble du territoire québécois. Des examens nationaux seraient tenus en toute fin d'année. L'article de Radio-Canada ne précise pas si ceci s'appliquera aux écoles privées, seront-elles soumises obligatoirement à ces examens provinciaux annuels ?
Cette entente intervient juste avant que la ministre commence une tournée de consultation sur de possibles changements en éducation. Or, la CSDM et ses professeurs entendent mettre la pression qu'il faut afin que ces modifications soient notables, sans oser parler officiellement de fin de la réforme scolaire.
Détail des recommandations
Les élèves doivent apprendre une fois pour toutes la syntaxe, l’orthographe, la conjugaison des verbes et les mathématiques plutôt que de réaliser des projets de toutes sortes pour bâtir leurs « compétences » mises de l’avant par la réforme. C’est ce que réclament à la ministre de l’Éducation la Commission scolaire de Montréal et ses profs dans une entente conjointe, une première.
La CSDM et l'alliance ont convenu que :
- l’acquisition des connaissances constitue la pierre d’assise des apprentissages de ses élèves.
- l’acquisition des connaissances doit faire l’objet d’une évaluation explicite et continue pour en être témoignée dans le résultat de l’élève.
- l’acquisition des connaissances doit faire l’objet d’une évaluation explicite et continue pour en être témoignée dans le résultat de l’élève.
Pour la présidente de l'Alliance des professeurs de Montréal, Nathalie Morel :
« En recentrant sur les connaissances, c’est possible qu’on ait un choc. On va peut-être devoir composer avec une chute des notes. Mais collectivement, ça va être quand même un bon coup parce qu’on va arrêter de se conter des histoires. »Elle ajoute que les examens obligatoires du ministère doivent absolument être simplifiés. : « Ils doivent être beaucoup allégés. En ce moment, ça prend parfois trois semaines pour faire l’examen, qui est étalé sur huit périodes de 75 minutes. Ça n’a pas de bon sens. »
La ministre fait siennes les recommandations de la CDSM et de l'APPM
Le 29 janvier, la ministre de l’Éducation, Michelle Courchesne, annonçait que les recommandations conjointes de la Commission scolaire de Montréal (CSDM) et l'Alliance des professeurs sur la réforme de l’éducation seront mises en œuvre dans leur totalité.
Malgré les ajustements importants qui seront apportés, il n’y a pas lieu de mettre un frein à la réforme et de faire marche arrière, prévient la ministre de l’Éducation, soulignant que l’approche par compétences demeurait pertinente une fois les connaissances acquises.
Texte de l'entente APPM-CSDM
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