mercredi 16 mars 2022

Censure — le CRTC interdit aux fournisseurs de services de télévision canadiens de distribuer RT

Communiqué du CRTC :

Aujourd’hui, le CRTC a officiellement retiré RT (anciennement connu sous le nom de Russia Today) et RT France de la Liste de services de programmation et de stations non canadiens autorisés pour distribution. À la suite d’une consultation publique, le CRTC a conclu que l’autorisation continue de distribuer RT et RT France n’est pas dans l’intérêt public. La programmation de RT n’est conforme ni aux normes que doivent suivre les services canadiens, ni aux objectifs de la politique énoncés dans la Loi sur la radiodiffusion. Le CRTC est également préoccupé par la programmation provenant d’un pays étranger qui cherche à miner la souveraineté d’un autre, à rabaisser les Canadiens d’une certaine origine ethnique et à miner les institutions démocratiques au Canada.
Une seule propagande sera permise. Parce que nous sommes trop idiots pour décider par nous-mêmes. Il faut s’attendre à ce que ce paternalisme pour imposer le bien politique (après celui sanitaire) se généralise.


Entretemps pour un autre point de vue sur le conflit que celui autorisé par le CRTC, voici un extrait du dernier article de Donbass Insider (regrettable nom anglais pour un site en français). Seul le texte en italique est de nous ci-dessous.

L’avancée des forces armées russes et de la milice populaire de la RPD [République populaire de Donetsk] dans Marioupol permet d’accélérer l’évacuation des habitants de la ville. Et ces derniers confirment que les néonazis Ukrainiens installent leur équipement militaire près des abris anti-bombardements où se cachent les civils, et avaient abattu ceux qui tentaient de fuir via les couloirs humanitaires. [Voir la vidéo et résumé en anglais ci-dessous]

[Les troupes ukrainiennes] installé[e]s à Marioupol ont fait exploser le théâtre où ils avaient installé leur quartier général, mais où se trouvait aussi un millier de civils, en accusant bien sûr la Russie d’avoir bombardé l’endroit ! 

[Pour ce carnet, nous n’avons vu aucune preuve dans un sens comme dans l’autre : ni un avion russe qui bombarde le théâtre ni les forces ukrainiennes qui font exploser le théâtre. Nous ne savons pas qui a fait exploser le théâtre de Marioupol, mais on ne voit pas pourquoi les Russes l’auraient visé à dessein, puisque ce théâtre avait été abandonné par les soldats de Kiev, que les Russes disent vouloir libérer les gens de Marioupol sympathisants de la Russie en 2014 et que tout incident de ce type serait d’office attribué par les médias occidentaux à la cruauté des hordes russes…]

Or, aujourd’hui un soldat du régiment Azov qui a fait défection et est passé du côté de la RPD [République populaire de Donetsk], a déclaré les civils qui étaient dans le théâtre étaient gardés comme otages, afin de protéger le quartier général des néonazis Ukrainiens, avant que celui-ci ne soit déplacé cet après-midi !

Au vu de cette information, il est clair que la Russie n’aurait pas bombardé ce bâtiment, de peur de toucher les civils, et aurait opté pour une solution comme celle qui a permis de libérer en toute sécurité les 300 civils qui étaient retenus otages par les néonazis Ukrainiens du bataillon Aïdar dans le monastère de Nikolskoye.

En plus de cela, les combats font rage tout près du théâtre, qui se trouve exactement à la jonction des deux zones d’avancée de l’armé russe et de la milice populaire de la RPD, ce qui veut dire qu’un bombardement d’artillerie ou aérien pourrait aussi toucher ces soldats ! Le ministère de la Défense russe a d’ailleurs indiqué que le 16 mars 2022 aucun avion de combat n’avait mené de bombardement sur Marioupol.

 

Le point de vue du Colonel Cassad (très lu sur Telegram), traduit en français :
Faux : L’armée russe a frappé le théâtre dramatique de Mariupol avec une bombe super puissante. Il y avait environ 1 000 civils à l’intérieur. La version des chaînes ukrainiennes TG a été reprise par les médias américains.
Vérité : Selon Readovka, aucun bombardement n’a été effectué dans le quartier de la ville où se trouve le théâtre dramatique. De violents combats de rue se déroulent dans ses environs, il est impossible de livrer de telles frappes sans risquer de toucher des amis. Auparavant, les chaînes Telegram avaient rapporté que des nationalistes d’Azov préparaient une provocation dans le bâtiment du théâtre. Selon les informations du nationaliste d’Azov capturé, le quartier général des militants ukrainiens est situé dans le sous-sol du théâtre dramatique de Mariupol, et la salle de théâtre est complètement remplie de civils, qui sont gardés par 12 militants du régiment d’Azov, de sorte qu’ils ne s’enfuient pas. Les gens vont se faire exploser en publiant une photo pour les médias occidentaux et en accusant la Russie d’une frappe aérienne.

Des témoins oculaires confirment l’information selon laquelle le siège de « Azov » a déménagé cet après-midi. Apparemment, c’est déjà la deuxième provocation monstrueuse de « Azov » à Marioupol — la première était à la maternité.
 

La destruction de ce théâtre à Marioupol semble être l’ultime tentative désespérée des néonazis du régiment Azov d’attirer l’attention médiatique sur eux, en espérant (en vain) que cela ralentira l’avancée des forces armées russes et de la milice populaire de la RPD. Et je dis en vain, car les soldats tchétchènes de la garde nationale russe sont déjà très près du théâtre, en train d’éliminer les néonazis ukrainiens qui se sont retranchés dans les bâtiments de l’usine Azovstal.

Sans surprise, les médias français se sont jetés sur l’histoire du théâtre de Marioupol, alors que leur silence concernant le tir par l’armée ukrainienne d’un missile Tochka-U sur Donetsk le 14 mars fut assourdissant (sauf TF1 qui a publié un reportage filmé sur place et clairement indiqué que le missile avait été tiré par l’Ukraine), malgré les nombreuses victimes civiles de ce nouveau crime de guerre de Kiev.

Si les médias occidentaux s’étaient contentés de se taire sur le bain de sang que l’armée ukrainienne a provoqué à Donetsk, cela aurait été un moindre mal. Mais malheureusement, certains médias se sont littéralement vautrés dans l’abjection.

Ainsi, plusieurs médias occidentaux, comme La Stampa [du 16 mars], ont illustré des articles concernant la situation à Kiev avec des images venant du carnage dans le centre de Donetsk ! Cette abjection a provoqué une vague d’indignation non seulement en Russie et dans le Donbass, mais aussi en Italie, où des journalistes et de simples citoyens ont exigé de La Stampa une réfutation et des excuses pour cette violation grossière de l’éthique journalistique.

 


ABC News a utilisé les images venant de Donetsk pour illustrer une autre nouvelle sur la frappe de missiles menée par la Russie contre le centre d’entraînement de Iavorovski où étaient stationnés des mercenaires étrangers. Ce qui est là aussi une manipulation pure et simple des faits.


Quant à Reuters, la différence entre ses [billets] Instagram sur le bombardement de Kiev et celui de Donetsk est à vomir. Ainsi concernant Kiev, on voit un vieux monsieur blessé par un bombardement russe, mais à Donetsk, alors qu’il y a une vingtaine de morts parmi les civils, Reuters nous montre… la vitrine endommagée d’un magasin de robes de mariées (!!!) sans mentionner les victimes civiles.

 


Ces omissions et mensonges éhontés des médias occidentaux ne changeront pas la donne. La RPD [République populaire de Donetsk] est en train d’avancer pour reprendre Maryinka, située en périphérie sud-ouest de Donetsk, et la milice populaire de la RPL [Lougansk] avance depuis plusieurs directions dans Severodonetsk.

Voir aussi 

La guerre et son inévitable propagande

 

Une jeune femme grecque de Marioupol qui vient d'arriver en Grèce : « Les soldats ukrainiens nous ont arrêtés et nous ont menacés, les soldats des chars russes essayaient de nous calmer ».

« Nous détestons l'Ukraine ! Merci beaucoup à l'armée russe » - des réfugiés de #Mariupol racontent comment l'armée ukrainienne a refusé d'ouvrir des corridors verts depuis la ville et a tiré sur des civils.

Ne pas prendre pour argent comptant les « informations » provenant de Kiev :

L'ancienne porte-parole du président ukrainien fait passer des pompiers tasmaniens pour des pompiers ukrainiens.

Évacués de Marioupol, Azov [régiments ukrainiens] tiraient sur les civils, des cars entiers

Babouchka rescapée de Marioupol : Ukrainiens fabriquaient des cocktails Molotov dans mon appartement, ils ont tout fait sauter

Anne-Laure Bonnel, reporter indépendante : « 200 guerres par an, lesquelles sont médiatisées ? »

Le refus d’appliquer la loi 101 au collégial va asseoir la domination des cégeps anglos

Un texte de Gabriel Coulombe, professeur d’économie au cégep Garneau.

M. François Legault, Premier ministre

M. Simon Jolin-Barrette, Ministre responsable de la Langue française

Mme Danielle McCann, Ministre de l’Enseignement supérieur

Nous, professeur. e. s de cégep provenant de partout au Québec, vous interpellons afin que vous reconsidériez la pertinence d’étendre les clauses scolaires de la Charte de la Langue française au niveau collégial. Nous tenons pour acquis que l’avenir du français vous préoccupe au plus haut point, et c’est pourquoi nous ne ressentons pas le besoin de vous rappeler les statistiques alarmantes en la matière. En revanche, nous jugeons pertinent de mettre en exergue un élément fondamental qui n’a été que peu entendu dans le débat public : le régime actuel crée un réseau à deux vitesses qui vide les cégeps francophones de leurs meilleurs élèves et qui dévalorise les diplômes émis par ces établissements. Tel que conçu actuellement, le projet de loi 96 viendra amplifier cette réalité. Si Montréal en subira inévitablement les contrecoups les plus importants, c’est le réseau collégial francophone dans son intégralité qui sortira affaibli de la réforme que vous proposez.

D’entrée de jeu, il importe de souligner que le débat sur le « libre choix » est faussé, car dans les faits, seuls les élèves ayant une forte moyenne générale au secondaire ont réellement la liberté de fréquenter un cégep dans la langue de leur choix. En proposant de plafonner le nombre de places disponibles, le projet de loi 96, loin de freiner ce système à deux vitesses, ne fera qu’accentuer l’élitisation des cégeps anglophones puisque ces derniers devront resserrer encore davantage leurs critères de sélection. Paradoxalement, cette situation fait en sorte que plusieurs élèves ayant l’anglais comme langue maternelle se retrouvent exclus des établissements anglophones en raison de leurs moins bons résultats au secondaire.

Cette ségrégation scolaire a une incidence évidente sur la motivation et la persévérance scolaire. Chez bon nombre d’élèves admis dans un cégep francophone après avoir essuyé un refus dans un cégep anglophone s’installe la perception erronée voulant que leur formation soit d’une valeur moindre. Cette réalité est désormais bien ancrée dans la métropole, où la disproportion entre la fréquentation des collèges anglophones et le poids démographique des Québécois. e. s [sic !] ayant l’anglais comme langue maternelle atteint un niveau très préoccupant. Ainsi, dans le secteur préuniversitaire à Montréal, les cégeps anglophones diplôment 52 % des effectifs totaux alors que la proportion d’anglophones qui résident sur l’île de Montréal n’est que de 17 %.

Les détracteurs de l’extension de la loi 101 affirment souvent qu’il est important d’apprendre l’anglais, particulièrement en cette ère de mondialisation. C’est incontestable. Rappelons toutefois que l’apprentissage de l’anglais n’est en rien tributaire de la fréquentation d’un cégep anglophone, et que les élèves admis dans ces établissements ont déjà une excellente connaissance de la langue de Shakespeare. Loin d’empêcher les jeunes francophones de perfectionner leur connaissance de l’anglais, une telle mesure éviterait que la fréquentation des cégeps anglophones soit réservée à l’élite.

Plusieurs membres du gouvernement, à commencer par M. Simon Jolin-Barrette, ont assurément déjà fait valoir ces arguments. Dans l’intérêt supérieur du système d’éducation québécois et de la nation que vous représentez, il serait sage de les écouter.

Des mesures courageuses qui permettront de valoriser les études supérieures francophones doivent être prises. Montréal y gagnera, et tout le Québec y gagnera. En plus de disposer de la légitimité nécessaire, vous vous trouvez devant une fenêtre d’opportunité historique pour emprunter cette avenue.

Au Champlain College St Lawrence, à Québec, 75 % des élèves sont francophones, et 63 % des enseignantes et enseignants sont également francophones. Une majorité de professeurs francophones enseignent, en anglais, à une majorité d’élèves francophones, qui personnifient l’élite académique de la Capitale-Nationale. À votre avis, M. le Premier ministre, s’agit-il davantage d’une aberration ou d’une prophétie ?

Gabriel Coulombe, professeur d’économie, Cégep Garneau.

Ont aussi signé cette lettre :

1. Amélie Desruisseaux-Talbot, professeure de littérature, Cégep Garneau

2. Vicki Plourde, professeure de philosophie, Cégep Garneau

3. Jean-François Joubert, professeur d’anglais, Cégep Garneau

4. Philippe Mottet, professeur de lettres, Cégep Garneau

5. Alexandre Provencher-Gravel, professeur de philosophie, Cégep de Sainte-Foy

6. Michèle Asselin, professeure d’histoire, Cégep Garneau

7. Julia Chamard-Bergeron, professeure de littérature, Cégep Garneau

8. Patrick Moreau, professeur de lettres, Cégep Ahuntsic

9. Mathieu Bélisle, professeur de littérature, Collège Jean-de-Brébeuf

10. Frédéric Belzile, professeur de philosophie, Collège Ahuntsic

11. Yannick Lacroix, professeur de philosophie, Collège de Maisonneuve

12. Richard Vaillancourt, professeur de philosophie, Collège de Bois-de-Boulogne

13. Alexis Vaillancourt-Chartrand, professeur de littérature, Cégep de Saint-Jérôme

14. Josée Veilleux, professeure de littérature, responsable du centre d’aide en français, Cégep de Saint-Jérôme

15. Jean-Didier Dufour, professeur de sociologie, Cégep Garneau

16. Jean-François Vallée, professeur de lettres et communication, Cégep de La Pocatière

17. Christian Stoia, professeur de philosophie, Cégep de Saint-Jérôme

18. Rosemarie Allard, professeure d’histoire, Cégep de Sainte-Foy

19. Joëlle Quérin, professeure de sociologie, Cégep de Saint-Jérôme

20. Nadia Dufour, professeure de littérature, Cégep Garneau

21. Julie Baribeau, professeure de philosophie, Cégep de Sainte-Foy

22. Stéphane Beauregard, professeur de mathématiques, Collège de Bois-de-Boulogne

23. Patrice Boissonneault, professeur de sociologie, Cégep Garneau

24. Nicolas Fournier, professeur d’histoire, Cégep de Saint-Jérôme

25. Sébastien Mussi, professeur de philosophie, Collège de Maisonneuve

26. Céline B. La Terreur, professeure d’arts visuels, Cégep du Vieux Montréal

27. Pier-Olivier Fraser, professeur de science politique, Cégep de Saint-Jérôme

28. Caroline Hébert, professeure de biologie, Cégep de Sainte-Foy

29. Stéphane Kelly, professeur de sociologie, Cégep de Saint-Jérôme

30. Geneviève Tremblay, professeure d’histoire, cégep de Saint-Jérôme

31. Nicolas Bourdon, professeur de littérature, collège de Bois-de-Boulogne

32. Karine Fortin, professeure de littérature, Cégep de Saint-Jérôme

33. Jocelyn Savard, professeur de physique, Cégep de Sainte-Foy

34. Mélanie Jean, professeure de géographie, Cégep de Saint-Jérôme

35. Patrick Daneau, professeur de philosophie, Cégep Garneau

36. Geneviève Guenette, professeur de littérature, Cégep Garneau

37. Nicole Fortin, professeure de lettres, Cégep Garneau

38. Michèle Legault, professeure de lettres, Cégep Garneau

39. Céline Tanguay, professeure de lettres, Cégep Garneau

40. Aïcha Van Dun, professeure de littérature au CRL à L’Assomption

41. Isabelle Tremblay, professeure de littérature, Cégep Garneau

42. Manon Carrière, professeure de littérature, Cégep Garneau

43. Gabriel Bouchard, professeur de littérature, Cégep Garneau

44. Marie-Josée Tétreault, professeure de littérature, Cégep Garneau

45. Georges-Rémy Fortin, professeur de philosophie, Collège de Bois-de-Boulogne

46. Julie-Mélanie Michaud, professeure de littérature, Cégep Garneau

47. Julien-Bernard Chabot, enseignant de littérature, Cégep Garneau

48. Luc Lafontaine, professeur de sociologie, Cégep Garneau

49. François Laflamme, professeur de physique, Cégep de Sainte-Foy

50. Stéphanie Bédard, professeur en inhalothérapie, Cégep de Sainte-Foy

51. Marie-Josée Robillard, professeure de littérature, Cégep Garneau

52. Valérie Caron, professeure de littérature, Cégep Garneau

53. Alexandra Hinse, professeure de littérature, Cégep Garneau

54. Yves Gingras, professeur d’économie aux Cégep de Saint-Jérôme et de Valleyfield

55. Christian Sabourin, professeur de géographie, Collège Rosemont

56. Camille Cornellier, professeure de littérature, Collège Rosemont

57. Alain Dion, professeure de cinéma, Cégep de Rimouski

58. François Racine, professeur de littérature, Cégep André-Laurendeau

59. Blaise Gaulin, professeur de littérature, Cégep André-Laurendeau

60. Marie-Lou Bouchard, professeure de communication, Collège de Rosemont

61. Christian Nolet, professeur de littérature, Cégep André-Laurendeau

62. Rosalie Roy, professeure de littérature, Cégep André-Laurendeau

63. Guillaume Breault-Duncan, enseignant en histoire, Cégep André-Laurendeau

64. Marc Bordeleau, professeur d’histoire, Collège Jean-de-Brébeuf

65. Claude Gervais, professeur de philosophie, Cégep André-Laurendeau

66. Philippe Dionne, professeur de littérature et de cinéma, Cégep du Vieux Montréal

67. Catherine Arvisais-Castonguay, professeure de français, Cégep André-Laurendeau

68. Isabelle Larrivée, professeure de littérature, Collège de Rosemont

69. Stéphane Cuierrier, professeur de cinéma, Collège de Rosemont

70. Yves Lamontagne, professeur de littérature, Collège de Rosemont

71. Mélanie Bergeron, professeure de littérature, Collège de Rosemont

72. Rémi-Mathieu Tennier, professeur de géographie, Cégep Marie-Victorin

73. Martine Huot, professeure de littérature, Cégep du Vieux Montréal

74. Éric Bouchard, professeur de littérature, Cégep du Vieux Montréal

75. Gabrielle Giasson-Dulude, professeure de littérature, Cégep du Vieux Montréal

76. Bruno Lacroix, professeur de philosophie, Cégep Marie-Victorin

77. Gabrielle Roy-Chevarier, professeure de littérature, Cégep du Vieux Montréal

78. Julien Lanteigne, professeur de philosophie, Cégep de Saint-Jérôme

79. Jean-François Bourgeault, professeur de littérature, Cégep de Saint-Laurent

80. Louis-Philippe Blanchette, professeur de philosophie, Collège Marie-Victorin

81. Yves R. Morin, professeur en commercialisation, Cégep Marie-Victorin

82. Christiane Gauthier, professeure de philosophie, Cégep Marie-Victorin

83. Jean Frigault, professeur de philosophie, Cégep Marie-Victorin

84. Mélissa Lavigne, professeure en design d’intérieur, Cégep Marie-Victorin

85. Simon Langlois, professeur de physique, Collège Marie-Victorin

86. Audrey Guillemette, professeure de graphisme, Cégep Marie-Victorin

87. France Lalande, professeure de biologie, Cégep Marie-Victorin

88. MV L’Heureux, professeure de lettres, Cégep de Saint-Laurent

89. Jean-François Marçal, professeur de philosophie, Collège de Maisonneuve

90. Emilie Anne Chartier, professeure de philosophie, Cégep Marie-Victorin

91. Émilie Fortin, professeure de littérature, Cégep André-Laurendeau

92. Nathaly Ledoux, professeure de littérature, Cégep du Vieux Montréal

93. Christian Braën, professeur de littérature, Cégep Marie-Victorin

94. Mathieu Teasdale, professeur de littérature, Cégep de Saint-Laurent

95. Christine Côté, professeure de graphisme, Cégep Marie-Victorin

96. Mirabelle Ricard, professeure en communication, Collège de Rosemont

97. Nicolas Champagne, professeur de littérature, Cégep régional de Lanaudière à Terrebonne

98. Nathalie Travers, professeure de littérature, Cégep du Vieux Montréal

99. Marie-Claude Dugas-Sampara, professeure de chimie, Collège Bois-de-Boulogne

100. Johanne Thérien, professeure de philosophie, Cégep Marie-Victorin

101. François-Charles Lévesque, professeur de littérature, Cégep André-Laurendeau

102. Yanic Viau, professeur d’histoire, Collège Ahuntsic

103. Jean-Philippe Fortin, professeur de littérature, Cégep du Vieux Montréal

104. Luc Bouchard-Pigeon, professeur de philosophie, Cégep Marie-Victorin

105. Tracy Burns, professeure d’anglais, Cégep Garneau

106. Mélanie Collin, enseignante en littérature, Cégep André-Laurendeau

107. Mariane Tassé, professeure de littérature, Cégep Marie-Victorin

108. Christine Provost, professeure de design de mode, Cégep Marie-Victorin

109. Marie-Ève Laurin, professeure de littérature, Cégep de Saint-Laurent

110. Raphaël Arteau McNeil, professeur de philosophie, Cégep Garneau

111. Denise Paré, professeure de littérature, Cégep Garneau

112. Éric Lavoie, professeur de philosophie, Cégep de L’Assomption

113. Michel Forest, professeur de français, Cégep de Saint-Laurent

114. Maryse Deschamps, professeur de langue et littérature, Cégep Marie-Victorin

115. Marie-Claude Brisson, professeure de littérature, Cégep du Vieux Montréal

116. Marina Girardin, professeure de français, Cégep de Saint-Laurent

117. Richard Lachance, professeur de littérature, Cégep du Vieux Montréal

118. Caroline Dubé, enseignante en physique, Cégep Marie-Victorin

119. Geneviève Tardy, enseignante en géographie, Cégep de Valleyfield et Montmorency

120. François Harvey, professeur de littérature, Cégep Édouard-Montpetit

121. Sara Trottier, professeure de littérature, Cégep de Rimouski

122. Dany Thibault, professeur de science politique, Collège Montmorency

123. Marie-Hélène Voyer, professeure de littérature, Cégep de Rimouski

124. Gabriel Jacques-Bélair, professeur d’histoire, Collège de Bois-de-Boulogne

125. Marie-Andrée Mongeau, professeure de mécanique de marine, Institut maritime du Québec

126. Alexandre Trudel, professeur de littérature, Cégep de Saint-Laurent

127. Stéphane Imbeault, professeur de philosophie, Cégep de Rimouski

128. Corinne Lapointe, professeure en littérature, Collège de Bois-de-Boulogne

129. Youri Trottier, professeur en éducation physique, Cégep Marie-Victorin

130. Nicolas Lamy, professeur en animation 3D, cégep du Vieux Montréal

131. Olivier Normand-Jenny, professeur de littérature, Cégep du Vieux Montréal

132. Benoît Dugas, professeur de littérature, Collège de Rosemont

133. Joanne Lacas, professeure en géographie, Cégep de St-Hyacinthe

134. Pierre Grenier, professeur en cinéma d’animation, Cégep du Vieux Montréal

135. Mélanie Tardif, professeure de littérature, Cégep de Saint-Laurent

136. Marie-Pierre Boucher, enseignante en diététique, Cégep de Rimouski

137. Denise Ally, professeure de littérature, Cégep du Vieux Montréal

138. Marielle Bedek, professeure de français et de littérature, Collège de Rosemont

139. Claude Maryse Lebeuf, professeure retraitée en infographie, Collège Ahuntsic

140. Émilie Fortin, professeure de littérature, Cégep de Sainte-Foy

141. Antoine Boisclair, professeur de littérature, Collège Jean-de-Brébeuf

142. Jean-François Dion, professeur de philosophie, Cégep Marie-Victorin

143. Marie-Josée Gaudreau, professeure de littérature, Cégep de Saint-Laurent

144. Antoine Fortin, professeur de graphisme, Cégep Marie-Victorin

145. André Yelle, professeur d’histoire, Cégep de Saint-Laurent

146. Vincent Gaboury, professeur de littérature, Cégep Garneau

147. Jean-François Gagnon, professeur de chimie, Cégep de Sainte-Foy

148. Guillaume McNeil Arteau, professeur de littérature, Cégep de Sainte-Foy

149. Catherine Paradis, professeure de littérature, Cégep de Rimouski

150. Agathe Kissel, professeure en TTS, Cégep Marie-Victorin

151. Julie Boivin, professeure de sociologie, Cégep André-Laurendeau

152. Sylvie Richard-Bessette, professeure de psychologie, Cégep André-Laurendeau

153. Karine Dancause, professeure d’éducation physique, Cégep Marie-Victorin

154. Nicolas Fleury, professeur d’histoire, Cégep de Saint-Laurent

155. François Bordeleau, professeur d’histoire, Cégep de Saint-Laurent

156. Claude Goulet, professeur de psychologie, Collège Ahuntsic

157. Louis Joseph Tassé, professeur de littérature, Cégep Marie-Victorin

158. Lydia Lamontagne, professeure de littérature, Cégep du Vieux Montréal

159. René-Pierre Carrier, professeur de littérature, Cégep de Thetford

160. Audrey Laliberté-St-Pierre, professeur de littérature, Cégep de Thetford

161. Idir Cherief, professeur d’économie, Cégep Ahuntsic

162. Virginie Dufour, professeure de littérature, Cégep de Sainte-Foy

163. Steve Laflamme, professeur de littérature, Cégep de Sainte-Foy

164. Geneviève Boudreau, professeure de littérature, Cégep de Sainte-Foy

165. Antoine Blais-Laroche, professeur de littérature, Cégep de Sainte-Foy

166. Annie Johnson, professeure de littérature, Cégep de Sainte-Foy