dimanche 23 août 2015

Finkielkraut : « L’école des savoirs cède la place à l’école de la thérapie par le mensonge »

Extrait d’un entretien publié dans le Figaro du 11/05/2015 avec le philosophe Alain Finkielkraut sur l’école :

[La ministre de l’Éducation française] Najat Vallaud-Belkacem a affirmé dans Le Point : « il y a une différence essentielle entre les progressistes et les conservateurs. Les premiers combattent les inégalités quand les seconds en théorisent la nécessité ». [...]

Alain FINKIELKRAUT. — Il n’appartient pas à l’école républicaine de combattre toutes les inégalités, mais d’assurer, autant que faire se peut, l’égalité des chances pour donner à chacun sa juste place selon ses aptitudes et son mérite. Mais il ne s’agit plus de cela : c’est au scandale ontologique d’un partage inégal de la pensée entre les hommes que s’attaque, depuis quelques décennies, l’Éducation nationale. Confondant l’ordre de l’esprit, où prévaut la hiérarchie la plus stricte, et l’ordre de la charité, où règne l’amour universel, elle promet la réussite pour tous et rabaisse continuellement le niveau d’exigence afin de ne pas déroger à son serment. Les sociologues lui ayant de surcroît révélé que les « héritiers » avaient accès par droit de naissance à la culture que l’école a pour mission de transmettre au plus grand nombre, l’institution a pris le taureau par les cornes et décidé à mettre l’essentiel de cette culture au rebut. L’école est devenue la nuit du 4 août permanente de ce que Malraux appelait « l’héritage de la noblesse du monde ».

Voici, une fois cet héritage liquidé, la liste d’objectifs assignés aux classes de français de 4e et de 3e : « se chercher, se construire » ; « vivre en société, participer à la société » ; « regarder le monde, inventer des mondes » ; « agir sur le monde ».

La culture générale est détrônée par une culture commune faite de tout ce dont le jeune a besoin pour s’orienter dans son environnement. Et François Dubet, l’un des initiateurs de ce remplacement, prévient : « On ne peut concevoir que certains élèves aient plus de culture commune que d’autres. »La réforme proposée par Najat Vallaud-Belkacem, qui accélère un processus engagé bien avant elle, n’est ni conservatrice hélas — qu’est-ce qu’enseigner sinon transmettre ce qui mérite d’être conservé ? — ni progressiste, mais destructrice. Sa fureur anti-élitiste déloge, une fois pour toutes, la République de l’école qui porte encore son nom.

— Au sujet du latin, notre ministre assure que la réforme va contribuer à « démocratiser cet enseignement »…

— « Démocratiser » est en train de devenir un synonyme d’« anéantir ». Intégrer comme l’écrit Cécilia Suzzoni, « l’enseignement des langues anciennes dans les enseignements pratiques interdisciplinaires au prétexte de familiariser les collégiens avec des expressions grecques ou latines est une triste caricature ». Les langues mortes et les humanités en général sont un fardeau inutile pour notre hypermodernité numérique et niveleuse. On ne va tout de même pas faire ingurgiter les derniers reliefs d’un enseignement de classe à nos « nés dans le numérique » si merveilleusement égaux devant leurs téléphones portables et leurs écrans d’ordinateur.


— L’interdisciplinarité a pour objet d’apprendre aux élèves à « mener ensemble des projets ». Les disciplines appartiennent-elles au passé ?

— Ce ne sont pas les disciplines qui appartiennent au passé, c’est le passé qui appartient aux disciplines. C’est à l’histoire, à la littérature, à la philosophie, aux matières scientifiques qu’il incombe de donner corps à ce droit fondamental de l’homme souligné par Ortega y Gasset : le droit à la continuité. L’interdisciplinarité fait tout le contraire. Elle néglige le besoin vital du passé et va au plus facile : les sujets d’actualité. Au lieu d’enseigner le goût des belles choses, elle suit, docilement, le goût du jour. La télévision a donné en exemple deux professeurs d’histoire et d’espagnol invitant ensemble leur classe à rédiger un tract sur les vertus du développement durable. Là où il y avait les œuvres, il y a maintenant les tracts. Mais on aurait tort de s’inquiéter : c’est pour la bonne cause.

— Cette réforme est critiquée pour son aspect « jargonnant ». Que révèle, selon vous, cette novlangue que l’on retrouve dans les rapports administratifs, l’école, la politique et les médias ?

— « Plus c’est savant, plus c’est bête », disait Gombrowicz du formalisme ultrasophistiqué de la théorie littéraire. Je dirai à mon tour du pédagogisme : « Plus ça fait le vide, plus ça prend l’air savant. » Le néant s’habille en jargon. Les éradicateurs de la culture se donnent, par l’apparence de la scientificité, l’illusion d’être des chercheurs.
[...]

— Les programmes d’histoire conservent l’étude obligatoire de l’islam quand celles de la chrétienté médiévale et des Lumières deviendront facultatives. Que vous inspire ce choix ?

— Il ne s’agit pas simplement d’imposer l’étude de l’islam, mais de lutter contre « l’islamophobie », à travers une présentation embellissante de la religion et de la civilisation musulmanes. Convaincus, avec Emmanuel Todd, que Mahomet est « le personnage central d’un groupe faible et discriminé » et que le vivre-ensemble passe par le redressement de l’image de ce groupe dans l’esprit des autres Français, nos gouvernants proposent, en guise de formation, un endoctrinement aussi précoce que possible des élèves. On ne veut plus les instruire, mais les édifier afin de les rendre meilleurs. Le reste — l’essor des villes, l’éducation au Moyen Âge ou la pensée humaniste — est facultatif.

— L’accent est mis aussi sur les périodes sombres de l’histoire de France. Comment aimer et faire aimer un pays toujours coupable ?

— Les nouveaux programmes ne se préoccupent absolument pas de faire aimer la France. Ils appliquent à la lettre le dogme de la critique sociale : le mal dans le monde résulte de l’oppression ; c’est l’inégalité qui est la source de toute violence. Le fanatisme islamique, autrement dit, est le produit de la malfaisance coloniale et de sa continuation postcoloniale. Si l’on aborde l’histoire du XVIIIe et du XIXe siècle sous l’angle : « Un monde dominé par l’Europe, empires coloniaux, échanges commerciaux, traites négrières », le nouveau public scolaire retrouvera son « estime de soi », l’ancien perdra son arrogance et tous les problèmes seront réglés. L’école des savoirs cède ainsi la place à l’école de la thérapie par le mensonge.

— Manuel Valls dans le mensuel L’Œil estime que la culture et la gauche sont consubstantielles. Il recommande l’installation de cours d’improvisation à l’école « à la Jamel Debbouze ». Faut-il adapter la culture aux goûts et aux désirs de la jeunesse ?

— « Ce qui est désirable, disait Hegel, est inversement proportionnel à la proximité dans laquelle il se tient et qui le relie à nous. La jeunesse se représente comme une chance de quitter son chez-soi et d’habiter, avec Robinson, une île lointaine. » Cette chance, l’école contemporaine la lui refuse. Ceux-là mêmes qui professent avec ostentation le culte de l’Autre combattent sous le nom d’ennui ce grand dépaysement qu’est la fréquentation des chefs-d’œuvre du passé. Pour eux, l’humanisme est mort : on n’a pas besoin, pour accéder à soi-même, de faire un détour par les signes d’humanité déposés dans les œuvres de culture ; on se connaît par intuition immédiate. Plutôt que d’aller voir chez les morts ce qu’il en est de la vie, on demandera donc aux élèves de mettre la leur en scène.

— Que peuvent encore dire à notre temps Racine, Baudelaire ou Mauriac ? Quand la connaissance est accessible en un « clic », l’idée de transmission n’appartient-elle pas au passé ?

— Ce que peuvent dire à notre temps Racine, Baudelaire ou Mauriac c’est qu’il y a autre chose que lui-même : d’autres mots, d’autres formes, d’autres visages. Ce temps qui se prétend si ouvert ne veut rien savoir. Allergique à l’altérité, il ordonne aux enseignants de choisir des « problématiques » proches des élèves.

« Être jeune, écrivait justement François Mauriac, c’est être épié, c’est entendre autour de soi craquer les branches. » Les jeunes d’aujourd’hui sont épiés sans trêve. On guette leur moindre démangeaison. On va au-devant de toutes leurs convoitises. Il y avait un lieu autrefois où ils pouvaient échapper à ce destin, se quitter et, pour le dire avec les mots de Hegel, « rechercher la profondeur dans la figure de l’éloignement ». Cette école n’existe plus.

— Beaucoup de professeurs s’opposent à cette réforme. Comment expliquer le décalage entre ceux qui enseignent dans les classes et les théoriciens de l’éducation que l’on qualifie souvent de « pédagogistes » ?

— La désintellectualisation du métier de professeur dont témoigne, entre autres, l’abandon progressif du cours magistral, blesse au plus intime d’eux-mêmes ceux qui se conçoivent encore comme les représentants « des poètes et des artistes, des philosophes et des savants, des hommes qui ont fait et qui maintiennent l’humanité ». Cette formule, empruntée à Péguy, est emphatique, mais l’heure est grave et réclame qu’on monte sur ses grands chevaux.

(1) Voir Marie-Claude Blais, « Au principe de la République, le cas Renouvier », Gallimard.

Cannabis chez les adolescents : le QI en fumée

Grâce à des études cliniques et épidémiologiques de qualité, publiées dans les meilleures revues scientifiques, les préoccupations sanitaires prennent désormais le pas sur le débat idéologique. La dernière en date, parue en ligne le 27 août dans les Comptes rendus de l’Académie américaine des sciences (PNAS), est particulièrement frappante.


Après avoir suivi un millier d’individus pendant vingt ans, des chercheurs néo-zélandais et anglo-saxons concluent qu’une consommation régulière et prolongée de cannabis, commencée à l’adolescence, peut entraîner une altération des performances intellectuelles. Avec une baisse du quotient intellectuel (QI) à l’âge adulte allant jusqu’à 8 points. Ce niveau est loin d’être anodin, insistent les auteurs de l’article. « Les personnes qui perdent 8 points de QI à l’adolescence ou dans la vingtaine peuvent être désavantagées par rapport à leurs pairs du même âge, dans la plupart des aspects importants de la vie et pour les années à venir », écrivent-ils. Et de rappeler que le QI est corrélé à de nombreux paramètres : accès à des études supérieures et à un bon emploi, performances au travail, niveau de revenus, mais aussi tendance à développer des maladies cardiaques ou un alzheimer, risque de décès prématuré...

Sur le fond, les conclusions de l’étude néo-zélandaise ne sont pas vraiment surprenantes. Des atteintes cognitives — troubles de mémoire, de l’attention et de la concentration, manque de motivation — ont été décrites depuis longtemps chez les consommateurs de cannabis au long cours. Mais Madeline Meier et ses collègues enfoncent le clou sur la vulnérabilité du cerveau adolescent à cette drogue. Et la démonstration est d’autant plus crédible qu’elle s’appuie sur une méthodologie béton, et inédite. Jusque-là, les données provenaient surtout d’enquêtes rétrospectives comparant les performances intellectuelles de fumeurs de cannabis à celles de sujets témoins, non consommateurs. Ici, les participants ont été enrôlés avant qu’ils ne goûtent au haschich, et ont été suivis régulièrement pendant deux décennies. Tous appartiennent à la cohorte dite de Dunedin (du nom de la ville néo-zélandaise où ils résident), qui étudie de façon prospective plusieurs aspects de la santé et du comportement de 1 037 individus, depuis leur naissance — en 1972-1973.

Pour ce volet cannabis, les volontaires ont été interrogés, de façon confidentielle, sur leur consommation et leur dépendance, à cinq reprises : à 18, 21, 26, 32 et 38 ans. Des tests neuropsychologiques ont été pratiqués à l’âge de 13 ans et 38 ans. Un déclin marqué du quotient intellectuel (jusqu’à 8 points entre les deux mesures) a été retrouvé chez ceux qui ont commencé leur expérimentation dans l’adolescence, et qui sont ensuite devenus des fumeurs réguliers — au moins quatre fois par semaine —, pendant une longue période. « L’altération était globale, portant sur les cinq domaines du fonctionnement neuropsychologique, et elle ne pouvait pas être expliquée par d’autres facteurs comme un moindre degré d’éducation ou l’usage d’alcool ou d’autres drogues », précisent les auteurs. Au-delà des tests, elle semble avoir eu un impact sur leur existence puisque les amis et membres de la famille de ces consommateurs réguliers initiés très tôt au cannabis ont remarqué chez leurs proches des troubles de mémoire et des pertes d’attention.

Autre point important, l’arrêt ou la réduction de la consommation de la drogue n’a pas restauré complètement les capacités intellectuelles. Une initiation plus tardive, à l’âge adulte, ne s’est en revanche pas accompagnée d’une baisse des performances aux tests de QI, soulignent Madeline Meier et ses collègues.

« Certains pensaient que les troubles de la mémoire et de l’attention disparaissaient à l’arrêt de la prise de cannabis. Cette étude montre que les perturbations sont peut-être irréversibles, et suffisamment importantes pour être gênantes dans la vie quotidienne », commente Philippe Arvers, médecin épidémiologiste et addictologue (Centre de recherche du service de santé des armées, Grenoble). « C’est un très beau travail, dont l’intérêt majeur est dans la démonstration de l’interaction du cannabis avec le développement cérébral, renchérit le professeur Mickaël Naassila, directeur du Groupe de recherche sur l’alcool et les pharmacodépendances (Inserm, Amiens). Cela renforce l’idée qu’il faut retarder le début de la rencontre avec cette drogue. »

Dans cette cohorte néo-zélandaise, le sous-groupe des sujets les plus vulnérables aux effets du cannabis sur le QI (début précoce, usage régulier et prolongé de la drogue) correspond à un effectif modeste : une quarantaine de personnes, soit 5 % de la population étudiée, note de son côté Jean-Luc Martinot, pédopsychiatre et directeur de recherche à l’Inserm (unité imagerie et psychiatrie ; CEA, universités Paris-Sud et Paris-Descartes). « Cet élément incite à la prudence dans l’interprétation des résultats, tout comme le fait que seuls des comportements ont été mesurés. Il n’y a pas eu d’analyses objectives au niveau cérébral, en imagerie par exemple », insiste le chercheur français.

Analyser les cerveaux d’une cohorte d’adolescents en IRM anatomique et fonctionnelle, c’est justement ce qu’est en train de faire Jean-Luc Martinot, dans le cadre d’un projet européen, dont le but est de rechercher des liens entre les facteurs biologiques et d’environnement qui influencent la santé mentale et les addictions des jeunes.

Terra incognita avant l’an 2000, le cerveau des adolescents commence seulement à livrer quelques secrets sur son développement. « On sait maintenant, grâce aux examens d’imagerie, que la maturation cérébrale normale s’accompagne d’une diminution de l’épaisseur de la substance grise, qui correspond à une sélection des circuits neuronaux contrôlant les régions sous-corticales, explique Jean-Luc Martinot. Cette perte de volume commence dans la partie postérieure du cerveau, siège de fonctions sensorielles, puis elle gagne les régions antérieures, qui contrôlent l’impulsivité, les émotions, les interactions sociales... Il y a aussi des modifications au niveau de la substance blanche, avec un renforcement de la connectivité entre les neurones. » Pour ce spécialiste, l’adolescence est une période sensible : « Les facteurs environnementaux, affectifs ou toxiques comme les drogues, ont des interactions encore méconnues avec les stades de maturation du cerveau. »

Selon Mickaël Naassila, ce processus dure jusqu’à environ 20-25 ans, mais le cerveau adulte garde ensuite une certaine plasticité, avec formation en permanence de nouveaux neurones. Que se passe-t-il quand cet organe en plein remaniement rencontre des substances addictives ? Ont-elles toutes les mêmes effets ? Certains sont-ils prédisposés plus que d’autres à sombrer dans une addiction ?

« Le seul produit réellement neurotoxique est l’alcool, qui attaque directement les membranes des cellules cérébrales, précise le psychiatre Michel Reynaud, chef du département de psychiatrie et d’addictologie à l’hôpital universitaire Paul-Brousse, et coauteur d’Addiction au cannabis (Médecine-Sciences Flammarion, 2009). Le tabac, le cannabis, l’héroïne et les autres drogues ont en commun de perturber le fonctionnement de récepteurs qui modulent la transmission dopaminergique. Ils agissent ainsi sur les voies de la récompense, de la gestion des émotions, de la motivation... » Un mode d’action qui, selon l’addictologue, explique la particulière vulnérabilité à ces produits dans l’adolescence.

Les dégâts de l’alcool sur le jeune cerveau sont les mieux connus, grâce à des expériences sur des modèles animaux et des études cliniques. Il a ainsi été établi que l’alcoolisation précoce, sous forme de « bitures express » (binge drinking des Anglo-saxons), entraîne des lésions anatomiques, et notamment une réduction du volume de l’hippocampe, une petite structure qui a un rôle majeur dans l’apprentissage et les processus de mémorisation. Mickaël Naassila, qui étudie le cerveau de centaines d’étudiants en collaboration avec une équipe britannique, s’attend aussi à trouver chez les bitureurs (buveurs excessifs) une hyperactivité dans les noyaux amygdaliens — impliqués dans les émotions — et un retard de maturation cérébrale.

Quid du cannabis ? « Des études chez des consommateurs adultes ont permis de détecter des déficits anatomiques de régions contribuant aux émotions et à la mémoire (hippocampe, amygdale), indique Jean-Luc Martinot. Nos propres travaux, chez des adultes dépendants au cannabis et au tabac, ont mis en évidence une baisse de 20 % des transporteurs de la dopamine. C’est presque de l’ordre de ce que l’on peut voir dans des maladies neurologiques. Chez l’adolescent, on manque encore de données, y compris sur le développement normal. » L’étude européenne en cours devrait permettre d’en savoir plus.

Chiffres

En 2010, un collégien français (12-16 ans) sur dix a déjà expérimenté le cannabis, selon des données de l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes). La tendance est surtout marquée chez les élèves de quatrième (11 %) et de troisième (24 %). La consommation est plus rare en sixième (1,5 %) et en cinquième (4 %).

24 % des jeunes de 16 ans ont fumé du cannabis au moins une fois par mois en 2011, estime la dernière enquête de European school survey project on alcohol and other drugs (Espad, uniquement en anglais puisqu’« européen »...). Soit une augmentation de 60 % par rapport à 2007.

La France a repris la tête du classement des pays européens pour la consommation de cannabis chez les jeunes.

Selon l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), la résine de cannabis coûte de 5 à 7 euros le gramme et l’herbe une dizaine d’euros le gramme.


Source, renseignements 

Voir aussi

France — Démocratisation des drogues dites douces et forte augmentation pour les drogues dures

Les écoliers montagnais s'initient à la drogue à un âge moyen de 9,6 ans

Enquête sur le surpoids, la consommation de drogues, d'alcool et la sexualité des jeunes Québécois

Le cannabis facilite le décrochage scolaire et le développement de la schizophrénie

Cannabis : les ravages du laisser-faire

Le cannabis, pas si cool !

Le cannabis affaiblirait les défenses immunitaires

Une étude souligne les effets néfastes du cannabis sur le cerveau des adolescents

Québec : 40 % des élèves du secondaire se droguent (2007)

Les drogues et leurs effets