vendredi 31 janvier 2014

De la violence de la théorie du genre à la négation du droit et de la réalité

Le docteur en philosophie et juriste, Drieu Godefridi (ci-contre), publie sous peu un ouvrage intitulé De la violence de genre à la négation du droit aux éditions Texquis. Comme président de l'Institut Hayek, il a publié régulièrement des articles dans la presse francophone et dans la presse anglo-saxonne. Il est actuellement à la tête d'une entreprise européenne qu'il a créée il y a dix ans.

Écoutez son instructif entretien ci-dessous (46 minutes) :



Lien direct si le lecteur ne fonctionne pas : http://kiwi6.com/file/waw66602s1 ou http://k007.kiwi6.com/hotlink/waw66602s1/p.mp3, ou encore http://youtu.be/WGLLQ01mtN8

Thèmes abordés :

  • Judith Butler
  • La théorie du genre
  • Le tabou de l'inceste doit tomber pour Judith Butler
  • La Convention d'Istanbul (2011)
  • Violence psychologique conjugale
  • Idéologie sous-jacente aux lois contre la violence psychologique
  • Retour par ces lois de l'adultère dans le droit
  • Conséquences liberticides de cette idéologie
  • « Le silence comme violence conjugale »
  • Euthanasie des enfants (après leur naissance !) en Belgique
  • Le triomphe de l'hédonisme
  • Islam en Belgique contre l'homosexualité, l'euthanasie ?
  • Hypocrisie moderne : sacralité de la vie des criminels, indifférence devant l'avortement et l'euthanasie des enfants ou des vieillards.


Comme mise de mise en bouche, nous vous offrons ce texte de l'auteur:

Le « genre » est mort, vive l’inceste ?

par Drieu Godefridi (*)

Des parlementaires français de droite s’alarment du mariage et de l’adoption par des homosexuels, de même qu’ils s’inquiétaient, il y a un an, que des manuels scolaires présentent la sexualité comme un choix, plutôt qu’une détermination biologique. Mais n’est-ce pas le gouvernement qui était l’émanation de leur majorité — le gouvernement de M. Fillon — qui donnait en 2011 son aval enthousiaste à la Convention d’Istanbul, ce triomphe juridique de la théorie du genre qui entrera prochainement en vigueur pour faire obligation à tous les États membres du Conseil de l’Europe d’ « éradiquer (sic) toute pratique fondée sur un rôle stéréotypé des femmes et des hommes » ?

Qu’est-ce, au juste, que cette théorie du genre ? La meilleure synthèse de la théorie du genre réside dans un ouvrage relativement récent et formidablement dense, Trouble dans le genre, par l’universitaire américaine Judith Butler (1990). Dans cet ouvrage séminal, à l’influence exponentielle, Butler explique que la culture produit non seulement le genre — c’est-à-dire les concepts de ce qui est masculin ou féminin — mais le sexe lui-même. Loin d’être une réalité biologique, le sexe ne serait que le sous-produit culturel du genre. La distinction des sexes, leur binarité (homme-femme), et même le désir sexuel ne sont, dans cette perspective, que des conventions, des illusions culturelles « naturalisées&nbsp:» dans l’intérêt des lobbys dominants de l’hétérosexualité et du phallogocentrisme (c.-à-d., la domination masculine). Tel est le pitch [sic, littéralement «  baratin »] idéologique de la théorie du genre. 

Dès lors que le sexe et le genre ont été rendus à leur vérité culturelle, il devient pensable de les désincarcérer l’un de l’autre et d’opter, par exemple, en dépit d’un sexe d’homme, pour le genre féminin, ou le contraire, en d’infinies variations qui s’actualisent pour « défaire le genre  (titre d’un autre ouvrage de Butler).

La théorie du genre achoppe sur de réelles difficultés logiques que nous n’avons pas à aborder ici, disons seulement quel est le terme de son inexorable logique. C’est par le tabou de l’homosexualité et le tabou de l’inceste, selon Butler, que le concept de sexe hétérosexuel et phallogocentrique s’impose à l’âme des plus jeunes enfants. Nous ne pourrons nous en dépêtrer, explique-t-elle, que lorsque nous aurons détruit le tabou de l’homosexualité. On ne voit toutefois pas comme extirper le tabou de l’homosexualité sans démâter le tabou de l’inceste, puisque celui-ci, dans la théorie de Butler, est notre seul accès à celui-là (elle explique que le tabou de l’inceste présuppose le tabou de l’homosexualité). Et Butler de célébrer, en toute cohérence et accord avec Michel Foucault, les plaisirs buissonniers et quotidiens de l’échange sexuel intergénérationnel (Judith Butler, Trouble dans le genre, p. 203).


DE LA VIOLENCE DE GENRE À LA NÉGATION DU DROIT
Cinquième livre de Drieu Godefridi
160 pages
aux éditions TEXQUIS
à Bruxelles
Sortie : 1 mars 2013
ISBN-10: 2930650044

Voir aussi

Le paradoxe de l'égalité entre les sexes c. la théorie du

École québécoise : l'homoparentalité expliquée aux enfants du primaire par l'État

Violences conjugales : les hommes battus oubliés en France comme au Québec ?

Après les drogues et le SIDA, le tabou des violences dans les couples homosexuels

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Théorie du genre — les socialistes français étaient nettement plus francs en 2011

Le journaliste du Figaro Yves Thréard abordait la théorie du genre (le gouvernement socialiste veut que l'on parle d'études de genre) dans l’émission « C dans l’air » de France 5 du 30 janvier 2014. Il rappelle que les socialistes étaient nettement plus francs en 2011 sur leurs intentions dans ce domaine.
Le journaliste comprend les parents qui disent que leurs enfants vont à l'école pour apprendre à lire, à écrire et à compter. « Si on envie de remettre en question la construction de noter société,  c'est à nous de le faire parce que nous sommes les parents, parce que nous sommes éducateurs, ce n'est pas à l'école qui est le lieu de la transmission des savoirs » d'ajouter Yves Thréard.




Najat Vallaud-Belkacem affirme aujourd'hui qu'elle est contre la théorie du genre. Le regard noir et fixe, elle ajoute que « la théorie du genre n’existe pas ». Tout cela serait un complot destiné à déstabiliser l’« école de la République » ! Rien de moins.  Pourtant dans un entretien accordé le 31 août 2011 au journal 20 Minutes, la même Najat Vallaud-Belkacem, à l’époque secrétaire nationale du PS et porte-parole de Ségolène Royal tenait un autre discours.


Extrait de l'entretien avec Mme Belkacem en 2011



Le journal 20 Minutes demande : « En quoi la « théorie du genre » peut-elle aider à changer la société ? ».

Et Najat Vallaud-Belkacem de répondre en défendant la théorie qui n’existe pas que « La théorie du genre, qui explique « l’identité sexuelle » des individus […] », aurait notamment « pour vertu d’aborder la question des inadmissibles inégalités persistantes entre les hommes et les femmes ou encore de l’homosexualité et de faire preuve de pédagogie sur ces sujets ». Najat Vallaud-Belkacem conclut : « Le vrai problème de société que nous devons régler aujourd’hui, c’est l’homophobie ».

Notons qu'ensuite Mme Belkacem prétend que les agressions homophobes se développent aujourd'hui dans le milieu scolaire, le tout sans preuve. Car, d'une part, si on en croit les chiffres ontariens ce nombre est très minoritaire par rapport aux autres causes d'intimidation à l'école et, d'autre part, comme le faisait remarquer le philosophe Alain Finkielkraut, c'est paradoxalement alors que l'homosexualité est de plus en plus acceptée dans la société que l'État veut imposer des cours contre l'homophobie.


« Oui, le genre, ça existe et nous allons l’enseigner dans les écoles »
Laura Slimani, présidente des Jeunes socialistes, 1er février 2014

 


Nous reviendrons sur le sujet, mais ces mêmes éléments de la chasse aux « stéréotypes sexués » sont enseignés dans les écoles québécoises.



 
Éric Zemmour (opposé à un Domenach très remonté) mentionne également une Mme Belkacem qui revendiquait fièrement le terme de théorie du genre il y a deux ans

Voir aussi

« Il ne revient pas à l'école de changer les mentalités »

Québec — Pas de classiques de la littérature, mais la lutte contre l'hétérosexisme en classe de français, d'anglais, d'histoire et de mathématiques

France — la nouvelle religion de l'indifférenciation imposée par l'État de gauche

Allemagne — Parents inquiets protestent contre l'imposition de la théorie du genre

La théorie du genre : la réduction de l'altérité et la rééducation des enfants

Ontario — Intimidation à l'école : insultes sur le physique, les notes, l'origine culturelle et linguistique bien avant l'« homophobie 

Québec — Un plan de lutte contre l'homophobie méprisant pour la population

Le Monopole de l'Éducation du Québec au service des lobbies dits progressistes avec vos sous

École québécoise : l'homoparentalité expliquée aux enfants du primaire par l'État

Comment créer une majorité en faveur de l'homoparentalité...dans les médias (philosophe français)

Cahier ECR : « Beaucoup de travail à faire aux groupes religieux pour accepter les homosexuels  »






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« Il ne revient pas à l'école de changer les mentalités »

Au sujet de la théorie du genre et des propos de la sénatrice socialiste française Rossignol qui avait déclaré que les enfants n'appartenaient pas aux parents (sous-entendu mais bien à l'État qui leur impose par la Loi une éducation donnée alors que la garde de leurs enfants peut être retiré à des parents), le philosophe Alain Finkielkraut a voulu s'inscrire en faux contre cette volonté de rééducation étatiste (voir la vidéo ci-dessous).

« Il ne revient pas à l'école de changer les mentalités », selon le philosophe Alain Finkielkraut, interrogé sur la rumeur qui bouscule l'école cette semaine. « Il lui revient d'introduire les enfants dans un monde plus vieux qu'eux ». Il estime d'ailleurs que personne ne connaissait le genre il y a deux ou trois ans, « mis à part quelques universitaires ».

Finkielkraut a rappelé ces paroles de Jules Ferry, le père de la laïcité militante à l'école en France : « Demandez-vous si un père de famille, je dis un seul, présent à votre classe et vous écoutant, pourrait de bonne foi refuser son assentiment à ce qu'il vous entendrait dire. Si oui, abstenez-vous de le dire ».

S'il ne soutient pas les appels à retirer les enfants de l'école, il se demande quelle urgence a poussé l'Education à mettre en place l'ABCD de l'égalité. Il pense par ailleurs que « l'égalité est là » : « La France n'est pas le pays des Beautés désespérées [Desperate Housewives en France!] ». Citant des jeunes femmes qui doivent dissimuler leurs formes dans certaines cités, il estime qu'il « faut réhabiliter le droit à la féminité, c'est celui là qui est contesté aujourd'hui en France ».

Voir aussi

George Leroux : L’État doit viser à déstabiliser les systèmes absolutistes de croyance

Gérard Bouchard au procès ECR : Le rôle de l’école d’État pour façonner les enfants

L’État a-t-il vraiment fait progresser l’éducation au Québec ?

Le Devoir : « L'école n'est pas au service des parents. »

Condorcet : « la liberté de ces opinions ne serait plus qu’illusoire, si la société s’emparait des générations naissantes pour leur dicter ce qu’elles doivent croire ».

Respect des stéréotypes conjuguaux : meilleurs rapports sexuels au sein du couple

Québec : Pas de classiques de la littérature, mais la lutte contre l'hétérosexisme en classe de français, d'anglais, d'histoire et de mathématiques

France — Retrait important des parents force le ministre à désavouer la théorie du genre

La théorie du genre : la réduction de l'altérité et la rééducation des enfants

Le paradoxe de l'égalité entre les sexes c. la théorie du genre

L'affaire Bruce/Brenda/David Reimer c. la théorie du genre

La théorie du genre imposée à tous en Europe par l'État : « s'appuyer sur la jeunesse pour changer les mentalités »

Le cerveau des hommes et celui des femmes seraient connectés différemment

Priorité de l'État : vous devez trouver homosexuels, bisexuels et transsexuels «normaux» !

mercredi 29 janvier 2014

France — Retrait important des parents force le ministre à désavouer la théorie du genre

Inquiet de l’écho reçu par l’initiative de Farida Belghoul invitant les parents à retirer leurs enfants de l’école un jour par mois pour protester contre l’enseignement de la théorie du genre, le ministre socialiste français de l’Éducation Vincent Peillon a lancé aujourd’hui une contre-offensive médiatique afin de mettre fin à ce qu’il nomme une « rumeur mensongère ». Dans le même temps, le ministre s’est vu forcé de dénoncer la théorie du genre et ne vouloir que lutter contre les « stéréotypes sexuels ». Il y a quelques mois encore il déclarait qu'il n'y a pas de théorie du genre.


Le ministre Peillon à l’Assemblée nationale française : c'est la faute aux négationnistes, ils promeuvent la haine... Et, un point Godwin, un !

Les ministres socialistes ressortent les arguments éculés sur la lutte contre les « stéréotypes » sexuels pour expliquer que les femmes gagneraient moins d'argent que les hommes et que les filles choisissent moins les études d'ingénieurs que les garçons. C'est négliger les études économiques, psychologiques et sociales (plus les filles vivent dans des sociétés libres et prospères, plus elles choisissent des métiers stéréotypés ! Voir ci-dessous.)

« J'aimerais avoir un emploi technique. »
Tiré des travaux de Svein Sjøberg et Camilla Schreiner de l'Université d'Oslo

Plus d’un tiers d’élèves étaient absents dans une école strasbourgeoise de zone d’éducation prioritaire (banlieue immigrée). Ce mouvement gagne de nombreuses académies (grandes commissions scolaires). Pour le Figaro, il s’agit d’une « Étonnante force de frappe. Au[sic] quatre coins de France, de l’Oise à l’Académie de Lyon en passant par Paris, de nombreux enseignants et directeurs d’école ont alerté leur hiérarchie» »par ce mouvement de retrait.

La lutte « aux stéréotypes sexuels » dès l’école primaire, une priorité

L’Observatoire de la théorie du genre réplique :
« Depuis quelques jours et suite à la circulation de textos entre parents d’élèves, le ministère de l’Éducation nationale communique pour dénoncer une soi-disant rumeur concernant l’enseignement de la « théorie du genre » à l’école. Si le contenu de certains textos [des parents], notamment ceux sélectionnés par les médias, est excessif et caricatural, cela ne signifie pas, contrairement à ce que prétend la communication du ministère que rien n’est vrai. 
Les parents ont, malheureusement, plusieurs raisons de se montrer vigilants. Depuis presque un an, l’Observatoire de la théorie du genre analyse et surveille la politique menée par le gouvernement en faveur de la reconnaissance et de la promotion du concept « d’identité de genre ». 
 On ne peut que constater que Najat Vallaud Belkacem, ministre déléguée aux droits des femmes, Christiane Taubira, ministre de la Justice et Vincent Peillon, ministre de l’Éducation nationale, ont commandé des études et des rapports à des « militants » qui s’inspirent des théoriciens les plus radicaux de la théorie du genre. Dans la diffusion de cette « théorie », l’Éducation nationale joue un rôle moteur avec plusieurs dispositifs, comme :
  • Le dispositif « ABCD égalité » qui de façon insidieuse s’inspire des théories de « l'éducation neutre » telle qu’elle se pratique en Suède.
  • L’expérimentation, soutenue par Najat Vallaud Belkacem, de crèches « neutres » s”inspirant de la crèche Egalia à Stockholm. 
  • La promotion faite par Vincent Peillon, dans une circulaire adressée à l’ensemble des recteurs le 4 janvier dernier, de l’association « Ligne Azur » qui intervient auprès des enfants notamment sur la question de l’identité sexuelle et l’identité de genre en affirmant sur ses supports pédagogiques : « que l’identité de genre c’est le sentiment d’être un homme ou une femme. Pour certains, le sexe biologique coïncide avec ce ressenti ». Sic !

Support pédagogique de la Ligne Azur (à partir de 11-12 ans)

  • La diffusion dans le cadre du programme « École et cinéma » du film militant « TOMBOY » [garçon manqué], où l’on invite des enfants de CE2 [3e année du primaire], CM1 [4e primaire], CM2 [5e primaire] à s’identifier à une petite fille qui se fait passer pour un petit garçon.

  • Les recommandations du principal syndicat d’enseignants du primaire d’utiliser en classe des livres « non-genrés » comme « Papa porte une robe ».

Voilà quelques-uns des motifs pour lesquels, les parents ont des raisons de s’inquiéter. Le ministère semble d’ailleurs loin d’être à l’aise sur cette question puisqu’il entretient le plus grand secret sur ces dispositifs. Il refuse, par exemple, de communiquer la liste des établissements expérimentant le programme « ABCD égalité » ; il exclut les parents des évaluations de ce dispositif et dans certaines académies, il interdit aux enseignants et aux directeurs d’établissement de répondre aux légitimes questions des parents, les renvoyant vers les inspecteurs académiques. »

L’État doit « Agir sur les mentalités dès le plus jeune âge » pour diminuer la violence, réduire les différences salariales


Voir aussi :

La théorie du genre : la réduction de l'altérité et la rééducation des enfants

Le paradoxe de l'égalité entre les sexes c. la théorie du genre

L'affaire Bruce/Brenda/David Reimer c. la théorie du genre

La théorie du genre imposée à tous en Europe par l'État : « s'appuyer sur la jeunesse pour changer les mentalités »

Le cerveau des hommes et celui des femmes seraient connectés différemment

Wall Street Journal : « Il n'y a pas d'écart salarial hommes-femmes »

Conseil de crèche sur le thème du GENRE (masculin/féminin)



Professeur de sciences et vie parle de la théorie du genre enseignée à la fin du secondaire (analyse de manuels)


Zemmour & Naulleau sur Le Nouvel ordre sexuel de Serge Hefez


 Manuels scolaires : « On ne naît pas homme ou femme, mais on le devient »
France 2 – JT 20h – 11/VII/2011

mardi 28 janvier 2014

France — Des sénateurs veulent interdire l'instruction à la maison et tuer l'enseignement par correspondance

L'avis d'Anne Coffinier sur la tentative d'interdire l'instruction à la maison en France (sauf cas de force majeure).

« Une proposition de loi interdisant l’école à domicile, et tuant par voie de conséquence aussi l’enseignement à distance, a été déposée au Sénat le 18 décembre dernier (http://www.senat.fr/leg/ppl13-245.html) par un groupe de sénateurs UMP [centre-droit]. Le seul cas où l’instruction hors école serait autorisée serait celui d’une maladie ou d’un handicap physique ou mental si grave qu’il rend « impossible » une scolarisation en structure collective. Bref, d’un noble droit, l’instruction à domicile se voit transformée en exception honteuse sur le banc des accusés.

Cette proposition de loi doit être combattue par toute personne attachée à la liberté scolaire. Elle fait changer la France de régime en matière d’éducation : on passerait d’un régime d’instruction obligatoire à une régime de scolarisation obligatoire en structure collective. Elle viole un principe constitutionnel français (liberté d’enseignement, intégrée au bloc de constitutionnalité en 1977) ainsi que l’article 26-3 de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme de 1948 : «  Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d’éducation à donner à leurs enfants ».

Le prétexte invoqué est d’assurer la socialisation des enfants. Il ne tient pas. Les études américaines montrent que les enfants ayant étudié à la maison sont au moins aussi doués pour les relations sociales que les autres. Le fort développement actuel de la pathologie intitulée la phobie scolaire montre a contrario que l’école peut être une cause directe de désocialisation.

Cette proposition de loi repose bien plutôt sur une suspicion de principe à l’égard des parents et une idéalisation irréaliste de l’État éducateur. Vu les résultats scolaires de l’Éducation nationale en France, c’est quand même hautement paradoxal.

Il nous semble aussi que cette proposition découle d’une vision faisant primer la fonction politique de l’école (qui serait d’assurer le vivre ensemble et une égalitarisation de la société, même si cela doit se faire par un nivellement par le bas) sur sa mission classique qui est tout simplement d’instruire. Les parents sont attachés à cette conception traditionnelle de l’école — transmettre des connaissances — et sont en profond décalage avec les élites politiques qui, sous l’influence des sciences de l’éducation, sont surtout préoccupées d’instrumentalisation de l’école à des fins politiques : faire advenir un homme nouveau, qui ne soit surtout pas un héritier, mais bien plutôt un citoyen arraché à tous les « déterminismes » sociaux, familiaux, culturels, religieux suite à l’action de l’État.

Avec Condorcet, nous pensons que la concurrence de l’école publique est une condition sine qua non de la qualité de toute école d’État, laquelle a besoin d’être stimulée de l’extérieur pour maintenir un haut niveau scolaire et éviter tout sectarisme.

Anne Coffinier, directeur général de la Fondation pour l’école »





Voir aussi

France — Projet de loi interdisant l'instruction à domicile sauf cas de force majeure

Condorcet : « Il faut donc que la puissance publique se borne à régler l’instruction, en abandonnant aux familles le reste de l’éducation. »

Philosophie — Conférence sur Condorcet et l'instruction publique

Socialization of Home School Children par Thomas C. Smedley (Mémoire de maîtrise)

Le texte du projet de loi N° 245 de la session ordinaire 2013-2014.

L’école infantilise-t-elle les adolescents ?

France — la nouvelle religion de l'indifférenciation imposée par l'État de gauche

France — « L'école malade de la gauche »

Oh, non ! J'ai oublié de socialiser les enfants !

La théorie du genre : la réduction de l'altérité et la rééducation des enfants



Prof. Alain Finkielkraut — la théorie du genre (02-VI-2013)


  • La théorie du genre: tout est culturel, réduire au maximum la part du biologique, constructivisme généralisé (on peut choisir être plus ou moins homme, plus ou moins femme).
  • Ne pas confondre stéréotypes et traditions (la galanterie française) que l'on peut vouloir chérir.
  • Avec la théorie du genre, on assiste à une réduction paradoxale de la différence et de l'altérité. La différence, l'altérité c'est ce que je ne peux pas être. La théorie du genre nie cette impossibilité.
  • L'éducation à l'homophobie ne doit pas se faire aux enfants (peut-être aux adolescents).
  • C'est au moment que l'opposition à l'homosexualité diminue que l'on veut imposer la lutte à l'homophobie dans nos écoles.
  • « Déconstruire la complémentarité homme-femme ».
  • Ces réalités ultraminoritaires n'ont pas leur place à l'école (surtout primaire).

Voir aussi

Le paradoxe de l'égalité entre les sexes c. la théorie du genre

L'affaire Bruce/Brenda/David Reimer c. la théorie du genre





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samedi 25 janvier 2014

Université de Montréal résilie son abonnement à 70 % des revues savantes d'un éditeur

Les abonnements de l’Université de Montréal à 1 142 périodiques de la collection Wiley Online Library, qui en compte 1 510 au total, seront annulés à la fin du mois de janvier 2014. Les articles publiés dans ces périodiques à partir de ce moment ne seront donc plus disponibles en ligne à l’UdeM. L’accès aux numéros antérieurs sera toutefois préservé intégralement.

Ce geste est le résultat d’une réflexion enclenchée depuis un long moment déjà. Les compressions imposées par le gouvernement du Québec n’ont fait qu’accélérer cette décision. Le constat est simple : les bibliothèques sont acculées au pied du mur en raison des augmentations annuelles du prix des abonnements aux périodiques, qui se situent entre 3 % et 6 %. Elles ne peuvent réduire davantage les achats de livres pour absorber ces hausses de prix. Ce constat, de même que la solution, auraient été les mêmes d’ici quelques années, de toute façon.

Mentionnons, par ailleurs, que les bibliothèques de l’Université McGill sont aussi abonnées aux périodiques de John Wiley & Sons. En 2014, pour le même prix, l’Université de Montréal n’a droit qu’à 368 périodiques alors que l’Université McGill profite des 1 510 titres de cette collection. L’éditeur refuse de nous accorder les mêmes conditions sous prétexte que l’Université McGill a souscrit son abonnement à Wiley Online Library depuis plus longtemps. Pour avoir accès à la collection complète, l’UdeM devrait débourser, cette année, un supplément de 243 000 $, et ce, malgré une utilisation 45 % moins élevée.

« Le caractère essentiel des périodiques permet aux éditeurs commerciaux de tenir la clientèle universitaire captive depuis plusieurs années. Ils peuvent fixer les prix à leur guise d’autant plus que le marché est concentré dans les mains de cinq multinationales. John Wiley & Sons est l’une de ces multinationales avec lesquelles nous devons traiter », explique Stéphanie Gagnon, directrice des collections des bibliothèques de l’UdeM.

Depuis 1986, le budget consacré aux périodiques dans les grandes universités nord-américaines a crû quatre fois plus vite que l’inflation. Ce rythme étant intenable à long terme, une crise était inévitable. C’est ce qui a motivé la Direction des bibliothèques de l’UdeM à mener, l’automne dernier, une campagne de sensibilisation auprès de sa communauté.

« La communauté de recherche doit se mobiliser pour espérer obtenir de meilleures conditions financières, car peu d’éditeurs risqueront qu’un soulèvement les prive de leur matière première gratuite et de leur main-d’œuvre bénévole. Mais il est clair que les bibliothèques n’y arriveront pas seules parce qu’elles ne font pas le poids face à l’oligopole des éditeurs commerciaux », estime Louise Béliveau, vice-rectrice aux affaires étudiantes et au développement durable.

La Direction des bibliothèques réalise pleinement les impacts de ces annulations sur l’enseignement et la recherche puisque les abonnements maintenus représentent 71,4 % de l’utilisation en 2012. Désireuse de les atténuer quelque peu, elle a décidé d’abolir les frais de 3 $ pour l’obtention d’un article par le Prêt entre bibliothèques (PEB).

Au cours des prochains mois, le professeur Vincent Larivière, expert en bibliométrie et en infométrie à l’École de bibliothéconomie et des sciences de l’information, peaufinera la méthodologie employée pour la sélection des périodiques à conserver. Suivra une vaste consultation auprès de la communauté des chercheurs qui, en 2015, conduira vraisemblablement à certaines mises à jour.

EN BREF

En 2012, l’éditeur John Wiley & Sons a déclaré des profits de 437 millions pour des revenus de 1 milliard de dollars canadiens.
L'effort financier demandé par le gouvernement du Québec aux universités s’est traduit à l’UdeM par des compressions au budget de la documentation en 2012-2013 et en 2013-2014.

Les bibliothèques de l’UdeM renouvelleront l’abonnement à 368 périodiques sur les 1 510 que contient l’ensemble Wiley Online Library. Pour le même prix, l’Université McGill est abonnée à la collection complète.

Les numéros de périodiques publiés avant 2014 continueront d’être accessibles.

Les abonnements maintenus représentent 71,4 % de l’utilisation en 2012.

Les articles de périodiques peuvent être commandés par l’entremise du prêt entre bibliothèques (PEB). La livraison s’effectue par courriel à l’intérieur de cinq jours ouvrables. Les frais de 3 $ par demande sont abolis pour amoindrir l’impact de ces annulations.

La méthodologie pour la sélection des titres sera peaufinée et suivie d’une consultation auprès des chercheurs. La liste des titres retenus sera ajustée dès 2015.

Source




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vendredi 24 janvier 2014

Belgique — « Le système scolaire s’effondrera de lui-même »

L’école est une grande malade, entrée en phase chronique depuis plusieurs années. D’élection en élection, de réforme en réforme, rien n’y change. Comment pourrait-il en être autrement alors que les politiciens n’ont de cesse de vouloir faire, toujours plus, de la même chose.

Décret inscription limitant le choix d'école et laissant nombre d’enfants sur le carreau; enquête Pisa démontrant – toujours et encore – le faible niveau moyen des élèves francophones de Belgique ; taux d’échec faramineux en 1re année universitaire ; matériel désuet dans les écoles professionnelles et manque de locaux en région bruxelloise ; harcèlement moral pratiqué au quotidien dans l’enceinte scolaire ; explosion des prescriptions de Rilatine, cette forme de camisole chimique à propos de laquelle des commerciaux s’invitent jusqu’en journée pédagogique ; jeunes enseignants prometteurs fuyant l’école après quelques années de métier… la liste des maux de l’école est longue ; des maux qui se sont installés dans la chronicité. Comme cela devrait aussi être le cas dans la société. On est cependant loin de cette réalité.

Deux générations sacrifiées

Pour tenter de cerner la logique qui a prévalu à cette déliquescence de l’école, lieu qui, par excellence, devrait pourtant être celui où le politique apporte le meilleur, nous interrogeons régulièrement Marc Halévy depuis quelques années. Élève du prix Nobel Ilya Prigogine, maître en économie et docteur en sciences appliquées, il est également expert en gestion stratégique. Son analyse est décapante et vivifiante à la fois. Elle démontre – en apportant des pistes crédibles de solutions – que l’école pourrait redevenir un lieu où chacun se devrait de vivre dans le respect, dans l’épanouissement de ses talents, dans la solidarité et dans la sécurité.

Pour Marc Halévy, « [l]e système scolaire s’effondrera de lui-même, dans les larmes et dans le sang, en sacrifiant deux générations qui devront se construire toutes seules ».

Et Marc Halévy de décrire l’école – les écoles – de demain. « Pour répondre aux défis d’aujourd’hui et de demain, l’école se doit d’abord d’être diverse et diversifiée, explique l’expert en gestion stratégique. Il y aura des écoles de génies et écoles de braves gens, des écoles des villes et des écoles des champs, des écoles des compétences et des écoles des talents, des écoles élitaires et des écoles égalitaires… Fini le moule unique, nivelé, standardisé, uniforme : la complexité et l’uniformité sont incompatibles. On n’ira plus à l’école, mais on (se) fera (de) l’école : apprendre sera une occupation permanente et décentralisée, tantôt dans une classe, tantôt dans un atelier, tantôt devant son ordinateur, tantôt dans la nature, tantôt seul, tantôt en groupe (par forcément le même tout le temps), etc. ».

Halte aux principes d’égalité et de plaisir

Marc Halévy estime qu’il faut dès lors battre en brèche deux principes : celui de l’égalité et celui qui énonce qu’apprendre doit être plaisir : « C’est ainsi que l’on fabrique des assistés !, clame-t-il. Le principe d’égalité nie idéologiquement l’existence, en tout, d’une inégalité foncière entre les humains, dès la naissance. Tout comme notre société nie la nécessité de l’effort et du rôle de la mémorisation dans les apprentissages au nom d’une tête bien faite. Mais comment ne pas être d’abord une tête bien pleine avant de pouvoir espérer devenir une tête bien faite ? Ce qui n’empêche que l’école de demain se devra de reposer sur quatre dimensions complémentaires : la dimension corporelle ; la dimension sensible intégrant la créativité, l’intuition, la sentimentalité, l’expressivité ; la dimension intellectuelle et la dimension spirituelle : philosophie, spiritualités, éthique. »

« Afin de réaliser ce virage, insiste l’expert, l’école doit aussi être libérée des carcans procéduriers, réglementaires, bureaucratiques et fonctionnaires et autres conseillers de l’ombre. Les enseignants, eux, doivent cesser de passer du statut d’étudiant à celui de professeur sans passage par la case « une autre vie que l’école ». Il n’y aura plus de place pour les planqués, plus de nominations, les enseignants seront évalués, comme dans le privé, et ne travailleront pas uniquement aux tâches d’enseignement. Cette école nouvelle sera la plus autonome possible, pilotée comme une petite entreprise privée, avec des finalités claires, des objectifs précis, des stratégies et tactiques déterminées, des budgets contrôlés au plus juste (frugalité oblige). Bref une école responsable des résultats réellement atteints en face des objectifs consciemment acceptés », conclut-il.

Les chiffres du mauvais bulletin
Un élève sur cinq accuse un retard scolaire en primaire, un sur deux en secondaire. En région flamande, environ 15 % des jeunes quittent le secondaire sans avoir obtenu de diplôme. En région wallonne ils sont 20 %. À Bruxelles-Capitale, le taux est de 30 %.

À côté de cela :
  • Plus de 45.000 offres d’emploi pour des professions en pénurie restent non pourvues chaque année ;
  • Il manque près de 9000 informaticiens en Belgique (étude Agoria 2012) et entre 2000 à 3000 ingénieurs.
Les vérités qui dérangent

Quand discours idéologiques et incohérences font partie du quotidien des profs…

« Notre travail est supervisé par des inspecteurs et des conseillers pédagogiques qui ne sont pas toujours sur la même longueur d’onde. On ne sait donc pas si le travail d’équipe que nous menons durant ces vacances pour préparer nos cours au départ d’un nouveau manuel sera ce qui est souhaité », explique ce professeur d’une école très bien cotée d’enseignement général. « On nous demande d’être très pointus au niveau des compétences et quand on arrive en délibération toutes ces exigences s’envolent : il faut faire réussir un maximum d’élèves même si les compétences ne sont pas acquises », déplore ce professeur d’une école à discriminations positives.

Le défi du multiculturel

Autre sujet particulièrement brûlant, celui de l’intégration. « Quand j’ai commencé à enseigner en 1978, la psychologue nous demandait de ne pas mettre de remarques dans le journal de classe des élèves maghrébins au motif que les mères seraient battues par leur mari, parce que responsable de l’éducation des enfants », explique cette enseignante. Aujourd’hui, on nous demande de faire réussir les filles, quels que soient les résultats, parce que sans cela elles seront battues par leur père ou par leur frère. »

« Les parents immigrés nous taxent de racisme dès que l’on fait une remarque à leur enfant. On a beau leur dire que dans une classe où il y a 80 % d’étrangers, la probabilité est forcément plus élevée de faire des remarques à un non belge, ils ne veulent rien entendre. Un papa m’a ainsi un jour menacée de me couper la tête, en joignant un mouvement de la main à la parole », raconte ce professeur. D’autres témoignent : « Certaines écoles deviennent des lieux de non-droit pour les élèves belges : les filles habillées à la mode se font traiter de putains par les élèves musulmanes, et les garçons autochtones sont sous l’emprise de caïds allochtones [immigrés] qui n’hésitent pas à rameuter leurs bandes pour leur rappeler qu’ils sont les maîtres à bord. » « Les demandes de repas halal, les dérogations pour la piscine et le cours de gym, les pressions pour l’introduction d’un cours de religion islamiste… chez nous, ça ne prend plus : on rappelle aux parents que l’école dont ils viennent de pousser la porte pour une demande d’inscription est une école catholique qui défend certaines valeurs », explique ce directeur d’une école à discriminations positives.

Source (remaniée)

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Belgique — le test PISA ne prend pas en compte les décrocheurs

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En Belgique, les élèves musulmans aiment l'école catholique

France — Projet de loi interdisant l'instruction à domicile sauf cas de force majeure

Le mauvais exemple de l’Allemagne et de la Suède qui interdisent l’instruction à la maison (sauf cas de force majeure) semble vouloir s’étendre à la France. Rappelons que l’Allemagne persécute les parents qui osent instruire leurs enfants à la maison et va jusqu’à enlever leurs enfants et mettre les parents en prison. La Suède n’est pas plus tendre.

En effet, un nouveau projet de loi a été déposé par des sénateurs français « visant à limiter la possibilité d’instruction obligatoire donnée par la famille à domicile aux seuls cas d’incapacité ».

L’exposé des motifs de ce projet de loi est assez comique. On y affirme que « L’un des buts de la scolarisation de l’enfant est sa socialisation. Celle-ci nécessite une éducation qui ait une dimension collective, qui lui permette de découvrir la diversité des conditions et des cultures des enfants de son âge et de rendre son développement plus harmonieux. Dans cet esprit, l’éducation à domicile par la famille ne peut être qu’une situation exceptionnelle, liée à l’état de santé ou à l’incapacité permanente ou temporaire de l’enfant. »

La faute de logique est assez évidente : si la scolarisation socialise en effet, rien ne prouve que ce soit la seule forme de socialisation ni que ce soit la meilleure. Les enfants de nos ancêtres étaient-ils mal socialisés ?


Selon professeur Robert Epstein, ex-rédacteur en chef de Psychology Today, la socialisation est le processus grâce auquel on apprend à s’intégrer à une communauté. La question qui se pose alors est de savoir à quelle communauté nous voulons que nos enfants s’intègrent. Beaucoup de parents se disent que l’école est cruciale pour assurer la socialisation de leurs enfants. Selon Epstein la réponse est un retentissant non, car les adolescents ne devraient pas être « parqués » avec leurs congénères en permanence. En tant que parents et société, nous voulons qu’ils s’intègrent à la communauté à laquelle ils appartiendront toute leur vie. Ils doivent apprendre à devenir adultes. À l’heure actuelle, ils apprennent pour ainsi dire tout ce qu’ils savent de leurs amis et des médias qui leur sont destinés. Cette situation est absurde, selon l’ancien rédacteur en chef de Psychology Today, plus particulièrement parce que les adolescents dans notre société sont fortement influencés par des médias frivoles et l’industrie de la mode.

Ajoutons à ces risques de mimétisme entre adolescents dans les écoles en dur (plutôt que la fréquentation d’un ensemble de personnes d’âges différents), le risque réel de formatage des valeurs des enfants ainsi captifs de l’école contrôlée par l’État. D’ailleurs, cette volonté de contrôle des enfants est apparente, en creux, dans les motifs des sénateurs français : il faut lutter contre l’instruction à domicile, car elle peut être destinée « à soumettre l’enfant, particulièrement vulnérable, à un conditionnement psychique, idéologique ou religieux ». L’enfant est-il moins vulnérable à l’école gouvernementale ? Moins soumis à des conditionnements idéologiques ? Si les législateurs veulent empêcher un conditionnement idéologique particulier, c’est qu’ils le trouvent mauvais et qu’ils veulent y substituer leur conditionnement idéologique, car aucune éducation n’est possible sans transmission de valeurs. Dans les motifs mêmes, on voit poindre le multiculturalisme par exemple (« découvrir la diversité des conditions et des cultures des enfants de son âge ») comme valeur de la socialisation (plutôt que la vertu, le courage, la droiture, la politesse, la franchise, la gentillesse, le respect, etc.)

 

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Le texte du projet de loi N° 245 de la session ordinaire 2013-2014.

L’école infantilise-t-elle les adolescents ?

France — la nouvelle religion de l'indifférenciation imposée par l'État de gauche

France — « L'école malade de la gauche »

Oh, non ! J'ai oublié de socialiser les enfants !

Suède — Cour d'appel retire les droits parentaux de parents coupables d'instruction à la maison

Allemagne — Mère de douze enfants emprisonnée : elle refuse pour ses enfants le cours d'éducation sexuelle au primaire

Allemagne — juge refuse la garde des enfants pour empêcher l'émigration des parents

Police allemande enlève les enfants d'une famille instruits à la maison

École à la maison en Allemagne —  Accompagnez-nous maintenant de gré ou plus tard de force »

Québec — Enfant envoyé par un juge en garderie pour le « socialiser » après que seuls les experts de la DPJ ont pu témoigner (suite : La DPJ recule après plus 3 ans d'interrogatoires, de tests et de procès : une famille recouvre sa liberté).

Des parents professionnels certifiés et diplômés

L'école, havre de socialisation — 13 % des crimes des adolescents y sont commis (plus à Montréal, voir ci-dessous.)

Socialisation — Les écoles montréalaises plus violentes que le métro

L'instruction à la maison serait « antidémocratique » selon un éditorialiste du Devoir

Les enfants instruits à la maison aux États-Unis réussissent mieux que ceux des écoles publiques

A+ pour l’enseignement à la maison selon une étude des universités Concordia et Mount Allison






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Zemmour sur François Hollande et l'électorat catholique




Le féminisme de gauche et notre vie privée appartient désormais à l'empire du bien




ABCD

Le début de l’année 2014 est marqué par la volonté du gouvernement de « déconstruire les stéréotypes de genre », de façon plus insidieuse, grâce notamment au dispositif « ABCD de l’égalité », et à une série de mesures présentées dans un rapport récent du Commissariat général à la stratégie et à la prospective.


Vidéo gouvernementale : ABC de l'Egalité par EducationFrance

Si la démarche est moins frontale, l’influence des « théoriciens du genre » reste présente. Cette propagande « douce » et discrète, qui s’appuie notamment sur les recherches récentes en sciences comportementales, n’est cependant pas sans risques.

Dans cette note, l’Observatoire de la théorie du genre tient à souligner les trois principaux dangers :
  • Perturber la construction de l’identité sexuelle des enfants, en faisant disparaître tous les repères masculins et féminins de l’éducation.

  • Renforcer les inégalités entre garçons et filles en prétendant les combattre. Il est, en effet, paradoxal de constater qu’en Finlande, Suède, et Norvège, pays cités en exemple pour leur volontarisme en faveur de « l’égalité de genre », les inégalités entre garçons et filles à l’école ne font que s’accroître et qu’elles sont aujourd’hui parmi les plus importantes des pays de l’OCDE (source enquête PISA).

  • Détourner l’école de sa véritable mission au profit d’une œuvre plus idéologique.

Télécharger la note au format PDF.

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Le paradoxe de l'égalité entre les sexes c. la théorie du genre

Pour le ministre de l'Éducation français, le socialisme est une religion

L'affaire Bruce/Brenda/David Reimer c. la théorie du genre




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Allemagne — Parents inquiets protestent contre l'imposition de la théorie du genre

Le 18 janvier 2014, des parents ont organisé en Allemagne, à Cologne, une manifestation contre les cours obligatoires d'éducation sexuelle version théorie du genre où, selon ces parents, les enfants dès la maternelle sont confrontés à un contenu pornographique explicite les invitant à expérimenter qui ne sont pas de leur âge.

L'organisateur Besorgte Eltern (« Parents inquiets ») annonce la présence de plus de 1000 parents lors de cette manifestation. En Suisse, les parents n'ont pas pu interdire la mise en place des cours d'éducation sexuelle dès la maternelle. En Allemagne, plusieurs parents ont déjà été mis en prison 40 jours pour n'avoir pas laissé leurs enfants suivre d'éducation sexuelle permissive au primaire. Ainsi l'éducation des enfants n'appartient plus aux parents même dans un domaine aussi intime que la sexualité. Les effets pervers de ces nouveaux projets se font ressentir chez nos voisins.

Suisse. La ville de Bâle a introduit un coffret, le « Sexbox », contenant du matériel pornographique destiné à l'éducation sexuelle dans les écoles maternelles et primaires. L'association Protection contre la sexualisation à l’école maternelle et à l’école primaire a révélé cette initiative, ce qui a « déclenché une tempête d'indignation dans tout le pays » mais qui n'a pas empêché « l'introduction dans les écoles maternelles des cours obligatoires d'éducation sexuelle dans toute la Suisse par l’Office fédéral de la santé publique (OFSP). Dans le canton de Bâle, des « Sexbox » contenant du matériel pornographique ont été préparées à l’intention des écoles maternelles et primaires ! Des enfants dès l’âge de quatre ans auraient à subir cette sexualisation précoce. »

Allemagne. Ce 18 janvier, plus de 1000 manifestants se sont retrouvés à Cologne pour dénoncer les cours s'inspirant de la théorie du genre (le sexe construction sociale) à l'école et la détention des parents qui ont refusé de faire subir ces cours à leurs enfants. Ces absences ont valu aux parents de ces enfants d'être mis à l'amende. Les récalcitrants ont été envoyés en prison pour 40 jours. Lors de la manifestation de ce 18 janvier, les parents de huit enfants se sont adressés à la foule pour expliquer qu'ils avaient été condamnés à aller en prison pour avoir refusé ces cours d'éducation sexuelle imposés à leurs jeunes enfants. L'association Besorgte Eltern (parents inquiets) dénombre 10 parents qui ont été mis en prison. « Ce sujet concerne tous les parents. Nous ne sommes pas contre les cours d'éducation sexuelle, mais contre ces cours sur la théorie du genre qui sont dispensés dans les écoles primaires et dans les maternelles ». Les organisateurs de la manifestation — se référant à la sociologue Gabriele Kuby qui dénonce la théorie du genre — expliquent que la masturbation doit être enseignée aux enfants dès l'âge de 0 à 4 ans ce qui n'est qu'une incitation au viol des enfants toujours selon Gabriele Kuby.

Arrêtez l'éducation sexuelle obligatoire à l'école primaire
Enfant rate un cours, père emprisonné, mère bientôt également... Qui est le prochain ?

« La théorie du sexe (le sexe comme simple construction sociale) a été démasquée comme un instrument politique du pouvoir pour détruire et déstructurer la société occidentale», explique (en allemand) les auteurs du site dewion24 qui ont soutenu la manifestation du 18 janvier. Pour Gabriele Kuby, l'Union européenne et l'ONU participent à l'imposition de la théorie du genre qui est une culture délétère. « Nous sommes de nouveau confrontés à une idéologie néfaste pour la famille », déclare Gabriele Kuby qui dénonce également un certain féminisme et qui réclame le retour du rôle de l'homme dans nos sociétés occidentales (hélas, en allemand, mais utile pour ceux qui parlent la langue de Goethe). Les associations de parents en Allemagne expliquent que la loi fondamentale n'est plus respectée, car les parents ne peuvent plus éduquer leurs enfants selon leurs valeurs.

Pétition. En outre, le land du Bade-Wurtemberg, qui vient de passer entre les mains des Verts et des socialistes (SPD), veut à partir de 2015 introduire à l'école des cours d'apprentissage de « la tolérance envers les diverses pratiques sexuelles ». L'initiative populaire « Contre le plan d'éducation 2015 de l'idéologie arc-en-ciel » a lancé avec succès une pétition pour s'opposer au projet des Verts et du SPD. Plus de 154.500 personnes ont signé la pétition à ce jour. L'association Contre le plan d'éducation 2015 explique que les enfants doivent apprendre à connaître et à refléter à l'école les pratiques des lesbiennes, des homosexuels, des bisexuels, des transgenre, des transsexuels et des intersexuels. Les Verts du Parlement du Bade-Wurtemberg dénoncent, eux, un climat intolérant contre les homosexuels et les transexuels.

Source : La Voix de la Russie

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mercredi 22 janvier 2014

Québec — Hypersexualisation des romans à l'école primaire, des parents sonnent l’alarme


Outrées devant l'accès facile à des ouvrages à contenu sexuel explicite à l'école primaire, deux mères dénoncent la situation en publiant sur la Toile des extraits qui les inquiètent.

« Mes seins touchent son corps. Sa bouche les embrasse goulûment. Ses jambes entourent les miennes et je sens son pénis bien durci. »

C’est après que sa fille de 11 ans ait ramené de l’école L’Enchanteur, roman pourtant destiné aux 13 ans et plus dont est tiré le passage précédent, qu'une mère de famille de trois filles toutes au primaire a décidé de sensibiliser les professeurs et les parents par l’entremise de son site Parent Alerte, qu’elle a fondé avec une autre mère.

Les deux femmes désirent garder l’anonymat par crainte de représailles envers leurs enfants.

Quelques extraits

« Mes seins se durcissent, le pénis de Charles se tient bien fermement debout, et puis quoi encore ! » — L’Enchanteur

« Je suis obsédée par la langue de Zac... Ça me mets dans un drôle d'état. J'ai hâte de recommencer. C'était tellement bon ! » — Le blogue de Namasté, Tome 2

« But visé… Que Nicolas soit redevenu mon chum dès ce soir et qu’on s’embrasse. » — Le Journal d’Aurélie Laflamme, Tome 3

« Lorsque le désir apparaît au milieu d'une dispute fatale entre trois des déesses les plus puissantes » — Pandora et le désir

« Ces photos […] sont sexy et je n'ai pas envie que toute l'école les voie, ni de me trouver encore en plein milieu d'un scandale virtuel » — Amies à l’infini, Tome 2

Le livre en question a été retiré de la classe, mais les deux mères se sont aperçues que des ouvrages disponibles à la bibliothèque et dans les classes traitaient de sexualité de façon qu’elles jugent inappropriée pour l’âge des enfants. Ces titres ne font toutefois pas partie des lectures obligatoires.

« Cela fait passer le message qu'il est normal d'avoir des relations sexuelles et d'en faire la découverte [quand vous êtes au primaire]. Et les livres leur disent comment le faire. C'est du porno. », a déclaré hier au site LifeSiteNews une des mères.

La mère, une ancienne enseignante avec une formation en développement psychologique, a déclaré que les jeunes filles croient qu'elles peuvent et doivent vivre ces situations décrites dans ces livres parce qu'ils sont implicitement approuvés par des adultes qui les mettent à leur disposition.

Parmi les titres qu’elles montrent du doigt se trouvent entre autres Le blogue de Namasté, Le journal d’Aurélie Laflamme et la série Pandora.

Menaces en diffamation de la part des autorités scolaires

«J'ai dit [aux écoles] quel est votre droit d'imposer cela à nos enfants ? » L'administration scolaire immédiatement répliqué en menaçant de poursuivre la mère pour diffamation et harcèlement, a-t-elle confié à LifeSiteNews. La mère s'est fait dire de se taire sous peine d'une action en justice. Mais en dépit de ces menaces, elle a rencontré l'Agence QMI l'automne dernier. Les journaux liés à cette agence ont publié son histoire hier. « Cela met mes nerfs à rude épreuve. Mais si votre cœur vous dit que vous avez trouvé du poison, vous devez réagir », dit-elle. « Mes filles et toutes les petites filles en valent bien la peine. Il n'est pas juste que nous les transformions en objets sexuels, réceptives aux [avancées] sexuelles. Ce n'est pas ce qu'elles veulent. Elles ne le veulent pas quand elles sont de petites filles. »

Dans plusieurs écoles

Plusieurs écoles de la grande région montréalaise proposent ces livres, a constaté le journal 24 Heures.

Les livres achetés pour les élèves plus âgés sont placés dans une section de la bibliothèque destinée aux deuxième et troisième cycles (enfants respectivement âgés de 8-9 ans et 10-11 ans), assure Alain Perron, porte-parole de la Commission scolaire de Montréal.

« La série Aurélie Laflamme est destinée aux jeunes de 12 ans et plus: en sixième année du primaire, plusieurs enfants ont atteint 12 ans », ajoute-t-il, affirmant que les enseignants encadrent les élèves lorsqu’ils font leur choix à la bibliothèque. Visiblement pas dans le cas de l'enfant de 11 ans d'une des mères mentionnées.

Livre destiné aux 13 ans et plus dans les bibliothèques du primaire

Résumé de En exil... chez mon père de Johanne Robert

Une fille de 13 ans, enfant du divorce. Elle se fâche contre sa mère. Cela ne va pas bien à l’école. Pendant son séjour chez son père, elle rencontre un garçon.

Elle espère visionner un film porno avec ses copines (« Depuis le temps qu’elle voulait en voir et qu’on le lui interdisait » p. 36), expérimente la bière (« ce n’est pas si mauvais que ça en a l’air » (p. 59) et ensuite un baiser en se faisant passer pour une fille de IVe secondaire (« Ma plus belle expérience de toucher mon sourire avec celui de Marco » p. 59).

Ensuite, elle est tannée de son père et de son comportement. Il boit et ramène plusieurs femmes à la maison (pp. 60-61). Elle alors décide de fuguer… Elle se fait agresser…(« il me sourit perfidement » p.95 « il m’entoure la poitrine »... « Ce sera pire si tu essaies de te sauver » p. 96 « je lui catapulte un adroit coup de genou dans les parties molles et dures »... p. 97.

Discours du père après être accusé d’avoir des conquêtes d’un soir : « Je suis incapable d’engagements émotifs durables. » p. 99. veut arrêter l’école pour travailler : « J’ai besoin d’argent pour vivre comme je veux... » p.105 (comprendre rembourser des revendeurs de drogue !)
La Commission scolaire des Affluents, dans Lanaudière, où l’on retrouve plusieurs des ouvrages cités prétend de même encadrer les élèves.

« Les enseignants lisent tous les livres et ils ne trouvaient pas que ça avait une connotation, que c’était difficile ou offensant pour les élèves », a mentionné le porte-parole Eric Ladouceur, surpris de la réaction de ces parents.

Le site web de la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe propose quant à lui une série de livres sur la thématique des relations amoureuses des préadolescentes, où plusieurs des ouvrages dénoncés sont suggérés.

« C’est pour les élèves de plus de 12 ans qui n’ont pas le goût de la lecture, pour arriver avec quelque chose qui les intéresse », a expliqué la porte-parole Sagette Gagnon, qui précise que ces suggestions ne se retrouvent pas nécessairement dans les écoles.

« Les bibliothécaires lisent une grosse partie des livres, mais elles ne peuvent pas tout lire », a-t-elle ajouté, indiquant que la commission scolaire retirait les livres qui font l’objet de plaintes.


L'école banalise la sexualité

Interrogée par le Journal de Montréal, la sexologue Geneviève Labelle n’était pas étonnée d’apprendre que des livres dans lesquels il est explicitement question de sexe se retrouvent à l’école primaire.

« On est vraiment dans ce courant, toute la société banalise la sexualité, a-t-elle expliqué. Les parents et les enseignants aussi vont avoir tendance à en échapper. Ce n’est pas de la mauvaise foi, tout le monde est en perte de repères. »

La limite à ne pas franchir varie d’un enfant à l’autre, selon son éducation sexuelle, selon elle.

« Les enfants ont besoin de savoir comment se passent les choses en gros, mais n’ont pas besoin des détails », a ajouté Mme Labelle.

Des lectures trop explicites pourraient affecter la construction de la sexualité des enfants, d’après la sexologue.

« Ça a moins d’impact sur les élèves qui ont une bonne estime d’eux-mêmes, mais ceux qui sont plus vulnérables pourraient s’en servir comme outil pour se sentir aimés, a-t-elle dit. […] Ils pourraient être amenés à reproduire ces comportements. »



Sexy inc. Nos enfants sous influence. Documentaire de l'ONF


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