mercredi 10 août 2016

Enfants élevés par des couples homos deux fois plus susceptibles d'être déprimés et obèses

Selon une nouvelle étude publiée dans la revue Depression Research and Treatment, le taux de dépression, d’obésité et de tendances suicidaires chez les adultes élevés par des couples de même sexe est plus élevé que chez les adultes élevés par une famille traditionnelle formée par des parents hétérosexuels.

Selon l’étude, qui a suivi le développement des enfants jusqu’à l’âge adulte, 51 pour cent de ceux élevés par des couples de même sexe avaient souffert de dépression, comparé à seulement 19,7 pour cent pour ceux élevés dans le cadre de familles traditionnelles hétérosexuelles.

« À 28 ans, les enfants élevés par des parents de même sexe sont 2,25 fois plus susceptibles d’éprouver une dépression que les jeunes adultes de la population générale. La dépression chez l’adulte est associée à de plus fréquents cas de victimisation, d’obésité, de stigmatisation et d’éloignement envers un ou deux parents ».

Trente pour cent des adultes élevés dans des ménages homosexuels avaient des pensées suicidaires en comparaison à 7 pour cent des adultes issus de ménages traditionnels. Aussi, 71,9 pour cent des adultes élevés dans des foyers homosexuels étaient obèses, par rapport à 37 pour cent pour ceux éduqués dans des foyers hétérosexuels.

L’étude montre que les enfants élevés par des homos ont davantage été giflés ou frappés par un des parents ou gardiens. Davantage de ces enfants ont déclaré qu’ils avaient subi des attouchements sexuels, qu’ils avaient été forcés de pratiquer des caresses sexuelles ou qu’ils avaient été contraints à avoir des relations sexuelles.

L’étude contredit les prétentions des militants LGBTQQIAAP[1] selon lesquels il n’y a pas de différence entre le fait d’être élevé par des homosexuels ou par des hétérosexuels.

L’étude se fonde sur les données impartiales de l’Enquête longitudinale nationale sur la santé des adolescents. Elle a été dirigée par le professeur Paul Sullins de l’Initiative Leo. Il travaille avec le Département de sociologie de l’Université catholique d’Amérique depuis de nombreuses années.

La principale limite de l’étude est que la base de données nationale ne contient des informations sur les enfants élevés par seulement vingt couples de même sexe. Mais, ce très faible échantillon se comprend : il y a très peu d’enfants élevés par des homosexuels et encore moins pendant de nombreuses années. Malgré cela, comme le dit le sociologue Mark Regnerus au sujet de cette étude, « si l’estimation du nombre de ménages de même sexe dans les graphiques est imprécise, cela ne mine en rien l’importance des différences entre les groupes. »

L’étude a déjà été attaquée par des blogues LGBTQQIAAP qui ont tendance à bondir sur toute étude aux données négatives pour leur cause.

À la demande pressante de blogueurs homosexuels, en 2012, une enquête à l’encontre de Mark Regnerus de l’Université du Texas à Austin avait été diligentée par son université. Les militants voulaient le faire condamner et faire renvoyer de son poste après qu’il ait publié une étude aux conclusions similaires à celles de Paul Sullins. Bien que l’Université du Texas l’ait soutenu et la revue scientifique qui a publié son article n’est pas retiré celui-ci, il est toujours l’objet de critiques virulentes de la part des militants LGBTQQIAAP.

Un des sites militants ThinkProgress a tenté de salir Sullins en raison de sa foi et de sa prêtrise. L’auteur, l’éditorialiste Zack Ford, en rien un expert en recherche sociologique, a déclaré l’étude « extrêmement viciée » et a illustré son article d’une photo de Sullins dans son habit sacerdotal. Pour Zack Ford l’étude a été réalisée sur les enfants élevés par des homosexuels avant la légalisation du mariage homosexuel, suggérant par là que l’officialisation du mariage entraînerait une différence sensible dans les résultats des enfants. Malheureusement pour Zack Ford, des résultats publiés récemment dans un mémoire d’amicus curiae déposé par l’American College of Pediatricians le 3 avril 2015 devant la Cour suprême des États-Unis indiquent bien un effet possible du mariage homosexuel, mais dans un sens inverse à celui escompté par les militants LGBTQQIAAP : la situation des enfants élevés par des couples de même sexe pourrait empirer quand ces couples homosexuels se marient... Voir le diagramme ci-dessous qui résume les résultats mentionnés dans ce mémoire.



Les défenseurs progressistes aux États-Unis admettent généralement que les enfants s’en sortent le mieux lorsqu’ils sont élevés par leur propre père et mère. La sociologue Sara McLanahan (très « laïque ») de l’Université de Princeton et d’autres experts tout aussi laïques affirment depuis des décennies que les enfants s’en tirent mieux quand ils sont élevés dans des familles traditionnelles hétérosexuelles.




[1] LGBTQQIAAP = lesbiennes (d’où le L), les gays (G), les bisexuels (B), les trans (T), les « queer » ou allosexuels (Q), ceux qui « se posent des questions » (Q pour « en questionnement »), les intersexués (I), les asexuels (A), les alliés (A pour celles et ceux qui luttent auprès des LGBT contre l’homophobie) et les pansexuels (P pour les personnes qui peuvent être attirées par toute autre personne sans distinction de sexe ou de genre : femme, homme, personne trans, androgyne ou intersexuée). Il existe une version plus longue : LGBTQQIP2SAA qui inclut les « 2 S » les bispirituels, les berdaches des Premières nations qui possèderaient à la fois les esprits masculins et féminins.

Voir aussi

Étude suédoise : les « mariés » de même sexe sont trois fois plus susceptibles de commettre un suicide

Étude suggère des risques pour les enfants élevés par des couples homosexuels

Enfants de couples homosexuels : « toutes les études [militantes] sont invalides »

« Les enfants appartiennent à la République avant d'appartenir à leurs parents »

Louis-Michel Lepeletier marquis de Saint-Fargeau est issu d’une illustre famille de parlementaires. Il est l'arrière-petit-fils de Michel Robert Le Peletier des Forts, comte de Saint-Fargeau, fils de Michel-Étienne Le Peletier de Saint-Fargeau (1736-1778) et de Suzanne-Louise Le Peletier de Beaupré (morte le 20 février 1762 à l’âge de 28 ans


Le 20 janvier 1793, il sera assassiné par un ancien garde du corps de Louis XVI après que Lepeletier ait voté la mort du roi.

Le plan d’éducation élaboré par Michel Lepeletier, présenté par Robespierre le 13 juillet 1793 (le jour même où Marat fut assassiné) fut voté le 13 août 1793 par les députés de la Convention, mais ne fut pas exécuté. Nombre de ses idées se retrouveront bien plus tard, au XIXe siècle, dans la pensée de Jules Ferry.

Extraits de ce fameux plan qui marquera la pensée de la gauche éducatrice :

« [...] D’abord, je remarque avec peine que jusqu’à six ans l’enfant échappe à la vigilance du législateur, et que cette portion importante de la vie reste abandonnée aux préjugés subsistants et à la merci des vieilles erreurs.

À six ans, la loi commence à exercer son influence : mais cette influence n’est que partielle, momentanée ; et par la nature même des choses, elle ne peut agir que sur le moindre nombre des individus qui composent la nation.

[...]

À douze, le pli est donné et l’impression des habitudes est gravée d’une manière durable.

[...]

Ici s’élève une question bien importante.

L’institution publique des enfants sera-t-elle d’obligation pour les parents, ou les parents auront-ils seulement la faculté de profiter de ce bienfait national ?

D’après les principes, tous doivent y être obligés.

Pour l’intérêt public, tous doivent y être obligés.

Dans peu d’années, tous doivent y être obligés

Mais dans le moment actuel, il vous semblera peut-être convenable d’accoutumer insensiblement les esprits à la pureté des maximes de notre nouvelle constitution. Je ne vous le propose qu’à regret ; je soumets à votre sagesse une modification que mon désir intime est que vous ne jugiez pas nécessaire. Elle consiste à décréter que d’ici à quatre ans l’institution publique ne sera que facultative pour les parents. Mais ce délai expire, lorsque nous aurons acquis, si je peux m’exprimer ainsi, la force et la maturité républicaines, je demande que quiconque refusera ses enfants à l’institution commune soit privé de l’exercice des droits de citoyen pendant tout le temps qu’il se sera soustrait à remplir ce devoir civique, et qu’il paye, en outre, double contribution dans la taxe des enfants, dont je vous parlerai dans la suite.

[...]
N’oublions pas quel est l’objet de cette première éducation commune à tous, égale pour tous. Nous voulons donner aux enfants les aptitudes physiques et morales qu’il importe à tous de retrouver dans le cours de la vie, quelle que soit la position particulière de chacun.

[...]

Nos premiers soins se porteront sur la portion physique de l’éducation.

Former un bon tempérament aux enfants, augmenter leurs forces, favoriser leur croissance, développer en eux vigueur, adresse, agilité ; les endurcir contre la fatigue, les intempéries des saisons, la privation momentanée des premiers besoins de la vie : voilà le but auquel nous devons tendre ; telles sont les habitudes heureuses que nous devons créer en eux ; tels sont les avantages physiques qui, pour tous en général, sont un bien précieux.

Les moyens pour remplir cet objet seront faciles dans le système de l’institution publique. Ce qui serait impraticable pour des enfants envoyés à l’école deux heures par jour, quelquefois deux heures seulement par semaine, et tout le reste du temps hors de la dépendance d’une commune discipline, se réalise ici sans effort.

Continuellement sous l’œil et dans la main d’une active surveillance, chaque heure sera marquée pour le sommeil, le repas, le travail, l’exercice, le délassement ; tout le régime de vie sera invariablement réglé ; les épreuves graduelles et successives seront déterminées ; les genres de travaux du corps seront désignés ; les exercices de gymnastique seront indiqués ; un règlement salutaire et uniforme prescrira tous ces détails, et une exécution constante et facile en assurera les bons effets.

Je désire que pour les besoins ordinaires de la vie, les enfants, privés de toute espèce de superfluité, soient restreints à l’absolu nécessaire.

Ils seront couchés durement, leur nourriture sera saine, mais frugale ; leur vêlement commode, mais grossier.

ll importe que, pour tous, l’habitude de l’enfance soit telle, qu’aucun n’ait à souffrir du passage de l’institution aux divers états de la société. L’enfant qui rentrera dans le sein d’une famille pauvre retrouvera toujours ce qu’il quitte ; il aura été accoutumé à vivre de peu, il n’aura pas changé d’existence : quant à l’enfant du riche, d’autres habitudes plus douces l’attendent, mais celles-là se contractent facilement. Et pour le riche lui-même, il peut exister dans la vie telles circonstances où il bénira l’âpre austérité et la salutaire rudesse de l’éducation de ses premiers ans.

Après la force et la santé, il est un bien que l’institution publique doit à tous, parce que pour tous il est d’un avantage inestimable, je veux dire l’accoutumance au travail.

Je ne parle point ici de telle ou telle industrie particulière, mais j’entends en général ce courage pour entreprendre une tâche pénible, cette action en l’exécutant, cette constance à la suivre, cette persévérance jusqu’à ce qu’elle soit achevée, qui caractérise l’homme laborieux.

Formez de tels hommes, et la République, composée bientôt de ces robustes éléments, verra doubler dans son sein les produits de l’agriculture et de l’industrie.

Formez de tels hommes, et vous verrez disparaître presque tous les crimes. Formez de tels hommes, et l’aspect hideux de la misère n’affligera plus vos regards. Créez dans vos jeunes élèves ce goût, ce besoin, cette habitude de travail, leur existence est assurée, ils ne dépendent plus que d’eux-mêmes.

J’ai regardé cette partie de l’éducation comme une des plus importantes. Dans l’emploi de la journée, tout le reste sera accessoire, le travail des mains sera la principale occupation. Un petit nombre d’heures en sera distrait ; tous les ressorts qui meuvent les hommes seront dirigés pour activer l’ardeur de notre laborieuse jeunesse.

Les pères de famille, les élèves, les maîtres, tous, par la loi que je vous propose, seront intéressés à produire dans les ateliers des enfants la masse la plus considérable de travail qu’il sera possible ; tous y seront excités par leur propre avantage.

Les uns, parce qu’ils y trouveront la diminution de la charge commune ; les autres, parce qu’ils y verront l’espérance d’être honorés et récompensés ; les enfants enfin, parce que le travail sera pour eux la source de quelques douceurs toujours proportionnées à la tâche qu’ils auront remplie.

ll est une foule d’emplois laborieux dont les enfants sont susceptibles.

Je propose que tous soient exercés à travailler à la terre : c’est la première, c’est la plus nécessaire, c’est la plus générale occupation de l’homme, partout d’ailleurs elle offre du pain.

On peut encore leur faire ramasser et répandre les matériaux sur les routes ; les localités, les saisons, les manufactures voisines de la maison d’institution offriront des ressources particulières. Enfin, un parti plus général ne serait peut-être pas impraticable.

Je vomirais qu’on établit dans les maisons mêmes d’institution divers genres de travaux auxquels tous les enfants sont propres, et qui, distribués et répartis dans tous ces établissements, grossiraient sensiblement pour la République la masse annuelle des productions manufacturées.

J’appelle sur cette vue importante d’économie politique l’attention et le génie des citoyens intelligents dans les arts. J’offre un programme à remplir sur cet objet, et je demande que la nation promette une honorable récompense pour tous ceux qui indiqueront un genre d’industrie facile qui soit propre à remplir la destination que je vous propose.

Régler sa vie, se plier au joug d’une exacte discipline sont encore deux habitudes importantes au bonheur de l’être social. Elles ne peuvent se prendre que dans l’enfance ; acquises à cet âge, elles deviennent une seconde nature.

On calculerait difficilement à quel point une vie réglée et bien ordonnée multiplie l’existence, moralise les actions de l’homme, fait entrer dans sa conduite tout ce qui est bien, et la remplit tellement d’actes utiles, qu’il n’y reste plus de place, si je puis parler ainsi, pour tout ce qui est vice ou désordre.

Je n’attache pas un moindre prix à l’habitude d’une austère discipline. Souvenons-nous que nous élevons des hommes destinés à jouir de la liberté, et qu’il n’existe pas de liberté sans obéissance aux lois. Ployés tous les jours et à tous les instants sous le joug d’une règle exacte, les élèves de la patrie se trouveront tous formés à la sainte dépendance des lois et des autorités légitimes. Voyez ce jeune soldat avant qu’il ne s’engage, et retrouvez-le après qu’il a servi quelque temps : ce n’est plus le même homme ; ce changement est pourtant l’ouvrage de quelques mois de discipline militaire.

Combien ce moyen ne sera-t-il pas plus efficace, étant dirigé sur les organes souples et flexibles de l’enfance, modifié avec philosophie et mis en œuvre avec habileté et intelligence.

Sans l’éducation commune et nationale, il est également impossible de créer les deux habitudes importantes que je viens de développer. Deux heures d’école ébaucheraient à peine l’ouvrage ; l’indépendance du reste du jour en effacerait jusqu’à la trace. Sans l’éducation nationale, il vous faut aussi renoncer à former ce que j’appelle les mœurs de l’enfant, qui bientôt, par ce plan, vont devenir les mœurs nationales ; et par là je veux dire la sociabilité ; son caractère, un langage qui ne soit point grossier, l’attitude et le port d’un homme libre, enfin des manières franches, également distantes de la politesse et de la rusticité. Entre citoyens égaux d’une même République, il faut que ces divers avantages de l’éducation soient répartis à tous : car on a beau dire, ces nuances, lorsqu’elles existent, créent d’incalculables différences et établissent de trop réelles inégalités entre les hommes.

Je ne sais si je m’abuse, mais il me semble que toutes les habitudes dont j’ai présenté jusqu’ici l’énumération sont une source féconde d’avantages pour les enfants et pour l’État ; ce sont les vrais fondements d’une salutaire éducation ; sans elles il n’existe pas d’éducation. Si, dans l’enfance, nous ne les donnons point à tous les citoyens, la nation ne peut pas être profondément régénérée.

[...]

Quelles sont les notions, quelles sont les connaissances que nous devons à nos élèves ? Toujours celles qui leur sont nécessaires pour l’état de citoyen, et dont l’utilité est commune à toutes les professions.

J’adopte entièrement, pour l’institution publique, la nomenclature que le Comité vous a présentée pour le cours des écoles primaires, apprendre à lire, écrire, compter, mesurer, recevoir des principes de morale, une connaissance sommaire de la constitution, des notions d’économie domestique et rurale, développer le don de la mémoire en y gravant les plus beaux récits de l’histoire des peuples libres et de la Révolution française ; voilà le nécessaire pour chaque citoyen ; voilà l’instruction qui est due à tous.

[...]

C’est d’après le principe que l’enfance est destinée à recevoir l’impression salutaire de l’habitude, que je voudrais qu’à cet âge il ne soit point parlé de religion, précisément parce que je n’aime point dans l’homme ce qu’il a toujours eu jusqu’à présent, une religion d’habitude.

Je regarde ce choix important comme devant être l’acte le plus réfléchi de la raison. Je désirerais que, pendant le cours entier de l’institution publique, l’enfant ne reçût que les instructions de la morale universelle, et non les enseignements d’aucune croyance particulière.

Je désirerais que ce ne fût qu’à douze ans, lorsqu’il sera rentré dans la société, qu’il adoptât un culte avec réflexion. ll me semble qu’il ne devrait choisir que lorsqu’il pourrait juger.

Cependant, d’après la disposition actuelle des esprits, surtout dans les campagnes, peut-être pourriez-vous craindre de porter le mécontentement et le scandale même au milieu de familles simples et innocentes, si les parents voyaient leurs enfants séparés jusqu’à douze ans des pratiques extérieures de tout culte religieux. Je soumets cette difficulté de circonstances à la sagesse de vos réflexions ; mais j’insiste, dans tous les cas, pour que cette partie d’enseignement n’entre point dans le cours de l’éducation nationale, ne soit point confiée aux instituteurs nationaux, et qu’il soit seulement permis (si vous jugez cette condescendance nécessaire) de conduire à certains jours et à certaines heures les enfants au temple le plus voisin, pour y apprendre et y pratiquer la religion à laquelle ils auront été voués par leurs familles.

Telles sont les bornes dans lesquelles se renferme le plan de l’institution publique.

Je peux le résumer en deux mots.

Donner à tous les habitudes physiques et les habitudes morales, les instructions et les connaissances qui, étant acquises dans l’enfance, influent sur tout le reste de la vie, qu’il importe à tous d’acquérir, qui ont une commune utilité pour tous, à quelque profession qu’ils se destinent, et qui doivent produire une masse sensible d’avantages pour la société, lorsqu’elle en aura également pourvu tous les membres qui sont destinés à la composer. [...]

»

La lecture de ce plan éducatif devant la Convention révolutionnaire suscita de nombreuses réactions. Soutenu par Danton et Robespierre, il fut combattu par l'abbé Grégoire. Il fut approuvé par les conventionnaires. « L’imagination, dit Robespierre en opinant pour l’adoption du plan d’éducation publique obligatoire, pose les bornes du possible ; mais quand on a le courage de bien faire, il faut franchir ces bornes... Je vois d’un côté la classe des riches qui repousse cette loi ; de l’autre le peuple qui la demande : je n’hésite plus, elle doit être adoptée. »

Danton qui déclara plus tard que les enfants appartiennent à la République avant d’appartenir à leurs parents fit décréter la création de « maisons d’égalité » où les enfants seraient instruits, nourris et logés gratuitement et de classes où les citoyens qui voudraient garder leurs enfants pourraient les envoyer pour s’y instruire.

Lors de la séance du 22 frimaire an II (1794), Danton déclara « II est temps de rétablir ce grand principe qu’on semble méconnaître : que les enfants appartiennent à la république avant d’appartenir à leurs parents. Nous avons assez fait pour les affections, devons-nous dire aux parents, nous ne vous les arrachons pas, vos enfants, mais vous ne pouvez les soustraire à l’influence nationale. »

« Formule odieuse — selon Albert de Mun, adversaire de Jules Ferry — mais précieuse en même temps, qui démasque les rhéteurs, qui résume nettement les déclamations, et qui exprime en quatre mots ce que M. Spuller [un jacobin de l’époque de Jules Ferry] met aujourd’hui cent pages à dire moins bien ».

Robespierre, Danton et Barère insisteront publiquement à plusieurs reprises sur la primauté de l’État en matière d’éducation.

Robespierre prononce ainsi
le 18 floréal an II (mai 1794), Arch. parlem., 1/82/138/2, cette phrase :
« La patrie a seule le droit d’élever ses enfants ; elle ne peut confier ce dépôt à l’orgueil des familles ni aux préjugés des particuliers. »

Danton déclara ainsi 13 août 1793, (Arch. parlem., 1/72/126/2) :

« Mon fils ne m’appartient pas, il est à la République »

Danton ajoute le 22 frimaire an II, 12 décembre 1793 : Moniteur n° 84, 24 frimaire, 14 décembre, p. 339/2 :
« les enfants appartiennent à la République avant d’appartenir à leurs parents »

« les enfants appartiennent à la famille générale, à la République, avant d’appartenir aux familles particulières » (source ici aussi)

Ces formules sont récurrentes dans les procès-verbaux du Comité d’instruction publique de la Convention. Le 18 décembre 1792, J.-B. Leclerc y déclare :
« Au moyen de l’instruction commune, vous déjouez toutes les passions funestes au bien public, vous dérobez le cœur des enfants à l’aristocratie des parents, à leur orgueil, à leur fanatisme. »

Napoléon réinstaura la puissance paternelle : « L’autorité des pères de famille doit être là pour suppléer les lois, corriger les mœurs et préparer l’obéissance ». (MALEVILLE, corédacteur du Code civil).

Voir aussi

Le Devoir de Montréal : « L’école n’est pas au service des parents. »

ECR — Nos enfants n’appartiennent pas à l’État

Marie Geiss-Galimard : « Pour les Allemands, les enfants sont la propriété de l’État »

Le cours ECR « pour former des citoyens complets » (les parents privés du cours étant incomplets ?)

Allemagne — Parents inquiets protestent contre l’imposition de la théorie du genre

Georges Leroux – le pluraliste jacobin (1 sur 2)

George Leroux : L’État doit viser à déstabiliser les systèmes absolutistes de croyance (des parents)

Étude suédoise : les « mariés » de même sexe sont trois fois plus susceptibles de commettre un suicide

Même dans la Suède très ouverte sur l'homosexualité, les homosexuels mariés ont trois fois plus de risque de se suicider que les autres personnes mariés. Tel est le résultat d’une étude publiée en mai dans l’European Journal of Epidemiology.

Les auteurs de l’étude ont noté que l’intolérance sociale au comportement homosexuel ne saurait expliquer facilement ce résultat, la Suède étant connue pour son acceptation de l’homosexualité. « Même dans un pays comparativement tolérant envers l’homosexualité comme la Suède, les personnes qui forment des couples homosexuels mariés encourent un risque plus élevé de suicide que celles mariés dans des unions hétérosexuelles », notent les auteurs de l’étude.

L’étude sur le suicide a porté sur plus de 6.000 couples mariés homosexuels en Suède

Intitulée « Le suicide chez les couples mariés en Suède : le risque est-il plus grand au sein des couples de même sexe ? », l’étude a utilisé les banques de données détaillées du gouvernement suédois pour comparer plus de six mille couples homosexuels (n = 6.456) aux couples hétérosexuels du pays (n = 1.181.723). Elle s'est penchée sur tous les couples mariés entre 1996 et 2009 et les a suivi jusqu’en 2011 pour ce qui a trait au suicide.

Ces recherches ont montré que le risque de suicide était dans l’ensemble 2,7 fois plus élevé chez les couples homosexuels, avec un intervalle de confiance à 95 % compris entre 1,5 et 4,8. Le risque est plus élevé chez les hommes (2,9) que chez les femmes (2,5).

Des risques élevés de pathologies diverses constatés dans les milieux homosexuels

Les résultats de ces études sont similaires à ceux de nombreuses autres recherches effectuées ces dernières années et qui ont constaté une forte corrélation entre le comportement homosexuel et un éventail de conséquences psychologiques négatives, y compris dans des pays connus pour leur forte acceptation du comportement homosexuel.

Celles qui ont été menées aux Pays-Bas, pays également tolérant en matière d’homosexualité, ont constaté que les homosexuels, mariés ou non, souffrent de taux significativement plus élevés de troubles de l’humeur, d’anxiété, de toxicomanie, de risque de se suicider, de troubles alimentaires et de crises d’angoisse.

Le comportement des homosexuels, qui se caractérise souvent des niveaux élevés de promiscuité et d’instabilité dans leurs relations interpersonnelles, se traduit par des taux d’infection par le VIH de 10 à 20 % dans les zones urbaines, ainsi que des risques élevés de contracter un herpès, le virus cancérigène d’Epstein-Barr, la syphilis, un cancer anal et d’autres pathologies.

Le programme d'éducation à la sexualité sexualité se lamente que certains ados redeviennent hétéros par pression sociale

Le programme du Monopole se lamente également que les jeunes qui sont ouverts et « flexibles » au niveau de l’identité sexuelle sont ramenés par la pression sociale « grandissante » à des rôles et identités stéréotypées « traditionnels » et « nuisibles » (voir ici). Rappelons que selon une étude, environ 70 % des ados qui se disaient LGBT se déclarent hétérosexuels par la suite

Voir aussi

Étude sur les maladies liées à l'activité homosexuelle masculine (MST, cancer)

Québec — La gonorrhée de plus en plus prévalente et résistante aux antibiotiques classiques

Peut-on encore condamner le mariage homosexuel à l'école ?

États-Unis — Les homosexuels nettement moins heureux que les hétérosexuels

LGBT — Davantage exposés aux problèmes de santé, de tabagisme et d'alcoolisme

Sondages : Les États-Uniens surestiment grandement le nombre d'homosexuels

Le cours d'éducation sexuelle ontarien évite-t-il l'augmentation du nombre de maladies vénériennes ? (Réponse sans surprise : non)

Cour suprême — « toutes les déclarations véridiques » ne doivent pas « être à l’abri de toute restriction » (quand on rappelle des faits peu plaisants de manière trop virulente pour les juges le long de l'Outaouais).

Enfants de couples homosexuels : « toutes les études [militantes] sont invalides »

VIH : En Île-de-France, 80 fois plus de contaminations chez les homosexuels

VIH : Les découvertes de séropositivité baissent dans tous les groupes, sauf chez les homosexuels

Étude suggère des risques pour les enfants élevés par des couples homosexuels


Peut-on encore condamner le mariage homosexuel à l'école ?

Cette époque prétend être plus tolérante, défendre la liberté de parole et la « diversité ». Cette diversité ne semble pas s’appliquer à ce qui est le plus humain : les opinions, les systèmes culturels et les conceptions anthropologiques. On pourrait même dire que la société postmoderne cherche le consensus, que l’école a un énorme rôle pour imposer la doxa facilité par l'obligation scolaire et l'imposition d'un programme d'enseignement à toutes les écoles même dans des matières morales.

C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les gouvernements au Québec comme en France (avec les différents ministres de l’Éducation socialistes ou libéraux) imposent leurs cours idéologiques (ECR, éducation civique, histoire, éducation à la sexualité) et refusent toute exemption à ces mêmes cours « offerts » pour « promouvoir la diversité » (sexuelle, mais pas d'opinion !)

Pourra-t-on encore défendre dans les écoles (catholiques ou autres) la conception traditionnelle et orthodoxe du mariage ? Voici ce qu’en pensent les évêques catholiques d’Australie.


Extrait de la lettre pastorale des évêques d’Australie intitulée : « Don't mess with marriage »
Une redéfinition du mariage ayant pour but d’y inclure les relations homosexuelles aura des conséquences de grande ampleur pour nous tous.

Citons ici, à titre d’exemples, quelques faits tirés de la vie réelle qui se sont produits récemment.

– La ville de Cœur d’Alène, dans l’Idaho (É.-U.), a ordonné aux ministres du culte chrétiens de célébrer les mariages homosexuels, sous peine de se voir infliger 180 jours d’emprisonnement pour chaque jour où ils ne l’auraient pas fait, ainsi qu’une amende de 1 000 dollars par jour ; certains députés britanniques ont menacé de retirer l’autorisation de célébrer des mariages aux membres du clergé qui refusent de célébrer des « mariages homosexuels ».

– Aux Pays-Bas, en France, en Espagne, aux États-Unis et en Australie, des prêtres ont été menacés de poursuites en justice pour « propos incitant à la haine » parce qu’ils avaient défendu la conception du mariage correspondant à leur tradition religieuse ; la ville de Houston, dans l’état du Texas, a été jusqu’à contraindre des pasteurs à soumettre préalablement leurs sermons à un examen juridique, sous peine d’assignations à comparaître, dans le cas où ces sermons traiteraient de questions ayant un lien avec la sexualité.

– Dans le Colorado et l’Oregon, des tribunaux ont condamné à des amendes des pâtissiers qui avaient refusé, pour des motifs religieux ou de conscience, de fabriquer des gâteaux de mariage pour « mariages homosexuels » ; dans l’état du Nouveau-Mexique, un photographe spécialisé dans les photos de mariages a été condamné à payer une amende pour avoir refusé de faire des photos pour une telle cérémonie ; et dans l’Illinois, des agences de voyages ont été poursuivies en justice pour ne pas avoir organisé de voyages de noces pour des « mariages homosexuels ».

– La Yeshiva University de New York a été poursuivie en justice pour ne pas avoir fourni de logement à des « couples mariés homosexuels » et d’autres instituts universitaires catholiques ont été menacés d’actions en justice analogues.

– En Grande-Bretagne et dans certains états des É.-U., des agences d’adoption catholiques ont été obligées de fermer leurs portes parce qu’elles n’avaient pas confié d’enfants en adoption à des couples homosexuels : par exemple l’agence Evangelical Child Family Services (Illinois, É.-U.) a été fermée en raison de son refus de le faire.

– Dans certains états des É.-U., des organisations catholiques ont été contraintes d’étendre à leurs salariés homosexuels vivant en couple les avantages qu’elles accordaient à leurs salariés mariés.

– Dans le Nouveau Jersey, une agence de rencontres en ligne a été poursuivie en justice parce qu’elle n’avait pas fait bénéficier des couples homosexuels de ses prestations ; dans le comté de San Diego, un médecin s’est vu intenter un procès parce qu’il avait refusé de participer personnellement à la conception sans père d’un enfant, par le biais d’une insémination artificielle.

– Au Canada ainsi que dans plusieurs pays d’Europe, il a été ordonné à des parents de laisser leurs enfants en classe lors de cours d’éducation sexuelle pendant lesquels étaient enseignées la valeur positive de l’activité homosexuelle et son égalité avec l’activité conjugale hétérosexuelle. Par exemple, David et Tanya Parker s’étaient opposés à ce que leur enfant — en maternelle — reçoive des enseignements concernant le mariage homosexuel, après la légalisation de celui-ci par la Cour suprême du Massachusetts ; le résultat a été que l’on a passé les menottes à David et qu’il a été mis en état d’arrestation pour avoir essayé de faire sortir son fils de la classe pendant ce cours. On a dit à ces parents qu’ils n’avaient aucunement le droit d’agir ainsi.

– Le Barreau d’Angleterre a retiré à un groupe appelé « Christian Concern » l’autorisation d’utiliser ses locaux parce que ce groupe défendait le mariage traditionnel, ce qui — a déclaré le Barreau — est contraire à sa « politique de diversité ».

– Aux États-Unis, au Canada et au Danemark, des pasteurs ou des organisations religieuses ont été contraints à accepter que des mariages homosexuels soient célébrés dans leurs églises ou dans leurs salles : l’Ocean Grove Methodist Camp, dans le Nouveau Jersey (É.-U.), a été privé d’une partie des exemptions fiscales dont il bénéficiait, parce qu’il n’accepte pas la célébration d’unions homosexuelles civiles dans ses locaux.

– Des députés britanniques ont menacé d’interdire aux Églises de célébrer les mariages si elles n’acceptent pas de le faire aussi pour les homosexuels.

– Le grand rabbin d’Amsterdam et un évêque espagnol ont été menacés d’actions en justice pour « propos incitant à la haine » simplement parce qu’ils avaient réaffirmé le point de vue correspondant à leurs traditions religieuses.

– Le directeur adjoint des Services psychiatriques de l’État de Victoria, en Australie, a fait l’objet de pressions ayant pour but de le faire démissionner de son poste à la Commission de cet état chargée des Droits de l’Homme et de l’Égalité des Chances parce qu’il s’était associé à un groupe de 150 médecins qui avait affirmé, lors d’une enquête menée par le Sénat australien, que les enfants vivent mieux quand ils ont auprès d’eux un père et une mère ; dans plusieurs des états des É.-U. et en Angleterre, des psychologues ont également perdu leur emploi pour avoir affirmé qu’ils préfèrent le mariage traditionnel ou les familles qui sont fondées sur lui.

– Ayant permis les « mariages de personnes du même sexe », le Brésil a ensuite autorisé les mariages polygamiques et une forte pression pour que ces derniers soient également légalisés se fait sentir au Canada et dans d’autres pays du monde.

– Des entrepreneurs, des athlètes, des journalistes, des enseignants, des médecins et des infirmières, des leaders religieux et d’autres personnes qui, dans différents pays, s’étaient exprimés en faveur du mariage traditionnel ont été dénigrés dans les médias, ils se sont vus refuser des emplois ou des contrats d’affaires et ils ont été menacés de poursuites en justice.

C’est ainsi qu’une conception du mariage — celle qui le définit comme l’union d’un homme et d’une femme — qui était précédemment commune aux croyants et aux incroyants, à travers toute une variété de cultures et d’époques, devient de plus en plus une vérité que l’on ne peut plus dire. Redéfinir le mariage a des conséquences pour tout le monde.

Source, traduction française par Antoine de Guitaut.

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Selon la Juge puinée Deschamps de la Cour suprême : l'église catholique en faveur du créationnisme (C'est faux.) [Cette juge « très particulière » a démissionné malgré son jeune âge peu après.]