mardi 16 novembre 2010

Rappel : l'ADQ en 2008 préconisait de « remettre l'apprentissage du français au premier plan »

En 2008, l'ADQ de Mario Dumont avait des priorités très différentes du parti libéral-sans-les-scandales de MM. Gérard Deltell, Jean Allaire et Jean-Pierre Bélisle (ex-député du PLQ) qui ont largement tenu le crayon lors de l'écriture du cahier des résolutions du dernier congrès de l'ADQ tenu samedi et dimanche dernier à Granby.

Rappelons que la seule résolution concernant l'éducation lors de ce congrès consistait à faire de tous les jeunes élèves francophones des bilingues et d'imposer, d'une part, un supplément d'étude de l'anglais au début primaire et, d'autre part, de laisser le choix aux écoles de faire plus d'anglais à la fin du primaire. Politique pédagogique que condamne un linguiste : elle n'est même pas efficace.

Extraits du document Pour une nouvelle école autonome de 2008 :

« De nombreuses études tendent à démontrer que les élèves québécois du primaire souffrent d’une importante faiblesse en ce qui a trait à l’acquisition des connaissances en français. Elles mentionnent également que le nombre d’heures consacrées à l’enseignement du français n’est pas suffisant dans plusieurs écoles du Québec.

Dans un tel contexte, il apparaît pertinent de consacrer à l’enseignement du français, les heures d’enseignement actuellement allouées au cours Éthique et culture religieuse. »




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On n'arrête pas le « progrès » : le nombre de familles monoparentales explose en France

« Le nombre de familles monoparentales explose », titrait hier Le Parisien.

Vingt-huit pour cent des familles parisiennes sont monoparentales, contre 26 % il y a dix ans. Cela concerne 100 000 enfants. La moyenne française est de 20 %.

Le Conseil de Paris a créé une mission d’information et d’évaluation : « Malgré toutes les aides de la mairie ou des allocations familiales, on constate que ces familles, qui sont en fait à 85 % des femmes seules avec un enfant, sont de plus en plus pauvres : 40 % d’entre elles vivent avec moins de 1350 € par mois. »

Début novembre, le rapport du secrétaire d'Etat à la Justice Jean-Marie Bockel sur la délinquance juvénile constatait que ce problème se produit surtout des familles monoparentales.


Voir aussi
France — la déliquance juvénile a plus que doublé en 20 ans, forte progression chez les filles

Zemmour sur la déliquance juvénile et le niveau scolaire des familles monoparentales et décomposées







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Le Prix des Impertinents 2010 à Michèle Tribalat


Le Prix des Impertinents 2010 a été décerné, lundi 15 novembre, à Michèle Tribalat, pour son livre Les Yeux grands fermés, paru aux éditions Denoël. « Consacré à l’immigration en France, cet ouvrage se veut une mise en garde contre le mépris des faits au nom de l’idéologie. Une prise de position courageuse, au moment où tout débat sur les phénomènes migratoires tombe sous la coupe de pétitions de principe ».


Remis au restaurant Montparnasse 1900, partenaire du prix, le Prix des Impertinents distingue un livre s’inscrivant à contre-courant de la pensée unique. Le jury, présidé par Jean Sévillia, réunit Christian Authier, Jean Clair, Louis Daufresne, Chantal Delsol, Bruno de Cessole, Paul-François Paoli, Rémi Soulié (secrétaire général du Prix), François Taillandier et Eric Zemmour.



Dans cet essai, cette démographe de l'immigration tente d'alerter les décideurs sur l'impact des politiques d'immigration. Elle milite à contre-courant, contre la tendance des médias et des ONG à prôner la libéralisation de l'immigration sans en évaluer les conséquences pour l'économie et la société. Elle se bat pour la possibilité de refaire des enquêtes permettant de mesurer, par exemple, si la proportion des mariages mixtes entre Français et personnes d'origine étrangère se sont poursuivis depuis les années 1990.

Pour Michelle Tribalat, l'« emprise morale de l’antiracisme se traduit par la rétention, l’arrangement des faits, l’abstention, sans compter la faible incitation à une connaissance dégagée de tout enjeu idéologique ».

L’immigration étrangère est généralement présentée comme ayant un effet positif sur l’économie. Elle serait nécessaire pour favoriser la croissance, occuper les emplois dont les Français ne veulent plus, pallier le vieillissement, alléger la charge des inactifs et payer les retraites. Ces arguments sont devenus des postulats au nom desquels les organisations internationales et communautaires, les ONG, la plupart des médias font pression en faveur d’une libéralisation accrue de la politique migratoire. L’économie et les bons sentiments marcheraient main dans la main.

Du même coup l’impact global, économique et humain de l’immigration n'est plus étudié. Les rares études françaises sur la question sont prudemment étouffées, y compris par leurs commanditaires. L’impact sur le peuplement des territoires, en particulier, n’est guère étudié, car il risque de révéler l’ampleur de bouleversements dont il faudrait bien finir par parler et qui pourraient conforter les réticences à la politique du fait accompli.

Pourtant, en dehors de l’Hexagone, les débats scientifiques sont vifs, aux États-Unis notamment. Les études réalisées sur l’impact économique, en termes de production de richesses, de répartition, d’emploi et de finances publiques ne confortent pas le postulat français d’une contribution indispensable de l’immigration. Mais l’écho de ces débats n’a guère franchi nos frontières.

En France, les inquiets sont désavoués, suspectés au mieux d’ignorance, au pire de racisme. Dans cet ouvrage, Michèle Tribalat apporte des éléments de connaissance le plus souvent évités. Évoquant les aspects bénéfiques mais aussi négatifs, elle dresse un tableau objectif du phénomène et démontre que le débat sur l’immigration ne se résume pas à une affaire de bons sentiments.

Suite : France — Pouvoirs publics, médias et experts relativisent l'immigration et présentent ses effets sous un jour favorable , entretien avec Michèle Tribalat à l'occasion de la sortie de son livre.





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