Le budget des commissions scolaires du Québec sera comprimé de près de 50 % d’ici 2015, a précisé la ministre de l’Éducation, Line Beauchamp, jeudi, à Radio-Canada.
Le gouvernement Charest compte réorganiser l’appareil administratif des 69 commissions scolaires de la province, en réduisant sa taille et en confiant plus de responsabilités aux écoles et à ses directeurs. Les commissions scolaires deviendraient par conséquent davantage des « répartiteurs » de ressources financières et humaines.
« Il faudrait plus voir ça comme une coop de services. Une commission scolaire, c'est un endroit où je devrais avoir des services en commun que je peux aller prendre parce que je suis une école qui a tel ou tel besoin », a déclaré Mme Beauchamp à la société d’État.
Selon la ministre Beauchamp, le budget des 69 commissions scolaires sera comprimé de 100 millions de $ par pour passer de 571 millions de $ à 271 millions $ d’ici 2015.
Les établissements scolaires établiront eux-mêmes leurs priorités et réclameront les budgets nécessaires à leur commission scolaire. Des montants supplémentaires pourraient être octroyés aux meilleures institutions.
La ministre a cependant précisé, au cours de la même entrevue, que le projet devra dans un premier temps être adopté lors du congrès du Parti libéral du Québec, qui se déroulera à Québec cette fin de semaine.
La révision du rôle des commissions scolaires et l'autonomie des écoles font en effet partie des 76 propositions qui feront l'objet d'un débat au sein des partisans libéraux lors du congrès du parti.
La Coalition pour l'avenir du Québec (CAQ) de François Legault prône, pour sa part, l’abolition complète des commissions scolaires. Selon cette coalition, il est nécessaire de mettre fin à un système à trois paliers en éducation, soit le ministère, la commission scolaire et l'école, et redonner le pouvoir aux écoles.
Pour ce carnet, il est bien évidemment bon que les mêmes services soient rendus à moindre coût, mais le pouvoir ne doit pas tant être rendu aux écoles (et sans doute une autre partie au ministère), mais aux parents et à la société civile locale. Du pouvoir bureaucratique rendu aux écoles ne garantira pas nécessairement plus de liberté pédagogique ou de programme aux écoles. Il faut des réformes plus profondes au Québec pour atteindre ces objectifs.
Le gouvernement Charest compte réorganiser l’appareil administratif des 69 commissions scolaires de la province, en réduisant sa taille et en confiant plus de responsabilités aux écoles et à ses directeurs. Les commissions scolaires deviendraient par conséquent davantage des « répartiteurs » de ressources financières et humaines.
« Il faudrait plus voir ça comme une coop de services. Une commission scolaire, c'est un endroit où je devrais avoir des services en commun que je peux aller prendre parce que je suis une école qui a tel ou tel besoin », a déclaré Mme Beauchamp à la société d’État.
Selon la ministre Beauchamp, le budget des 69 commissions scolaires sera comprimé de 100 millions de $ par pour passer de 571 millions de $ à 271 millions $ d’ici 2015.
Les établissements scolaires établiront eux-mêmes leurs priorités et réclameront les budgets nécessaires à leur commission scolaire. Des montants supplémentaires pourraient être octroyés aux meilleures institutions.
La ministre a cependant précisé, au cours de la même entrevue, que le projet devra dans un premier temps être adopté lors du congrès du Parti libéral du Québec, qui se déroulera à Québec cette fin de semaine.
La révision du rôle des commissions scolaires et l'autonomie des écoles font en effet partie des 76 propositions qui feront l'objet d'un débat au sein des partisans libéraux lors du congrès du parti.
La Coalition pour l'avenir du Québec (CAQ) de François Legault prône, pour sa part, l’abolition complète des commissions scolaires. Selon cette coalition, il est nécessaire de mettre fin à un système à trois paliers en éducation, soit le ministère, la commission scolaire et l'école, et redonner le pouvoir aux écoles.
Pour ce carnet, il est bien évidemment bon que les mêmes services soient rendus à moindre coût, mais le pouvoir ne doit pas tant être rendu aux écoles (et sans doute une autre partie au ministère), mais aux parents et à la société civile locale. Du pouvoir bureaucratique rendu aux écoles ne garantira pas nécessairement plus de liberté pédagogique ou de programme aux écoles. Il faut des réformes plus profondes au Québec pour atteindre ces objectifs.
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