jeudi 9 décembre 2021

Le Sénat du Canada adopte en priorité le projet de loi C-4 interdisant les « thérapies de conversion »


Le gouvernement canadien a adopté le projet de loi C-4, un projet de loi qui viserait à interdire les thérapies de conversion, mais qui semble porter atteinte aux droits des individus du même coup.

Mercredi dernier, le projet de loi C-4 interdisant les thérapies de conversion a été adopté de façon accélérée à la Chambre des communes, à peine celle-ci reconvoquée après une longue suspension. Cette semaine, le sénateur soi-disant conservateur Leo Housakos a demandé l’approbation unanime pour que le projet de loi devienne loi et a réussi. Le projet de loi C-4 sera donc la loi du pays grâce à l’appui massif des « conservateurs » dans les deux chambres.

Deux projets de loi antérieurs visant à interdire des thérapies de conversion similaires avaient échoué en raison à la fois de leur teneur troublante et du fait que le Canada avait déjà mis en place des lois qui empêchent les pratiques thérapeutiques abusives ou forcées associées aux thérapies de conversion coercitives, chimiquement invasives et abusives.

Pour plusieurs, comme le député Garnett Genuis, un farouche opposant aux deux projets de loi qui avaient échoué, le projet de loi C-4 est un pas de trop. D’aucuns, à l’instar de Genuis, soulignent les graves problèmes entourant certaines des définitions du projet de loi.

Le projet de loi C-4, qui avait été auparavant présenté sous le nom de projet de loi C-6 et qui s’est heurté à une forte opposition, a été adopté avec une célérité inhabituelle, voire suspecte, au Parlement alors que Genuis était à l’étranger.

Pourquoi les gens devraient-ils s’inquiéter ?

Le projet de loi C-4 rendrait illégal toute thérapie ou conseil qui encourage un individu à réduire son attirance ou son comportement homosexuel — même si un adulte décide de son plein gré de les recevoir. Pour ces critiques, il criminalise également tous les services de conseil qui peuvent chercher à aider toute personne, y compris les enfants, qui souhaitent « détransitionner » et revenir à leur sexe biologique.

Ce projet de loi ne viserait pas à protéger qui que ce soit, il s’agit d’imposer une vision idéologique particulière : on ne peut regretter des tendances homosexuelles ou ne peut regretter avoir entamer une « transition ».

Il faut s’opposer à toute thérapie de conversion forcée, nuisible ou coercitive ; il faudrait également s’opposer à ce que des gens ne soient pas en mesure de rechercher librement les conseils qu’ils souhaitent. Il s’agit d’un affront aux droits et libertés de citoyens qui souhaitent peut-être mettre un frein à des comportements sexuels ou une identité qu’ils ne désirent pas.

Selon les critiques du projet de loi C-4, voici un exemple de thérapie désormais illégale : un homme trompe sa femme avec un homosexuel et demande des conseils afin d’améliorer sa vie de famille et de maintenir son engagement de fidélité envers sa femme. Un conseiller prodiguant des conseils pour que le mari cesse sa liaison homosexuelle offrirait des conseils qui encouragent la réduction du comportement homosexuel et enfreindrait donc la loi.

Le projet de loi C-4 serait tout simplement vicié dans sa formulation. Cette formulation vague donnera un pouvoir arbitraire sans précédent aux autorités si elles souhaitent punir un thérapeute qui ne sera pas de leur bord idéologique tout en fermant les yeux sur d’autres pratiques jugées conformes à leur prisme idéologique.

L’autre préoccupation majeure du projet de loi est que pratiquement toutes les grandes religions ont un enseignement sur la sexualité, y compris le genre et l’orientation. Ce projet de loi serait un affront direct aux libertés religieuses, car il érigerait en crime tout conseil religieux donné par un chef religieux en matière de comportement ou d’attirance sexuels acceptables selon ces religions.

Pour Adam Soos, un journaliste de Calgary auprès de Rebel News, il s’agit d’un projet de loi choquant et qui doit être contesté.

Il a rejoint un groupe de personnes qui se battent actuellement, y compris des experts cliniques, une femme qui a tragiquement subi une thérapie de conversion forcée et qui s’élève toujours contre le projet de loi C-4 et Jose Ruba, qui est le directeur de FreeToCare.ca et a lancé un réseau d’intervention psychologique et sociale (« counseling ») entre pairs à BeyondGay.ca, qui a lui-même été attiré par le même sexe, mais a pu choisir l’intervention psychologique et sociale qu’il désirait et vivre sa vie librement selon ses convictions.

Adam Soos préconise de se rendre sur BanBillC4.com et de signer la pétition contre ce projet de loi qu’il qualifie de troublant. (Plus de 5200 signatures à l’heure d’écrire ces lignes.) 


En même temps, en France, le parti du président « progressiste » Macron pousse un projet de loi similaire. Extraits d’un article de l’Incorrect sur le sujet :

Après le délit d’entrave à l’IVG [avortement], on risquait de s’ennuyer : viendra bientôt un délit d’entrave à l’identité sexuelle. Il devient interdit d’informer, d’accompagner, pire encore de soigner une personne qui s’interrogerait sur son identité sexuelle. Sous prétexte d’une plus grande liberté, accroissons encore un peu la confusion des mineurs. Professionnel de la santé ou parent, attention dorénavant à vos propos qui pourraient vous coûter cher.

L’enfer est pavé de bonnes intentions, nous dit-on. C’est encore pire lorsqu’elles sont feintes. Le 5 octobre, une proposition de loi interdisant les « thérapies de conversion » a été adoptée en première lecture à l’Assemblée nationale. Le texte prévoit de sanctionner d’une peine de deux ans d’emprisonnement assortis de 30 000 euros d’amende « les pratiques, les comportements ou les propos répétés visant à modifier ou à réprimer l’orientation sexuelle ou l’identité de genre, vraie ou supposée, d’une personne et ayant pour effet une altération de sa santé physique ou mentale ». Si la victime est mineure, la peine monte à trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende.

Pendant les débats à l’Assemblée nationale, Laurence Vanceunebrock (LREM), rapporteur de la loi, a justifié la nécessité du texte par l’existence de pratiques telles que des « exorcismes, retraites, stages de guérison, séances d’humiliation, hypnose, traitements par électrochocs, prescriptions d’anxiolytiques, d’antidépresseurs, injections d’hormones, ou encore mariages forcés, séquestrations, privations de nourriture, coups et violences, viols, et même excision ». Comment mettre sur le même plan une retraite et un mariage forcé, ou bien une prescription d’anxiolytiques et une séquestration ? Sans compter que la plupart des actes cités sont déjà réprimés par le Code pénal. Ensuite, l’intitulé du nouveau délit est tellement flou qu’il ne répond pas aux critères de la loi pénale, voulant qu’une peine précise soit infligée en réponse à un délit clairement défini. En réalité, sous couvert de lutte contre l’homophobie, le gouvernement institue la théorie du genre dans le droit français. Cela par un texte dangereux à double titre, dont les premières victimes seront les enfants.



Prix de la Carpette anglaise 2021

Et le prix de la « Carpette anglaise » 2021 est décerné à… Gérald Darmanin. Dans la catégorie des personnalités françaises en lice, c’est le ministre de l’Intérieur qui a été « honoré » par cette distinction, rapporte Le Figaro. L’Académie décerne en effet chaque année un prix d’« indignité civique » à un membre des élites françaises qui s’est distingué par son utilisation de la langue anglaise en lieu et place du français. On appelle aussi cette grande réunion annuelle la « table des grands défenseurs de la langue française ».

Ironiquement, ses membres se sont donc réunis mardi 7 décembre pour élire leur grand champion. Deux catégories sont en lice chaque année (hormis en 2020 où le Covid a vu cette petite messe annulée) : une personnalité française et une étrangère. Chez les Français, trois étaient nommés : Gérald Darmanin donc avec sa nouvelle carte d’identité bilingue français-anglais, le dictionnaire Le Robert pour avoir intégré cette année le pronom non genré « iel » ou encore le Groupe Danone, qui s’est permis de remplacer sa gamme « Taillefine » par « Light & Free ». Sans compter, ont rappelé les jurés, ses campagnes de publicité tournées vers l’anglicisme. Un des membres a également voulu ajouter au dernier moment la région Île-de-France qui a transformé le Pass Navigo en « Navigo Easy ».


 Deuxième titre pour Ursula von der Leyen

Les débats furent disputés racontent nos confrères du Figaro, mais au bout du compte, après de longues hésitations avec Le Robert, c’est le ministre de l’Intérieur qui a été désigné vainqueur. Il succède à La Banque postale (lauréate 2019) qui avait renommé sa banque mobile en « Ma French Bank », ou encore au président du CSA, Olivier Schrameck (2018), qui avait refusé d’exercer les pouvoirs qui lui incombent en matière de respect de la langue française sur les chaînes de radio et de télévision. En 2017, Anne Hidalgo avait été désignée championne à deux titres : pour avoir déclaré l’usage de l’anglais comme prioritaire en tant que langue de communication de la ville de Paris, mais aussi pour avoir projeté en février 2017 sur la tour Eiffel le slogan « Made for Sharing » lors de la candidature de Paris aux Jeux olympiques de 2024.

Du côté de la personnalité étrangère cette année, le jury composé de Philippe Saint-Robert (son président), Marc Favre d’Echallens ou encore Eugénie Bastié, ont décerné le prix à Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne. Elle a été jugée coupable d’avoir « remplacé le français comme langue officielle dans presque toutes les institutions européennes ». Or pour Albert Salon, un des jurés, l’Anglais n’est parlé que par 1 % des Européens. Le doublé pour Ursula von der Leyen puisqu’elle avait déjà eu ce titre en 2019 après avoir tenté de mettre en place une procédure décisionnelle uniquement en anglais dès le 1er décembre 2019.

 


Contact : Marc Favre d’Échallens, secrétaire de l’académie de la Carpette anglaise.

Courriel : parlerfranc@aol.com Académie de la Carpette anglaise, Le Droit de comprendre, 222 avenue de Versailles, 75016 Paris.

Adresses utiles pour commentaires :

– Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur

https://www.interieur.gouv.fr/fr/Contact/

– Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne

https://ec.europa.eu/commission/commissioners/2019-2024/president_fr



France : Un enseignant menacé par un lycéen musulman pour avoir rappelé que la France est de tradition catholique

Un enseignant menacé par un lycéen musulman pour avoir rappelé que la France est de tradition catholique. Le professeur d’Angers dit craindre pour sa vie, sa famille.

« Je fais du droit. Je fais un rappel historique. Ce sont des faits que la France soit un pays catholique. Ce n’est pas contestable. Je suis sidéré. Je suis enseignant depuis 27 ans et c’est la première fois que je vois ça. »

De son côté, l’élève, mineur, a été reçu, avec ses parents, par le conseiller principal d’éducation (CPE). Il a décidé de déposer une plainte au commissariat de police d’Angers, qui a ouvert une enquête. Le directeur de l’établissement, Anthony Bellanger, suit l’affaire de très près :

« Nous avons entendu l’élève et ses parents. Nous avons aussi demandé aux conseillers délégués de nous rendre un rapport. »

Le directeur a demandé la mise à pied immédiate du professeur visé.

« C’est à titre conservatoire et à effet immédiat, au moins jusqu’aux vacances de Noël. Si j’ai pris cette décision, c’est pour préserver la présomption d’innocence du professeur et pour le protéger. Ce n’est pas une sanction ».

De son côté, le professeur a déposé plainte contre l’élève, pour menaces, agression physique et verbale.

Source : Ouest France.


Un enseignant poignardé par un élève dans une école secondaire de Montréal

Un enseignant d’une école secondaire de l’arrondissement de Villeray–Saint-Michel-Parc-Extension, quartier très riche de sa diversité, a été poignardé par un élève jeudi matin.

L’employé de l’établissement scolaire l’école John F. Kennedy, située sur la rue Villeray, a été agressé par un élève muni d’« un objet coupant ou tranchant », peu après 10 h, jeudi matin. Les policiers sont rapidement arrivés sur les lieux et ont localisé le professeur en question, qui a subi des blessures mineures au haut du corps. On ne craint pas pour sa vie.

Aucune autre personne n’a été blessée dans le cadre de cette altercation.

Le suspect, un adolescent de 16 ans, avait pris la fuite, mais les policiers l'ont arrêté non loin de l'école dans l'heure qui a suivi.

Un nageur qui se dit femme pulvérise les records de natation féminine aux États-Unis

Le sportif, qui s’appelait Will auparavant, a complètement survolé les courses féminines auxquelles elle a participé. Mais la polémique enfle, décrypte le Washington Post.  

Pendant trois ans, Will Thomas était bien connu dans son club de natation de l’université de Pennsylvanie. Mais depuis, Will est devenu transgenre et s’appelle Lia. Cela ne l’empêche pas de concourir aux épreuves de natation dans le pays et évidemment… d’empiler les victoires. Car comme le rapporte le Washington Post, Lia Thomas a tout raflé lors des finales du Zippy Invitational à Akron dans l’Ohio. Le nageur transgenre a en effet remporté toutes les courses pour femmes auxquelles il a participé, du 100 mètres au 500 mètres en passant par le relais.


 Son temps de 4’36,06 sur le 500 mètres lui aurait déjà permis de remporter une médaille de bronze aux épreuves nationales universitaires (NCAA), mais celui sur 200 mètres a été encore plus impressionnant, puisqu’il a établi un nouveau record (1’41,93) ce qui lui aurait permis cette fois-ci de décrocher l’argent au niveau national. « Elle a gagné la course avec pratiquement sept secondes d’avance sur sa dauphine, et son temps est le plus rapide du pays », a détaillé le département du sport. Sur le 500 mètres de la veille, elle avait laissé sa concurrente plus de 14 secondes derrière.

Les parents de jeunes filles en colère

Injuste pour les défenseurs du sport féminin pour qui la participation d’un athlète transgenre aux épreuves féminines est totalement hors de propos. « Évidemment que les records des femmes sont battus […] Lia a concouru en tant qu’homme pendant trois ans avec la NCAA”, s’offusque Linda Blade, auteur de How Trans Activism and Science Denial are Destroy Sport (Comment l’activisme trans et le déni de la science détruisent le sport).

Dans un journal étudiant de son université de Pennsylvanie, Lia Thomas l’assure pourtant : « Être trans n’a rien changé à ma façon de nager et pouvoir continuer est gratifiant. » Pas de quoi convaincre des parents de jeunes filles qui concourent dans les mêmes catégories : « Mes deux filles nagent en compétition […] Elles s’entraînent trois à quatre fois par semaine […] Ce genre de conneries me met en colère », peste l’une d’elles. Un homme propose que les femmes en compétition avec les athlètes transgenres refusent de participer, « cela mettrait fin à cette absurdité », réagit-il. Alors que les nageurs trans ne sont plus obligés de réduire leur taux de testostérone, certains spécialistes jugent que Lia Thomas pourrait un jour titiller Katie Ledecky. Ni plus ni moins que la septuple championne olympique et quinze fois championne du monde.

Voir aussi 

Silence des championnes quand on leur demande de commenter ce « jour historique » (était Un premier haltérophile qui se dit femme pourrait participer aux JO chez les femmes) 

Épreuve de natation serait discriminatoire à l'égard des noirs, selon une plainte

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Biden signe décret qui permet aux étudiants nés hommes de concourir chez les femmes s’ils se sentent femmes

Joe Biden — pour que les enfants de 8 ans puissent décider d’être transgenres

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