dimanche 26 février 2012

Pourquoi le multiculturalisme et l’égalitarisme nous mènent à un suicide collectif

Pour l'écrivain Denis Tillinac, la France mérite mieux que « la bigoterie rose, rouge et verte qui fera [NdC: encore plus] la loi » si François Hollande est élu Président de la République en mai prochain.

La « repentance » que la gauche exige, c'est une culture de la haine de soi et du reniement. Nous refusons un tel suicide collectif.

Le multi-culturalisme que la gauche [note du carnet : au Canada et au Québec, tous les grands partis, même ceux dits de droite ou de centre-droite] promeut, c'est la négation de notre identité de Français, d'Européens, d'Occidentaux — d'héritiers de Jérusalem, d'Athènes et de Rome. C'est aussi la mort de l'altérité et de la frontière intime. Nous refusons ce cosmopolitisme qui ferait de la France un agrégat de communautés aigrement rivales dans un open-space sans mémoire. Il sonnerait le glas de nos attaches culturelles les plus profondes et ferait peser sur notre descendance la menace d'une désintégration du corps social.

L'égalitarisme dogmatique que la gauche revendique est une contrefaçon du sens de la justice et l'avènement d'une société de fonctionnaires nous promettrait le sort de l'Espagne au XVIIIe siècle : un pays sous-développé.Nous refusons la décadence qui résulterait inéluctablement d'une politique d'assistanat.

Le féminisme made in USA et le militantisme « gay » de la gauche conspirent à l'instauration d'un androgynat, selon cette logique de l'indifférencié qui récuse l'altérité des genres. Pour nous, un homme n'est pas une femme, une paire n'est pas un couple et dans une cité civilisée, l'individu n'a pas tous les droits, il doit prendre en compte son héritage et sa postérité. Nous refusons l'utopie sinistre d'une société dont les égos seraient à la fois souverains, déracinés, insatiables et interchangeables. Un monde sans altérité où le même serait réduit à ne dialoguer qu'avec soi dans le miroir terni d'un narcissisme barbare.

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