Ottawa a développé des programmes
de subventions en agriculture.
Un de ces programmes qui vise à promouvoir
des techniques propres en agriculture s’attire des critiques de certains
agriculteurs qui l’estiment discriminatoire.
Pour avoir droit à l’aide
maximale, il faut satisfaire des critères qui n’ont aucun lien avec
l’environnement.
Le programme offre d’ailleurs de plus gros montants
à certains groupes d’entrepreneurs, mais sur la base de leur âge, leur ethnicité
et leur orientation sexuelle.
« C’est plus difficile pour les
femmes, les jeunes et tous les autres groupes sous-représentés d’avoir accès à
du financement », affirme Marie-Claude Bibeau, ministre de l’Agriculture. «
C’est plus difficile pour ces personnes de mettre leur contribution pour aller
chercher la subvention par après. »
L’agriculture au Canada représente
environ 10 % des émissions de gaz à effets de serre de tout le pays, c’est
pourquoi des programmes pour inciter les agriculteurs à faire un virage vert ont
été mis sur pied par le gouvernement fédéral.
Par contre, le programme
des technologies propres en agriculture va trop loin selon
certains.
Le programme offre un financement jusqu’à 40 % du coût des
travaux, et 10 % de plus à certains groupes marginalisés.
« Le jeune
je suis capable de comprendre, car ils en ont plus besoin que nous, mais si tu
es une minorité visible ou à part, tu as 10 % de plus que tu peux aller
chercher, ça n’a pas sa place », estime Yves van der Tol, agriculteur. « Tout le
monde est égal au Canada. »