mardi 22 novembre 2011

France — La proportion des plus faibles lecteurs augmentent, principalement dans les zones prioritaires

Pour certains la baisse du niveau des élèves est une évidence, pour d’autres c’est un fantasme, mais la proportion des plus faibles augmente et leurs difficultés s’aggravent.

Selon une enquête de l'INSEE, depuis une dizaine d’années, le pourcentage d’élèves en difficulté face à l’écrit a augmenté de manière significative et près d’un élève sur cinq est aujourd’hui concerné en début de 6e.

Si le niveau de compréhension de l’écrit des élèves moyens n’a pas évolué, la plupart des  évaluations témoignent d’une aggravation des difficultés parmi les élèves les plus faibles.

Alors que la maîtrise des mécanismes de base de la lecture reste stable, les compétences langagières (orthographe, vocabulaire, syntaxe) sont en baisse, ce qui explique l’aggravation du déficit de compréhension des textes écrits, parmi les élèves les plus faibles. En moyenne, les filles ont de meilleures performances que les garçons dans le domaine de la compréhension de l’écrit ; cet écart s’accroît dans la quasi-totalité des pays de l’OCDE depuis une dizaine d’années. En France, le statut  économique, social et culturel des parents explique aujourd’hui une plus grande part de la variation des scores des élèves qu’en moyenne dans l’ensemble des pays de l’OCDE. C’est dans les collèges en zones d'éducation prioritaire des banlieues à forte immigration que l’augmentation des difficultés est la plus marquée : près d’un tiers de ces collégiens éprouvent des difficultés face à l’écrit, contre un quart il y a dix ans.
Erreurs grammaticales : En 1987 ils étaient 87 % à ne pas en faire, 20 ans plus tard ils ne sont plus que 63 %.
« La plus grande difficulté est qu’il y a des « non-lecteurs » qui sont mélangés à d’autres qui lisent très bien et on a du mal à remédier aux difficultés de ces lecteurs-là car il nous manque des clés. » 

Ces difficultés persistent au collège (secondaire).  En fin de collège, en 3e , (14-15 ans, secondaire IV au Québec), la comparaison des résultats de l’évaluation entre 2003 et 2009 montre que la situation des collèges dans les banlieues difficiles et zones dites prioritaires s'y détériore plus qu'ailleurs en France: le score moyen des élèves qui y sont inscrits a baissé de 12 points sur la période observée, contre une baisse de 5 points dans l’ensemble de la population des élèves de 3e. La proportion d’élèves dans les niveaux de performances les plus faibles (inférieurs au niveau 2) dans le secteur de l’éducation prioritaire a augmenté de 7,7 points entre les deux cycles d’évaluation, passant de 24,9 % en 2003 à 32,6 % en 2009. En comparaison, la part des élèves faibles n’a augmenté que de 2,9 points dans les collèges du secteur public hors éducation prioritaire et elle est restée stable dans le secteur privé. En 2009, près d’un tiers des élèves de fin de 3e sont ainsi en difficulté dans le secteur de l’éducation prioritaire, contre 17,7 % dans les collèges publics hors éducation prioritaire et 8,5 % dans les établissements privés.




Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

Syndicats et gouvernement pour interdire la religion dans les garderies familiales

Il était une époque où les parents payaient eux-mêmes pour la garde de leurs tout-petits et quand les garderies familiales et privées n'étaient ni syndiquées ni financées par les impôts.

Aujourd'hui, le passage des impôts des parents par le gouvernement et la syndicalisation de ce secteur de la garde, signifie que les parents n'auraient plus la possibilité de choisir une garderie familiale où l'on chante des chants religieux, l'on fait une petite prière avant de manger ou l'on explique certains rites ou images religieuses, même si les parents et les gardiennes d'enfants voudraient le faire !

Michael Coren & Brian Liley et l'influence grandissante de l'État monopole dans les garderies


Jointes au téléphone, la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) et la Confédération des syndicats nationaux (CSN), qui représenteraient des milliers de responsables des services de garde en milieu familial, se sont dites d'accord avec le principe  d'interdire la religion dans les services de garde en milieu familial.


Le quotidien La Presse indique, dans son édition de vendredi, que le ministère de la Famille envisage d'émettre une directive interdisant la religion dans les services de garde familial, comme il a fait pour les Centres de la petite enfance (CPE) et les garderies privées subventionnées.

« L'instruction religieuse, ça se fait avec les Églises, pas dans les CPE et pas dans les garderies », a affirmé en entrevue Jeff Begley, vice-président de la Fédération de la santé et des services sociaux de la CSN.

La religion serait donc bannie des familles, puisque ces garderies sont en milieu familial ?

« C'est tout à fait dans ce qui est raisonnable. Il y a une place pour l'instruction religieuse, mais ce n'est pas dans les affaires financées par l'État. Et même si c'est un milieu familial, c'est financé par l'État », a rappelé M. Begley. L'État ne favorise donc dans les faits que les athées et les agnostiques et non les parents croyants.

À la CSQ, le projet de directive du ministère est aussi très bien accueilli. La première vice-présidente, Louise Chabot, admet cependant que « ça pose des questions particulières » qui doivent être étudiées soigneusement.



« On a un groupe de travail avec le ministère, actuellement, pour étudier la question. En milieu familial, on se retrouve en situation de travailleuses autonomes, où leur milieu de travail est leur domicile, donc un milieu privé, contrairement à une école ou à un Centre de la petite enfance. Donc, avec les questions de liberté de religion qu'on retrouve dans les chartes, il y a des questions plus juridiques à regarder pour ne pas que les directives du ministère contreviennent aux chartes des droits et libertés de la personne », a expliqué Mme Chabot. Parions que des juristes payés à même les impôts de tous les Québécois seront employés pour tenter de trouver des arguments juridiques pour réduire la liberté de ces travailleuses et des parents. Alors qu'il suffirait de laisser les parents choisir !

Selon Mme Chabot, le ministère viserait le mois de février pour émettre sa directive touchant les services de garde en milieu familial.

La CSQ dit représenter 13 900 responsables de service de garde en milieu familial et la CSN environ 1 500. Environ 90 000 enfants fréquentent ces services de garde en milieu familial dans l'ensemble du Québec.

Voir aussi

Économiques, les garderies à 7 $ ?

CPE s'arment pour une bataille juridique contre le gouvernement

Répression religieuse plus sévère dans les garderies que dans les écoles

Garderies discriminatoires : elles privilégient les athées et agnostiques



Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

Californie — Clivage ethnique important au sujet du financement public des études des illégaux

La loi californienne DREAM (Développement, assistance et éducation pour les étrangers mineurs) ratifiée le 8 octobre permettra à partir de 2013 aux jeunes immigrés qui sont arrivés aux États-Unis illégalement avant l'âge de 16 ans de bénéficier de bourses et autres aides financières afin de suivre un enseignement universitaire.

L'étudiante Yesenia Capellino de l'Université de Californie à Los Angeles soutient énergiquement
la loi DREAM qui va permettre aux immigrés illégaux diplômés d'une école
 californienne de recevoir des subventions et bourses pour leur permettre de suivre leurs études
 dans une université ou un collège californien à partir de 2013.

On apprend aujourd'hui que cette mesure controversée divise la population californienne en fonction de l'ethnie des personnes interrogées. Parmi les Latinos, 79 % des personnes interrogées appuient l'aide gouvernementale accordées aux immigrants illégaux inscrits dans les universités de l'État, alors que seuls 30 % des blancs de Californie partagent cet avis.

L'enquête menée par l'Université du Sud de la Californie (USC) a constaté qu'une faible majorité de démocrates inscrits (à savoir 53 %) soutient cette nouvelle politique ratifiée le mois dernier par le gouverneur démocrate Jerry Brown. Mais seuls 23 % des Républicains sont dans ce cas.

« Je ne pense pas que les étrangers illégaux devraient avoir accès à tous les avantages de ce pays » de déclaré un des sondés, Lois Hartman, 64 ans, un républicain.




Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

Université contre la discrimination à l'encontre des handicapés mentaux...

Étrange règle de l'Université Victoria qui interdit toute discrimination à l'encontre des handicapés mentaux....




Est-ce que les universités ne discriminent pas en permanence contre les minus habens ? Est-ce qu'elles ne favorisent pas les plus intelligents sans cesse ? Hmmm. Tout compte fait, quand on considère l'inflation des notes dans les universités nord-américaines...


Source



Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)