mardi 26 août 2025

Québec — Comité préconise d’abolir le financement public des écoles religieuses dites privées

Christiane Pelchat et Guillaume Rousseau ont dévoilé mardi leurs 50 recommandations censées renforcer « la laïcité » au Québec.

Ces coprésidents recommandent notamment de mettre fin de façon progressive aux avantages fiscaux et aux subventions accordés aux organismes religieux ainsi qu’au financement étatique (qui n'est que partiel) des écoles dites privées et religieuses.

Jusqu’ici, le Premier ministre du Québec, François Legault, s’est opposé à définancer les écoles privées religieuses, plaidant que cela nuirait à des institutions qui appliquent le programme scolaire. Rappelons qu'aucune école au Québec n'est vraiment libre de choisir son programme scolaire ni sa pédagogie et que toutes, mêmes celles qui ne reçoivent pas de subventions, fait rare dans les démocraties, doivent appliquer tout le programme scolaire, voir la saga entourant l'imposition du défunt programme ECR.

Résumons :
 
Pourquoi ne pas se concentrer sur les écoles publiques ? Pourquoi ne pas limiter l'immigration des personnes qui poseraient des problèmes d'intégration ? Le problème est démographique. La France est plus laïque que le Québec et elle n'échappe pas aux problèmes décriés par les critiques de l'entrisme islamiste.

Rappelons qu'il n’existe pas de répertoire public exhaustif et à jour des écoles privées religieuses au Québec, car le ministère de l’Éducation ne compile plus de statistiques spécifiques sur les écoles selon leur confession religieuse. Selon un rapport de Radio-Canada de 2022, environ 50 écoles privées subventionnées au Québec ont une vocation religieuse explicite, parmi les 165 écoles privées subventionnées. Cela inclut 27 écoles catholiques, 14 juives, 4 musulmanes, 2 arméniennes, 2 protestantes évangéliques et 1 grecque orthodoxe.


Voir aussi
 
« C’est la démographie, stupide! » (l'immigration massive musulmane)
 
 
 
 
 

Le gouvernement québécois ne veut plus de religion dans les garderies communautaires (2010, pas d'explications de la crèche de Noël ?)

 


 

Canada — Doublement du déficit fédéral prévu en un an

Selon Yves Giroux, le déficit fédéral pourrait s’établir à près de 100 milliards $, comme l’estime l’Institut CD Howe. Par ailleurs, le mandat d’Yves Giroux n’est pas renouvelé et aucun successeur n’a été nommé. 

 
Michel Girard dans le Journal de Montréal écrit à ce sujet:

Si vous pensiez que Justin Trudeau avait creusé un trou dans les finances publiques, son successeur, Mark Carney, est en train de transformer ce trou en gouffre.

Le déficit fédéral prévu pour 2025-26 pourrait exploser à 92,2 milliards $, selon les scénarios pessimistes de l’Institut C.D. Howe – soit 50 milliards $ de plus que ce que prévoyait Trudeau en décembre.
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Lors de la dernière mise à jour de l’état des finances du gouvernement fédéral ce mois-là, on prévoyait que l’exercice 2025-26 se bouclerait avec un déficit de 42,2 G$.

Attachez votre tuque [bonnet]: sous le nouveau gouvernement Carney, le déficit pour l’exercice 2025-26 pourrait plus que doubler ce montant, si les prévisions pessimistes de l’Institut C.D. Howe se matérialisent.

Inacceptable report

Dans la nouvelle édition 2025 du Panorama des finances publiques du Québec de la Chaire de recherche en fiscalité et en finances publiques, le gouvernement libéral de Mark Carney se fait varloper [éreinter] parce qu’il n’a pas encore déposé de budget.

Bien qu’il soit au pouvoir depuis quatre mois, le gouvernement Carney n’a même pas daigné présenter une mise à jour économique. Il faudra attendre à l’automne pour avoir un portrait relativement précis de la situation.

«Même en convenant d’un fort degré d’incertitude, la présentation d’un budget annuel ne devrait pas être optionnelle. Un moindre mal aurait été de présenter une mise à jour économique en juin pour montrer l’état de la situation budgétaire permettant d’illustrer les effets financiers anticipés des décisions prises...», dénonce Luc Godbout, le titulaire de la productive et dynamique chaire de l’Université de Sherbrooke.

Un cadre financier dépassé

Dans son cadre financier électoral, Mark Carney avait prévu un déficit de 62 milliards $ pour l’actuel exercice budgétaire 2025-26.

Mais quand on additionne tous les changements survenus depuis l’arrivée de Mark Carney à la tête du gouvernement fédéral, force est de constater que le déficit va nettement dépasser ce montant lancé durant sa campagne électorale.

Des exemples de coûts imprévus?

Le déclenchement de la guerre tarifaire qu’alimente quotidiennement Donald J. Trump va entraîner une baisse marquée des revenus et des bénéfices des entreprises canadiennes, en plus de générer de lourdes pertes d’emplois. Cela va se traduire par une baisse possible des recettes fiscales d’environ 4,24 G$ cette année, selon C.D. Howe.

L’abandon par Mark Carney de la taxe sur les services numériques et de la hausse du taux d’inclusion sur les gains en capital va priver le fédéral de 2,5 milliards.

Quant à la baisse du taux d’impôt fédéral de 1 point de pourcentage à partir du 1er juillet, elle générera une baisse de recettes de 4,2 G$ cette année.

Du côté des dépenses, le gouvernement Carney s’est notamment engagé à investir énormément plus dans le ministère de la Défense. Juste pour cette année, on parle d’un montant additionnel de 11,8 milliards $.

S’ajoute à cela la décision de Mark Carney de renoncer aux milliards de dollars que devaient rapporter les contre-tarifs sur les produits américains importés.

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