vendredi 29 décembre 2023

États-Unis — En 2022, seuls 3,4 % des journalistes se disaient républicains

En 2022, seuls 3,4 % des journalistes se disaient républicains contre 36,4 % de démocrates. Ce chiffre était de 18 % en 2002 et de 25,7% en 1971.



 

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(Source : Institut de recherche sur l’enseignement supérieur [HERI]. Les données proviennent d’enquêtes représentatives au niveau national auprès de professeurs aux États-Unis. Graphique de Sam Abrams.)

 

Europe — Plus on est religieux, plus on a d'enfants

Le fait qu’un couple ait ou non des enfants et le nombre d’enfants qu’il a dépendent jusqu’à aujourd’hui de son degré de religiosité. C’est ce que montrent des chercheurs de l’Académie autrichienne des sciences et de l’Université de Vienne dans la revue spécialisée Population, Space and Place. Pour ce faire, elles ont analysé les données d’environ 34 000 personnes âgées de 18 à 45 ans dans huit pays (Autriche, France, Pays-Bas, Suède, Pologne, Russie, Bulgarie et Géorgie). Celles-ci avaient été interrogées en 2002 et 2016 sur leur religiosité, leur désir d’enfant et le nombre effectif d’enfants.

(cliquez sur l’image pour l’agrandir)


Des valeurs traditionnelles

Résultat : les chrétiennes autrichiennes âgées de 20 à 29 ans qui assistaient régulièrement à un service religieux souhaitaient en moyenne 2,4 enfants. Le nombre réel d’enfants parmi elles (âgées de 35 à 44 ans) était de 1,8. En comparaison, le nombre d’enfants souhaité par les femmes non pratiquantes était déjà nettement inférieur, avec une moyenne de 1,9. Et dans les faits, elles n’ont eu que 0,9 enfant. Les chrétiennes non pratiquantes se situaient entre ces deux pôles : elles souhaitaient en moyenne 2,1 enfants et en ont eu 1,5. Cette tendance a été observée dans les huit pays étudiés.

Une explication pourrait résider dans les doctrines religieuses pronatalistes : la famille et les enfants ont une grande importance dans les familles religieuses, les rôles des sexes sont plutôt traditionnels, explique la sociologue Caroline Berghammer (Université de Vienne). Dans les pays d’Europe de l’Est, le désir d’enfant est cependant moins souvent réalisé qu’en Occident. Cela pourrait s’expliquer par « des conditions sociales générales telles que l’insécurité économique », selon Isabella Buber-Ennser de l’Institut de démographie de l’ÖAW. 

Source : APA

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Le ministre polonais de la Culture et du Patrimoine national (du nouveau gouvernement libéral) a déclaré avoir entamé la procédure de liquidation des médias d'État en raison de la cessation de leur financement.

« En raison de la décision du Président de la République de Pologne de suspendre le financement des médias publics, j'ai décidé de mettre en liquidation les sociétés Telewizja Polska SA, Polskie Radio SA et l'Agence de presse polonaise SA" - un tel message est apparu mercredi dans la soirée de manière inattendue sur le site du ministère de la Culture. »

Plus de détails (en polonais)


Billet du 20 décembre

Mise à jour du professeur David Engels (qui enseigne à Posnan en Pologne) dans Valeurs actuelles :

Le nouveau gouvernement polonais vient d'occuper par la force la télévision publique et de fermer la chaîne qui a dû cesser toute diffusion. La nouvelle opposition accuse Tusk de violer massivement l'État de droit. Que se passe-t-il ?

Des partisans de Kaczynski et du PiS (Droit et Justice) se rendent au siège de la chaîne publique polonaise TVP pour protester contre les mesures prises par le nouveau gouvernement pro-Union européenne, à Varsovie, Pologne, le mercredi 20 décembre 2023.

La Pologne fournit actuellement un cas d’étude majeur de ce qui se passe lorsqu’un pays conservateur change de gouvernement, qui souhaite le réaligner avec le reste de l’Europe – un memento mori pour la Hongrie. La composition du nouveau gouvernement, dont les postes socio-culturels clés sont tous occupés par des représentants du parti de gauche et d’extrême gauche Lewica, qui ne cachent pas leurs opinions ouvertement anti-chrétiennes et pro-LGBTQ, prouve que les affirmations du gouvernement actuel selon lesquelles il serait la meilleure alternative, même pour les conservateurs, n’étaient qu’un leurre. Mais la guerre culturelle a pris une nouvelle intensité ces derniers jours, lorsque le gouvernement a annoncé dès son entrée en fonction son intention de mettre au pas les médias publics, à commencer par la chaîne TVP.

La nuit dernière, le Premier ministre Tusk a limogé les PDG et les membres du conseil de surveillance non seulement de la chaîne de télévision TVP, mais aussi de la radio polonaise et de l’agence de presse PAP, et a nommé de nouveaux conseils de surveillance qui éliraient de nouveaux administrateurs. Cela s’est fait apparemment sans préavis et donc sans respect des règles en vigueur, comme l’ont rapporté des personnes directement concernées. Le Tribunal constitutionnel polonais conteste la compétence du gouvernement pour procéder à une restructuration aussi soudaine et profonde, mais son autorité n’est que partiellement reconnue par le gouvernement en raison du litige latent sur l’État de droit.

«Le nouveau gouvernement a besoin de la mainmise illégale sur les médias publics pour couper les Polonais de la vérité inconfortable. Par exemple, le consentement du gouvernement Tusk à adopter le pacte européen sur la migration, qui suppose une réinstallation forcée ou des sanctions financières. Défendons la liberté !»

Toutes les branches de la chaîne ont été coupées jusqu’à nouvel ordre

Face à cette évolution, des sympathisants de l’ancienne direction de la TVP, dont des parlementaires, se sont retranchés depuis mardi soir avec une partie du personnel dans le bâtiment principal de la chaîne et ont dû être expulsés de force par les services de sécurité, ce qui a entraîné des blessures chez certaines personnes évacuées manu militari, si l’on en croit les images et les vidéos qui circulent sur le net. La police est également intervenue, d’abord pour protéger les personnes retranchées dans le bâtiment, mais ensuite pour soutenir le gouvernement, selon des témoins de la situation toujours chaotique. Toutes les branches de la chaîne ont été coupées jusqu’à nouvel ordre par décision du gouvernement et ne diffusent que des images fixes. D’ici Noël, la restructuration des principaux médias publics devrait être achevée : une vague de licenciements sans précédent menace. L’opposition (nouvelle) y voit des violations massives de l’État de droit. L’ex-Premier ministre Morawiecki parle dans un message de l’instauration d’une dictature.


C’est la première fois depuis la déclaration de l’état d’urgence dans la phase finale du communisme que la télévision polonaise est empêchée par la force de diffuser. Le gouvernement actuel reproche à son prédécesseur d’avoir systématiquement nommé du personnel sympathisant avec les opinions conservateurs du parti social-chrétien PiS pendant ses huit années au pouvoir, et demande une réforme complète des chaînes publiques afin de garantir à nouveau une couverture « neutre » de l’actualité.

En effet, le PiS n’a pas réussi à créer un réseau d’information conservateur indépendant significatif au cours de ses années de pouvoir, alors que la quasi-totalité des médias privés polonais sont entre les mains de sociétés sympathisant avec l’opposition de gauche-libérale de l’époque. Si la mise au pas de TVP et d’autres médias publics obligeait les journalistes conservateurs à quitter également ce secteur, la diversité d’opinion des grands médias polonais serait de facto anéantie.


Pendant ce temps, le Berliner Zeitung [de centre-gauche] considère qu’une approche autoritaire serait le seul moyen pour Tusk de faire à nouveau de la Pologne un « État de droit » : « C’est le dilemme auquel sera confronté le futur Premier ministre Tusk lorsqu’il prendra ses fonctions : il peut devenir un dirigeant impuissant ou rendre le pays à nouveau démocratique par des moyens non démocratiques. » Un appel à peine voilé à créer, par la force, des faits accomplis pendant que le reste de l’Europe détourne délibérément le regard. 

 

« Pologne : Tusk deviendra-t-il un autocrate pour réformer l'État ? », titre le Berliner Zeitung (81 000 exemplaires vendus par jour en 2021).

Dans Tichys Einblick, David Engels écrit encore : «Le gouvernement Tusk occupe par la force la télévision polonaise. En Allemagne, on se réjouit du démantèlement de la prétendue "chaîne de propagande" polonaise TVP. En réalité, il s'agit d'une action inouïe dans une démocratie occidentale.»


 

Le 19 décembre 2023, Bartłomiej Sienkiewicz, le ministre polonais de la Culture et du Patrimoine national, a démis de leurs fonctions les directeurs des médias d’État et leurs conseils de surveillance, notamment ceux de TVP, et en a nommé de nouveaux à leur place. Cette mesure a suscité des critiques et des accusations d’illégalité de la part des dirigeants révoqués et du parti d’opposition Droit et Justice (PiS), ce qui a entraîné une intervention parlementaire au siège de la société. 

Contexte

Après la victoire de Droit et Justice aux élections législatives polonaises de 2015, TVP a commencé à s’aligner sur les points de vue du gouvernement PiS. Dans la période précédant les élections de 2023, les médias européens ont désigné la TVP comme un organe de propagande du PiS, tandis que l’opposition polonaise l’a qualifiée d’usine à haine. La réforme et la dépolitisation des médias publics sont devenues une promesse de campagne du principal parti d’opposition, la Coalition civique, qui l’a incluse dans sa liste des « 100 promesses concrètes pour les 100 premiers jours du gouvernement ».

Préparation


Après avoir remporté les élections législatives de 2023, la Coalition du 15 octobre, composée de la Coalition civique, de Pologne 2050, du Parti populaire polonais et de La Gauche, a inclus des projets de réforme des médias publics dans son accord de coalition.

Le 14 décembre, invoquant la liberté et l’indépendance journalistiques, une manifestation du club de Varsovie de Gazeta Polska « pour la défense de la liberté des médias » a été organisée devant l’un des bâtiments de la TVP. Des employés de la chaîne publique, ainsi que des politiciens du parti Droit et Justice y ont participé.

 
Le même jour, à la demande d’un groupe de députés du parti Droit et Justice, le Tribunal constitutionnel a interdit toute possibilité de révocation ou de modification du conseil d’administration de la TVP et de la radio polonaise jusqu’à l’audience prévue le 16 janvier 2024. Cette interdiction a toutefois été jugée non contraignante par certains avocats et par le ministère de la Culture et du Patrimoine national lui-même.

Le 19 décembre 2023, la Diète polonaise a adopté une résolution sur le « rétablissement de l’ordre juridique, de l’impartialité et de l’intégrité des médias publics et de l’Agence de presse polonaise » avec 244 voix pour. Plus de 100 députés du parti Droit et Justice n’ont pas participé au vote et se sont rendus au siège de la TVP pour protester contre le changement.

Le même jour, Bartłomiej Sienkiewicz limoge la direction des médias publics, dont la TVP.

Le président polonais Duda considère les mesures prises contre TVP comme illégales
 
Prise de contrôle

Le 20 décembre, Piotr Zemła, le nouveau président du conseil de surveillance de la TVP, arrive au siège de la télévision, rue Woronicza. Il est accueilli par des députés du parti Droit et Justice et des employés de la TVP qui occupent le bâtiment et remettent en question son autorité et la légalité de la décision de changer les autorités de la chaîne. En raison de l’agitation qui règne dans le bâtiment, Joanna Borowiak, une députée du parti Droit et Justice, est hospitalisée. Jacek Sasin a imputé l’incident à « une personne accompagnant le nouveau directeur », tandis que Szymon Hołownia, en sa qualité de maréchal de la Diète, a indiqué qu’il pourrait s’agir d’un employé de la sécurité.

TVP Info a cessé d’émettre à 11 h 18 min 31 s heure d’Europe centrale. Tant sur le réseau diffusion terrestre que sur internet, son signal a été remplacé par celui de TVP 1.
 
TVP 3, TVP Monde et TVP Parlement ont également cessé d’émettre ; les programmes de TVP 3 et TVP Monde ont été remplacés par ceux de TVP 2 et TVP Polonia respectivement, tandis que les programmes de TVP Parlement n’ont été remplacés par ceux d’aucune autre chaîne et cette chaîne ne diffusait plus aucun signal.

Les personnes qui ont tenté de visiter les sites officiels des chaînes concernées ont été redirigées vers le site principal de TVP. Les programmes d’information normalement diffusés sur TVP 1 (Teleexpress, Wiadomości) et TVP 2 (Panorama) ont été remplacés par des images d’interlude affichant les logos des chaînes respectives.

À 12 h 17, Adrian Borecki, journaliste à Wiadomości, interrompt la diffusion de l’émission Agrobiznes sur TVP1 pour informer les téléspectateurs de cette chaîne de la situation. Il a annoncé qu’une édition spéciale de Wiadomości continuerait à être diffusée sur TVP1 à partir de ce moment jusqu’à « la toute fin ». Une demi-minute plus tard, l’émission a été interrompue et remplacée par une séquence d’attente du logo de TVP1.

Peu après 14 heures, Samuel Pereira, le directeur de TVP Info, a lancé un direct sur sa chaîne YouTube. Ce flux présentait l’émission de TVP Info, enregistrée avec la caméra d’un téléphone, qui aurait été diffusée si la chaîne n’avait pas cessé d’émettre. Le flux a été supprimé en moins d’une demi-heure.

Un groupe d’informaticiens de TVP a sécurisé l’accès de la nouvelle direction aux médias sociaux du radiodiffuseur, en retirant le rôle d’administrateur à ses principaux représentants. Le compte X/Twitter de TVP Info, géré personnellement par Samuel Pereira, est resté sous le contrôle de l’ancienne direction malgré les changements intervenus sur d’autres comptes de médias sociaux.

Jarosław Kaczyński, président du parti conservateur Droit et justice (PiS) : « Il n'y a pas de démocratie sans pluralisme médiatique »

À 19 h 30, au lieu de l’émission habituelle Wiadomości, une courte annonce est diffusée sur TVP1 (et, par extension, sur TVP Info) dans laquelle le présentateur Marek Czyż annonce le retour de ce qu’il déclare être des « informations impartiales » Au même moment, d’anciens présentateurs de TVP apparaissent dans une édition spéciale de Wiadomości qui est diffusée depuis le studio de TVP sur Telewizja Republika.

Dans la soirée, la TVP a commencé à envoyer des courriels de licenciement à certains de ses employés.

Réactions

Les membres du parti Droit et Justice ont affirmé que la prise de contrôle avait été effectuée illégalement. Le Conseil national des médias, contrôlé par Droit et Justice, a adopté un point de vue similaire, qualifiant la prise de contrôle d’« attaque contre les médias publics ».

Le gouvernement affirme que la saisie des chaînes a été rendue possible grâce à une lacune législative, le ministre de la Culture ayant pu recourir directement au code des sociétés commerciales.

Le président Andrzej Duda a demandé au Conseil des ministres de respecter l’ordre juridique. Le Premier ministre Donald Tusk a répondu en affirmant que les mesures étaient destinées à rétablir l’ordre juridique et la décence dans la vie publique, conformément aux intentions du président.




Éminent militant transgenre de Philadelphie accusé d'avoir violé deux enfants

Johnathan Kendall Stephens

Un éminent militant transgenre de Philadelphie, parrainé par le procureur de Philadelphie Larry Krasner, financé par Soros, a été accusé d’avoir violé deux enfants. Élu à ce poste en 2017, M. Krasner a été l’un des premiers aux États-Unis à se présenter en tant que « procureur progressiste », comme il se décrit lui-même.

Stephens (cerclé de rouge) siégeait au comité consultatif LGBTQ+ du procureur de Philadelphie
 
Kendall Stephens, 37 ans, ci-devant Johnathan Stephens, a été inculpé de deux chefs de viol, d’attentat à la pudeur, de mise en danger du bien-être d’un enfant, de corruption de mineurs et d’autres charges connexes. Voir le registre du tribunal municipal. Johnathan Steven avait déjà été condamné en 2007 pour agression armée.

Kendall Stephens se dit femme. Il siégeait également au conseil d’administration du Bethany Children’s Home et était ami avec Josh Kruger, le journaliste militant BLM tué par un suspect noir avec lequel il couchait (la famille du suspect affirme que Kruger a rendu leur fils dépendant de la drogue alors qu’il était mineur).


Stevens était ami de Josh Kruger

Détails

La tante de deux jeunes garçons qui auraient été violés par un militant LGBTQ+ à Philadelphie s’exprime sur ces allégations troublantes.

La tante des victimes a parlé en exclusivité à Shaynah Ferreira, de FOX 29, et a demandé à rester anonyme par respect pour sa vie privée et celle de son neveu.

Kendall Stephens est un personnage important de Philadelphie, notamment un activiste transgenre qui siège au conseil consultatif LGBTQ+ du procureur Larry Krasner.

Kendall Stephens est accusé d’avoir violé deux jeunes garçons âgés de 9 et 13 ans pour des faits remontant au mois de septembre.

La tante des deux jeunes garçons s’est ouverte après ce que les documents judiciaires allèguent que Stephens, connu sous le nom de « tante Kendall » par ses neveux, a commis des sévices répétés à leur encontre.

« [Stephens] est un ami de la famille qui est là depuis qu’ils sont nés », a-t-elle déclaré. « Il y avait cette stature de tante dans leur vie et ils pensaient que je ne voulais pas le dire à un adulte parce que je ne voulais pas que quelque chose de mal arrive à Tante Kendall ».

Une déclaration sous serment obtenue par FOX 29 détaille des allégations troublantes de multiples rapports sexuels avec les jeunes garçons.

Les sévices présumés ont été signalés à la police de Philadelphie le 25 septembre 2023.  

La tante a déclaré à FOX 29 que son plus jeune neveu, âgé d’à peine 7 ans, avait signalé les sévices présumés à sa grand-mère et que c’est à ce moment-là que ses deux autres neveux se sont confiés à elle.

« Nous avons pu les faire s’asseoir individuellement et c’est à ce moment-là qu’ils se sont effondrés, ont pleuré et raconté tout ce qui s’était passé », a déclaré la tante. 

Lorsqu’elle et sa mère ont abordé la question avec Stephens, elle s’est souvenue que « [Stephens] n’a pas nié, mais a essayé de retourner l’histoire et de dire que mon neveu avait essayé de l’embrasser en premier… il a 9 ans. Non, il n’a pas essayé ».

Le membre de la famille a déclaré que les conséquences émotionnelles de cette affaire sur sa famille ont été dévastatrices…

« J’ai l’impression qu’elle préparait mes neveux… mes neveux ont vraiment beaucoup souffert. »

Malgré cela, elle affirme que sa famille ne reculera pas dans son combat pour la justice.

« Je ne veux pas que [Stephens] puisse utiliser sa réputation et penser s’en sortir de la sorte, car ce que [Stephens] a fait à mes neveux est incroyable. »

La caution de Stephens a été fixée à 500 000 dollars.


Source : Fox 29 Philadelphie


Majorité d'Américains s'opposent aux soins transgenres pour mineurs et que des hommes qui se disent femmes participent à des sports féminins

Un sondage révèle qu'une majorité d'Américains s'opposent à l'autorisation des chirurgies et hormones transgenres pour les mineurs et aux hommes qui se disent femmes  qui participent à des sports féminins.

Selon un sondage Washington Post-KFF, 68 % des adultes s'opposent à l'accès aux médicaments bloquant la puberté pour les enfants transgenres âgés de 10 à 14 ans et 58 % s'opposent à l'accès aux traitements hormonaux pour les enfants transgenres âgés de 15 à 17 ans.

Plus de 60 % des adultes estiment que les femmes et les filles transgenres ne devraient pas être autorisées à concourir avec d'autres femmes et filles dans les sports de jeunes, de lycéens, d'étudiants et de professionnels.

Ces résultats interviennent alors que les républicains des États du pays ont fait pression en faveur de projets de loi visant à restreindre l'accès des mineurs aux traitements transgenres  et à interdire aux hommes qui se disent femmes de concourir dans des équipes sportives féminines.

Selon le Movement Advancement Project (MAP), qui suit l'évolution de la législation des États concernant la communauté LGBTQ, des interdictions ou des restrictions concernant l'accès des mineurs à des traitements transgenres ont été mises en œuvre dans 18 États.

Dans 21 États, la législation interdit aux étudiants athlètes transgenres de participer à des sports qui correspondent au sexe qu'ils prétendent avoir, selon le MAP.

La majorité des adultes interrogés dans le cadre du sondage, soit 57 %, déclarent que le genre d'une personne est déterminé par le sexe qui lui a été assigné à la naissance, tandis que 43 % affirment qu'il peut être différent du sexe qui lui a été assigné à la naissance.

Les personnes appartenant au groupe d'âge le plus jeune, de 18 à 34 ans, étaient les plus susceptibles de dire que le genre peut être différent du sexe assigné à la naissance, mais 53 % de ce groupe ont déclaré que ce n'était pas le cas.