dimanche 30 octobre 2016

« ECR: vrai problème, fausse solution ; il faut l'abolir »

Chronique de Mathieu Bock-Côté de ce samedi 21 mars :

La plupart de ceux qui parlent du cours Éthique et culture religieuse ne savent pas de quoi ils parlent.

Officiellement, on le présente comme un cours renseignant objectivement les élèves sur les différentes traditions religieuses. Dans notre monde, le fait religieux remonte à la surface. Paradoxalement, les Occidentaux n’y comprennent plus rien, tellement ils voient dans les religions des antiquités mentales poussiéreuses. De ce point de vue, apprendre aux jeunes quelques faits sur les grandes religions ne serait pas de trop. C’est ainsi qu’ECR est vendu aux médias, c’est ainsi qu’il est vendu aux parents.

Changer l’identité

Sauf que dans la réalité, il a bien peu à voir avec cette mission éducative. Le cours ECR est traversé de part en part par l’idéologie des accommodements raisonnables. Dans la grande entreprise de conversion forcée du Québec au multiculturalisme ou, comme le disent les propagandistes, dans le grand projet de son ouverture à la diversité, ECR est une pièce centrale. Son objectif : utiliser l’école pour inculquer les valeurs du multiculturalisme aux jeunes générations. L’école est mise ici au service d’un projet politique radical : changer l’identité du peuple québécois.


L’école sert à l’endoctrinement des enfants

Les théoriciens du cours ECR l’ont pendant un temps avoué. Pour l’un d’entre eux, par exemple, il devait convaincre les nouvelles générations des vertus du fameux jugement de la Cour suprême autorisant le port du kirpan à l’école. Pour un autre, le cours ECR, s’il avait été implanté plus tôt, aurait pu prévenir la crise des accommodements raisonnables puisqu’il nous aurait conditionnés à apprécier la « diversité » plutôt que de se concentrer sur ses dérives. En gros, à défaut de convaincre les adultes des vertus des accommodements raisonnables, on en convaincra les enfants. L’école sert à l’endoctrinement des enfants.

De « merveilleuses » religions

Mot de bienvenue
d'un cahier d'activités ECR
Autrement dit, l’enseignement objectif des religions, légitime, est instrumentalisé par ECR pour servir la promotion d’une nouvelle société décentrée de notre histoire, de notre patrimoine. D’ailleurs, dans ECR, on ne présente pas un portrait historique équilibré des religions, mais un portrait complaisant. Chacune est présentée comme merveilleuse – dans certains manuels scolaires, on y banalise même le niqab. La seule religion qui subit un mauvais traitement, c’est la religion catholique, évidemment. Elle mérite souvent sarcasmes et méfiance. Il ne faudrait jamais oublier de pratiquer la haine de soi, n’est-ce pas ?

J’en arrive à l’actualité immédiate. À cause de tout cela, certains se sont enthousiasmés pour la victoire du collège Loyola, qui a remporté jeudi devant la Cour suprême une lutte épuisante contre ECR. Il pourra désormais soumettre ce cours à sa philosophie catholique, il pourra l’assaisonner de sa propre religion. Ne nous laissons pas bluffer : c’est une fausse victoire. Ce qu’on a accordé aux catholiques, en fait, c’est un accommodement raisonnable. Ils pourront ajuster ECR à leurs croyances. Comme demain, d’autres religions feront de même.

On en arrive à l’essentiel : ECR cause un vrai problème, mais ceux qui viennent de triompher contre son approche mur à mur au nom de leur religion y apportent une mauvaise solution. La lutte devra continuer. Ce qu’il faut, c’est l’abolir.

Voir aussi

ECR — Joëlle Quérin répond à ses détracteurs chez Denise Bombardier


Joëlle Quérin chez Mario Dumont au sujet du cours ECR

À qui sont ces enfants au juste ? (rediff)

Analyse de Me Boonstra du barreau de Colombie-Britannique au sujet de l’arrêt S.L. c. Commission scolaire des Chênes (2012 SCC 7) pour le compte de Lexview.

L’ancien juge La Forest de la Cour suprême du Canada, désormais à la retraite, constata à une occasion que la common law reconnaît depuis longtemps que les parents sont les mieux placés pour prendre soin de leurs enfants et déterminer ce qui leur convient le mieux. Il l’écrivit dans sa décision B. (R.) c. Children's Aid Society alors qu’il cherchait à déterminer si l’article 2 (a) de la Charte comprend le droit pour des parents d'élever leurs enfants conformément aux convictions religieuses de ces parents. (Cette affaire difficile portait sur la possibilité pour des parents témoins de Jéhovah de refuser des soins médicaux vitaux à un enfant pour des raisons religieuses.)

Les parents ont des responsabilités envers leurs enfants et doivent jouir de droits correspondant à l'exercice de ces responsabilités. Les parents sont dans une position privilégiée à cet égard. Ils sont bien placés pour connaître et évaluer les besoins de leurs enfants et leurs aptitudes. En conséquence, les tribunaux ont reconnu que les parents sont protégés par la Constitution quand il s'agit de l'éducation morale et religieuse de leurs enfants.

L’école publique est un milieu dans lequel, inévitablement, différents systèmes de croyances des parents s’opposeront. Comme l'a souligné le juge Gonthier dans l'arrêt Chamberlain c. Surrey School District, la Charte ne doit pas être utilisée pour nier un ensemble de croyances en cas de conflit, que ces croyances soient populaires ou impopulaires. La solution acceptable est de répondre aux besoins individuels des parents qui envoient leurs enfants dans le réseau public d’enseignement.

La plupart des juges de la Cour suprême du Canada [dans l'affaire S.L.] ont abordé la question de savoir si le programme ECR était constitutionnel. Le programme ERC n'était pourtant pas contesté. La question était de savoir si des parents pourraient voir leurs enfants exemptés de ce programme alors qu'ils croient sincèrement qu'il porterait atteinte à l'instruction religieuse de leurs enfants.

Il est vrai que les enfants seront exposés à des réalités et des systèmes de croyances qui diffèrent des leurs. C'est une réalité de la vie. Toutefois, la question est de savoir qui va décider de l'étendue et du moment de cette exposition. Les diktats du ministère de l'Éducation l'emportent-ils ou faudrait-il tenir compte des souhaits des parents dissidents ?

(A) Validité du programme ECR

Il est bien établi en droit canadien que les écoles publiques ne peuvent inculquer des enseignements ou des pratiques religieuses particulières sans contrevenir à la garantie de la liberté de religion prévue à l’article 2 (a) de la Charte. En 1988, la Cour d'appel de l'Ontario a invalidé un règlement qui imposait des prières chrétiennes et des lectures bibliques. Deux ans plus tard, ce même tribunal a invalidé un règlement rendant obligatoire l'enseignement religieux, car son but et son effet étaient d’endoctriner religieusement et pas simplement de transmettre des faits sur la religion (ce qui serait admissible).

Dans l'arrêt Chamberlain c. Surrey School District, la Cour suprême du Canada a annulé la décision d'un district scolaire de la Colombie-Britannique qui refusait d'approuver que des livres qui représentaient des couples de même sexe soient utilisés en classe de maternelle et en première année du primaire. La majorité de la Cour a statué que le district avait agi pour satisfaire les parents qui désapprouvent les relations homosexuelles sans tenir compte des intérêts des familles homoparentales. La Cour a clairement statué que, puisque la religion est une partie intégrante de la vie des gens, elle ne doit pas être abandonnée à la porte de la salle du conseil et que les écoles publiques peuvent « tenir compte des préoccupations religieuses des parents », pourvu qu'elles fassent preuve de la même reconnaissance et du même respect envers tous les membres de la communauté.

Un bon exemple de comment traiter correctement ces préoccupations religieuses est la décision Multani c. Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys de la Cour suprême du Canada en 2006. Dans celle-ci, le tribunal a jugé que le désir motivé par la religion de l'élève sikh de porter un kirpan (un poignard cérémonial) à l'école devrait être accueilli conformément à l’article 2 (a) de la Charte.

Ces décisions exigent que les écoles publiques soient aussi neutres que possible quand il s'agit des croyances et pratiques religieuses des enfants et des familles qu'elles servent. Ces arrêts établissent également que les écoles ne peuvent ni endoctriner ni promouvoir des croyances religieuses particulières, mais que l'on devait accommoder les minorités religieuses et leurs particularités religieuses.

L’opinion de la majorité selon laquelle la « neutralité absolue n'existe pas » est pragmatique et réaliste. Ceci dit, une pédagogie qui vise à enseigner l’éthique et la morale dans une perspective postmoderne et relativiste [Commentaire du carnet: même si elle semble donc « neutre » pour les juges] est sûre d'offenser beaucoup de parents aux convictions religieuses profondes. Car la plupart des traditions religieuses prônent une vérité absolue et n’acceptent pas que la morale soit relative et soumise à des préférences individuelles ou philosophiques.

Un cours d’éthique ou de religion qui prétendrait être « inclusif » ne peut pas adopter les prétentions à la vérité qui fondent toute foi ou tradition religieuse et, en conséquence, devient, au mieux, relativiste ou, au pire, opposé à la religion. Dans le cas contraire, il ne pourrait survivre à une contestation constitutionnelle. Ces programmes comportent le risque que les élèves apprennent le message subversif que les croyances religieuses sont une simple question de goût, ne pouvant ni être vraie ni fausse.

Selon la description du programme ECR donnée par le tribunal, ce programme ne contrevient pas à la jurisprudence relative à l’article 2 (a). Mais ce n'était ni la question posée au tribunal, ni ce que plaidaient les parents. Ils demandaient une exemption du programme pour leurs enfants. Ils demandaient un arrangement qui respecte leurs propres croyances religieuses.

Alors que « l'exposition des enfants à une présentation exhaustive des diverses religions sans les obliger à y adhérer » ne constitue pas un endoctrinement [note du carnet : pas un endoctrinement religieux, mais peut-être un endoctrinement philosophique] et par conséquent échoue le test de validité constitutionnelle, il peut toutefois porter atteinte à la liberté religieuse des familles en question en fonction des circonstances et de leurs croyances particulières.

(B) Accommoder les parents

C’est avec dédain que la majorité des juges a traité la demande d’accommodation. La majorité s’est concentrée uniquement sur la constitutionnalité du programme ECR et n’a guère parlé de l’opinion des parents, de leurs croyances, de leurs pratiques religieuses et de leur requête pour obtenir une exemption constitutionnelle.

L’opinion de la majorité des juges cite Chamberlain pour affirmer que l'exposition des enfants à la « dissonance cognitive » est inévitable et peut-être nécessaire dans une société diverse, dans certaines circonstances, si l’on doit enseigner la tolérance à ces enfants. Il s’agit d’une opinion philosophique ou pédagogique, non pas d’un prononcé en droit. Cette opinion n’aborde pas la question de ce qui se passe quand cette « dissonance cognitive » atteint un degré tel qu'il compromet ou contredit l'instruction religieuse des parents dans des circonstances particulières.

Le point de vue de la majorité consiste à constater que le programme ECR est une évolution positive dans l'éducation publique au Québec. Cela n'empêche pas que des gens puissent la rejeter et que ce rejet soit fondé en droit sur des revendications constitutionnelles, elle nécessite une bonne analyse des prétentions des parents à la lumière de la Charte.

Cet arrêt fait partie d'une tendance inquiétante à ne plus accommoder les personnes et les groupes religieux au titre de l’article 2 (a) de la Charte. Contrairement à l'approche adoptée pour Multani, les tribunaux semblent moins disposés à reconnaître que, dans une société diverse, les règlements d'application générale auront un impact négatif sur les minorités religieuses. Des cas tels que [le refus par un] commissaire de mariage [de célébrer des mariages homosexuels] en Saskatchewan et le cas des frères huttérites font partie de cette tendance.

Dans sa décision minoritaire, le juge Le Bel a saisi la vraie nature des revendications des parents. Il fait bien remarquer que le juge de première instance n'a pas suivi le modèle analytique préconisé dans Syndicat Northcrest c. Anselem quand vient le temps d’analyser les demandes faites au nom de la liberté de religion. Il s’agit d’une critique indirecte des motifs de la majorité et de leur incapacité à se pencher en priorité sur les revendications constitutionnelles des parents.

À juste titre, le juge Le Bel rejette le modèle analytique adopté qui consiste à mettre en doute le bien-fondé des croyances religieuses des parents. Le juge de première instance l'a fait, et en ignorant la demande d’accommodation, la majorité de la Cour suprême a perpétué cette erreur. Le contenu du programme est un élément important de l'analyse, mais l'impact spécifique du programme sur ces familles à la recherche d'une exemption doit être au centre de l'analyse.

Pourvu que les demandeurs adhèrent sincèrement aux croyances religieuses qu'ils professent, le tribunal n'est pas autorisé à remettre en question la valeur ou la validité de ces croyances. Dans ce cas, ceci oblige le tribunal à respecter ces croyances sincères et d’accueillir correctement la demande des familles.

La difficulté pour le juge Le Bel était sa conclusion selon laquelle les parents avaient été incapables de prouver que leur droit constitutionnel d'élever leurs enfants serait contrecarré en les soumettant au programme ECR. C'est, en partie, parce que la demande des parents pour une exemption a été faite avant que les enfants n’aient participé au programme ECR. Comme ils n'avaient jamais été soumis au relativisme moral et à d'autres aspects du programme obligatoire ECR, les parents ne pouvaient pas établir avec certitude leurs revendications. C'était, en un mot, de la spéculation. Faut-il conclure qu'il faut forcer des enfants à subir des dommages dans leur foi religieuse avant de pouvoir bénéficier d'une exemption ?

(C) Le fardeau de la preuve

Lorsqu'ils forment un recours constitutionnel, il est banal de dire que les demandeurs doivent prouver une atteinte aux droits garantis par la Charte. La difficulté dans ce cas est que les parents dénoncent une ingérence quant à la transmission de la croyance et non par rapport à une pratique religieuse particulière.

Dans l'arrêt Big M Drug Mart, la Cour suprême du Canada a reconnu le rôle central de l’article 2 (a) sur la liberté de croyance et, par extension, la nécessité de protéger l'enseignement et la propagation de la croyance religieuse:
Le concept de la liberté de religion se définit essentiellement comme le droit de croire ce que l'on veut en matière religieuse, le droit de professer ouvertement des croyances religieuses sans crainte d'empêchement ou de représailles et le droit de manifester ses croyances religieuses par leur mise en pratique et par le culte ou par leur enseignement et leur propagation.
La liberté de religion devient encore plus cruciale lorsque l'enseignement et la propagation relèvent de la sphère familiale protégée entre un parent et son enfant.

Dans d'autres cas, comme celui de l’affaire Multani, il s’agit d’arriver à un compromis par rapport à une pratique religieuse. Cette affaire, pour sa part, tourne plutôt autour d’un compromis quant à la transmission de la foi.

En se concentrant sur la charge de la preuve qui pesait sur les parents, le juge Le Bel a perdu une occasion de développer la doctrine de la cour quant à l'importance de la transmission de la foi et sur le fait que la croyance religieuse elle-même doit être protégée de toute ingérence de la part de l'État. Dire, comme le fait le juge Le Bel, que « la seule perception subjective des appelants au sujet de l’impact du programme ne permet pas de conclure à une violation des deux chartes » trahit une incompréhension foncière quant à la nature de la croyance religieuse, qui est par nature subjective.

Le juge Le Bel partage l’opinion de la majorité quand il conclut que le programme ECR vise uniquement à « informer les élèves sur des visions différentes du monde », sans s'en remettre aux préoccupations et aux conclusions des parents, qui ont la responsabilité protégée par la constitution de l'éducation religieuse de leurs enfants.

Puisque la neutralité absolue dans la présentation des croyances morales et éthiques est impossible, il faut s’en remettre aux premiers éducateurs de l'enfant à cet égard, à savoir les parents. En exigeant que les parents soumettent leurs enfants à l'éducation publique – alors qu'ils croient sincèrement que celle-ci sape l'instruction religieuse donnée à la maison – avant de pouvoir invoquer avec succès une contestation basée sur la Charte, la Cour a porté atteinte à la protection accordée à la diffusion de la croyance religieuse à la maison en vertu de l’article 2 (a).

En substance, la Cour a déclaré que les droits des appelants doivent être lésés avant qu'ils puissent être protégés. Cela n’est ni juste ni conforme à la jurisprudence qui a protégé les droits constitutionnels contre des violations anticipées ou l'appréhension raisonnable de préjudice. Elle est également contraire à ce que la Cour suprême a déclaré dans le Renvoi relatif au mariage entre personnes du même sexe à l’effet que «  La protection de la liberté de religion offerte par l’al. 2a) de la Charte a une portée étendue et la jurisprudence de notre Cour sur la Charte la défend jalousement. »

Devant l'impossibilité d'une preuve a priori d’une ingérence, la réponse consiste à respecter les vœux des parents, quand il existe une crainte raisonnable que l'État puisse interférer avec l'instruction religieuse. Les parents doivent toujours démontrer une sincère conviction que de telles interférences peuvent se produire. Mais, une fois que la sincérité est établie, il faudrait se ranger aux vœux des demandeurs. C'est, en partie, parce que le système scolaire public ne peut pas être lésé en permettant aux parents de faire ce que le programme ECR vise à faire, à savoir l’éducation religieuse et morale des enfants.

Sans quoi, les éloquente paroles de l'ancien juge en chef Dickson dans Big M Drug Mart — à l’effet que l'essence de la liberté de religion s’incarne dans le droit de professer ouvertement ses croyances religieuses, de manifester ses croyances par leur enseignement et leur propagation — sonnent vite creux. Cet arrêt s’oppose à une protection « jalouse » de la liberté religieuse, il est particulièrement troublant en ce qu’il réduit cette protection au sein de la relation entre le parent et ses enfants.

Kevin L. Boonstra, B.A. (Hons), J.D., du Barreau de la Colombie-Britannique.




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« État ou parent, qui est le premier éducateur des enfants ? » (Rediff)

En ce deuxième anniversaire de la médiocre décision de la Cour suprême sur le droit à l'exemption des parents de Drummondville, nous reproduisons cette lettre envoyée au Devoir et à la Presse et qui ne fut pas publiée (alors que le CLÉ avait mené ce combat de longue date, était intervenu en son nom devant le plus haut tribunal du pays et payé les avocats des parents en Cour suprême). Sur la juge qui a rédigé le jugement on lira ceci, elle a depuis pris sa retraite prématurément à 59 ans. Nous espérons que le collège Loyola saura bientôt convaincre la Cour suprême de la justesse de sa cause.




La famille, dernière structure intermédiaire
entre l'État et l'individu, mise sous tutelle ?
À la lecture du jugement de la Cour suprême dans l’affaire ECR de Drummonville, la position de la juge Deschamps qui écrit l’opinion majoritaire pourrait se paraphraser ainsi : comme toute exposition à différentes religions comporte une certaine relativisation, « y a rien là ! »

D’un côté, un haussement d’épaules désabusé de la part de Mme Deschamps, de l’autre les expertises de quatre universitaires qu’aucun jugement ne réfute – ni même n’aborde – ainsi que sept intervenants en Cour suprême en faveur d’une exemption ou, dans le cas de l’Association canadienne des libertés civiles, pour qu’il revienne au gouvernement de faire la preuve que la liberté des parents n’était pas brimée.

Et c’est là que tout se joue : qui a le fardeau de la preuve quand l’État prescrit un cours traitant de valeurs philosophiques, religieuses et morales ? Celui qui impose ou celui qui s’oppose  ?

Pour la Coalition en éducation du Québec, le parent est le premier éducateur de ses enfants, l’école n’étant qu’un tuteur temporaire auquel il délègue l’éducation de son enfant. Ces principes de droit naturel sont inscrits dans de nombreux pactes internationaux ainsi que dans le Code civil du Québec. Dès lors, dès qu’un parent s’oppose pour des raisons de conscience à un cours, que cette demande n’est pas frivole (le cours ECR touche bien des questions de foi, de morale) et qu’il témoigne de sa foi sincère, il faut lui accorder l’exemption à moins que l’État prouve la nécessité de la lui refuser.

Le gouvernement du Québec était tellement peu sûr de convaincre le juge de première instance que l’accusation de relativisme était farfelue qu’il a convoqué un philosophe pour venir dire que le programme n’était pas relativiste, mais simplement « pluraliste normatif ». Le professeur Guy Durand, un des témoins experts des parents, a conclu pour sa part qu’en pratique, en classe, il n’y a pas de véritables différences entre ce pluralisme normatif et le relativisme. Le juge Dubois n’a évoqué aucun de ces deux experts dans son jugement pour ne citer qu’un théologien. En Cour suprême, les avocats gouvernementaux ne défendront plus cette expertise, probablement parce qu’elle va à l’encontre de la jurisprudence canadienne qui refuse de s’engager dans des débats théologiques entre membres d’une même religion. Il ne reste donc plus du jugement de première instance que l’affirmation sans justification que le juge Dubois ne voyait rien de mal au programme ECR alors qu’il avait lui-même décidé de limiter la preuve à un seul manuel (contrairement au juge Dugré dans l'affaire Loyola). Une affaire de sensibilités donc, comme Madame Deschamps.

Or, si l’on en croit les sources mêmes des avocats gouvernementaux, ces sensibilités sont sans importance. En effet, le Protocole de Tolède qui se penche précisément sur l’enseignement des religions dans les écoles publiques dit :
« Certains parents peuvent avoir des croyances religieuses ou non religieuses qui les amènent à s'opposer à exposer leurs enfants à d'autres interprétations de la réalité. Ainsi, l'enseignement des religions et des croyances peut-il être perçu comme un endoctrinement dans le relativisme ou la laïcité par certains croyants, ou comme un endoctrinement dans la religion par certains humanistes. Cela peut sembler malheureux ou mal avisé pour l'éducateur contemporain, mais les normes internationales excluent clairement « un pouvoir discrétionnaire de la part de l'État [y compris les fonctionnaires en éducation] pour déterminer si les croyances religieuses ou les moyens utilisés pour exprimer ces croyances sont légitimes. » En conséquence, l'objection de conscience à des cas particuliers de l'enseignement des religions et des croyances est précisément ce que le droit à la liberté de religion ou de conviction (et le droit parallèle des parents d'élever leurs enfants conformément à ces croyances) est censé protéger. »
Ignorant ces normes internationales, la juge Deschamps arrive à une conclusion inverse en faisant reposer tout le poids de la preuve sur les parents et en leur demandant de prouver l’inconstitutionnalité du programme ECR – alors qu’ils ne l’attaquaient pas ! – et de prouver que le programme empêche la transmission de la foi. Si la Cour n’avait pas agi ainsi, le fardeau du gouvernement aurait été très lourd, sans doute trop lourd. Il aurait dû, notamment, démontrer qu’ECR ne violait aucunement la liberté de religion parce que, tant dans sa conception que dans sa réalisation, il est parfaitement neutre (ce qui est impossible selon le protocole de Tolède); qu’il est parfaitement adapté aux besoins de tous les élèves et qu’il n’y pas de risque — sur 550 heures d'enseignement — de dérapages.

Mme Deschamps haussa donc les épaules, se dit non convaincue et déclara que s’opposer au programme c’était s’opposer au multiculturalisme officiel au Canada… Mais le pluralisme d’une société ne justifie en rien que l’État impose ou même expose chaque enfant à la diversité des repères et la pluralité des normes. Car si l’État est pluraliste, c’est précisément pour permettre la coexistence respectueuse et harmonieuse de personnes qui considèrent leurs valeurs et leur foi comme des absolus, et non pour faire de chacun un pluraliste normatif.

Deschamps enchaîne : un peu de dissonance est nécessaire à l’apprentissage de la « tolérance ». Quelle tolérance ? Les parents ne sont nullement opposés à la tolérance envers autrui. Leur religion demande d’aimer les autres comme soi-même. Si l’on peut parfaitement accepter que l’école et l’État enseignent la tolérance envers les autres, ils n’ont pas à se mêler d’inculquer une tolérance envers tous les systèmes religieux et moraux.

Enfin, Deschamps déclare que les parents peuvent éduquer leurs enfants à la maison même si l’école leur impose une « dissonance cognitive ». Ce genre de raisonnements permet plus facilement à un État jacobin d’ignorer les parents et d’imposer des programmes idéologiques. Les parents chrétiens sont bien conscients du rôle de l’école publique et de l’effet de cette « dissonance » sur la foi de leurs enfants. Selon une étude du Southern Baptist Council, 88 % des enfants de foyers protestants évangéliques éduqués à l’école publique quittent leur église à 18 ans pour ne jamais y revenir, alors que, selon la HSLDA, près des trois quarts des enfants de chrétiens éduqués à la maison continuent d’aller à l’église après 18 ans chaque semaine.

En renversant le fardeau de la preuve, en demandant de prouver l’inconstitutionnalité d’ECR, la Cour suprême a pipé les dés à l’avantage de l’État. En renonçant à protéger les parents dissidents, elle mine la primauté de plus en plus théorique de tous les parents dans l’éducation de leurs enfants, qu’ils soient religieux ou non. Cette prise de position peu prudente ne peut que léser des parents dissidents et isolés face à l'appareil d'État.


Voir aussi 

À qui sont ces enfants au juste ?

Émission d'Isabelle Maréchal — Le débat sur le cours d'éthique et culture religieuse n'est pas terminé

Bock-Côté : La version tarte aux pommes du débat sur le programme ECR et la volonté thérapeutique

Prof. Paul Allen : debate far from over about Ethics and Religious Culture

Ethics and Religious Culture in Quebec: Canada’s Supreme Court has erred

Déclaration de Me Mark Phillips avocat de S.L. lors de la conférence de presse de ce jour

« Match nul » sur la constitutionnalité du programme ECR, entretemps Jésus, Superman même combat !

Le programme ECR en Cour suprême du Canada, relation de l'audience






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La défense par Georges Leroux du programme ECR : relativiste, jacobine et utopique

Selon Guy Béliveau professeur et docteur de philosophie qui enseignait au Cégep de Trois-Rivières jusqu'à 2014, l'argumentaire de Georges Leroux dans son ouvrage apologétique sur le programme d'éthique et de culture religion « se heurte à trois objections dirimantes : son concept d’une éducation laïque entraîne le relativisme, sa philosophie politique verse dans le jacobinisme, et sa vision des fins de l’éducation relève de l’utopie. »

Voir son carnet.

(L'accès y étant intermittent, nous nous permettons de reproduire ce texte ci-dessous. Les intertitres sont de nous.)

Depuis la fondation de la Nouvelle-France, ab urbe condita, les parents avaient le droit de faire éduquer leurs enfants dans la foi catholique. Depuis le mois de septembre 2008, ils ont perdu ce droit. L’État a décidé péremptoirement que tous les élèves du primaire et du secondaire, sans exception, devaient obligatoirement suivre un nouveau programme intitulé Éthique et culture religieuse. « L’honnête homme », qui n’a pas suivi de près les débats qui ont roulé sur la question de l’enseignement confessionnel à l’école, reste perplexe et se demande pour quelles raisons l’État prive les parents d’un droit acquis ancestral, voire d’un droit naturel. Heureusement pour lui, M. Georges Leroux, professeur à l’UQAM, présente dans son ouvrage Éthique, culture religieuse, dialogue (Montréal, Fides, 2007), une « défense et illustration » de ce programme. Malheureusement, l’argumentaire de l’auteur se heurte à trois objections dirimantes : son concept d’une éducation laïque entraîne le relativisme, sa philosophie politique verse dans le jacobinisme, et sa vision des fins de l’éducation relève de l’utopie.

Laïcité à l'école et relativisme

Pour saisir la teneur de ce programme, son import réel, il faut d’abord comprendre ce qu’entend l’auteur par laïcité à l’école. Le concept signifie la déconfessionnalisation et implique le « respect réciproque des valeurs et des croyances », respect qui « ne va pas sans la connaissance de l’autre et sans valoriser la différence » (p. 12). Mais, pour peu qu’on y réfléchisse, on verra aussitôt que cette définition irénique de la laïcité entraîne un relativisme radical. Quand M. Leroux écrit : « il existe, comme un milieu complexe de pensées et de croyances, des opinions de toute nature sur le monde et l’existence humaine » (p. 94, c’est moi qui souligne), il affirme très clairement une thèse fondamentale très contestable : les pensées rationnelles en éthique et les croyances religieuses forment un ensemble d’opinions. Or, si les diverses religions ne contiennent que des opinions inaptes à la vérité et à l’universalité, alors, effectivement, dans le royaume de la doxa tous les sujets sont égaux, chacun méritant le respect et la reconnaissance passionnée de sa différence. Et quand on lit : « laïcité signifie non pas un refus du religieux ou de convictions, mais accueil de la différence dans un monde de respect et de droits » (p. 14), le droit auquel il se réfère, peut-être à son insu, c’est celui que proclame obsessivement la doxa ambiante : chacun a droit à son opinion. Qu’il est difficile d’enseigner la philosophie à des élèves qui adhérent si fermement à ce principe. L’auteur fait allusion à l’objection du relativisme (pp. 55, 88, 104 et seq.), mais il ne semble pas en comprendre le sens véritable.

Il ne s'agit pas d'empêcher de connaître les autres religions pour les opposants

Contrairement à ce qu’il laisse entendre, il ne s’agit pas d’empêcher les élèves de connaître d’autres religions, mais de s’opposer, en ce qui concerne les catholiques, à la réduction de leur foi à une doxa. Réclamer le maintien du droit à un enseignement confessionnel ne relève pas non plus d’un communautarisme qui pourrait entraîner « une forme d’ignorance d’autrui » (p. 107) Il y va en fait de la liberté de choisir. Les parents, qui s’opposent à ce programme, ont donc raison de voir dans ce relativisme une religion d’État.

Dogme : plus une société serait moderne, plus elle se séculariserait

Une autre thèse de l’auteur qui mérite une vigoureuse réfutation : plus une société serait moderne, plus elle se séculariserait. Le procès de la modernité se caractériserait par une sortie hors de la religion ; c’est la délibération citoyenne, et non pas les appels à la tradition, qui incarnerait l’instance suprême de l’autorité et du pouvoir de légitimation. Cette équation entre modernité et laïcisation se vérifie peut-être en Europe ; mais qui sait si la révolution contre-culturelle des quarante dernières années n’est pas qu’une simple parenthèse dans l’histoire destinée à se refermer bientôt ? Quoi qu’il en soit, les États-Unis représentent une réfutation péremptoire de cette thèse : depuis 1945 au moins, cette société définit ce qu’est la modernité tout en étant la plus religieuse en Occident. [Elle est aussi plus religieuse aujourd'hui qu'aux temps de la Guerre d'indépendance des États-Unis!] L’influence de la religion sur la vie politique est si grande qu’il suffit de suivre un peu l’actuelle campagne présidentielle pour s’en convaincre.


M. Leroux aveugle aux faits qui contredisent ses convictions

Mais M. Leroux ne voit pas que les faits contredisent ses convictions ; il s’écrie : « Comment aurait-on pu maintenir encore longtemps des privilèges confessionnels alors que toute la société est engagée dans un pluralisme croissant qui va de pair avec sa modernisation politique ? » (p. 36)


Abolir le droit ancestral à l'éducation confessionnelle par principe d'égalité !?

En clair, le droit acquis ancestral à l’éducation confessionnelle est un privilège qu’il faut abolir au nom de l’égalité. On croit rêver en voyant un jacobinisme professé si ingénument. Et dans la logique de cette philosophie politique, l’État doit poursuivre les finalités de ce programme malgré les protestations des parents récalcitrants, fussent-ils majoritaires, car ce projet radical résulte du « principe fondamental de l’égalité ». (p. 37) M. Leroux combat d’ailleurs tous les privilèges, en particulier ceux sur lesquels reposent l’humanisme classique, réservé selon lui à une élite (voir pp. 63, 81 et 83). D’où provient ce jacobinisme ? Sans doute, d’une adhésion à la philosophie des Lumières. Les enjeux moraux de la société actuelle ressortissent au « travail de la raison, travail d’abord mis en œuvre dans le débat public » (p. 47). La société forme ainsi un groupe de discussion sans contraintes où s’échangent de manière réflexive des raisons.


Limiter avec rigueur les domaines où l'Église et les philosophes peuvent exercer leurs désaccords

L’auteur reconnaît aux individus le droit de se référer plutôt à une autorité transcendante, mais il ajoute : « elle [la société] doit par conséquent délimiter avec rigueur et justice les domaines où cette autorité peut s’exercer sans entrer en conflit avec le bien commun établi publiquement » (p. 48). Dans cette conception, l’Église aura-t-elle encore le droit de dénoncer publiquement des lois qu’elle estime injustes ? Un philosophe pourra-t-il exprimer dans la discussion qu’à son avis telle ou telle loi positive déroge au droit naturel ? Ces questions se posent en toute légitimité quand on lit ceci : « Le progrès des lois peut [...] entrer en conflit avec les convictions morales et religieuses de groupes sociaux particuliers » (p. 49) Privilèges, raison, progrès, égalité : voilà des mots d’ordre que s’échangeaient les révolutionnaires du XVIIIe siècle et qui sont repris tels quels au XXIe siècle.

Droit à l'utopie : élèves du primaire discourant sur les principes du savoir moral et l'autonomie !?

Quand on regarde ce que l’auteur entend par éthique et par culture religieuse, on comprend que sa philosophie politique le conduit droit à l’utopie. L’éthique, « c’est un discours normatif qui s’élabore en se fondant sur le travail de la raison » (p. 51) ; elle est « une réflexion sur les principes, sur l’effort d’une rationalité pratique engagée dans la justification des décisions » (p. 51). L’élève du primaire et du secondaire aura donc pour tâche d’examiner de manière critique les principes qui gouvernent le savoir moral ! Encore une fois, on croit rêver : cette conception, tributaire des Lumières, est une pure utopie qui confortera l’un des traits les plus délétères de la mentalité actuelle : un individualisme effréné conjugué avec la revendication d’une autonomie absolue. Quel type d’éducation morale est le mieux adapté aux enfants : celui qui vise à en faire de petits philosophes des Lumières discourant sur les fondements des diverses normes morales ou celui qui, par l’imitation de personnages illustres, cherche à faire acquérir aux élèves, les vertus, les traits de caractère favorisant le développement de tout leur potentiel ? Les enseignants dans les collèges savent que la plupart de leurs élèves, même après trois cours de philosophie, demeurent incapables de prendre du recul par rapport au relativisme ambiant. Comment penser que des enfants se montreront plus rationnels que de jeunes adultes ?

Petits kantiens promus également en petits comparatistes des religions.

En ce qui concerne la culture religieuse, les affirmations de l’auteur étonnent beaucoup : « Derrière la riche appellation de “culture” se tient en effet la totalité du phénomène religieux, dans tous ses aspects historiques, esthétiques et spirituels. » (p. 55) Or, le programme a pour fin de transmettre une connaissance de cette culture. En quoi consiste-t-elle au juste ? « elle consiste à pouvoir articuler les liens entre diverses expressions du religieux et de la culture, en vue de saisir le système dans lequel tous ces éléments prennent sens » (p. 90). Encore et encore, on croit rêver. Nos petits kantiens en éthique deviendront aussi de petits structuralistes en étude comparative des religions. Montrez aux enfants que toutes les croyances, toutes les fêtes, toutes les cérémonies, toutes les interdictions entrent dans des rapports analogiques, bref que tous ces faits sociaux se correspondent, et ils auront compris qu’en matière de religion, tout est relatif ; ils auront enfin « saisi le système » !!! Peut-on aller plus loin dans l’utopie ?

Le principe structurant est d'ordre politique

Selon l’auteur, le principe structurant de ce programme est d’ordre politique : sa fin se définit par « l’apprentissage dialogué de la vie juste dans une société pluraliste » (p. 85). Les élèves sont donc conviés à exercer leur raison pratique sur « une diversité de conceptions du bien et du sacré » (p. 85), et cet exercice prendra la forme de « l’expérience de la discussion, du dialogue producteur de respect et de reconnaissance » (p. 86). Qui osera s’ériger contre la vertu ? Le respect, le pluralisme, le dialogue, ne sont-ce pas là des choses fort estimables ? Pourtant, derrière ces beaux mots, se cache la réalité effective du relativisme, du jacobinisme et de l’utopie. La conclusion de « la discussion de tous avec tous » aboutira toujours à la rengaine : chacun a droit à son opinion. On ne peut croire que ce relativisme servira de remède à « la guerre de tous contre tous » telle qu’on la voit se profiler sur le fond des luttes culturelles et identitaires.

Hier après-midi, dans les rues de Montréal, plus d’un millier de parents catholiques ont participé à une manifestation contre la perte d’un droit naturel.

L’État reste froid comme du marbre.

samedi 29 octobre 2016

Palmarès 2016 des écoles québécoises de l'Institut Fraser portant sur l'année scolaire 2014-2015



Trois avertissements méthodologiques au sujet du palmarès de l'Institut Fraser
  1. Des écoles n’y figurent pas

    Les établissements comptant moins de 10 élèves en 5e secondaire et d’autres pour lesquels il n’existe pas assez de données permettant de calculer une cote globale ont été exclus. Les centres d’éducation des adultes et de formation continue, les écoles ayant une importante clientèle d’élèves étrangers non résidents et certaines écoles dites «alternatives» n’y figurent pas non plus. L’exclusion d’une école ne doit en aucun cas être interprétée comme un jugement sur son efficacité.

  2. Des écarts possibles par rapport aux éditions antérieures

    Afin de profiter d’améliorations aux méthodes de calcul et de conception des indicateurs, nous pourrions avoir calculé à nouveau certaines valeurs antérieures. C’est pourquoi les résultats historiques de certaines écoles pourraient s’écarter légèrement de ceux figurant dans des éditions précédentes.

  3. La mention « nd »

    Lorsque les données disponibles sont insuffisantes pour le calcul d’un indicateur, la mention « nd » (non disponible) apparaît dans les tableaux.

Comment sont classées les écoles ?

Le Palmarès des écoles secondaires du Québec, réalisé par l’Institut Fraser, classe les écoles secondaires publiques et privées en fonction d’une « cote globale », qui est basée en bonne partie sur les résultats des élèves aux examens ministériels de quatrième et cinquième secondaires de l’année 2014-2015. À cet indicateur s’ajoute, entre autres, l’écart entre les garçons et les filles et la proportion d’élèves qui accusent un retard dans leur parcours scolaire. Les données de l’Institut Fraser font aussi état du pourcentage d’élèves handicapés ou en difficulté d’apprentissage ou d’adaptation (EHDAA) de chaque école, ce qui peut expliquer en partie la performance d’un établissement.

Signification des colonnes

Rang 2014-2015
Rang de l’école parmi l’ensemble des établissements publics ET privés du Québec aux examens de l'année scolaire 2014-2015.

Rang des 5 dernières années
Rang moyen de l’école parmi l’ensemble des établissements publics ET privés du Québec pendant les cinq dernières années

Tendance
Amélioration ou détérioration statistiquement significative, depuis cinq ans, marquée par une flèche.

Nom de l’école
Afin d’alléger les tableaux, les mots « école », « secondaire », « polyvalente », « académie » et « collège », notamment, ont généralement été retirés, sauf dans le cas où cela causait de la confusion.

Ville
Lieu où se trouve l’école.

Cote globale 2014-15
Elle varie de 0 à 10 et tient compte de tous les indicateurs expliqués ci-dessus.

Cote globale moyenne des 5 dernières
Cote globale moyenne obtenue par l’école depuis cinq ans.

Rang 2014-15 Rang des 5 dernières années Tendance Nom de l'école Ville Cote globale 2014-15 Cote globale moyenne des 5 dernières années
1/459 7/430 Pasteur Montréal 10,0 9,4
1/459 76/430 Jeunes Musulmans Canadiens Montréal 10,0 7,9
3/459 2/430 École d'éducation internationale McMasterville 9,9 9,7
3/459 7/430 École internationale de Montréal Westmount 9,9 9,4
5/459 2/430 Sainte-Anne de Lachine Montréal 9,8 9,7
5/459 83/430 Beth Rivkah Montréal 9,8 7,6
5/459 nd nd The Study Westmount 9,8 nd
8/459 1/430 Jean-Eudes Montréal 9,7 9,9
8/459 7/430 Jean-de-Brébeuf Montréal 9,7 9,4
8/459 19/430 Miss Edgar's & Miss Cramp's Westmount 9,7 9,1
11/459 5/430 Saint-Nom-de-Marie Montréal 9,6 9,5
12/459 4/430 Notre-Dame Montréal 9,5 9,6
12/459 7/430 Beaubois Montréal 9,5 9,4
12/459 16/430 Saint-Sacrement Terrebonne 9,5 9,2
12/459 nd nd Collège Saint-Louis Montréal 9,5 nd
16/459 5/430 Durocher Saint-Lambert Saint-Lambert 9,4 9,5
16/459 nd nd West Island College Dollard-Des Ormeaux 9,4 nd
18/459 7/430 École d'éducation internationale Laval 9,3 9,4
18/459 16/430 Jean de la Mennais La Prairie 9,3 9,2
20/459 7/430 Sherbrooke Sherbrooke 9,2 9,4
20/459 14/430 Saint-Joseph de Hull Gatineau 9,2 9,3
20/459 nd nd Collège de l'Ouest de l'Île Dollard-Des Ormeaux 9,2 nd
23/459 7/430 Jésus-Marie de Sillery Québec 9,1 9,4
24/459 14/430 Regina Assumpta Montréal 9,0 9,3
24/459 16/430 Saint-Hilaire Mont-Saint-Hilaire 9,0 9,2
24/459 19/430 L'Académie Sainte-Thérèse Sainte-Thérèse 9,0 9,1
24/459 22/430 Marcellin-Champagnat Saint-Jean-sur-Richelieu 9,0 9,0
24/459 22/430 Saint-Alexandre Gatineau 9,0 9,0
24/459 nd nd Lucille-Teasdale Brossard 9,0 nd
30/459 22/430 Charlemagne Montréal 8,9 9,0
30/459 22/430 Collège Laval Laval 8,9 9,0
30/459 22/430 Juvénat Notre-Dame du Saint-Laurent Lévis 8,9 9,0
30/459 27/430 Lafontaine Saint-Jérôme 8,9 8,9
30/459 30/430 Notre-Dame-de-Lourdes Longueuil 8,9 8,7
30/459 57/430 Sacré-Coeur Sherbrooke 8,9 8,2
36/459 30/430 des Pères Maristes Québec 8,8 8,7
36/459 52/430 Yéchiva Yavné Côte-Saint-Luc 8,8 8,3
38/459 19/430 Sainte-Marcelline Montréal 8,7 9,1
38/459 27/430 Mont-Saint-Louis Montréal 8,7 8,9
38/459 29/430 L'Assomption L'Assomption 8,7 8,8
38/459 30/430 Loyola Montréal 8,7 8,7
38/459 39/430 Externat Sacré-Coeur Rosemère 8,7 8,5
38/459 nd nd Lower Canada College Montréal 8,7 nd
38/459 nd nd Vanguard secteur francophone Montréal 8,7 nd
45/459 46/430 Saint-Charles-Garnier Québec 8,6 8,4
45/459 52/430 Sainte-Anne de La Pocatière La Pocatière 8,6 8,3
45/459 69/430 Mont-Royal Mont-Royal 8,6 8,0
45/459 nd nd Le tandem Victoriaville 8,6 nd
49/459 30/430 Cardinal-Roy Québec 8,5 8,7
49/459 35/430 Collège Français Longueuil 8,5 8,6
49/459 39/430 Collège Héritage Châteauguay 8,5 8,5
49/459 46/430 Sainte-Trinité Saint-Bruno-de-Montarville 8,5 8,4
49/459 76/430 Saint-Louis Québec 8,5 7,9
54/459 35/430 Notre-Dame Rivière-du-Loup 8,4 8,6
54/459 35/430 Sacred Heart Montréal 8,4 8,6
54/459 39/430 Hebrew Academy Côte-Saint-Luc 8,4 8,5
54/459 52/430 Marie-de-l'Incarnation Trois-Rivières 8,4 8,3
54/459 nd nd Ali Ibn Abi Talib Montréal 8,4 nd
59/459 30/430 Keranna Trois-Rivières 8,3 8,7
59/459 39/430 Villa Sainte-Marcelline Westmount 8,3 8,5
59/459 87/430 St. George's Montréal 8,3 7,5
59/459 100/430 College Prep International Montréal 8,3 7,2
63/459 46/430 Collège de Montréal Montréal 8,2 8,4
63/459 46/430 Lévis Lévis 8,2 8,4
63/459 46/430 Vincent Massey Montréal 8,2 8,4
63/459 57/430 Letendre Laval 8,2 8,2
63/459 57/430 Saint-Maurice Saint-Hyacinthe 8,2 8,2
63/459 69/430 Charles-Lemoyne Longueuil 8,2 8,0
69/459 35/430 Saint-François Saint-Augustin-de-Desmaures 8,1 8,6
69/459 39/430 Mont-Saint-Sacrement Saint-Gabriel-de-Valcartier 8,1 8,5
69/459 57/430 Mont-Sacré-Coeur Granby 8,1 8,2
69/459 57/430 Royal West Montréal-Ouest 8,1 8,2
69/459 64/430 Esther Blondin Saint-Jacques 8,1 8,1
69/459 69/430 Bourget Rigaud 8,1 8,0
69/459 69/430 Clarétain Victoriaville 8,1 8,0
69/459 188/430 Saint-Paul Saint-Paul-de-Montminy 8,1 5,9
77/459 39/430 Maïmonide (Parkhaven) Côte-Saint-Luc 8,0 8,5
77/459 46/430 Villa Maria Montréal 8,0 8,4
77/459 64/430 Michèle-Provost Montréal 8,0 8,1
77/459 69/430 De Roberval Montréal 8,0 8,0
77/459 69/430 Externat Saint-Jean-Eudes Québec 8,0 8,0
77/459 69/430 Trafalgar Montréal 8,0 8,0
77/459 79/430 St. Thomas Pointe-Claire 8,0 7,8
84/459 39/430 Selwyn House Westmount 7,9 8,5
84/459 57/430 Mont Notre-Dame Sherbrooke 7,9 8,2
84/459 79/430 Salésien Sherbrooke 7,9 7,8
87/459 52/430 Bialik Côte-Saint-Luc 7,8 8,3
87/459 64/430 Antoine Manseau Joliette 7,8 8,1
87/459 87/430 Reine-Marie Montréal 7,8 7,5
87/459 100/430 Rivier Coaticook 7,8 7,2
87/459 nd nd Herzliah High School Montréal 7,8 nd
92/459 52/430 Saint-Jean-Vianney Montréal 7,7 8,3
92/459 64/430 Saint-Paul Varennes 7,7 8,1
92/459 87/430 Charles-Lemoyne Sainte-Catherine 7,7 7,5
92/459 92/430 Marcelle-Mallet Lévis 7,7 7,4
92/459 117/430 Collège d'Anjou Montréal 7,7 6,7
97/459 57/430 Beth Jacob d'Rav Hirschprung Montréal 7,6 8,2
97/459 76/430 Collège François-de-Laval Québec 7,6 7,9
97/459 81/430 Jésus-Marie Beauceville 7,6 7,7
97/459 83/430 Alexander von Humboldt Baie-D'Urfé 7,6 7,6
97/459 83/430 Saint-Joseph Saint-Hyacinthe 7,6 7,6
97/459 103/430 Sainte-Marie Shawinigan 7,6 7,1
97/459 103/430 Vallée-des-Lacs Saint-Michel-du-Squatec 7,6 7,1
104/459 64/430 Kuper Kirkland 7,5 8,1
104/459 94/430 école secondaire Herzliah Montréal 7,5 7,3
106/459 94/430 de Champigny Québec 7,4 7,3
106/459 100/430 Val-Mauricie Shawinigan 7,4 7,2
106/459 103/430 Nouvelles Frontières Gatineau 7,4 7,1
109/459 87/430 du Verbe Divin Granby 7,3 7,5
109/459 94/430 Saint-Joseph Trois-Rivières 7,3 7,3
111/459 83/430 St. Patrick Québec 7,2 7,6
111/459 94/430 Armand-Corbeil Terrebonne 7,2 7,3
111/459 109/430 Horizon-Blanc Fermont 7,2 7,0
111/459 109/430 Mitchell - Montcalm Sherbrooke 7,2 7,0
111/459 154/430 Champagneur Rawdon 7,2 6,2
116/459 117/430 Joseph-François-Perrault Montréal 7,1 6,7
116/459 131/430 Félix-Leclerc Pointe-Claire 7,1 6,4
118/459 124/430 Cabano Témiscouata-sur-le-Lac 7,0 6,5
118/459 141/430 Saint-Stanislas Saint-Jérôme 7,0 6,3
118/459 201/430 Marie-Rivier Drummondville 7,0 5,8
118/459 nd nd Ibn Sina Montréal 7,0 nd
122/459 81/430 Mont-Royal Montréal 6,9 7,7
122/459 109/430 Saint-Edmond Longueuil 6,9 7,0
122/459 117/430 Black Lake Thetford Mines 6,9 6,7
122/459 124/430 Saint-François Beauceville 6,9 6,5
122/459 141/430 La Samare Plessisville 6,9 6,3
127/459 109/430 De Rochebelle Québec 6,8 7,0
127/459 117/430 Camille-Lavoie Alma 6,8 6,7
127/459 154/430 Jean-Baptiste-Meilleur Repentigny 6,8 6,2
127/459 175/430 Le boisé Victoriaville 6,8 6,0
127/459 175/430 Montignac Lac-Mégantic 6,8 6,0
127/459 201/430 des Hauts-Sommets Saint-Jérôme 6,8 5,8
133/459 87/430 Sacré-Coeur Grenville-sur-la-Rouge 6,7 7,5
133/459 94/430 Chicoutimi Saguenay 6,7 7,3
133/459 103/430 F.A.C.E. Montréal 6,7 7,1
133/459 103/430 John Rennie Pointe-Claire 6,7 7,1
133/459 131/430 aux Quatre-Vents Bonaventure 6,7 6,4
133/459 141/430 Royal Vale Montréal 6,7 6,3
133/459 154/430 Oka Oka 6,7 6,2
133/459 201/430 Laurier Laval 6,7 5,8
141/459 94/430 François-Bourrin Québec 6,6 7,3
141/459 114/430 Saint-Aubin Baie-Saint-Paul 6,6 6,8
141/459 117/430 Kénogami Saguenay 6,6 6,7
141/459 124/430 Rive-Nord Bois-des-Filion 6,6 6,5
141/459 131/430 Bromptonville Sherbrooke 6,6 6,4
141/459 131/430 de L'Ancienne-Lorette L'Ancienne-Lorette 6,6 6,4
141/459 131/430 Notre-Dame-de-l'Assomption Nicolet 6,6 6,4
141/459 175/430 des Grandes-Marées Saguenay 6,6 6,0
141/459 188/430 Marcel-Raymond Lorrainville 6,6 5,9
141/459 188/430 Mirabel Mirabel 6,6 5,9
141/459 216/430 Sainte-Anne Daveluyville 6,6 5,7
141/459 nd nd Dollard-des-Ormeaux Shannon 6,6 nd
153/459 103/430 Notre-Dame-des-Servite Ayer's Cliff 6,5 7,1
153/459 124/430 Jean-Jacques-Bertrand Farnham 6,5 6,5
153/459 131/430 du Mont-Sainte-Anne Beaupré 6,5 6,4
153/459 131/430 Saint-Georges Senneville 6,5 6,4
153/459 141/430 Monique-Proulx Warwick 6,5 6,3
153/459 154/430 Philemon Wright Gatineau 6,5 6,2
153/459 nd nd North Star Laval 6,5 nd
160/459 109/430 Marie-Clarac Montréal 6,4 7,0
160/459 114/430 École Saint-Louis Montréal 6,4 6,8
160/459 117/430 l'Eau-Vive Québec 6,4 6,7
160/459 166/430 Jeanne-Mance Drummondville 6,4 6,1
160/459 175/430 Sophie-Barat Montréal 6,4 6,0
160/459 216/430 Laurentian Lachute 6,4 5,7
166/459 131/430 Monts Sainte-Agathe-des-Monts 6,3 6,4
166/459 131/430 Quebec Québec 6,3 6,4
166/459 141/430 Pierrefonds Pierrefonds 6,3 6,3
166/459 141/430 Westwood Hudson 6,3 6,3
166/459 154/430 Cap-Jeunesse Saint-Jérôme 6,3 6,2
166/459 154/430 Paspébiac Paspébiac 6,3 6,2
166/459 175/430 Chanoine-Armand-Racicot Saint-Jean-sur-Richelieu 6,3 6,0
173/459 124/430 Saint-Pierre et des Sentiers Québec 6,2 6,5
173/459 154/430 Centennial Greenfield Park 6,2 6,2
173/459 154/430 LaurenHill Saint-Laurent 6,2 6,2
173/459 166/430 FACE Montréal 6,2 6,1
173/459 166/430 Rivière-du-Loup Rivière-du-Loup 6,2 6,1
173/459 188/430 La Découverte Saint-Léonard-d'Aston 6,2 5,9
173/459 201/430 des Sources Dollard-Des Ormeaux 6,2 5,8
173/459 201/430 Samuel-De Champlain Québec 6,2 5,8
173/459 201/430 Ste-Agathe Sainte-Agathe-des-Monts 6,2 5,8
173/459 216/430 L'Escale Louiseville 6,2 5,7
173/459 231/430 des Berges Les Bergeronnes 6,2 5,6
173/459 231/430 du Triolet Sherbrooke 6,2 5,6
173/459 231/430 le Tremplin Sainte-Geneviève-de-Batiscan 6,2 5,6
173/459 301/430 MacDonald Sainte-Anne-de-Bellevue 6,2 5,1
187/459 131/430 de la Seigneurie Québec 6,1 6,4
187/459 141/430 D'Arcy McGee Gatineau 6,1 6,3
187/459 141/430 Saint-Marc Saint-Marc-des-Carrières 6,1 6,3
187/459 166/430 des Appalaches Sainte-Justine 6,1 6,1
187/459 166/430 Rosemere Rosemère 6,1 6,1
187/459 188/430 Beaconsfield Beaconsfield 6,1 5,9
187/459 201/430 de la Rencontre Saint-Pamphile 6,1 5,8
187/459 216/430 École Massey-Vanier Cowansville 6,1 5,7
187/459 231/430 Westmount Westmount 6,1 5,6
187/459 322/430 Antoine-Roy Gaspé 6,1 5,0
197/459 114/430 Saint-Gabriel Sainte-Thérèse 6,0 6,8
197/459 124/430 Centennial Montréal 6,0 6,5
197/459 124/430 Mont-Sainte-Anne Sherbrooke 6,0 6,5
197/459 141/430 du Chêne-Bleu Pincourt 6,0 6,3
197/459 141/430 Jean-Paul II Baie-Comeau 6,0 6,3
197/459 141/430 Liberté-Jeunesse Sainte-Marthe-sur-le-Lac 6,0 6,3
197/459 175/430 De Mortagne Boucherville 6,0 6,0
197/459 201/430 Pointe-Lévy Lévis 6,0 5,8
197/459 216/430 Pamphile-Le May Sainte-Croix 6,0 5,7
197/459 216/430 St. John's Saint-Jean-sur-Richelieu 6,0 5,7
197/459 231/430 Monseigneur-Richard Montréal 6,0 5,6
197/459 249/430 C.-E.-Pouliot Gaspé 6,0 5,5
197/459 249/430 Joseph-François-Perrault Québec 6,0 5,5
197/459 259/430 les Seigneuries Saint-Pierre-les-Becquets 6,0 5,4
197/459 266/430 Hormisdas-Gamelin Gatineau 6,0 5,3
197/459 286/430 Champagnat La Tuque 6,0 5,2
197/459 286/430 La Frontalière Coaticook 6,0 5,2
197/459 301/430 Armand-Saint-Onge Amqui 6,0 5,1
197/459 330/430 Riverside Saguenay 6,0 4,9
216/459 123/430 Saint-Luc Montréal 5,9 6,6
216/459 141/430 Saint-Bernard Drummondville 5,9 6,3
216/459 154/430 Bélanger Saint-Martin 5,9 6,2
216/459 166/430 Heritage Regional Saint-Hubert 5,9 6,1
216/459 175/430 Curé-Mercure Mont-Tremblant 5,9 6,0
216/459 188/430 Ville-Marie Montréal 5,9 5,9
216/459 216/430 de la Courvilloise Québec 5,9 5,7
216/459 231/430 Félix-Leclerc Repentigny 5,9 5,6
216/459 249/430 Kells Montréal 5,9 5,5
216/459 266/430 Paul-Gérin-Lajoie-d'Outremont Montréal 5,9 5,3
216/459 266/430 Wilfrid-Léger Waterloo 5,9 5,3
216/459 286/430 Louis-Cyr Napierville 5,9 5,2
216/459 301/430 Henri-Dunant Blainville 5,9 5,1
216/459 301/430 Riverdale Pierrefonds 5,9 5,1
216/459 330/430 Lindsay Place Pointe-Claire 5,9 4,9
231/459 92/430 Arménienne Sourp Hagop Montréal 5,8 7,4
231/459 154/430 Saint-Charles Saint-Charles-de-Bellechasse 5,8 6,2
231/459 175/430 Henri-Bourassa Montréal 5,8 6,0
231/459 175/430 Normandin Normandin 5,8 6,0
231/459 188/430 Deux-Montagnes Deux-Montagnes 5,8 5,9
231/459 201/430 Augustin-Norbert-Morin Sainte-Adèle 5,8 5,8
231/459 201/430 Institut d'Enseignement Sept-Îles 5,8 5,8
231/459 216/430 du Rocher Shawinigan 5,8 5,7
231/459 216/430 les Compagnons-de-Cartier Québec 5,8 5,7
231/459 231/430 Polyno La Sarre 5,8 5,6
231/459 266/430 LaSalle Lasalle 5,8 5,3
231/459 330/430 La Pocatière La Pocatière 5,8 4,9
231/459 330/430 l'Horizon Repentigny 5,8 4,9
231/459 356/430 La Taïga Lebel-sur-Quévillon 5,8 4,6
245/459 154/430 de L'Île Gatineau 5,7 6,2
245/459 166/430 François-Delaplace Waterville 5,7 6,1
245/459 175/430 Donnacona Donnacona 5,7 6,0
245/459 188/430 des Trois-Saisons Terrebonne 5,7 5,9
245/459 188/430 Pierre-Laporte Mont-Royal 5,7 5,9
245/459 201/430 D'Iberville Rouyn-Noranda 5,7 5,8
245/459 231/430 Charlesbourg Québec 5,7 5,6
245/459 231/430 La Porte-du-Nord Chibougamau 5,7 5,6
245/459 249/430 Antoine-de-Saint-Exupéry Montréal 5,7 5,5
245/459 286/430 Pierre-Bédard Saint-Rémi 5,7 5,2
245/459 nd nd Vanguard secteur anglophone Montréal 5,7 nd
256/459 175/430 des Îles Les Îles-de-la-Madeleine 5,6 6,0
256/459 188/430 des Quatre-Vents Saint-Félicien 5,6 5,9
256/459 201/430 Antoine-Bernard Carleton-sur-Mer 5,6 5,8
256/459 216/430 du Versant Gatineau 5,6 5,7
256/459 216/430 Saint-Joseph Mont-Laurier 5,6 5,7
256/459 231/430 Joliette Joliette 5,6 5,6
256/459 266/430 Dorval-Jean XXIII Dorval 5,6 5,3
256/459 266/430 l'Arc-en-Ciel Trois-Pistoles 5,6 5,3
256/459 266/430 Saint-Jérôme Saint-Jérôme 5,6 5,3
256/459 286/430 de l'Odyssée Saguenay 5,6 5,2
256/459 301/430 Frenette Saint-Jérôme 5,6 5,1
256/459 301/430 Thérèse-Martin Joliette 5,6 5,1
256/459 390/430 Monseigneur-Labrie Havre-Saint-Pierre 5,6 4,2
256/459 nd nd Emmanuel, section française Dollard-Des Ormeaux 5,6 nd
270/459 166/430 Louise-Trichet Montréal 5,5 6,1
270/459 175/430 Ozias-Leduc Mont-Saint-Hilaire 5,5 6,0
270/459 188/430 Horizon Jeunesse Laval 5,5 5,9
270/459 201/430 Paul-Arseneau L'Assomption 5,5 5,8
270/459 201/430 Polyvalente Sainte-Thérèse Sainte-Thérèse 5,5 5,8
270/459 231/430 Jean-Nicolet Nicolet 5,5 5,6
270/459 231/430 Jean-Raimbault Drummondville 5,5 5,6
270/459 249/430 du Transcontinental Pohénégamook 5,5 5,5
270/459 249/430 La Cité-des-Jeunes Vaudreuil-Dorion 5,5 5,5
270/459 259/430 des Patriotes Beauharnois 5,5 5,4
270/459 266/430 André-Laurendeau Longueuil 5,5 5,3
270/459 390/430 La Cité étudiante Maniwaki 5,5 4,2
270/459 nd nd Notre Dame de Nareg Laval 5,5 nd
283/459 154/430 Marcel-Landry Saint-Jean-sur-Richelieu 5,4 6,2
283/459 249/430 de la Magdeleine La Prairie 5,4 5,5
283/459 259/430 de la Ruche Magog 5,4 5,4
283/459 266/430 du Plateau La Malbaie 5,4 5,3
283/459 266/430 Monseigneur Sévigny Chandler 5,4 5,3
283/459 301/430 du Littoral Grande-Rivière 5,4 5,1
283/459 301/430 du Tournesol Windsor 5,4 5,1
290/459 166/430 Saint-Anselme Saint-Anselme 5,3 6,1
290/459 188/430 Dégelis Dégelis 5,3 5,9
290/459 201/430 Hyacinthe-Delorme Saint-Hyacinthe 5,3 5,8
290/459 231/430 Les Estacades Trois-Rivières 5,3 5,6
290/459 266/430 Robert-Ouimet Acton Vale 5,3 5,3
290/459 286/430 Dalbé-Viau Montréal 5,3 5,2
290/459 301/430 des Baies Baie-Comeau 5,3 5,1
290/459 322/430 Beaurivage Saint-Agapit 5,3 5,0
290/459 322/430 Louis-Philippe-Paré Châteauguay 5,3 5,0
290/459 330/430 Mont-Bleu Gatineau 5,3 4,9
290/459 330/430 Rosemount Montréal 5,3 4,9
290/459 nd nd du Grand-Coteau Sainte-Julie 5,3 nd
302/459 216/430 de Neufchâtel Québec 5,2 5,7
302/459 216/430 Polybel Beloeil 5,2 5,7
302/459 266/430 Curé-Antoine-Labelle Laval 5,2 5,3
302/459 266/430 Paul-Hubert Rimouski 5,2 5,3
302/459 301/430 de L'Érablière Gatineau 5,2 5,1
302/459 301/430 Louis-Joseph-Papineau Papineauville 5,2 5,1
302/459 322/430 Jonquière Saguenay 5,2 5,0
302/459 342/430 Louis-Saint-Laurent East Angus 5,2 4,8
310/459 216/430 Monseigneur-Euclide-Théberge Marieville 5,1 5,7
310/459 231/430 Soulanges Saint-Polycarpe 5,1 5,6
310/459 231/430 Veilleux Saint-Joseph-de-Beauce 5,1 5,6
310/459 249/430 Saint-Damien Saint-Damien-de-Buckland 5,1 5,5
310/459 259/430 de L'Escale Asbestos 5,1 5,4
310/459 259/430 Jean-Dolbeau Dolbeau-Mistassini 5,1 5,4
310/459 266/430 du Mont-Bruno Saint-Bruno-de-Montarville 5,1 5,3
310/459 266/430 Laurier MacDonald Montréal 5,1 5,3
310/459 266/430 le Tremplin Malartic 5,1 5,3
310/459 286/430 des Chutes Shawinigan 5,1 5,2
310/459 286/430 Matane Matane 5,1 5,2
310/459 301/430 Lake of Two Mountains Deux-Montagnes 5,1 5,1
310/459 382/430 Saint-Henri Montréal 5,1 4,3
310/459 nd nd de la Haute-Ville Granby 5,1 nd
324/459 216/430 Antoine-Brossard Brossard 5,0 5,7
324/459 286/430 les Etchemins Lévis 5,0 5,2
324/459 301/430 Jeanne-Normandin Montréal 5,0 5,1
324/459 330/430 Lakeside Lachine 5,0 4,9
324/459 342/430 le Prélude Mascouche 5,0 4,8
324/459 342/430 Lester B. Pearson Montréal-Nord 5,0 4,8
324/459 373/430 des Abénaquis Saint-Prosper 5,0 4,4
324/459 390/430 Cavelier-De LaSalle Montréal 5,0 4,2
324/459 nd nd le Carrefour Varennes 5,0 nd
333/459 231/430 de la Forêt Amos 4,9 5,6
333/459 266/430 Gabriel-Le Courtois Sainte-Anne-des-Monts 4,9 5,3
333/459 266/430 Laval Liberty Laval 4,9 5,3
333/459 286/430 des Rivières Forestville 4,9 5,2
333/459 301/430 Nicolas-Gatineau Gatineau 4,9 5,1
333/459 322/430 Pontiac Shawville 4,9 5,0
333/459 356/430 du Phare Sherbrooke 4,9 4,6
333/459 373/430 Leblanc Laval 4,9 4,4
333/459 399/430 Amos Montréal 4,9 4,0
342/459 141/430 Bon-Pasteur L'Islet 4,8 6,3
342/459 188/430 Dunton Montréal 4,8 5,9
342/459 249/430 Grande-Rivière Gatineau 4,8 5,5
342/459 301/430 des Pionniers Trois-Rivières 4,8 5,1
342/459 301/430 La Voie Montréal 4,8 5,1
342/459 330/430 Beaulieu Saint-Jean-sur-Richelieu 4,8 4,9
342/459 330/430 Le Carrefour Gatineau 4,8 4,9
342/459 349/430 Howard S. Billings Châteauguay 4,8 4,7
342/459 373/430 de l'Odyssée Terrebonne 4,8 4,4
342/459 396/430 Jean-Grou Montréal 4,8 4,1
352/459 231/430 des Montagnes Saint-Michel-des-Saints 4,7 5,6
352/459 266/430 Benoît-Vachon Sainte-Marie 4,7 5,3
352/459 301/430 Paul-Germain-Ostiguy Saint-Césaire 4,7 5,1
352/459 342/430 Alexander Galt Sherbrooke 4,7 4,8
352/459 349/430 Joseph-Hermas-Leclerc Granby 4,7 4,7
352/459 356/430 de la Baie-Saint-François Salaberry-de-Valleyfield 4,7 4,6
352/459 366/430 Disraëli Disraeli 4,7 4,5
352/459 390/430 Wilbrod-Dufour Alma 4,7 4,2
360/459 175/430 Laurier Montréal 4,6 6,0
360/459 259/430 Thetford Mines Thetford Mines 4,6 5,4
360/459 286/430 Louis-Jobin Saint-Raymond 4,6 5,2
360/459 301/430 Chambly Saint-Lambert 4,6 5,1
360/459 330/430 de L'Érablière Saint-Félix-de-Valois 4,6 4,9
360/459 342/430 Lucille-Teasdale Blainville 4,6 4,8
360/459 349/430 Des Rives Terrebonne 4,6 4,7
360/459 356/430 Serge-Bouchard Baie-Comeau 4,6 4,6
360/459 373/430 Arthur Pigeon Huntingdon 4,6 4,4
360/459 382/430 Jean-Gauthier Alma 4,6 4,3
360/459 399/430 Père-Marquette Montréal 4,6 4,0
360/459 409/430 Honoré-Mercier Montréal 4,6 3,7
372/459 249/430 Rivière-des-Quinze Notre-Dame-du-Nord 4,5 5,5
372/459 286/430 Arvida Saguenay 4,5 5,2
372/459 286/430 Saint-Maxime Laval 4,5 5,2
372/459 301/430 Charles-Gravel Saguenay 4,5 5,1
372/459 301/430 Jean-du-Nord / Manikoutai Sept-Îles 4,5 5,1
372/459 330/430 Chanoine-Beaudet Saint-Pascal 4,5 4,9
372/459 349/430 Saint-Georges Saint-Georges 4,5 4,7
372/459 356/430 le Sommet Québec 4,5 4,6
372/459 356/430 Richmond Richmond 4,5 4,6
372/459 366/430 de la Montée Sherbrooke 4,5 4,5
372/459 366/430 Marguerite-De Lajemmerais Montréal 4,5 4,5
372/459 399/430 Massey-Vanier Cowansville 4,5 4,0
384/459 231/430 Marie-Reine-du-Clergé Métabetchouan--Lac-à-la-Croix 4,4 5,6
384/459 259/430 Paul-Le Jeune Saint-Tite 4,4 5,4
384/459 322/430 Châteauguay Valley Ormstown 4,4 5,0
384/459 366/430 Pierre-de-Lestage Berthierville 4,4 4,5
384/459 382/430 École sec. Anjou Montréal 4,4 4,3
384/459 382/430 Georges-Vanier Montréal 4,4 4,3
384/459 396/430 du Coteau Mascouche 4,4 4,1
384/459 411/430 John F. Kennedy Montréal 4,4 3,6
384/459 415/430 Eulalie-Durocher Montréal 4,4 3,4
393/459 301/430 Jacques-Rousseau Longueuil 4,3 5,1
393/459 322/430 Saint-Laurent Montréal 4,3 5,0
393/459 330/430 Georges-Vanier Laval 4,3 4,9
393/459 342/430 Évangéline Montréal 4,3 4,8
393/459 356/430 du le Mistral Mont-Joli 4,3 4,6
393/459 390/430 de l'Amitié L'Assomption 4,3 4,2
393/459 399/430 Lavigne Lachute 4,3 4,0
393/459 nd nd Fadette Saint-Hyacinthe 4,3 nd
393/459 nd nd Greaves Adventist Montréal 4,3 nd
402/459 286/430 Louis-Jacques-Casault Montmagny 4,2 5,2
402/459 322/430 La Camaradière Québec 4,2 5,0
402/459 342/430 Le Carrefour Val-d'Or 4,2 4,8
402/459 356/430 La Concorde Senneterre 4,2 4,6
402/459 366/430 Louis-Riel Montréal 4,2 4,5
402/459 382/430 Mont-de-La Salle Laval 4,2 4,3
402/459 399/430 Daniel-Johnson Montréal 4,2 4,0
409/459 349/430 Jean-Jacques-Rousseau Boisbriand 4,1 4,7
409/459 373/430 La Poudrière Drummondville 4,1 4,4
409/459 nd nd Casavant Saint-Hyacinthe 4,1 nd
409/459 nd nd Collège Boisbriand Boisbriand 4,1 nd
413/459 366/430 des Lacs La Pêche 4,0 4,5
413/459 390/430 des Patriotes Saint-Eustache 4,0 4,2
413/459 407/430 L'Agora Longueuil 4,0 3,8
416/459 266/430 Chavigny Trois-Rivières 3,9 5,3
416/459 349/430 Monseigneur-A.-M.-Parent Longueuil 3,9 4,7
416/459 373/430 L'Abri Port-Cartier 3,9 4,4
416/459 373/430 Léopold-Gravel Terrebonne 3,9 4,4
420/459 396/430 des Deux-Rivières Matapédia 3,8 4,1
421/459 373/430 Pointe-aux-Trembles Montréal 3,7 4,4
421/459 373/430 Roger-Comtois Québec 3,7 4,4
421/459 382/430 Lucien-Pagé Montréal 3,7 4,3
421/459 419/430 Marie-Anne Montréal 3,7 3,1
421/459 nd nd James Lyng Montréal 3,7 nd
426/459 286/430 Sainte-Marie Princeville 3,6 5,2
426/459 366/430 Cité étudiante Roberval 3,6 4,5
426/459 404/430 Fernand-Lefebvre Sorel-Tracy 3,6 3,9
426/459 409/430 Gérard-Filion Longueuil 3,6 3,7
426/459 413/430 du Harfang Sainte-Anne-des-Plaines 3,6 3,5
431/459 382/430 Sieur-de-Coulonge Fort-Coulonge 3,5 4,3
431/459 415/430 Édouard-Montpetit Montréal 3,5 3,4
433/459 425/430 du Coeur-de-la-Gatineau Gracefield 3,4 2,7
434/459 382/430 Curé-Hébert Hébertville 3,3 4,3
434/459 nd nd Gilbert-Théberge Témiscaming 3,3 nd
436/459 349/430 Calixa-Lavallée Montréal 3,2 4,7
436/459 356/430 Barthélemy-Joliette Joliette 3,2 4,6
436/459 413/430 Louis-Joseph-Papineau Montréal 3,2 3,5
439/459 356/430 Natagan Barraute 3,1 4,6
440/459 404/430 La MFR Saint-Romain 3,0 3,9
440/459 407/430 Jean-de-Brébeuf Québec 3,0 3,8
440/459 417/430 de la Rive Lavaltrie 3,0 3,3
443/459 417/430 Marymount Montréal 2,9 3,3
443/459 426/430 Pierre-Dupuy Montréal 2,9 2,5
445/459 422/430 des Hauts Sommets Saint-Tite-des-Caps 2,8 2,9
445/459 422/430 Vanier Québec 2,8 2,9
447/459 424/430 Boudreau Québec 2,7 2,8
448/459 404/430 Saint-Jean-Baptiste Longueuil 2,6 3,9
449/459 411/430 de L'Achigan Saint-Roch-de-l'Achigan 2,4 3,6
449/459 428/430 Jeanne-Mance Montréal 2,4 2,4
451/459 420/430 Beurling Verdun 2,2 3,0
452/459 nd nd Phoenix Laval 2,0 nd
453/459 429/430 Chomedey-de-Maisonneuve Montréal 1,8 2,0
454/459 420/430 des Chutes Rawdon 1,6 3,0
455/459 426/430 du Havre-Jeunesse Sainte-Julienne 1,5 2,5
456/459 430/430 du Tournant Saint-Constant 0,1 0,9
457/459 nd nd Horizon Pointe-Claire 0,0 nd
457/459 nd nd Options II Montréal 0,0 nd
457/459 nd nd Perspectives II Montréal 0,0 nd

La carte interactive du Journal de Québec :

http://infojdem.com/2014/11/palmares-ecoles/

Source : Institut Fraser