Ce vendredi sur la radio française RTL, Éric Zemmour ironise : « Il faut imaginer un ministre heureux. Il a lancé sa petite annonce, Peillon. Il satisfait tout le monde, Vincent
En une pierre médiatique, il fait trois coups. Les syndicats sont contents, le Moloch jamais rassasié de postes. Il satisfait aussi le Président de la République soucieux de respecter les engagements du candidat. Et notre ministre talentueux a même réjoui son service de presse, gros consommateur de reprises, le ramdam médiatique est gavé.
Il était temps. Depuis des jours, il n’était question que d’agressions, de violences, de parents en fureur, d’élèves frappeurs et insulteurs, de profs sur lesquels on s’essuyait les pieds et les poings. À Amiens, Bordeaux, Poitiers
L’école, c’était devenu Chicago. Il fallait réagir, en tout cas médiatiquement, ne pas céder à la pression du fait divers qui sert le populisme et le racisme. Rue de Grenelle, on aime bien cette chanson-là, on la serine depuis des décennies. C’est un tube de la maison, comme Le niveau monte ou encore La diversité est une richesse
On ne sait même pas s’il y aura assez de candidats pour remplir les postes offerts. L’important est l’effet d’annonce… »
Par ailleurs, au Québec, les dépenses par élève (en dollars constants) n'ont cessé d'augmenter, alors que les résultats de ces mêmes élèves diminuaient dans les classements interprovinciaux. Ceci tendrait à crédibiliser les propos d'Éric Zemmour.
Rapport élèves-éducateur dans les commissions scolaires, Québec et régions du Canada:
Voir aussi
Québec — dépenses par élève en hausse constante
Tests PISA en éducation - Le Canada et le Québec perdent des plumes dans le peloton de tête
Très forte chute des résultats en lecture pour les élèves québécois francophones entre 2007 et 2010
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