lundi 17 avril 2023

Anglo-saxophonie — « Bonjour, les filles » : une enseignante forcée de s’excuser pour cette salutation

L’enseignante de philosophie et d’éducation religieuse d’une école privée pour filles a été forcée de s’excuser après avoir salué son groupe en les appelant « les filles », alors qu’un des élèves ne s’identifiait pas comme tel. 
 
Les élèves de l’école privée pour filles aux frais d’inscription de 20 000 £ par an ont déclaré que tout le monde dans la classe ne s’identifiait pas comme fille.

Une enseignante affirme avoir été humiliée après avoir dû s’excuser auprès des élèves d’une école privée britannique pour les avoir appelées « filles ».

Les élèves de cette école de 20 000 £ par an se sont plaintes et ont déclaré que toutes les élèves de la classe ne s’identifiaient pas comme des filles.
 
C’est ce qu’ont rapporté The Mail on Sunday et Le Daily Telegraph.

C’est du moins ce que l’enseignante aurait confié la semaine dernière dans le cadre d’une étude sur les soins de la dysphorie de genre chez les enfants et les adolescents, dirigée par une pédiatre, la Dre Hilary Cass.

Selon ses dires, l’incident se serait produit en 2021, dans une classe d’élèves de 11 à 12 ans.

Dès le cours suivant, chaque membre d’un groupe aurait inscrit son nom et ses pronoms sur le tableau pour forcer l’enseignante à les utiliser. Parmi le groupe, un des élèves s’identifiait « they » et « them », selon le média britannique.

Devant les refus de l’enseignante à utiliser les pronoms, les élèves auraient ensuite tenu une manifestation sur l’heure du dîner pour faire entendre leur mécontentement.

De son côté, l’enseignante aurait finalement rétorqué qu’elle devait d’abord s’entretenir avec les parents d’une élève si elle préférait employer des pronoms différents de son sexe biologique.

« Avant la fin de la semaine, j’étais dans une espèce de processus de discipline et le chef d’année me disait que je devais m’excuser aux filles », a-t-elle témoigné, en demandant l’anonymat pour protéger ses élèves.
 
L’enseignant a déclaré que les problèmes avaient commencé moins d’une semaine après que les préfètes — des élèves de dernière année élues par leurs camarades — « diversité et inclusion », typiquement âgés de 17 ou 18 ans, eurent organisé une réunion de l’école sur le genre et les pronoms.

Au cours de cette séance, ces élèves de 17 et 18 ans ont projeté une vidéo sur les identités de genre et le sexe assigné à la naissance.

La tutrice estime que son refus de capituler devant les exigences de ses élèves en matière de genre lui a valu d’être « évincée ».

Elle a déclaré que le directeur de l’école avait rejeté sa demande de rester à l’école après la fin de son contrat à durée déterminée.

La Fondation indépendante de l’école de jour pour filles, chargée de son contrat, n’aurait pas répondu aux demandes des deux médias anglais

France — Cri d’alarme contre les « absurdités scientifiques » du Planning familial

« La diffusion subventionnée de [..] contre-vérités scientifiques auprès d’adolescents en souffrance, en attente d’aide, est un véritable scandale ». Dans une tribune publiée par le journal Le Point, un collectif d’intellectuels et de médecins [1] pousse un « cri d’alarme » et dénonce les dérives du Planning familial.

« Le dogme antiscientifique de l’intersectionnalité »

« C’est avec le plus grand sérieux que le Planning familial, organisme d’éducation populaire, nous assène des absurdités scientifiques » s’indignent les signataires de la tribune.

Campagne d’affichage montrant deux hommes et titrant : « au Planning, on sait que des hommes aussi peuvent être enceints » (cf.
Campagne publicitaire [subventionnée] de l’homme « enceint » dénoncée par des féministes), lexique trans présentant une liste de « termes à ne pas utiliser » parmi lesquels « mâle/femelle » ou « masculin/féminin ». C’est à partir de « ce dogme antiscientifique de l’intersectionnalité » que le planning familial prétend « éduquer » les enfants et les jeunes.

« Nos enfants, nos adolescents sont en danger » alertent les signataires. L’adolescence est une « période critique, l’adolescent est fragilisé, en proie au doute », rappellent-ils. L’adolescent « recherche des appuis auprès de ses pairs, mais aussi auprès de sources diverses, malheureusement pas forcément fiables ou bien intentionnées » (cf. Genre : 140 médecins et intellectuels appellent à informer les jeunes objectivement).

« Danger pour la santé publique »


Les réseaux sociaux exploitent cette fragilité. Ils véhiculent des messages incitant les jeunes à changer de sexe (cf. Changement de sexe chez les enfants : « C’est comme si mon fils était sous emprise » d’une secte). D’où la multiplication de demandes de transition dans les pays occidentaux, surtout chez les filles, depuis quelques années. Certains pays font marche arrière (cf. Genre : deux projets de loi pour protéger les mineurs américains), mais la France pas plus que le Québec ne semblent pas encore prendre conscience de « ce nouveau scandale sanitaire » (cf. Changement de sexe chez les enfants : « un des plus grands scandales sanitaire et éthique »).

Elon Musk s’oppose véhémentement aux « thérapies » de transition de genre chez les mineurs

« Comment peut-on laisser un organisme tel que le Planning familial se fourvoyer dans une politique qui est à l’opposé de sa vocation originelle ? » s’indignent les signataires. « Depuis 2018 et sa conversion à l’intersectionnalité, ce n’est plus une dérive, mais un naufrage. Le Planning est devenu le refuge de militants transactivistes ». « Les formations du Planning familial constituent un danger pour la santé publique » déplorent-ils.

« Le Planning familial s’est disqualifié et ne devrait plus être autorisé à intervenir auprès des écoliers, des collégiens et des lycéens », « tout du moins tant que l’organisme ne pourra pas garantir la scientificité rigoureuse de ses propos » considèrent les signataires

À ce scandale social s’ajoute également un scandale financier selon le collectif d’intellectuels et de médecins. Le Planning est un organisme financé chaque année à hauteur de 2,8 millions d’euros par l’État et diverses collectivités rappellent-ils. « Il est urgent de conditionner les subventions du Planning familial au respect strict de ses orientations et finalités originelles » clament-ils.

 

[1] Liste des signataires :

Claudio Rubiliani  (physiologiste de la reproduction, docteur d’État et ancien inspecteur de l’Éducation nationale), Céline Masson (professeur des universités en psychopathologie clinique), Caroline Eliacheff (pédopsychiatre), Élisabeth Badinter (philosophe), Jean-François Braunstein (professeur émérite de philosophie à la Sorbonne), Nathalie Heinich (sociologue), Xavier-Laurent Salvador (maître de conférences HDR, président du LAIC), Pierre Vermeren (historien et président du conseil scientifique du LAIC), Pierre-André Taguieff, (philosophe et politiste, CNRS), Jean Szlamowicz (linguiste et professeur des universités), Claude Habib (professeur émérite de littérature), Marie-Jo Bonnet (historienne, féministe, écrivaine), Nicole Athea (gynécologue endocrinologue), Gérard Rabinovitch (philosophe, essayiste), Leonardo Orlando (docteur en science politique), Jean-Pierre Winter (psychanalyste, essayiste), Béatrice Guilbault Finet (enseignant chercheur), Caroline Valentin (avocat), Israël Nisand (professeur émérite de gynécologie obstétrique), François Richard (professeur émérite à l’université Paris Cité, psychanalyste membre formateur de la Société psychanalytique de Paris), Patrick De Neuter (professeur émérite de l’université de Louvain), Marianne Baudin (professeur émérite de psychopathologie), Nicole FARGES (psychologue, psychanalyste), Christian Godin (philosophe), Louise L. Lambrichs (écrivain), Nadia Geerts (militante laïque et auteur belge), Stanislas Korczynski (assistant spécialiste en psychiatrie au CPN Nancy), Catherine Jongen (thérapeute de couple et sexothérapeute), Caroline Calba (professeur agrégé), Robert Naeije (médecin, ancien professeur des universités), Maurice Berger (pédopsychiatre, ex-professeur associé de psychopathologie de l’enfant), Fadila Maaroufi (directrice de l’Observatoire des fondamentalismes à Bruxelles), Hala Oukili (journaliste), Paul Denis (neuropsychiatre, membre de la Société psychanalytique de Paris), Véronique Segonne (psychanalyste, ancienne attachée des hôpitaux de l’AP-HP), Michaël Saada (psychiatre, psychothérapeute), Jean-Marie Lacroix (professeur des universités ,microbiologiste), Monette Vacquin (psychanalyste), Nora Markman (psychanalyste-psychologue clinicienne), Sonia TIMSIT (psychiatre et psychanalyste), Anne-Laure Boch (neurochirurgien), Beryl Koener (pédopsychiatre, MD PhD), Isabelle Denys (gynécologue médical, praticien hospitalier hôpital de Valenciennes), Michel Bruno (psychologue-psychanalyste), Laurent Le Vaguerèse (psychiatre-psychanalyste), Celine Pina (journaliste), Guillaume Gillet (psychologue clinicien, psychothérapeute), Jacqueline Schaeffer (membre titulaire formateur honoraire de la Société psychanalytique de Paris), Fabienne Ankaoua (psychanalyste-dramaturge), Dominique Hof Mouzin (psychanalyste), Jean-Daniel Lalau (PU-PH au CHU d’Amiens, endocrinologie-nutrition), Marie-Laure Léandri (psychanalyste membre titulaire de la SPP), Annie Sugier (présidente de la Ligue du droit international des femmes), Anne Paulsen (pédiatre endocrinologue), Yana Grinshpun (maître de conférences en sciences du langage), Georges Lecoq (psychologue), Anne Verheggen-Lecoq (psychologue), Houria Abdelouahed (psychanalyste), Geneviève Bourdellon (psychiatre, psychanalyste, membre formateur de la SPP), Assaf Gérard Fitoussi (psychologue médical et psychanalyste), Olivier Halimi (psychologue, psychanalyste, Membre de la Société psychanalytique de Paris), Rhadija Lamrani Tissot (psychanalyste), Caroline Calba (professeur certifié et agrégé d’anglais), Christian Mosbah (psychiatre, psychanalyste), Monique Lauret (psychiatre, psychanalyste, Membre de la SPF), Anne Santagostini (psychiatre et psychanalyste), Catherine Jongen (thérapeute de couple et sexothérapeute) , Sophie Audugé (déléguée générale et porte-parole SOS Éducation), Kérel Proust (psychologue), Michel Tibayrenc (généticien, directeur de recherche émérite institut de recherche pour le développement), Irène Nigolian (psychiatre, psychanalyste), Anna Cognet (psychologue clinicienne), Laetitia Petit (MCF-HDR Aix-Marseille université), Dany-Robert Dufour (philosophe), Marie-Pierre Sicard Devillard (psychanalyste – SPF), Frédéric Jongen (philosophe, thérapeute de couples et sexothérapeute), Dominique A. Crestinu (gynécologue), J-Y Chagnon (psychologue et professeur des universités), Joseph Ciccolini (professeur de pharmacocinétique), Patrice Lévy (psychologue clinicien), Jean Marie Brohm (professeur émérite des universités), Brice Couturier (journaliste), Brigitte Letombe (gynécologue médicale), Georges Lecoq (psychologue), Ghada Hatem-Gantzer (praticien hospitalier médecin-chef de la Maison des Femmes), François Roudaut (professeur des universités), Gilbert Abergel (Comité Laïcité République), Mikhaïl Kostylev (journaliste), Emmanuelle Hénin, Renée Fregosi (philosophe et politologue), Gilles J. Guglielmi (professeur de droit public), Pierre-Henri Tavoillot (philosophe), André Tira (professeur de sciences économiques émérite), Michel Fichant (professeur émérite, Sorbonne Université), Albert Dojan (professeur d’anthropologie, université de Lille), Mireille Quivy (universitaire), Michel Messu (sociologue, professeur honoraire des universités), Alain Silvestre (médecin), Catherine Louveau (sociologue, professeure émérite), Guylain Chevrier (formateur et enseignant à l’université. Ancien travailleur social), Frank Muller (professeur des universités émérite), Catherine Louveau (sociologue, professeure émérite), François Vazeille (directeur de recherche émérite), Dominique Triaire (professeur émérite, université de Montpellier), Jean-François Mattei (médecin, anc. ministre de la Santé), Anne-Marie Le Pourhiet (professeur émérite de droit public) François Rastier (linguiste, directeur de recherche, CNRS), Vincent Tournier (maître de conférences de science politique), Michèle Tribalat (démographe), Aurélien Marq (haut fonctionnaire), Jean-Pierre Sakoun (Unité Laïque), Michèle Vianès (présidente de Regards de Femmes), Pascale Belot Fourcade (psychiatre), Sophie Dechêne (psychiatre infanto-juvénile), Luis Fernando Macias Garcia (professeur de sciences sociales et de philosophie), Ypomoni (collectif de parents d’ados en questionnement de genre), Liliane Kandel (sociologue et essayiste féministe), Sylvie Zucca (psychiatre), Didier Sicard (médecin, ancien chef de service de médecine interne), Gilles Falavigna (auteur), Patrick Miller (psychiatre et psychanalyste), Laurent Jolissaint (physicien, PhD), Fabien Ollier (directeur des éditions QS et de la revue Quel Sport ?)

Source : Le Point

Ministre de la condition féminine défend hommes trans et annonce dépenses de 0,8 million $. Et « vos yeules ! »

Mme Martine Biron, députée des Chutes-de-la-Chaudière, et ministre des Relations internationales et de la Francophonie et responsable de la Condition féminine s’est portée à la défense des hommes transgenres.

On ne voit pas très bien le rapport avec la condition féminine… Ou Mme Biron pense-t-elle que les hommes déguisés en femmes sont des femmes ?

On n’entend guère Mme Biron sur la francophonie internationale. Quelle action précise a-t-elle engagée d’ailleurs dans ce domaine et avec quels moyens ?

Mais dans le domaine des trans, l’argent ne semble pas manquer. Mme Biron annonce la dépense de près d’un million de dollars pour favoriser l’acceptation des trans et des LGBTQ+.

De quelle actualité Mme Biron veut-elle parler ? La tuerie dans une école de Nashville par un transgenre il y a quelques semaines ?

Les actions de propagande de cet « investissement » comprennent :   

  • le renforcement du milieu communautaire engagé dans la lutte contre l’homophobie et la transphobie en région ;
  • les initiatives qui ciblent la sensibilisation à la diversité sexuelle et de genre dans les milieux jeunesse ;
  • démystifier les réalités propres aux diverses identités de genre et orientations sexuelles et favoriser la reconnaissance de ces réalités.

Il semble que cette annonce de dépenses suit la protestation de parents par rapport à la mode occidentale récente qui voit des travelos lire des contes aux jeunes enfants. (Le Québec suit simplement les États-Unis, les progressistes québécois sont des « suiveux » de la gauche américaine après tout…)

Si ces actions de propagande (pardon de sensibilisation et de démystification) ne suffisent pas, si des parents continuent de s’étonner de cette volonté de déconstruction des rôles sexuels auprès de jeunes enfants, si certains persistent à voir dans ces spectacles de drag queens une caricature outrancière et avilissante des femmes, d’appropriation (pour parler comme les wokes) des attributs vestimentaires et sexuels des femmes par des hommes (un peu comme ces black faces où des blancs se déguisent en noirs). Dans ce cas-là, le gouvernement du Québec a un argument massue : « Vos yeules ! », comme l’a asséné Régine Laurent avec tant de verve et d’aplomb :

C’est évidemment un peu court comme « argumentation ». Un peu vulgaire. 

Régine Laurent apparaissait là sur TVA. Elle a été nommée en 2021 sur le conseil d’administration du Groupe TVA. Elle ne risquait donc pas d’être contredite. 

Née le 9 octobre 1957 à Port-au-Prince, Régine Laurent a été nommée en 2019 par le Premier ministre, François Legault,  présidente de la Commission spéciale sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse. Protectrice de la jeunesse, vraiment ?

Patrick Buisson : « Le patriarcat protégeait les femmes » [de la phallocratie, du patron exploiteur, de la solitude et de l'État tatillon]

Patrick Buisson sur CNews (avec Mathieu Bock-Côté) :

Version Odysee

Version Rumble (censurée dans la France de Macron)


 
 
Patrick Buisson est essayiste, journaliste, politologue, conseiller politique, sociologue et même anthropologue : il est un grand observateur des mutations sociales dans notre pays. Son dernier livre s’intitule Décadanse, comme le titre d’une chanson de Jane Birkin et Serge Gainsbourg, un couple emblématique de l’époque.


Après La Fin d’un monde, il poursuit sa déconstruction des déconstructeurs. « C’est au début des années 60 que commença à s’opérer une déliaison irrésistible entre le monde holiste du catholicisme et la culture moderne de l’autonomie individuelle qui allait tenir le haut du pavé à partir de mai 68. » Advient alors la société de consommation, du sexe comme des marchandises.

Dans La Fin d’un monde, il dépeignait le démontage, pierre par pierre, de la clé de voûte catholique, en France, en particulier dans sa dimension populaire. Dans Décadanse, il analyse le détricotage d’une autre clé de voûte : la femme. Détricotage de la femme en tant que mère, épouse, poutre maîtresse du foyer et femme tout court ; puisqu’on voit aujourd’hui, après cinquante ans de combat pour la libération de la femme, que les femmes sont invisibilisées par les trans. La libération sexuelle a libéré l’homme, et pas la femme, avec l’aide de l’idiot utile féminisme.

Un livre passionnant, et décapant, dont il n’est pas certain que le magazine Marie-Claire lui décerne la mention « solaire » et « inspirant »…

00:00 Intro
02:40 La libération des femmes : une entourloupe du patriarcat ?
6 h 22 Réforme des retraites : la natalité diabolisée
08:36 #BalanceTonPorc et le patriarcat : analyse
11:46 Les femmes des milieux populaires trahies par les bourgeoises
14:23 Le salariat, une fausse bonne idée pour les femmes ?
15:34 Une complicité de fait entre le féminisme et le capitalisme ?
18:50 Le fiasco des lois sur la contraception et l’avortement
21:44 La culture moderne, une « anthropofacture » ?
24:24 L’autonomie, ultime stade de la dépendance
26:59 Un nouveau patriarcat : le patriarcat d’État
29:21 Une lutte à l’intérieur du foyer ?
32:08 Les boomers : une génération maudite ?
36:45 Un rejet de l’héritage des boomers ?
38:57 La réussite de l’Occident liée à l’austérité de ses mœurs ?
43:11 L’immigration et le Grand Remplacement
46:40 Y a-t-il des raisons d’espérer ?
49:22 Reconstruire Notre-Dame : un motif d’espérance ?
52:06 Remerciements

Voir aussi
 
 
 
 
 

Iseul Turan et Anne Trewby, fondatrices du collectif Antigones et auteurs de « Femmes, réveillez-vous ! - Pour en finir avec les mensonges du féminisme » sur le sujet de  « Le patriarcat a-t-il vraiment sauvé les femmes du capitalisme ? » (vidéo ci-dessous) :