lundi 16 juin 2014

École québécoise : des garçons qui s'habillent comme des filles et les filles comme des garçons


Une journée à l'école primaire Sans Frontières de Rosemont où les enfants sont convier à s'habiller à la manière du sexe opposé. La fameuse lutte aux stéréotypes ou juste une idée amusante des écoliers que l'école devait permettre ?

Audio : entrevue avec une mère progressiste (aux enfants qui le sont moins) au micro de Dutrizac qui trouve l'école déjà très féminisée et qui se demande si cela ne renforce pas, paradoxalement, les stéréotypes.

Il semblerait que cette journée de la jupe québécoise soit une copie conforme de celle qui a eu lieu en France. Débat à ce sujet en France (les jeunes de la France provinciale n'ont pas compris qu'il s'agissait à l'origine de s'élever contre l'interdiction de la jupe dans les banlieues d'immigrés) :







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Histoire — la pacification de la société par l'Église chrétienne

L’Église médiévale a introduit le principe du respect des non-combattants lors des conflits armés et instaura une dynamique de paix sociale qui évita à l’Occident de sombrer dans le chaos et anticipait la primauté du droit. La « Paix de Dieu » fut reprise par les souverains capétiens et devint la « Paix du Roy ».







Source

Voir aussi

Manuel d'histoire (1) — chrétiens intolérants, Saint-Louis précurseur des nazis, pas de critique de l'islam tolérant pour sa part

Manuel d'histoire (2) — Chrétiens tuent les hérétiques, musulmans apportent culture raffinée, pacifique et prospère en Espagne

Les manuels scolaires québécois d'histoire... (Attaque en règle par Christian Rioux et Magali Favre)


 




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France — école libre, le pari osé du Collège latin

Au cœur du XVIe arrondissement de Paris, s’est installée en 2012 une école privée non subventionnée atypique, dans l’ancienne boutique d’un coiffeur. Ces écoles libres françaises bénéficient de nettement plus de libertés qu'au Québec (pas de limite sur les droits d'inscriptions, très peu de contraintes quant au programme, à leur publicité, à la pédagogie et au personnel enseignant), elles seraient sans doute déclarées illégales au Québec à moins de promettre sans cesse des adaptations pour la rapprocher de plus en plus de l'école publique.

Au n° 1 de l’avenue Alphand, à deux pas de l’avenue Foch et du carrefour de l’Étoile, les grandes vitres d’une boutique comme les autres, couvertes de rideaux blancs discrets. À droite de la porte, une plaque flambant neuve : Collège latin. Sur le pas de la porte, Cédric Paulay, le directeur, costume cravate impeccable, vous fait entrer avec le sourire et une belle dose de fierté. C’est « son » école.

À l’intérieur, cinq petits bureaux en bois clair, une bibliothèque débordante et, sur les murs, des cartes, un portrait du duc de Guise, une icône de la Vierge. Cinq garçons lisent paisiblement, assis à leur table. C’est l’un des deux moments par jour que ces enfants scolarisés au Collège latin consacrent à la lecture, en silence.

« L’une des spécificités de ce collège que j’ai créé, explique Cédric Paulay, qui assure l’essentiel des cours, c’est la large place accordée à la lecture personnelle. » Au cours du déjeuner qu’ils prennent ensemble chaque jour dans une petite salle attenante, l’un des élèves explique fièrement qu’il a lu 60 livres depuis le début de l’année. Le deuxième en est à 50 et aborde Le Vicomte de Bragelonne. « Cela ne demande pas beaucoup d’efforts et, pour eux, c’est une activité qui les enthousiasme, poursuit Cédric Paulay. Cela permet de commencer la journée, et l’après-midi, par quelque chose qui les attire vraiment ! »

Une journée qui se poursuit par une succession de cours et de temps d’études, organisée de manière rigoureusement identique chaque jour et suivie personnellement par leur professeur, qui fait office de précepteur. Seule exception à la règl  : le vendredi, les horaires sont légèrement décalés, pour que les enfants puissent aller à la messe à la paroisse la plus proche, Saint-Honoré-d’Eylau. Avec une prière le matin et une autre au moment du repas, ce sont les seuls moments spirituels d’une formation visant avant tout une instruction de qualité.

Le rythme général est soutenu, permettant aux élèves, qui sortent chaque jour à 16 h 30, de n’avoir aucun devoir à faire à la maison et de pouvoir ainsi, selon le choix des parents, se consacrer à des activités artistiques ou sportives indépendantes de l’école.

Autre spécificité de cet établissement dont l’originalité tire sa source de l’audace de son fondateur, ancien élève de Sciences-Po Paris ayant travaillé pendant sept ans comme professeur dans le secondaire, qui réalise dans ce collège son désir de toujours : fonder et diriger une école. Et ce, en plein Paris.



Peu avant de reprendre les cours de l’après-midi, les élèves et leur professeur lorgnent sur une grande boutique, entièrement vitrée, sur le trottoir d’en-face, qui jouxte une enseigne d’HSBC. Sur la porte, une pancarte « À louer » ! « On pourrait vous aider à payer le loyer ! », lancent les adolescents. « Mon rêve, explique Cédric Paulay, c’est que nous puissions traverser la rue. Avec un effectif plus important et des locaux d’aussi belle allure, nous deviendrions vraiment crédibles et pourrions solliciter des mécènes. » L’histoire ne fait que commencer.

Site de l'école : http://www.collegelatin.fr/


Une journée au Collège latin

8 h – 8 h 20 : lecture

8 h 20 – 11 h 45 : cours

11 h 45 – 13 h 05 : déjeuner

13 h 05 – 13 h 50 : lecture

13 h 50 – 16 h 30 : cours

Voir aussi

Mythe — C’est grâce à la République que l’enseignement est devenu obligatoire, public et gratuit


Histoire du premier réseau d'écoles publiques aux É.-U.






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