jeudi 2 octobre 2014

Zemmour : « Le Suicide français »

Éric Zemmour parle de son dernier essai : Le Suicide français


Les 4 Vérités du 01/10/2014 par telematin


Présentation de l'éditeur

Les Français ont perdu confiance. Ils ont le sentiment que le pays fait fausse route. Mais ils hésitent encore sur les raisons qui ont pu les conduire dans cette impasse. À quel moment se sont-ils égarés ? Ont-ils été trompés ?

Pour les éclairer, Éric Zemmour se livre à une analyse sans tabou de ces quarante dernières années qui, depuis la mort du général de Gaulle, ont « défait la France ». En historien et en journaliste qui a connu bien des protagonistes de cette triste épopée, il mobilise aussi bien la politique que l'économie ou la littérature, le cinéma et même la chanson. Revenant sur des faits oubliés ou négligés, mais décisifs, comme la loi de 1973 nous obligeant à nous endetter auprès des marchés financiers, il nous réserve quelques surprises.




L'auteur relit chronologiquement le passé pour démasquer une succession d'aveuglements technocratiques, de « politique spectacle » délétère, de faux débats et de mensonges, notamment sur la famille, l'immigration, l'Europe ou la mondialisation... Il souligne notamment la responsabilité des [soi-disantes] élites dans ce fiasco.

Quarante ans d'indifférence au sort des vrais « invisibles » de la République (ouvriers, paysans, employés et cadres « rurbains » chassés en grande banlieue) ont, avec la crise économique, engendré un peuple blessé et perdu, livré aux nouveaux despotes de Bruxelles. Il est temps de faire les comptes ! C'est le premier pas nécessaire pour espérer pouvoir un jour guérir de nos maux.


Michel Delpech en 1973 — Le divorce n'est plus un drame 


Extraits du Suicide français

● 4 JUIN 1970 : MORT DU PÈRE DE FAMILLE

Les débats parlementaires furent passionnés, parfois houleux. Cette assemblée d’hommes n’admettait pas qu’on supprimât d’un trait de plume législatif leur « puissance paternelle ». Le contraire de la puissance est l’impuissance, songeaient les plus égrillards ou les plus fragiles. Ces élus du peuple n’avaient aucune envie de faire descendre la démocratie dans l’arène privée. Ce « gouvernement collégial » de la famille leur rappelait les délices et poisons de la IVe République. Ils refusaient que le juge mît son nez dans leurs affaires au nom de la conciliation des époux ; et dénonçaient d’avance un « ménage à trois, le mari, la femme et le juge », moins drôle que dans Feydeau. Cette majorité conservatrice, issue de la « grande peur » de Mai 68, ne comprenait pas que les meilleurs d’entre eux, à l’Élysée et à Matignon, satisfassent leurs ennemis enragés, gauchistes et féministes. Ils regrettaient déjà la grande ombre boudeuse de Colombey.

La Famille moderne — deux lesbiennes ont un enfant de mauvaise couleur, elles poursuivent en justice

Photo d'Amanda Zinkon avec sa fille métisse
Etats-Unis — Deux femmes lesbiennes blanches ont reçu le sperme d'un homme noir par erreur.
Jennifer Cramblett et Amanda Zinkon rêvaient d'avoir un bébé ensemble. Elles se sont donc rendues dans une banque de sperme de l'Ohio pour que Jennifer se fasse inséminer. Malheureusement, il y a eu erreur sur le donneur: la jeune femme a reçu le sperme d'un homme noir alors qu'elle et sa compagne sont toutes les deux blanches. Elles ont été prévenues de cette erreur lorsque Jennifer était enceinte de quatre mois.

Leur petite fille métisse a aujourd'hui 2 ans. Le couple a décidé de poursuivre la banque de sperme en justice. Elles affirment avoir des difficultés à élever un enfant à la peau sombre dans une communauté raciste et intolérante, principalement blanche.

Dans la plainte déposée lundi devant le tribunal, elles réclament 50.000 dollars de dommages et intérêts pour cette erreur impossible à rattraper.

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