mercredi 3 avril 2024

En 2023, l'Italie a enregistré 379 000 naissances, soit une baisse de 3,6 % par rapport à 2022 et de 34,2 % par rapport à 2008

Le nombre de naissances en Italie a atteint un niveau sans précédent, selon l’Institut italien de statistique, qui a annoncé aujourd’hui, vendredi 29 mars 2024, que le nombre de naissances a diminué pour la quinzième année consécutive en 2023.

Cette baisse continue constitue une urgence nationale que les gouvernements successifs n’ont pas réussi à traiter malgré les promesses répétées de lui accorder la priorité. L’Italie a accueilli l’année dernière 379 000 nouveau-nés, en baisse de 3,6 % par rapport à l’année précédente et de 34,2 % par rapport à 2008, dernière année où le pays a connu une augmentation du nombre de naissances, bien que ce soit le taux d’augmentation le plus faible depuis l’unification de l’Italie en 1861. Le taux de fécondité est tombé à 1,20 enfant par femme, contre 1,24 en 2022, bien en deçà du taux de remplacement de 2,1 nécessaire pour maintenir la stabilité de la population. L’Italie a enregistré environ 661 000 décès l’année dernière, en baisse par rapport aux trois années précédentes qui ont connu une augmentation du taux de mortalité en raison de la pandémie de COVID-19. L’Institut de statistique a également indiqué que l’espérance de vie moyenne a augmenté l’année dernière pour atteindre 83,1 ans, soit une augmentation de six mois par rapport à 2022. Bien que l’écart entre le nombre de décès et de naissances ait atteint 282 000 cas en 2023, la population totale de l’Italie n’a diminué que de seulement 7 000 personnes pour atteindre 58,99 millions d’habitants, grâce à l’arrivée de plus d’immigrants étrangers et au retour d’immigrants italiens.

Les étrangers représentaient 8,99 % de la population italienne en 2023, totalisant 5,3 millions de personnes, soit une augmentation de 3,2 % par rapport à l’année précédente. La plupart d’entre eux vivent dans le nord du pays.

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Une fondation franco-africaine qui méprise la Francophonie


« La French-African Foundation » (sic) lance l'appel à candidatures pour son programme "Young leaders" (re-sic).

Créée en 2019, la F-A F dit " œuvrer à la création de générations de leaders (re-re-sic) engagés pour la France en Afrique. »  Vertueux programme ! Ce qui est moins vertueux c'est que le F-A F semble avoir tiré un trait sur la francophonie. Son dernier appel à candidatures (promotion 2023) mentionne : « La maitrise de la langue anglaise est obligatoire, celle de la langue française n’est pas requise mais appréciée. »


Ce désintérêt est étonnant, s'agissant d'une association créée en France, dont les dirigeants sont francophones, dont le siège social est à Paris, dont les partenaires partenaires sont des entreprises et des administrations françaises et qui est placée sous le patronage des présidents français Emmanuel Macron et rouandais (le dictateur francophobe) Paul Kagamé (plus de détails ici) que courtise Macron.


N'est-il pas étrange que les responsables de la F-A F n'aient pas compris que la langue française contribue au rayonnement des pays francophones en Afrique ?


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