samedi 13 novembre 2010

Pays-Bas — journaliste menacée de mort pour ses opinions sur l'avortement et la doctrine catholique

Mariska Orban de Haas
La nouvelle rédactrice en chef du Katholiek Nieuwsblad des Pays-Bas,  Mariska Orban, a révélé à quel point les catholiques conservateurs font l'objet d'une violente campagne médiatique dans son pays.

Elle a reçu un nombre impressionnant de courriels parmi lesquels plus de 100 menaces de mort. Une dizaine de menaces ont été publiées  sur internet évoquant la manière dont on allait la torturer. On l'a déguisée en diable.

Une telle explosion de haine est, selon elle, révélatrice. Racontant les menaces et agressions qu'elle a subies, Mariska Orban de Haas a précisé qu'elle travaille depuis des années comme journaliste dans le pays le plus libertaire de l'Europe, et qu'il lui est déjà arrivé « souvent » de « chercher à s'approcher des limites ». « Jamais il n'y a eu de telles réactions. Cela m'arrive maintenant que je suis journaliste catholique. »


Interrogée à la radio évangélique Evangelische Omroep sur les « erreurs de communication » et le « manque de sensibilité » de certains catholiques (Benoît XVI, Mgr Léonard primat de Belgique, elle-même), Mariska Orban précise qu'en général, la presse cherche à obtenir des déclarations qu'elle va ensuite citer hors contexte pour en faire de bons papiers scandaleux contre l'Église catholique. Qu'on peut passer les bornes dans n'importe quelle matière, sauf celle-là. Et que « la liberté d'expression, c'est pour tout le monde, sauf quand il s'agit d'exprimer le point de vue catholique ».

Sans doute parce que c'est le seul qui tranche vraiment avec l'air du temps en Europe. Notons que les présentateurs de la radio évangélique n'avaient rien à redire sur le fond des affirmations de ces catholiques, mais sur la manière dénuée de sensibilité de le faire... On se demande  comment dire avec sensibilité que l'avortement tue, que la promiscuité et la sodomie sont des comportements à risques ? En se taisant ?


Source : Evangelische Omroep (très progressiste). On peut y entendre en néerlandais l'entrevue de Mariska Orban.




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Que lire de 5 à 11 ans ?

Guide à l’usage des familles, des écoles et des bibliothèques.

À la maison, la lecture du soir est un moment de complicité partagée entre les adultes et les plus petits. Pour les enfants plus grands, c'est une fenêtre grande ouverte sur la liberté. À l'école, un silence absolu laisse vibrer la voix de la maîtresse, changée en celle du héros ou du « méchant ». À la bibliothèque, l'heure du conte est attendue avec impatience.

Mais comment s'y retrouver parmi les milliers de titres proposés chaque année ? Quels livres méritent-ils vraiment d'être lus par de jeunes lecteurs, alors que leur sensibilité et leur vision du monde sont en pleine construction ? C'est à nous de choisir quelle culture nous souhaitons leur transmettre à travers leurs premières lectures.

Les éditions TerraMare, au terme d'une longue enquête, a privilégié des livres écrits « en bon français », riches en vocabulaire et joliment illustrés. Leur souhait a été de proposer des œuvres mettant en scène des héros positifs auxquels les enfants puissent s'identifier, qui les enthousiasment et leur donnent envie de se lancer à leur tour dans l'aventure de la vie. L'humour et le réalisme y font bon ménage avec la poésie et le rêve.

Auteur : Anne-Laure Blanc
Éditeur : Les éditions TerraMare
Date de parution : Septembre 2010
Nombre de pages : 280 pages
Format : 10 cm par 19 cm
ISBN : 978-2-918677-12-3




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France — L'école libre primaire Ker Lann

École primaire libre française : école non subventionnée qui applique son propre programme et sa propre pédagogie.





Un reportage réalisé par France 5, dans le cadre de l'émission « Maternelles » sur l'école libre de Ker Lann.





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« Les parents font partie de l'équation »

La nouvelle ministre du Monopole de l'Éducation, Line Beauchamp, joint sa voix à celle du premier ministre pour interpeler les parents sur leur rôle et leurs responsabilités. « Il y a une publicité télé et radiophonique qui est diffusée où on illustre ça en disant que les parents font partie de l'équation. Et c'est exactement le même message que livrait M. Charest. Ce n'est pas un message nouveau du gouvernement, on a décidé de mettre l'accent là-dessus », a dit la ministre en parlant d'une position assumée.

Il est certain que les parents ont un rôle et une responsabilité et il est bon de l'entendre dire de la part de l'État. Encore faudrait-il que l'État ne les « tasse » pas, ne les évince pas quand ils veulent justement avoir leur mot à dire sur les programmes que leurs enfants devront suivre, la pédagogie que leur école adoptera, le bulletin que celle-ci utilisera et pourquoi pas le type d'examen que leurs enfants passeront. Car s'il y a choix de pédagogie et de programme, il doit y avoir des examens différents organisés au besoin par des organismes tiers. Cela se pratique dans d'autres pays où l'on peut choisir entre l'examen du ministère de l'Éducation local, des examens de type baccalauréat international, le baccalauréat français (c'est déjà le cas au Québec) et les examens communs d'entrée de différentes universités regroupées à cet effet.

Faut-il revenir ici sur la bataille autour du cours ECR ? Le slogan des parents réfractaires n'est-il pas justement : « C'est aux parents de choisir, pas au gouvernement ! » ? Qu'a fait le gouvernement devant ces parents qui voulait avoir le choix de la formation morale, philosophique et religieuse de leurs enfants ? Il s'est obstiné à dire et à faire en sorte qu'aucune exemption ne serait accordée, il savait lui ce qui était bon pour les enfants de ces parents trop jaloux de leurs prérogatives de premiers éducateurs.  Quel message a-t-il envoyé à tous les parents ? Qu'il faut se payer un avocat, débourser une petite fortune et aller jusqu'en Cour suprême pour espérer avoir son mot à dire dans la transmission de ses valeurs morales et philosophiques à l'école ?

Il en va de même des réformes pédagogiques imposées d'en haut et en rien sollicitées par les parents et dont l'utilité n'a en rien été démontrée. D'aucuns pensent que ces réformes de programme ont justement été imposées pour réaliser une coupure entre les parents et l'école, afin que les enfants de parents bien éduqués se retrouvent aussi démunis que les autres devant le nouveau langage hermétique adopté par le Monopole de l'Éducation. Le tout bien sûr avec la noble intention de donner la même chance à tous et de briser la reproduction des élites chère à Bourdieu.

Enfin, comme une image vaut mille mots, prenons ce diagramme :


Me Bélisle va poser quelques questions à son sujet lors du procès de Drummondville à M. Jacques Pettigrew responsable du programme ECR auprès du Monopole :


Me Bélisle – Est-ce qu’il y a une autre galaxie qui n’est pas là, qui devrait être là avec celle-là? Vous ne savez pas ?

M. Pettigrew – Je ne sais pas à quoi vous vous référez.

Me Bélisle – La galaxie des valeurs et des croyances des parents ? [pas de réponse] Oui ou non ? [pas de réponse] Pourquoi on n’en tient pas compte dans tout ce beau schéma technocratique qui est là de couleurs ? Pourquoi on ne tient pas compte de l’autorité parentale ? Des croyances et des valeurs des familles et des parents ? Pourquoi ?

M. Pettigrew – Tout ce que je peux dire c’est que c’est le programme de formation de l’école québécoise et tout le programme, évidemment, tient compte de… ne propose rien qui doit aller à l’encontre… euh..

Me Bélisle – C’est votre opinion, mais les parents ne sont pas là. Ils ne sont pas dans la galaxie. Okay, c’est beau.











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