vendredi 5 novembre 2021

Éducation — Des symptômes d’écoanxiété présents chez près d’un jeune adulte québécois sur deux

Près d’un jeune adulte sur deux a manifesté de l’écoanxiété récemment.

Selon une étude de l'Université de Sherbrooke, menée auprès de plus de 10 000 Québécois en octobre dernier, 49 % des jeunes adultes ont présenté des symptômes qui y sont liés.

 

 Enfants amenés par leur école pour défiler lors de la Journée de la Terre à Granby

Dans l'ensemble de la population, 26 % des répondants disent avoir ressenti au moins une manifestation d'écoanxiété au cours des deux dernières semaines.

La professeure au Département des sciences de la santé communautaire de l'Université de Sherbrooke et chercheuse principale de l'étude, la Dre Mélissa Généreux, explique que la manifestation la plus fréquente est d’être inquiet pour l'avenir de l’humanité.

Ce sont des personnes qui vont de façon soutenue se sentir nerveuses, inquiètes en pensant aux changements climatiques. Elles vont être incapables d'arrêter de penser à ce problème et aux autres problèmes en lien avec l'environnement. Elles vont avoir du mal à travailler ou à étudier tellement ces pensées vont être envahissantes, explique la Dre Généreux.

La Dre Généreux précise que l'écoanxiété ne fait pas l'objet d'un diagnostic médical.

Il faut se mettre en mode solution. Ce que je peux faire pour essayer de faire ma part sans être en mode passif, mais en mode actif. Si ça devient trop envahissant, on peut développer des troubles d’anxiété, de l’anxiété généralisée, des troubles de panique. Ça peut même aller vers des symptômes de dépression. Ce n’est pas à prendre à la légère, affirme la Dre Mélissa Généreux.

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Le président du Sénat congolais regrette que le rapport officiel belge sur la colonisation en ait omis les aspects positifs

Lu sur le carnet de la journaliste du Soir Colette Braeckman via Belgicatho :

« Nous recevant en marge de la visite de parlementaires belges à Kinshasa, le président du Sénat congolais Modeste Bahati Lukwebo a accepté de commenter le rapport présenté par les experts chargés de présenter le travail de la commission décolonisation. Pour lui en effet, « il importe d’être réaliste et de rappeler toutes les facettes de l’entreprise coloniale. »

Statue du roi colonisateur belge Léopold II au Congo, près de Kinshasa, ex-Léopoldville
  
« Certes, il y a eu des contraintes, la chicotte a été utilisée, mais en même temps les ressources du Congo ont été mises en valeur. L’’impunité n’existait pas et les lois étaient appliquées ; les enfants étaient obligés d’aller à l’école et sanctionnés s’ils n’y allaient pas… »  
 
Statue du roi colonisateur belge, Léopold II, vandalisée à Bruxelles

Se souvenant d’un passé qui n’est pas si éloigné, le numéro deux de l’État congolais regrette que les experts aient omis de souligner les aspects positifs de la colonisation : « il n’y avait pas que les questions politiques.. Il ne faudrait pas oublier que des plantations ont été créées, que de nouvelles villes sont apparues, dotées d’un plan d’urbanisation. Bukavu [ex-Costermanville jusqu'en 1953] en est un exemple : créée par les Belges, la ville était très belle, très attrayante pour les touristes. Aujourd’hui elle est ravagée par les érosions, les maisons s’effondrent ou sont ravagées par des incendies : c’est un effet de la guerre, de la mauvaise gouvernance . Bravant les règlements, les gens ont construit dans des parcelles qui ont été loties, on a coupé les arbres.. Au fil du temps, beaucoup de Congolais se souviennent de l’époque coloniale avec nostalgie et beaucoup seraient tentés de dire « c’était mieux avant » ajoutant que les nouveaux dirigeants n’ont pas valu mieux que les Belges ! Ces derniers veillaient à ce que les règles soient appliquées et obligeaient les gens à travailler, mais pour leur bien… Si on veut se développer, il faut de la discipline…

[...] L’ancien colonisateur devrait il présenter des excuses ? « Oui, il faudrait s’excuser pour les excès qui ont été commis, mais aussi faire la balance entre le positif et le négatif.. Tout n’était pas mauvais, il faut avoir le courage de le dire. Et de nombreux compatriotes ont regretté que Patrice Lumumba ait manqué de respect envers le roi Baudouin.. » [...]

Série de photos des années 50 (généralement à gauche) et des années 2000 (le plus souvent à droite) représentant les mêmes lieux à Bukavu.

Cliquez sur les photos pour les agrandir

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