dimanche 28 avril 2019

« Progrès » : Des centaines d’adolescents se voient administrer des bloqueurs de puberté


À Londres, la clinique Tavistock and Portman NHS Trust propose un « Service de Développement de l’identité de genre ». Cinq médecins viennent de démissionner « en raison de désaccords par rapport aux traitements subis par des enfants présentés comme transgenres ». Lancé en 2010, ce programme d’expérimentation prévoit de bloquer la puberté d’enfants entre 10 et 16 ans, afin de « faciliter dans un second temps l’attribution de l’autre sexe, par voie hormonale ou chirurgicale ».

Mais, selon les médecins, « des enfants éprouvant des difficultés au niveau de leur sexualité sont erronément diagnostiqués comme transgenres », et ces expériences ne présentent pas de « résultats positifs », d’autant que « leur réversibilité fait débat, au niveau physique et psychologique ». Le pédiatre Russel Viner dénonce également ces expérimentations : « Si vous supprimez votre puberté pendant trois ans, les os ne se renforcent pas au moment où ils devraient, et on ne sait absolument pas ce que cela peut provoquer sur le développement du cerveau ».

En 2013, 800 adolescents s’étaient déjà vus prescrire des bloqueurs de pubertés par cette clinique, dont 230 avaient moins de 14 ans. En 2018, « ils arrivaient à 300 prescriptions par an, alors que la page Web du programme indique que “les preuves scientifiques de l’efficacité du traitement offert sont encore limitées” ». Cette pratique « est de plus en plus répandue dans les pays comme la Belgique, la France, les États-Unis, ou l’Italie où l’Agence du médicament a décrété le médicament entièrement remboursable par le Service de santé national, le 25 février dernier. »

Source : Institut Européen de Bioéthique 12/IV/2019

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De plus en plus d'inondations à cause des « changements climatiques », vraiment ?

L’affirmation « On sait qu’avec les changements climatiques, ces phénomènes-là [les inondations] vont s’accentuer dans le futur », a indiqué mardi le populaire matinalier Paul Arcand, au FM 98,5. Et il n’est pas le seul à le penser. Remarquons au passage que plus personne n’ose vraiment parler de « réchauffement climatique » alors que nous sortons d’un hiver très long et que nous vivons un début de printemps froid qui devrait encore durer au moins 15 jours (voir le graphique ci-dessous).




Ce temps froid n’a pas empêché France 2 de parler dans le reportage ci-dessous de températures élevées qui expliqueraient les inondations... France 2 qui dit bien que les intempéries touchent surtout le Québec parvient à ne laisser parler que des anglophones et à parler du « Barrage Bell Falls » plutôt que du Barrage de la Chute Bell ». France 2 exagère aussi quand elle prétend que tout l’est du pays est touché, même au Québec c’est grandement exagéré. Dès qu’on s’éloigne des rives des cours d’eau, il n’y a plus d’inondation et certaines rivières n’ont pas grossi plus que d’habitude ce printemps (voir la Yamaska, la rivière Noire, la Saint-François, etc.)





« Ces phénomènes d’inondation, il est clair que ça va devenir exponentiel [à cause du réchauffement planétaire] », a déclaré sur les ondes de QUB radio la mairesse de Sainte-Julie, Suzanne Roy, qui préside le Comité sur les changements climatiques de l’Union des municipalités du Québec.

La mairesse de Montréal n’a pas hésité à dire « On voit que l’effet des changements climatiques, les ravages, les impacts négatifs sont de plus en plus fréquents et de plus en plus forts. »



Radio-Canada titrait le week-end dernier que « les changements climatiques influencent [...] l’intensité des inondations ». Et même le Premier ministre fédéral Justin Trudeau a dit mercredi, lors d’une visite à des sinistrés de l’Outaouais, que ce genre de catastrophe naturelle allait arriver « de plus en plus souvent ».

Les faits

Il est vrai que l’on prévoit que le réchauffement climatique va rendre certains événements météo extrêmes plus fréquents, comme les épisodes de pluie intense — ce serait même déjà commencé. Il n’est donc pas déraisonnable de penser qu’au moins dans certaines régions du globe, les inondations surviendront plus souvent. C’est d’ailleurs le cas dans le nord-est des États-Unis, où l’on en compte plus qu’avant — mais il y a plusieurs autres secteurs du pays où c’est le contraire qui se passe, si bien que la tendance générale n’est pas claire.

Au Québec, cependant, « la crue principale, c’est celle du printemps », fait remarquer Dominique Paquin, climatologue au consortium de recherche Ouranos. Cela signifie que même si des inondations peuvent se produire en toute saison, le risque est nettement plus grand au printemps : dans les bases de données de Sécurité publique Canada, sur les 30 inondations dites « catastrophiques » répertoriées au Québec entre 1970 et 2014, plus de la moitié (17) sont survenues entre la fin de mars et le mois de mai.

Or dans les modèles climatiques et hydrologiques, il est loin d’être clair que ces crues deviendront de plus en plus fortes, indique Mme Paquin. En effet, si nos hivers se réchauffent, alors les épisodes de fonte deviendront plus fréquents de décembre à mars, et il restera moins de neige pour gonfler les rivières au printemps. Et c’est d’ailleurs, notamment, parce que le couvert neigeux était épais et n’avait pas fondu cet hiver que ces inondations ont eu lieu. 




D’ailleurs, à la suite des inondations de 2017, Ouranos avait publié un « questions-réponses » indiquant qu’« en moyenne, il n’est pas attendu dans le futur que les crues printanières deviennent plus importantes dans le sud du Québec notamment en raison d’une plus faible accumulation de neige durant l’hiver » qui s’explique par le réchauffement climatique (tant promis).

Ouranos a publié tout récemment une mise à jour de son « questions-réponses » pour tenir compte des dernières avancées scientifiques. « Pour les grands bassins versants comme celui par exemple de la rivière des Outaouais, le comportement à long terme, si l’on se projette dans 100 ans, est à la diminution des probabilités d’avoir des inondations », y lit-on. Il n’est pas impossible qu’à moyen terme, la baisse des crues printanières moyennes s’accompagne d’une hausse des crues extrêmes, mais ces résultats sont loin d’être certains.

Pour les bassins versants plus petits, cependant, on peut s’attendre à des risques d’inondation plus élevés parce que les épisodes de pluie intense seront plus fréquents. Il se peut tout de même que les crues moindres viennent contrebalancer cet effet.

Enfin, le Centre d’expertise hydrique du Québec — les spécialistes du débit des rivières au gouvernement — publie périodiquement un Atlas hydroclimatique du Québec méridional, dont la dernière version ne prévoit pas de tendance à la hausse pour les crues printanières (récurrence de 20 ans) dans le sud de la province. En fait, cinq rivières de l’extrême sud devraient voir une « diminution probable » de leurs crues d’ici 2050, et les autres seront stables. Une demi-douzaine d’autres connaîtront une « augmentation probable », mais elles sont toutes situées beaucoup plus au nord, au Lac-Saint-Jean et sur la Basse-Côte-Nord.

 
La rue Notre-Dame à Montréal en avril 1886


Cependant, ce même document prévoit des « augmentations probables » des « crues » d’été et d’automne pour le sud et l’est du Québec, puisque les précipitations extrêmes devraient augmenter. Rappelons toutefois que, comparés au printemps, les débits moyens sont beaucoup plus faibles pendant ces saisons.

Impact humain

On a parlé à juste titre du fait que plusieurs installations en zones inondables sont récentes. Au-delà de l’établissement humain en zone inondable, les pratiques d’aménagement du territoire peuvent être considérées comme des facteurs aggravants. Par exemple, l’imperméabilisation grandissante des sols consécutive à l’urbanisation et à certaines pratiques agricoles augmente le ruissellement de surface et limite l’infiltration de l’eau dans le sol alors que l’occupation des berges modifie leurs fonctions hydrologiques et écologiques. Pour l’éditorialiste Martin Croteau de la Presse, « après des crues sans précédent dans les années 70, le Québec s’est doté d’une loi qui devait empêcher la construction dans des zones inondables. Près d’un demi-siècle plus tard, on compte toujours plus de maisons aux abords des cours d’eau. Comment en sommes-nous arrivés là ? Selon les experts, c’est à cause de la gourmandise des villes et du laxisme du gouvernement. En effet, déplore un ancien ministre de l’Environnement, il suffit d’avoir “le bon numéro de téléphone” pour construire dans un secteur vulnérable. »

François Brissette, ingénieur hydrologue et professeur au Département de génie de la construction de l’École de technologie supérieure (ETS), rappelle au sujet de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, où une digue végétale, un talus qui retenait le lac des Deux Montagnes, a cédé : « J’ose imaginer que la majorité des gens qui sont inondés présentement à Sainte-Marthe-sur-le-Lac sont au courant qu’ils ont construit dans le lac. Il y a 60 ans, autour du lac des Deux montagnes, on trouvait des chalets d’été. La ville a pris de l’expansion et les gens ont construit. Qu’a fait la ville ? Elle a construit des digues, elle s’est enclavée pour se protéger des inondations. Et qu’est-ce qui arrive aujourd’hui ? On a un haut niveau, une digue a cédé et le lac reprend sa plaine d’inondation, où il n’y aurait jamais dû avoir de maisons. »

Notons qu'à l’échelle des États-Unis, les dégâts causés par des inondations par rapport au PIB ne font que baisser depuis des décennies :

Le Verdict

En bonne partie faux, si pas totalement faux. Dans le sud du Québec, le principal risque d’inondation est associé à la crue printanière, et les meilleures expertises disponibles prévoient que les changements climatiques ne devraient pas l’augmenter d'ici la fin du siècle — en tout cas, pas pour les grands bassins versants, qui verront même leur risque diminuer. Dans les bassins versants plus petits, cependant, le risque pourrait augmenter, mais les crues moindres viennent contrebalancer cet effet.
Rivière Chaudière - Inondation à Saint-Joseph de Beauce, 31 juillet 1917


Sources : Le Soleil, Ouranos, La Presse, Météomédia, BANQ.

Ingrid Riocreux, les pulsions totalitaires des médias




La seconde en France regroupe habituellement des élèves de 15 ou 16 ans.

L'ouvrage de Michel Legris mentionné par Ingrid Riocreux est Le Monde tel qu'il est, publié chez Plon en 1976. Voici Michel Legris à Apostrophes face au rédacteur en chef du Monde de 1969 à 1985, André Fontaine, qu'il critique.



Qui croire Le Monde ou Le Monde ?

Le « journal de référence » (et un des censeurs de Facebook) relate le même événement de manière « contrastée » :


« Si le Parti peut manipuler le passé […] et si tous les autres acceptent le Mensonge [… il] passe dans l’Histoire et devient Vérité. Qui contrôle le passé contrôle l’avenir et qui contrôle le présent contrôle le passé. » Orwell, 1984

Source : Olivier Berruyer

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Facebook et le ministère de la Vérité

Les journalistes de grands médias sont devenus prestataires de services pour Facebook...

Aucun de ces médias ne sont de droite ou conservateur.




À lire et écouter Ingrid Riocreux sur le psittacisme et langage formaté et au service du « bien » et non plus du vrai des médias.

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Il écrit qu’« aucun homme dans l’histoire n’a accouché. », Facebook le bloque pour propos « haineux»

Médias: la nouvelle Inquisition ?

Cours de rhétorique et de décryptage des médias à l'école

Les Marchands de nouvelles

« Les journalistes manipulent avec une parfaite bonne conscience »

« L’école doit être conservatrice » rappelle Barbara Lefebvre

L'enseignante et essayiste Barbara Lefebvre est l'invitée d'Éric Morillot dans Les Incorrectibles sur Sud Radio.

L'occasion de nous parler de l'école, des programmes scolaires, des élèves captifs, du progressisme, l'Islam, la laïcité, Macron, la France, la nationalité et l'identité française et l'Europe.

Pour elle, M. Blanquer le ministre de l'Éducation en France, a tenu à sa nomination un langage conservateur. mais il ne changera rien sur le fond. Il n'aura à la fin de son mandat qu'une seule réalisation concrète : avoir fait des classes de 24 élèves (ou de 12 dans les banlieues immigrées, sans grand effet), mais le nombre d'élèves par classe n'est pas le problème fondamental dans l'enseignement. Il est prisonnier du président Macron et de son administration, l'Éducation nationale.



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