vendredi 23 mai 2025

Montréal — Manifestation samedi 25 mai contre l'idéologie du genre à l'école

Message du Président de l'Association des Parents Catholiques du Québec  (APCQ).

Je vous écris un mot pour vous partager l'affiche pour la prochaine manifestation des parents contre l'imposition des cours d'idéologie du genre dans nos écoles, du préscolaire au secondaire 5. Depuis ses débuts, l'Association des Parents Catholiques du Québec s'est associé au mouvement Ensemble pour protéger nos enfants qui rassemble les organisations de parents, dont UVVC du côté des communautés chrétiennes protestantes, pour qu'ensemble nous défendions la conscience de nos enfants, le droit de ne pas les voir endoctriner dans des idéologies sociologiques déconnectées de la réalité biologique et scientifique.



Par expérience, nous avons tous constaté que le moyen de pression le plus fort sur le gouvernement pour l'obliger à bouger sur cette question demeure la manifestation. C'est à la suite de notre manifestation de parents que le gouvernement a créé le Comité de Sages qui est, pour plusieurs, possiblement une tentative du gouvernement pour gagner du temps et voir l'action des parents s'éteindre. Je vous supplie de prendre connaissance de l'importance de cette prochaine manifestation qui est notre levier le plus important et le plus efficace pour de nouveau, obliger le gouvernement à nous écouter et faire des concessions.

Nous avons eu déjà une victoire avec le rejet des toilettes mixtes, mais l'imposition du programme d'idéologie du genre est toujours au menu et les professeurs sont actuellement formés pour donner le cours, les manuels sont déjà imprimés.

L'APCQ, UVCC, le regroupement d'association sous le titre "Ensemble pour protéger nos enfants" espèrent de tout coeur que tous prendront conscience de l'importance d'être présent à cette manifestation. Venez soutenir les parents, nous avons besoin de vous pour redire au gouvernement que la famille est la base de la société, les parents les premiers éducateurs des enfants, et qu'ils refusent que l'on fasse participer leurs enfants à des expérimentations psychologiques qui les troubleront profondément.

Parfois, pour des décennies. Et malheureusement parfois, ils en subiront les dommages permanents dans leurs corps s'ils ont débuté la prise d'hormones et autres médications contre-indiquées pour des enfants en parfaite santé. Nous avons besoin de vous pour être présent à la manifestation. Nous avons besoin de vous maintenant pour diffuser partout dans vos réseaux sociaux l'information et l'affiche de la manifestation, pour qu'elle soit placée partout. Vous pouvez la faire imprimer et demandé qu'elle soit placée dans votre paroisse et celles avoisinantes, à toutes les entrées. Je peux procurer des affiches déjà imprimées à ceux qui m'en demanderons.

À tous, je demande vos prières et votre implication.

Les enfants ont tellement besoin de nous. Ce sont eux, qui sont directement ciblés et attaqués aujourd'hui.

Merci de votre attention et de tout ce que pourrez faire, le plus tôt possible, pour que tous sachent qu'une grande manifestation aura lieu et que les organisateurs unis par un même désir de protéger les enfants seront heureux d'accueillir des gens de toute confessions religieuses et peuples, par amour de nos enfants.

Jean-Léon Laffitte
Président de l'Association des Parents Catholiques du Québec

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Trump interdit à Harvard d'accueillir des étudiants étrangers

Le gouvernement Trump a retiré la certification qui permet à la prestigieuse université d'obtenir des visas pour ses recrues internationales. La pression financière s'accroît sur Harvard.


Jeudi, l'administration Trump a interdit à la prestigieuse université de recruter des étudiants étrangers dès la rentrée 2025-2026. C'est la dernière et sans doute la plus terrible flèche décochée par l'exécutif pour abattre l'institution quatre fois centenaire, qui se bat pour rester imposer son ordre du jour tout en bénéficiant des subventions gouvernementales.

La secrétaire à la Sécurité intérieure Kristi Noem a annoncé dans une lettre au président de l'université, Alan Garber, la révocation « à effet immédiat » de la certification qui permet à Harvard de faire venir des étudiants étrangers aux États-Unis, grâce à des visas F ou J.

« Comme je vous l'ai expliqué dans mon courrier d'avril, c'est un privilège de recruter des étudiants étrangers, et c'est aussi un privilège d'employer des étrangers sur le campus », écrit Kristi Noem. La ministre accuse Alan Garber de ne pas s'être conformé aux demandes d'informations du ministère « tout en perpétuant l'insécurité sur un campus qui est hostile aux étudiants juifs, qui promeut les sympathies pro-Hamas et déploie des politiques racistes de « diversité équité et inclusion » ; des accusations que dément l'université.

Privée de 2,6 milliards de subventions

La « perte de ce privilège » ne va pas seulement peser sur l'année prochaine. « Cette dé-certification signifie que les étrangers actuels avec un statut F ou J non-immigrant doivent être transférés à une autre université afin de maintenir leur statut », ajoute Kristi Noem. Un coup dur pour les Harvardiens, à trois semaines de l'obtention de leur diplôme.

Aujourd'hui, près de 7.000 étudiants sont des recrues internationales, soit 25 % de l'effectif. Souvent, ils paient leur scolarité plein tarif, contrairement aux Américains. Cette décision touche donc l'établissement directement au portefeuille.

Donald Trump veut faire plier l'orgueilleuse université en la dépouillant. Il l'a déjà privée en plusieurs étapes de 2,6 milliards de subventions. Comme les autres établissements, Harvard a aussi perdu des financements publics pour la recherche. Donald Trump a également promis de supprimer une exemption fiscale qui lui rapporte 465 millions par an, selon les calculs de Bloomberg.

Et le projet de budget en cours d'examen au Congrès augmente de façon spectaculaire la taxation des investissements nets des fondations universitaires. Harvard dispose d'un magot supérieur à 50 milliards et serait imposé à 21 % au lieu de 1,4 %, soit 850 millions par an, estime Phillip Levine, professeur d'économie au Wellesley College.

Les yeux tournés vers Harvard

La secrétaire à la Sécurité intérieure laisse cependant une dernière « chance » à Alan Garber de récupérer sa certification. Sous 72 heures, l'université doit livrer au gouvernement tous les enregistrements, officiels ou non, sur tous types de supports, et depuis cinq ans, montrant que des étudiants étrangers se sont livrés à des « activités dangereuses ou violentes sur le campus ou à l'extérieur », ont « menacé » des personnes, ou simplement participé à des manifestations. Il doit aussi communiquer au gouvernement tous les dossiers disciplinaires des étrangers depuis 2021.

Jeudi soir, Harvard n'avait pas encore dit si elle comptait s'exécuter, ou contre-attaquer en justice. Mais dans la journée, un [1!] juge de district californien à Oakland [Harvard n'est pas en Californie...] a interdit à l'administration Trump de révoquer sans examen individualisé le statut qui permet aux étudiants étrangers d'étudier et de travailler dans le pays. Ce jugement ne change rien au sort de Harvard, mais protège en théorie ces étudiants contre une détention ou une expulsion hâtive.

Toutes les universités élitistes des États-Unis ont les yeux tournés vers Harvard. Depuis la fin mars, c'est le chef de file la résistance au sein de l'Ivy League, ce bastion du progressisme et de l'intelligentsia que le gouvernement voudrait mettre sous tutelle.

Contrairement à Columbia qui fait des concessions dans l'espoir de récupérer 400 millions de subventions, Harvard a porté plainte contre l'administration après que cette dernière a lancé une revue de ses aides, qui s'élèvent à 9 milliards de dollars. Ce n'est pas gagné pour Harvard, mais Columbia n'a pas recouvré ses financements non plus.

Source : Les Échos

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