dimanche 23 juillet 2023

Sound of Freedom atteint 124,7 millions de $ de recette en Amérique du Nord pour un coût de 14 millions

Le Son de la Liberté vient d’atteindre des recettes de 124,748 millions de dollars sur le marché nord-américain. Le budget total de cette production n’a été que de 14 millions de dollars. À titre de comparaison, le dernier Indiana Jones aurait coûté


Le Son de la liberté résiste très bien : cette fin de semaine il a dépassé le dernier Mission impossible sorti la semaine passée et bat nettement l’ultime opus de la série Indiana Jones sorti le 30 juin.

Le chef du parti conservateur du Québec a été voir le film et il a tenu à remettre les pendules à l’heure :


Pourquoi les écoles vietnamiennes sont-elles parmi les meilleures ? (selon The Economist)

Le Vietnam n’est pas un pays riche. Son produit intérieur brut est inférieur à celui de la Malaisie et de la Thaïlande, et pourtant les petits Vietnamiens bénéficient de ce que The Economist qualifie d’« un des meilleurs systèmes scolaires du monde ». Comment expliquer cet apparent paradoxe ? s’est demandé l’hebdomadaire britannique.

Le constat d’abord : les élèves vietnamiens excellents dans toutes les évaluations internationales en lecture, en mathématiques et en sciences. Selon la Banque mondiale, leur niveau est supérieur à celui de leurs homologues au Royaume-Uni et au Canada, deux pays pourtant six fois plus riches. Et au niveau national, le Vietnam ne connaît pas de disparités régionales ou d’écarts filles-garçons aussi importants que dans d’autres pays.

The Economist avance doctement qu’il faut « bien sûr » [???] se garder des explications culturalistes qui essentialiseraient le mode de vie et la famille vietnamienne pour expliquer ce phénomène.  Mais il ne s’agit pas de « culturalisme essentialisé », mais des rapports culturels qu’entretient le Vietnam avec l’éducation, l’autorité, le respect des érudits, la discipline et qui favorisent l’apprentissage scolaire des enfants. L’idée d’éliminer les facteurs culturels nous semble très audacieuse, cela ne peut mener qu’à une réflexion hémiplégique.
 
Abhijeet Singh, chercheur à la Stockholm School of Economics, a comparé en 2020 les données des écoles au Vietnam, en Éthiopie, en Inde et au Pérou, tous des pays en voie de développement. Partout sauf au Vietnam, la qualité de l’éducation s’est détériorée depuis les années 1960. 
 

Si le Vietnam a résisté à cette tendance, c’est grâce au « calibre de ses professeurs », explique The Economist : « Non pas que les enseignants soient nécessairement plus qualifiés ; ils sont simplement plus efficaces dans leur métier. »

D’une part, les enseignants « reçoivent une formation continue et ont la liberté de rendre les cours plus attrayants ». D’autre part, ceux qui sont affectés dans des régions éloignées sont mieux payés. Par ailleurs, leur évaluation est basée sur les résultats de leurs élèves. « Ceux dont les élèves réussissent sont récompensés par des titres prestigieux », titres ensuite recherchés par les parents quand ils choisissent une école pour leur progéniture. Enfin, les provinces sont contraintes par le Parti communiste, au pouvoir, de consacrer 20 % de leur budget à l’éducation [l’éducation et la culture représentaient 23,7 % du budget 2020 au Québec], ce qui a contribué à maintenir un bon niveau sur tout le territoire. Déplaire au parti est aussi un risque que les enseignants ne veulent pas courir.

Logiquement, « au fur et à mesure que les écoles se sont améliorées, l’économie du Vietnam s’est également améliorée ». Mais cela a entraîné un exode rural qui engorge les écoles urbaines, le départ de nombreux professeurs vers des postes plus lucratifs dans le privé et des critères de sélection dans les entreprises qui ne correspondent pas toujours aux diplômes proposés dans le pays. Autant de défis pour un pays pas riche, mais certainement ambitieux.


La SRC et les lucioles... menacées d'extinction, mais cependant particulièrement plus abondantes

Radio-Canada nous informe : 

 Les changements climatiques, qui perturbent le régime de précipitations en provoquant des phénomènes météorologiques extrêmes, menacent aussi ces insectes. Une sécheresse importante ou même des précipitations menant à des inondations peuvent nuire à leur survie.

Comme le cycle de vie de la plupart des lucioles est réparti sur deux ans, elles pourraient toutefois encore offrir un joli spectacle lumineux en 2024. « S’il y en a beaucoup cette année, on peut penser que la reproduction va être bonne pour l’an prochain, mais il est encore trop tôt pour le prédire. Tout dépend de la météo », conclut M. Drapeau Picard.
En moins d’une semaine, Radio-Canada nous dit, d’une part, que les activités humaines et les changements climatiques (les fameux et vagues phénomènes extrêmes en augmentation) menacent les lucioles et, d’autre part, que les pluies exceptionnelles récentes sont la raison de leur abondance cette année tant à la campagne qu’en ville malgré ses activités humaines :