dimanche 20 décembre 2009

Joyeux Noël !

Quatorze collégiens américains déguisés en moines qui ont fait vœu de silence donne une interprétation très personnelle, particulièrement créative du célébrissime « Alleluia  » du Messie de Haendel.







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L'école thérapeutique : faire de parfaits petits chartistes accommodants

Carl Bergeron consacre un éditorial à la mission idéologique de l'école québécoise. Extrait.


(Photo : Ivanoh Demers, La Presse)
« La popularité de ces “Caravanes de la tolérance” dans les écoles secondaires de la province a sans aucun doute été stimulée par l’introduction du cours d’Éthique et culture religieuse, il y a moins de deux ans. »

Frédéric Nicoloff, Désautels, Radio-Canada, 16 novembre 2009

« On a vu, avec la polémique révélatrice qui a entouré l’étude de Joëlle Quérin sur le cours d’Éthique et culture religieuse, combien le ministère de l’Éducation se laissait facilement détourner par des idéologues qui ont moins à cœur la transmission des connaissances et de la culture que l’inculcation de “normes et de comportements” à visées idéologiques. Bien sûr, nous étions plusieurs à le savoir, mais il était savoureux, pour une fois, de voir la critique du multiculturalisme sortir des marges pour entrer sérieusement dans l’espace public officiel. Nous avons pu voir, dans les quelques réactions des concepteurs du cours ECR, une défense concentrée sur des intérêts de caste, lesquels sont visiblement des intérêts multiculturalistes, mais aussi des intérêts socioconstructivistes. Le cours ECR, dans l’esprit du programme de l’école québécoise, passe par le multiculturalisme pour servir une idéologie de la rééducation perpétuelle et de la déstructuration identitaire — qui est aussi celle de l’État thérapeutique.

Sous le joug de l’État thérapeutique, les “apprenants” sont soumis à des exercices et à des “ateliers” mis au point par des “experts” en tous genres (les “sachants”, pour reprendre la formule mordante de Mario Roy). Dans le cadre de ces exercices, qui se déroulent toujours en commun, et donc dans un cadre qui décourage l’autonomie et l’intériorité critique, les “apprenants” sont amenés à confesser leurs péchés, réels ou imaginés, au confessionnal de la “différence” : tel jeune avouera qu’il “stigmatise” les petits gros, tel autre dira qu’il a des préjugés envers les Noirs, tandis que le sportif arrogant admettra détester les “fifs”. Les uns après les autres, ils adopteront les “normes et comportements” que leur auront inculqués les “sachants”. [Note du carnet : en classe, il existe aussi des « évaluants » : l'élève lui-même, des groupes d'élèves ou le gentil professeur-animateur.]

La “discrimination” existe partout dans le monde et porterait la menace constante de “génocides”, l’Holocauste — pour ne pas le nommer — n’ayant été rien d’autre qu’une “discrimination” qui aurait dégénéré à l’extrême. Exposés à des images en série de la cruauté humaine, qu’on leur met sous les yeux sans d’autre explication que la plainte vertueuse du “plus jamais ça”, les “apprenants” subissent dans l’indifférence de la société un terrorisme émotionnel qui les éloigne chaque fois un peu plus de l’aventure de la culture et de l’histoire. Nous sommes loin de l’école traditionnelle, souhaitée de la majorité des Québécois, qui ferait de la transmission de la culture et des connaissances le fondement de sa mission d’éducation. L’école dont on parle ici est un “camp de formation”, où les jeunes sont appelés à “participer” à des scénarios édifiants et interactifs dont la dynamique fondamentale exclut toute forme d’expérience intellectuelle. La plupart de ces jeunes, qui sont encore des enfants et ne savent rien de la vie, sortent des “camps de formation” de l’État avec le même slogan dans la bouche : “Il est urgent d’agir et de dénoncer“. Voilà un signe qui ne trompe pas sur la nature de l’enseignement reçu. L’école québécoise est au sens premier un lieu d’endoctrinement (et non, le mot n’est pas trop fort). Les mots ne sont jamais trop forts lorsqu’ils sont justes.

Le cours ECR n’est qu’une partie du tout, mais une partie capitale. C’est aussi un instrument de légitimation de pratiques parallèles de rééducation, qui tournent pour l’essentiel autour de l’idéologie anti-discrimination. Ces pratiques, qui sont nées avec la montée en puissance du politiquement correct, ainsi que, il faut bien le dire, avec l’augmentation des subventions gouvernementales aux associations militantes, viennent empiéter année après année sur le temps alloué à l’enseignement des connaissances. Contrairement à une idée reçue, ce n’est pas le volet religieux qui est le plus dangereux dans le cours ECR, mais son volet “éthique”. Dans le volet “éthique” vous retrouverez l’expression philosophique de la réforme scolaire, notamment par le biais de la “compétence du dialogue”, qui vise explicitement, comme l’a montré Quérin, la “transformation sociale” — autre nom du “socioconstructivisme”. »


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« Joyeux mois de décembre ! » et « Joyeux Hannoël ! »


Montréal — Les habitants et les badauds ont découvert avec surprise la banderole de la Société des commerçants de l’avenue du Mont-Royal. Le slogan « Joyeux décembre !» remplace le « Joyeux Noël ! » traditionnel trop québécois.

La Société des commerçants de l’avenue du Mont-Royal (SDAMR) explique que cette nouvelle formule est notamment l’occasion d’inclure toutes les traditions et ainsi de souligner l’aspect communautaire.





Joyeux mois de décembre ! et Joyeux Hannoël !


Denise Bombardier s'insurge à la 9e minute de l'émission radio ci-dessous contre l'effacement de la culture québécoise et de Noël qui poussent certains à imprimer des sacs sur le Plateau-Mont-Royal qui souhaitent un « Joyeux mois de décembre ! », ce n'est même plus « Joyeux Fêtes ! ». Plateau-Mont-Royal où tous les candidats de M. Bergeron, converti à la religion musulmane, ont été élus selon Mme Bombardier.



Par ailleurs, Mme Bombardier note l'hypocrisie de ceux qui oublient un peu vite que les sables bitumineux de l'Alberta permettent au Canada de mieux résister à la crise et que, par la péréquation, le Québec en profite. La chroniqueuse ne mentionne pas de chiffres. Rappelons alors que le Québec reçoit 8,34 milliards de dollars en paiements de péréquation du gouvernement fédéral. C’est 13,2 % du budget du Québec. Si l’on tient compte de l’assiette fiscale de l’Alberta, cette province envoie donc tous les ans 1,3 milliard de dollars au Québec.






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