lundi 30 novembre 2009

Québec — Philosophie pour enfants du primaire

À l'initiative de La Traversée, le programme « Prévention de la violence et philosophie pour enfant » a été implanté, en 2005, auprès de 14 écoles de la Commission scolaire Marie-Victorin. Depuis, La Traversée souhaitait en évaluer scientifiquement les effets et les impacts. C'est dans cette perspective qu'un mandat de recherche a été confié au professeur Serge Robert et à son équipe.

Écoutez M. Serge Robert de l'UQAM qui a évalué ce programme et M. Michel Sasseville, à la voix onctueuse qui rappelle parfois d'anciens jésuites, de l'Université de Laval qui a mis sur pied le programme. Sans surprise ce programme du primaire où le Québec est en pointe n'aurait que des bénéfices. Notez que le M. Pierre Lebuis mentionné comme un des pères québécois de la philosophie pour enfants et également un des intellectuels à la base du cours d'éthique et de culture religieuse. Pour M. Sasseville, qui est en faveur du cours ECR, celui-ci est un pas vers la philosophie pour enfants. Il faut que cette révolution se fasse doucement, jusqu'à ce que les gens soient prêts à donner le droit aux enfants de penser par et pour eux-mêmes...

Christian Dufour de l'ENAP apporte un autre son de cloche (après la pause silencieuse).



http://mediacorus.corusquebec.com/webcorus/audio/content_Audio/254861.mp3

Voir aussi Après l'enfant-roi, l'enfant-philosophe !








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vendredi 27 novembre 2009

Formation en ECR par le Monopole dans la région de Québec, un franc succès !

Le 27 octobre, l’UQAR à Lévis a été l’hôte du 2e Colloque Éthique et culture religieuse (ÉCR) des régions de la Capitale-Nationale et de la Chaudière-Appalaches. Ce colloque est le fruit d’un partenariat entre la Direction régionale du Ministère de la Rééducation (MELS), de l’UQAR et de l’Université Laval.

Les organisateurs — on n'est jamais aussi bien servi que par soi-même — ont déclaré le colloque un franc succès. Ce sont les organisateurs qui le disent. Évidemment, tout dépend ce qu'on recherche dans cette formation quand on sait que seuls des conférenciers conformistes étaient invités.

Notons, en creux, trois domaines plus délicats qui ont fait l'objet de débats :
  1. la présence de l’animateur de vie spirituelle en classe [voir L’« animation spirituelle » à l’école québécoise] ;

  2. le concept « secte » lorsqu’il est question de religion [avec Alain Bouchard, voir ci-dessous]

  3. et la posture éthique à adopter lors d’un débat religieux avec ses élèves [ce que M. Jacques Pettigrew disait ne pas se produire lors du procès de Drummondville].
Au sujet du conférencier Alain Bouchard, quelques liens :

Les partenaires dans l’organisation : M. Jean-Pierre Charland (Université de Montréal), Mme Louise Guay (UQAR), M. Jacques Pettigrew (Monopole de l'Éducation du Québec), M. Francine Bédard-Hô (Monopole de l'Éducation du Québec), M. Robert Paré (UQAR) et Mme Sylvie Brochier.



Les conférenciers : M. Louis Rousseau (UQAM), M.  Alain Bouchard (U. Laval), Mme Dany Rondeau (UQAR) , M. Jean-Pierre Verville (C.S. des Découvreurs), M. Luc Bégin (U. Laval), M. Jean-Philippe Perreault (U. Laval) et Mme Gina Gagné (C.S. des Premières-Seigneuries).







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France — Classe écrit au professeur pour la menacer, se vante d'un vol

Claudine Lespagnol, professeur d’anglais au Lycée Jean-Lurçat dans le 13e arrondissement de Paris.

Claudine a demandé à ses élèves d’arrêter de téléphoner et d’envoyer des SMS en classe. Elle n’a pas confisqué de téléphone puisque, comme vous le savez, c’est interdit.

Résultat immédiat, ses élèves ont signé – à la quasi-unanimité de la classe – une lettre au proviseur dans laquelle ils lui « conseillent vivement d’opérer un changement de prof ».

Certains élèves ont également écrit à Claudine pour lui demander d’arrêter immédiatement de leur faire des remarques au sujet de leur téléphone portable :
« Si ce n’est pas le cas et qu’il n’y a aucun effort de changement de votre part, nous n’avons plus que quelques mots à vous dire : allez vous faire enc… »
De plus, pour la « punir », ils lui ont volé la clé USB sur laquelle elle a ses cours.

La lettre mentionne d'ailleurs ce vol :
« PS : le vole [sic] de la clé USB est bien fait pour vous, car vous pensez nous faire peur en disant que vous allez porter plainte. Mais sachez que nous ne céderons JAMAIS à vos menances [sic]. Si vous ripostez, CE SERA LA GUERRE GUERRE GUERRE CHAQUE LUNDI !!! 
Très peu de soutien de la hiérarchie

Claudine Lespagnol aura dû attendre un mois pour qu’enfin l’inspecteur d’académie se déplace. Et encore : il s’est contenté pour le moment d’un simple rappel à l’ordre sous le faux prétexte que « les punitions collectives » sont interdites par le règlement...

Voir vidéo (il faut attendre, puis laisser passer la publicité).







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Culte de la personnalité excessif dans des écoles américaines ?

Des parents américains de plusieurs États (New Jersey, Maryland) se plaignent de la politisation excessif de leurs écoles primaires. On ferait, en effet, chanter les enfants des odes à la gloire d'Obama. Une des chansons, qui reprend un air bien connu aux États-Unis, remplace le nom de Jésus par celui d'Obama.

Dans le cas de l'école du New Jersey le directeur a d'abord refusé de commenter la vidéo se bornant à condamner la captation de la vidéo... On apprend, par ailleurs, que la chanson qui vante également la parité salariale faisait partie des célébrations du Mois de l'histoire noire aux États-Unis.





Paroles de la première chanson


Mm, mmm, mm!
Barack Hussein Obama

He said that all must lend a hand
To make this country strong again
Mmm, mmm, mm!
Barack Hussein Obama

He said we must be fair today
Equal work means equal pay
Mmm, mmm, mm!
Barack Hussein Obama

He said that we must take a stand
To make sure everyone gets a chance
Mmm, mmm, mm!
Barack Hussein Obama

He said red, yellow, black or white
All are equal in his sight
Mmm, mmm, mm!
Barack Hussein Obama

Yes!
Mmm, mmm, mm
Barack Hussein Obama




Paroles de la deuxième chanson

Hello, Mr. President we honor you today!
For all your great accomplishments, we all doth say "hooray!" [en février 2009 ?]

Hooray, Mr. President! You're number one!
The first black American to lead this great nation!

Hooray, Mr. President we honor your great plans
To make this country's economy number one again!

Hooray Mr. President, we're really proud of you!
And we stand for all Americans under the great Red, White, and Blue!

So continue ---- Mr. President we know you'll do the trick
So here's a hearty hip-hooray ----

Hip, hip hooray!
Hip, hip hooray!
Hip, hip hooray!










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Guy Durand sur Radio-Ville Marie : « Au-delà des apparences »

Écoutez le professeur émérite Guy Durand parler de son dernier livre qui traite du programme d'éthique et de culture religieuse à l'antenne de Radio-Ville Marie.




Commander le livre du professeur Guy Durand en ligne :








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En marge du cours ECR — il n'est pas bon de trop comparer les religions

Paul Gosselin, anthropologue québécois, méditait sur l'Éthique et culture religieuse : la nouvelle religion d'État au Québec et comparait plusieurs religions :
« Si on se penche sur des études de religion comparée, on constate que chaque religion comporte une attitude qui lui est propre sur la question du recrutement et de la conversion. Si plusieurs sectes chrétiennes exigent une conversion basée sur le choix délibéré de l'individu, dans d'autres religions, le choix de l'individu, bien que désirable, sera considéré facultatif. Si on examine les trois premiers siècles de l'expansion initiale de l'islam par exemple, on constate rapidement que cette expansion n'est pas liée à l'envoi de missionnaires, mais aux conquêtes territoriales des armées du Prophète. Dans l'islam, la conversion forcée ne pose aucun problème. »
Mal lui en pris.

Un universitaire québécois a rapidement accusé M. Gosselin de faire preuve d'islamophobie. Comme le fit remarquer l'anthropologue :
« Est-ce que j'ai une crainte irrationnelle des musulmans ou de l'islam ? Pas du tout. Mais ce commentaire laisse entendre que l'on ne peut critiquer l'islam d'aucune manière. Il faut faire preuve d'ouverture, c'est-à-dire ne s'intéresser qu'aux aspects superficiels des religions. Le dialogue devient alors à sens unique seulement. La religion chrétienne en Occident (avec ses prétentions à la Vérité) sera donc la cible favorite de nos élites postmodernes, mais si d'autres religions non occidentales ont de telles prétentions, cela n'attitre aucune attention de nos élites. Cette attitude a attiré les commentaires suivants de la part de l'anthropologue britannique, Ernest Gellner (1992: 84):
Les relativistes [ou postmodernes] dirigent leurs attaques seulement contre ceux qu'ils affublent de l'épithète positiviste, c'est-à-dire le non-relativiste occidental, mais passent sous silence le conflit/désaccord qui les sépare du fondamentalisme religieux [non-occidental]. Leur attitude est, en somme, la suivante: l'absolutisme doit être toléré seulement s'il est suffisamment étrange sur le plan culturel. Ce n'est que chez soi qu'ils ne peuvent le tolérer.
Mais pour ce qui est de l'islam, le fond de la question se règle avec des faits. Sur le plan historique, comment s'est fait l'expansion islamique en Afrique du nord ? Sans les armées du Prophète, est-ce concevable? Est-ce que l'Espagne a été convertie par des missionnaires musulmans ou envahie par des armées ? À la bataille de Poitiers 732, est-ce que Charles Martel a repoussé des missionnaires musulmans ou s'agissait-il d'une armée ? Sur ces questions, il faut s'appuyer sur des données historiques plutôt qu'une vision folklorique de l'islam diffusée par les médias. Mais il faut avouer qu'en général le postmoderne s'intéresse guère aux faits...






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Copenhague et Rififi chez les réchauffistes

Le professeur Vincent Courtillot, de l'Académie des sciences de France, professeur de géophysique à l'université Denis-Diderot, directeur de l'Institut de physique du globe de Paris, parle de la grand-messe de Copenhague et du Rififi chez les réchauffistes.




1/ Parlons Net avec Vincent Courtillot Copenhague et le Climategate



2/ Parlons Net avec Vincent Courtillot : le Climategate (il ne s'avance guère, admet ne pas avoir lu tous les courriels), mais parle du conformisme


Pour ce qui est de Vincent Courtillot dans les courriels divulgués du Climategate (personne ne sait en fait s'il s'agit d'un pirate, d'un dénonciateur ou même de documents visibles par le public sur un serveur de relève, trois hypothèses qui flottent), voici quelques courriels : ref: 1200426564.txt, 1200493432.txt qui ont été échangés entre Mike Mann, Phil Jones et des protagonistes français (appelant à l'aide) lors de « l'affaire Courtillot » évoquée ici. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'ils se sont concertés pour refuser ses communications lors du fameux processus de relecture, puis qu'ils ont mobilisé les grands moyens pour discréditer Vincent Courtillot avec l'aide du Monde, de Libé et du Figaro. Les membres du CRU et leurs correspondants en France avaient même alors décerné l'ordre de Chevalier de la Terre plate à Vincent Courtillot.

Entretemps, lord Monckton et le professeur Fred Singer, fondateur du US Satellite Weather Service, ont déposé une requête auprès du Commissaire à l'accès à l'information britannique contre le CRU et l'Université d'East Anglia pour qu'une enquête y soit diligentée et voir si un délit a été commis dans le refus de fournir de l'information à d'autres scientifiques (McIntyre, Courtillot, etc.) et se pencher sur les demandes de Phil Jones à ses collègues de supprimer l'information liée au quatrième rapport (AR4) du GIEC. Certains craignent, toutefois, qu'une enquête gouvernementale servira à étouffer l'affaire et à réhabiliter la réputation du CRU. La personnalité de Lord Rees, un alarmiste notoire, responsable pressenti de cette enquête trouble plusieurs observateurs avertis.



Au Québec, la SRC s'entête à ne pas parler du Climategate et ne refléter que les positions alarmistes, des téléspectateurs s'en rendent compte...





Extraits d'une chronique du Journal de Montréal :
La bulle verte éclate
par Nathalie Elgrably-Lévy

« Quand la science est mafieuse, le scandale est colossal; les implications, dramatiques. Nous aurions donc été manipulés par des escrocs plus intéressés par leurs subventions de recherche et leur prestige que par l’intégrité scientifique. Des scientifiques intègres sont éclaboussés par les malversations intellectuelles de chercheurs véreux. Des gouvernements se sont laissé convaincre d’adopter des politiques coûteuses pour lutter contre un réchauffement monté de toutes pièces. Et que dire de la réglementation contraignante imposée pour sauver la planète d’un danger fictif ? Si des compagnies de tabac s’étaient rendues coupables des mêmes délits, si elles avaient comploté pour cacher la vérité, elles auraient été clouées au pilori. Qu’en sera-t-il dans le cas du CRU ?

Si les révélations sur l’arnaque climatique sont consternantes, le quasi-mutisme de l’élite médiatique, habituellement friande de scandales, l’est tout autant : c’est à peine si la nouvelle est mentionnée par les journalistes spécialisés en environnement; et les manchettes sont consacrées à des nouvelles relativement insignifiantes en regard de l’éclatement de la bulle verte. Se pourrait-il qu’on tente d’étouffer l’affaire ? L’information qu’on nous rapporte serait-elle choisie en fonction d’objectifs partisans? Et on se demande pourquoi les médias traversent une crise ! »


Explications d'un expert australien du GIEC sur l'affaire du Climategate (en anglais) :





Voir aussi : Supplément au cours ECR pour contrer l'unanimisme du prêt-à-penser écologiste des manuels.






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Colloque sur l’avenir de la droite au Québec (avec volet expérience de la CLÉ)

Réseautage et réflexion entre divers organismes et individus de droite ou prônant de plus grandes libertés individuelles et économiques, sur la stratégie à suivre pour que nos idéaux et valeurs s’appliquent le plus rapidement possible dans nos vies. Individus et représentants d’organismes réclamant une diminution du pouvoir de l’État dans l’économie et dans nos vies privées, ou se disant de droite sont les bienvenus. Le Mouvement Nouveau Québec n’est pas un parti politique, mais les représentants de partis existants ou en création sont les bienvenus. L’événement est gratuit, le repas n’est pas inclus mais la cafétéria du collège sera ouverte.

Voici l’horaire de la journée du samedi 28 novembre 2009 au Collège de Maisonneuve :
  • 8 h 30 Inscription

  • 9 h 00 Mot de bienvenue

  • 9 h 15 Conférence de Martin Masse du Québécois Libre

  • 10 h 15 Conférence de Richard Décarie du Mouvement Act ! (expérience de la CLÉ)

  • 11 h 15 Pause de 15 minutes

  • 11 h 30 Conférence de Jeff Plante du Mouvement Nouveau-Québec

  • 1 h h30 Diner 1 h 30

  • 14 h 00 Ateliers sur les enjeux communs

  • 14 h 45 Pause

  • 15 h 00 Résultats des ateliers, petit débat

  • 16 h 00 Adoption de la résolution de fondation du Mouvement Nouveau Québec


Adresse :

Collège de Maisonneuve (à proximité du métro Pie IX)
(entrée) 2700, rue Bourbonnière, local B-4417, Montréal QC H1X 2A2


Afficher Expérience de la CLE sur une carte plus grande







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mercredi 25 novembre 2009

Le principe de la séparation entre l'Église et l'État est joyeusement enfreint... par l'État

La Commission européenne veut imposer la non-discrimination pour orientation sexuelle aux Églises

Les lois britanniques pour l’égalité et contre la discrimination en vigueur laissent un champ trop large aux exemptions consenties aux employeurs religieux, notamment en matière de « genre » [sexe] et d’« orientation sexuelle ». C’est ce qu’affirme un avis d’« opinion raisonnée » adressée le 20 novembre par le commissaire européen à l’emploi, aux affaires sociales et à l’égalité des chances, Vladimir Spidla au gouvernement du Royaume-Uni. Celui-ci se voit accusé de n’avoir pas correctement retranscrit dans son droit national la directive 2002/73/EC sur l’égalité dans l’emploi.

Suite ici

Voir aussi :

Communiqué de presse de la Commission (n'est disponible qu'en anglais, c'est Brussels)

Communiqué de l'Union européenne

Journal The Guardian

Deux sites chrétiens américains Christian Today, LifeSiteNews








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mardi 24 novembre 2009

L’enjeu d'un prochain référendum sera l’éducation, prédit Jacques Parizeau

Si les questions économiques ont été au centre des référendums de 1980 et 1995, l’enjeu du prochain que Jacques Parizeau appelle, portera sans doute sur l’éducation et l’urgence d’établir des politiques cohérentes de formation professionnelle où présentement « tous les gouvernements mettent un doigt ». Plus fondamentalement, ajoute-t-il, la médiocrité « de notre système d’enseignement qui s’écrase » est telle que le risque est bien réel « que notre société se casse en deux sur la base de la scolarisation ».

Jacques Parizeau se fait plus précis sur le prochain « obstacle » qui attend les souverainistes en vue d’un prochain référendum. Nous sommes en face d’une génération dont « un bon groupe » réussit très bien professionnellement « mais à côté de cela, vous avez un système d’enseignement qui s’écrase, une foule de gens qui sont à la limite de l’illettrisme, à peine capables d’écrire, et qui commencent leur vie dans l’échec », déplore-t-il

« C’est ça l’obstacle. Je suis convaincu que ce sera le principal problème de ceux qui vont prendre la direction du mouvement (pour remettre la souveraineté à l’ordre du jour). Ils devront faire des propositions claires pour éviter que notre société se casse en deux sur la base de la scolarisation et de la connaissance professionnelle », s’indigne Jacques Parizeau qui dénonce que des victoires si fondamentales de la Révolution tranquille soient menacées.

Quant aux solution, M. Parizeau ne se penche pas sur la fin du Monopole et de solutions comme le chèque-éducation. Le journaliste ne lui pose pas de question sur ces solutions.


Source






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Rififi chez les réchauffistes (suite)

Traduction très utile d'un article du Wall Street Journal qui résume le scandale.

Lire aussi la réplique cinglante de Martin Masse à l'article circulez-y-a-rien-à-voir de La Presse : Climategate : La Presse nous prend pour des cons.

Mark Steyn, qui parle par ailleurs de Warmergate plutôt que de Climategate, résume les étonnements de ceux qui se penchent actuellement sur le code informatique du CRU, ce n'est pas joli, joli. Andrew Bolt se penche aussi sur les données australiennes, elles ne valent pas grand-chose de l'avis même d'un des programmeurs du CRU. Mark Steyn note également que le journaliste réchauffiste du Guardian, George Monbiot, semble avoir trouvé son bouc émissaire dans ce scandale : c'est Phil Jones, c'est la faute de ce directeur du CRU. Il doit démissionner. Par ailleurs, ces courriels divulgués forcent désormais des alarmistes à admettre en public (ils disaient leur perplexité en privé dans les courriels divulgués) que tout compte fait on comprend mal le système climatique et que les choses ne sont pas si claires que cela (très bien l'humilité). C'est ainsi que Tim Flannery, un de ces scientifiques si sûrs d'eux-mêmes naguère, a déclaré :
« Nous sommes confrontés à une compréhension incomplète du fonctionnement du système terrestre. Quand on se penche sur ces dernières années, on n'assiste pas à une continuation de cette tendance [au réchauffement], nous ne comprenons pas tous les facteurs qui créent le climat terrestre. Nous ne comprenons tout simplement pas comment le système au complet fonctionne... Ces personnes travaillent avec des modèles, des modèles informatiques. Alors quand le modèle informatique et les données du monde réel ne correspondent pas, vous êtes aux prises avec un problème intéressant... C'est vrai que pendant les dix dernières années nous sommes passés par une petite tendance au refroidissement. »
Il semble bien que M. Phil Jones se contredise ici (fichier 1228330629.txt) :


De: Phil Jones
Pour: santer1@xxxxxxxxx.xxx, Tom Wigley
Objet: Re: Suggestion de Schles
Date: mercredi 3 décembre 2008 13h57
Cc: mann , Gavin Schmidt , Karl Taylor , peter gleckler

[...]

Il y a environ 2 mois, j'ai supprimé des tonnes de courriels, je n'ai donc plus grand-chose -- s'il me reste même quelque chose.


et le même Phil Jones le 24 novembre 2009 au Guardian :
« Nous n'avons supprimé aucun courriel ni aucune donnée, ici au CRU. »
Entretemps, les demandes pour une enquête se multiplient à la suite de la divulgation des courriels et données du CRU :
  1. des législateurs républicains du Congrès américain ont commencé une enquête sur le conseiller scientifique auprès de la Maison Blanche John Holdren ; M. Holdren a défendu en 2003 Mike Mann au centre de la controverse de la Crosse de hockey.

  2. Une pétition a été lancée en Grande-Bretagne (elle n'est ouverte qu'aux sujets de Sa Majesté) qui demande d'exclure le CRU de la rédaction de tout rapport statistique sur le climat jusqu'à ce que ce centre ait subi une enquête en bonne et due forme.

  3. Lord Lawson, ancien chancelier, a demandé une enquête indépendante.

  4. Le sénateur américain James Inhofe promet une enquête sur le GIEC.


Ci-dessous des vidéos sur les mesures satellitaires du ERBE qui contredisent le « consensus » des modèles informatiques. Il s'agit d'une conférence qui fait suite à un article fondamental récent (2009) publié par Lindzen et Choi du MIT. De quoi s'agit-il ?

Tous les modèles utilisés par le GIEC font l'hypothèse que l'augmentation de la température de la planète s'accompagne d'une diminution du flux radié par la planète vers l'espace, ce qui empêche la terre de se refroidir et tend donc à augmenter encore plus la température. C'est ce qu'on appelle une rétroaction positive. Cette rétroaction positive est la pierre maîtresse de l'édifice théorique des prédictions catastrophiques du GIEC. Sans rétroaction positive, même un doublement de la concentration de CO2 serait sans effet catastrophique. Or, les mesures faites par le projet ERBE, qui sont décrites dans l'article de Lindzen, montrent, non seulement qu'il n'y a pas de rétroaction positive, mais qu'on observe une rétroaction négative. Une de ces forces de rappel — si communes dans la nature — qui tend à ramener vers l'équilibre lorsqu'on s'en écarte. (Plus d'infos en français, ici et ici). La communication de Lindzen et Choi en anglais.


Vidéo en anglais de Dr. Richard Lindzen (5 sur 6), 1/6, 2/6, 3/6, 4/6, 6/6



Discussion sur le service anglais de la télévision russe sur les retombées de l'affaire des courriels, du code et des données divulgués du CRU :




Débat sur Fox News (en anglais) avec un sceptique (visé dans un des courriels du CRU), puis un alarmiste bien excité


Sur un ton plus léger, le résumé satirique des Minnesotains pour le réchauffement climatique :





Mise à jour, 27 novembre 2009

L'ex ministre Jacques Brassard fait le lien entre ces divulgations et la grand messe de Copenhague.

L'affaire Wang et Jones (les mesures prises dans les stations autrefois rurales et désormais urbaines n'auraient pas été indument influencées par le réchauffement urbain). Même histoire avec Vincent Gray, relecteur du GIEC.

Science biaisée sur les différences entre les mesures précises de Courtillot et coll. par rapport aux appromixation de Phil Jones et coll.



1/ Parlons Net avec Vincent Courtillot Copenhague et le Climategate



2/ Parlons Net avec Vincent Courtillot : le Climategate (il ne s'avance guère, admet ne pas avoir lu tous les courriels, mais parle du conformisme)

Pour ce qui est de Vincent Courtillot dans les courriels divulgués du Climategate (personne ne sait en fait s'il s'agit d'un pirate, d'un dénonciateur ou même de documents visibles par le public sur un serveur de relève, trois hypothèses qui flottent), voici quelques courriels : ref: 1200426564.txt, 1200493432.txt qui ont été échangés entre Mike Mann, Phil Jones et des protagonistes français (appelant à l'aide) lors de « l'affaire Courtillot » évoquée ici. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'ils se sont concertés pour refuser ses communications lors du fameux processus de relecture, puis qu'ils ont mobilisé les grands moyens pour discréditer Vincent Courtillot avec l'aide du Monde, de Libé et du Figaro.

Jeune climatologue réchauffiste, troublé par le Climategate, en appelle à plus d'ouverture.

Pour suivre le dossier en anglais :
  1. Climate Audit (site sceptique)

  2. Real Climate (site réchauffiste, on a appris dans les courriels du Climategate qu'il contrôle de près les critiques permises dans les commentaires).

  3. Andrew Bolt, du Herald Sun d'Australie (sceptique)

  4. La Presse de Montréal (réchauffiste et médiocre)

  5. Watts up with That ? (sceptique)

  6. Bishop Hill (sceptique)

  7. James Delingpole, Daily Telegraph de Londres (sceptique)



Article complet de l'affaire des documents divulgués du CRU

« On a fait trop de réformes »

Entretien dans Le Journal de Montréal avec le Paul-Gérin Lajoie, 89 ans, le premier à diriger le Monopole de l’Éducation juge sévèrement le travail de ceux qui lui ont succédé. « On fait trop de réformes successives », tranche Paul Gérin-Lajoie. Cela nuirait aux élèves en plus de « mêler » leurs parents, estime-t-il.

À chaque ministre, sa réforme

Figure de proue de la Révolution tranquille, M. Gérin-Lajoie se demande s’il ­n’aurait pas mieux valu de s’en tenir aux « méthodes antérieures, qui n’étaient pas si mauvaises ». « Il ne faut pas que chaque ministre arrive en disant : “je veux ­faire ma réforme, c’est à mon tour » ironise-t-il. M. Gérin-Lajoie n'aborde pas le problème du monopole du MELS : avec une véritable concurrence des programmes et pédagogies, les parents n'auraient pas été captifs de ces réformes décidés par quelques bureaucrates et experts toujours cooptés.

Mais, « malheureusement », c’est à cela que les Québécois assistent depuis quelques ­années, concède-t-il. « C’est un des éléments qui font qu’on se trouve dans la situation actuelle » opine Paul Gérin-Lajoie, en parlant du taux de décrochage scolaire alarmant que connaît Québec et de la piètre maîtrise du français chez les jeunes.







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Guy Durand à Radio-Ville Marie

Guy Durand sera interviewé environ 20 minutes à Radio Ville-Marie entre 12 h et 13 h aujourd'hui mardi au sujet de son livre récent sur le programme ECR « Au-délà des apparences ».







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dimanche 22 novembre 2009

Norvège — « Les histoires bibliques ne conviennent pas aux jeunes enfants »

La télévision nationale norvégienne NRK ne diffusera pas « Jésus et Joséphine », une émission danoise prévue pour Noël. La chaine estime en effet que les histoires bibliques ne conviennent pas aux jeunes enfants. Et elle ne consacrera pas d’émission à Jésus à l’occasion de Noël.

« Nous vivons dans une société multiculturelle. Une émission entière consacrée à Jésus ne se justifie pas. Nous voulons inclure les personnes d’autres religions » de déclarer Ingrid Hafstad, qui dirige le service « Enfance » de la chaîne.


Source en danois




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samedi 21 novembre 2009

L’« animation spirituelle » à l’école québécoise

Le nouveau NIC est paru (16 numéros pour 24 $ en version électronique).
« Une plongée dans l’athéisme, le spiritisme et autres “ismes”

L'an passé, mon fils m’apprenait que l’animatrice de vie spirituelle et d’engagement
communautaire (AVSEC), surnommée madame Sourire, avait fait faire du yoga aux enfants de sa classe.

[extrait d'un document du MELS]

On y lit en toutes lettres que «L’animatrice ou l’animateur de vie spirituelle et d’engagement communautaire n’est pas neutre. Il importe qu’il soit au clair avec sa conception de la vie spirituelle et de l’engagement communautaire, qu’il se situe et qu’il annonce clairement ses couleurs, sans prosélytisme, dans les moments opportuns.

Ah, ha ! Vous ne le saviez pas, n’est-ce pas? Pendant qu’on «assure» que le cours ÉCR est neutre, on travaille par en dessous du côté de l’animation en lui laissant le champ libre !

[...]

Tout au long du document, on propose des idées d’activités que l’AVSEC peut organiser. Pour des activités « discussions et débats » avec les élèves on soumet différents thèmes, dont : la religion, l’athéisme, la pensée séculière, l’hétérosexualité, l’homosexualité.

[...]

Dans les remarques en lien avec ces activités de nature douteuse, c’est avec stupeur que j’ai lu : « Ne pas minimiser la capacité de l’élève du PRIMAIRE à aborder les questions fondamentales. »

[...]


On y propose « Une enquête dans le milieu sur le sens que diverses personnes donnent à des situations sociales ou à des questions éthiques (pauvreté, exclusion, environnement EUTHANASIE, AVORTEMENT, MARIAGE GAI, racisme, etc.) » Devant une classe pleine d’élèves qui portent des valeurs du monde, je me demande bien si mes enfants (7, 10 et 13 ans) auraient le courage d’affirmer qu’ils sont contre l’avortement ou le mariage gai! Ils m’apparaissent bien jeunes pour devoir défendre le point de vue de l’Église en cette matière ! »
L'article est bien plus long. Pour en savoir plus, abonnez-vous au NIC.






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Jeff Plante parle de la CLÉ et des parents opposés au cours ECR

Un appel de Jeff Plante à réfléchir à la place de « la droite » au Québec. Il y parle aussi de la CLÉ et des parents opposés à l'imposition du cours ECR (à partir de 6 minutes 39 secondes).








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vendredi 20 novembre 2009

Manipulations de données par des chercheurs du GIEC ?

Des milliers de documents provenant d'un des centres les plus éminents en recherche climatique auraient été subtilisés par un pirate ou envoyé par une employé mécontent du CRU. Pour de nombreux sceptiques du réchauffement climatique anthropogénique, le « tribalisme » et le manque de transparence apparents dans les documents piratés minent la crédibilité des « réchauffistes ». D'autres sceptiques sont scandalisés par des messages qui indiqueraient des ajustements de données ou de modèle pour obtenir les « bonnes réponses ». Les savants incriminés se disent outrés et dénoncent des interprétations hors contexte.


Une tempête se lève sur la Toile au sujet de courriels que des pirates auraient réussi — nous utilisons à dessein le conditionnel — à obtenir dans lesquels des climatologues réputés écrivent qu’il faut « cacher la baisse » dans les données relatives aux températures. De nombreux sceptiques qui doutent que les hommes soient responsables du réchauffement climatique ont bondi sur ces révélations.

Le carnet consacré au climat du Wall Street Journal déclare que « les choses devraient devenir intéressantes ».

Le Guardian de Londres résume l’histoire (pour un autre son de cloche lire le Herald Sun d’Australie qui reproduit plusieurs courriels) :
« Des pirates ont volé puis divulgué en ligne des centaines de documents et de courriels privés qui auraient été échangés par des climatologues de renommée mondiale ces treize dernières années. Les fichiers informatiques auraient été récupérés sur les serveurs de l’Unité de recherche climatique de l’Université d’East Anglia (Anglie de l'Est), un centre de renommée internationale spécialisé dans l’étude du changement climatique naturel et anthropogénique en début de semaine. »
Le magazine australien Investigate rapporte que Phil Jones, directeur de l’Unité de recherche climatique, déclare ne plus se souvenir exactement ce qu’il a pu vouloir dire il y a dix ans quand il a écrit dans un courriel qu’il faillait « cacher la baisse ». Il a cependant ajouté qu’il ne cherchait pas à tromper quiconque, mais qu’il voulait sans doute parler de l’ajout de « données instrumentales » récentes à « des données indirectes, remontant à plusieurs milliers d’années ». Dans un communiqué publié par l'Université d'East Anglia, Phil Jones reconnait que ce courriel est authentique.

Phil Jones a par ailleurs déclaré : « C'était un pirate. Nous savions qu'il y a trois ou quatre jours quelqu'un avait piraté notre système et avait copié des masses de fichiers et de courriels. »

L’affaire aurait été éventée par le carnet The Air Vent.

Powerline se penche sur l'étrange façon qu'ont les alarmistes de faire de la science quand il s'agit de répondre à Steve McIntyre qui venait de démonter les études dendrochronologiques faites sur les anneaux de croissance de quelques arbres sibériens de la région de Yamal qui, de manière très opportune, épousaient la forme d'une crosse de hockey. (Pour plus d'information sur l'implosion de Yamal, lire en français et en anglais.)

Ed Morrissey du site Hot Air se demande :
« Est-ce que les scientifiques utilisent des données pour valider une théorie ou utilise-t-il des théories pour valider des données ? Les scientifiques diront que c’est la dernière option, mais nous avons affaire ici à des savants qui s’accrochent à leur théorie à un tel point qu’ils rejettent les données. Ce n’est pas de la science, c’est une croyance religieuse. »
Selon Jay Currie :
« Les documents divulgués du CRU, à mon sens, ne vont pas détruire la théorie bancale du réchauffement climatique anthropique. Ils accomplissent quelque chose de nettement plus fondamental : ils remettent en question l'intégrité d'un noyau important de climatologues dont les travaux et les opinions ont dominé ce qu'on appelle le « consensus ».
Addenda, samedi soir

Le Wall Street Journal résume la situation ce samedi :
« Une lecture partielle des courriels démontre que, dans beaucoup de cas, les climatologues révèlent que leurs propres travaux ne sont pas concluants. Dans d'autres courriels, ils discutent de comment dissimuler des désaccords entre eux afin de présenter une position « unifiée » du changement climatique. Dans au moins un courriel, on conseille à ces climatologues de « renforcer » leurs conclusions au sujet du changement climatique et d'événements climatiques extrêmes parce que les responsables gouvernementaux d'un pays préparaient « un gros événement médiatique ».
Mise à jour dimanche

L'authenticité des courriels semble se confirmer. Plusieurs destinataires en parlent sans nier leur véracité (notamment Michael Mann et Kevin Trenberth dans le Washington Post). Hans von Storch qui est également un des destinataires de certains courriels reconnaît leur authenticité.

Le Daily Telegraph australien est frappé par le fait que les climatologues « réchauffistes » veulent que le climat change, peu importe les conséquences afin de voir leurs théories se réaliser. Jones aurait ainsi écrit : « En fait, j'aimerais bien que le changement climatique se produise, la science aurait alors été confirmée, peu importe les conséquences. » (fichier 1120593115.txt) Andrew Bolt rappelle lui aussi que Phil Jones et ses confrères sont inquiets du manque de réchauffement ces dernières années et du fait que le réchauffement a surtout lieu sur les continents plutôt que dans les océans (voir addenda aux courriels traduits ci-dessous).

Michael Mann, directeur du Centre des sciences de la Terre de l'Université d'État de Pennsylvanie, a déclaré au Washington Post que les sceptiques « interprétaient les phrases totalement hors contexte pour donner un sens sinistre à des choses insignifiantes ». Kevin Trenberth du Centre national pour la recherche atmosphérique a, pour sa part, dit au New York Times qu'il était « consterné » par la publication de ces courriels, il pensait toutefois que ces révélations pourraient se retourner contre les sceptiques puisque ces messages démontrent « l'intégrité des scientifiques ». (Le journaliste du New York Times qui cite de la sorte Kevin Trenberth, Andrew Revkin, est mentionné dans les courriels piratés. Selon Tim Ball dans la vidéo ci-dessous, M. Revkin agit comme une fidèle courroie de transmission. Voir fichier 1254259645.txt.)


Entrevue en anglais avec le climatologue sceptique Tim Ball sur la fabrication du consensus par la sélection de relecteurs

Charlie Martin du site conservateur Pajamas Media résume les implications de ces révélations :
« Au premier abord, on semble avoir affaire à trois scandales :
  1. D'abord, un petit groupe de scientifiques tentent réellement de détourner le processus d'évaluation par des pairs et de réprimer toute voix dissidente. (Pour un autre point de vue, par un des éminents climatologues visés, voir ces billets sur le carnet de Roger Pielke père.) Ceci est au mieux massivement immoral.

  2. Secundo, la volonté de manipuler les données pour correspondre à un point de vue politique. Ceci, si la chose est avérée, devrait conduire à de sévères sanctions à l'égard de ces scientifiques, et sans doute à la perte de leurs postes.

  3. Tertio, ce qui ressemble à s'y méprendre à une conspiration pour empêcher que des données ne soient rendues publiques contrairement aux lois d'accès à l'information aux États-Unis et en Grande-Bretagne. Si c'était le cas, il s'agit d'un crime fédéral. [Note du carnet : À notre avis, à la lumière des courriels ci-dessous, il n'est pas clair qu'il y a crime ici, mais ces agissements vont certainement à l'encontre de l'esprit scientifique selon Karl Popper qui impose que des expériences soient vérifiables et réfutables.]
 »


Mise à jour de mardi 24

Traduction très utile d'un article du Wall Street Journal qui résume le scandale.

Lire aussi la réplique cinglante de Martin Masse à l'article circulez-y-a-rien-à-voir de La Presse : Climategate : La Presse nous prend pour des cons.

Mark Steyn, qui parle par ailleurs de Warmergate plutôt que de Climategate, résume les étonnements de ceux qui se penchent actuellement sur le code informatique du CRU, ce n'est pas joli, joli. Andrew Bolt se penche aussi sur les données australiennes, elles ne valent pas grand-chose de l'avis même d'un des programmeurs du CRU. Mark Steyn note également que le journaliste réchauffiste du Guardian, George Monbiot, semble avoir trouvé son bouc émissaire dans ce scandale : c'est Phil Jones, c'est la faute de ce directeur du CRU. Il doit démissionner. Par ailleurs, ces courriels divulgués forcent désormais des alarmistes à admettre en public (ils disaient leur perplexité en privé dans les courriels divulgués) que tout compte fait on comprend mal le système climatique et que les choses ne sont pas si claires que cela (très bien l'humilité). C'est ainsi que Tim Flannery, un de ces scientifiques si sûrs d'eux-mêmes naguère, a déclaré :
« Nous sommes confrontés à une compréhension incomplète du fonctionnement du système terrestre. Quand on se penche sur ces dernières années, on n'assiste pas à une continuation de cette tendance [au réchauffement], nous ne comprenons pas tous les facteurs qui créent le climat terrestre. Nous ne comprenons tout simplement pas comment le système au complet fonctionne... Ces personnes travaillent avec des modèles, des modèles informatiques. Alors quand le modèle informatique et les données du monde réel ne correspondent pas, vous êtes aux prises avec un problème intéressant... C'est vrai que pendant les dix dernières années nous sommes passés par une petite tendance au refroidissement. »
Il semble bien que M. Phil Jones se contredise ici (fichier 1228330629.txt) :


De: Phil Jones
Pour: santer1@xxxxxxxxx.xxx, Tom Wigley
Objet: Re: Suggestion de Schles
Date: mercredi 3 décembre 2008 13h57
Cc: mann , Gavin Schmidt , Karl Taylor , peter gleckler

[...]

Il y a environ 2 mois, j'ai supprimé des tonnes de courriels, je n'ai donc plus grand-chose -- s'il me reste même quelque chose.


et le même Phil Jones le 24 novembre 2009 au Guardian :
« Nous n'avons supprimé aucun courriel ni aucune donnée, ici au CRU. »
Entretemps, les demandes pour une enquête se multiplient à la suite de la divulgation des courriels et données du CRU :
  1. des législateurs républicains du Congrès américain ont commencé une enquête sur le conseiller scientifique auprès de la Maison Blanche John Holdren ; M. Holdren a défendu en 2003 Mike Mann au centre de la controverse de la Crosse de hockey.

  2. Une pétition a été lancée en Grande-Bretagne (elle n'est ouverte qu'aux sujets de Sa Majesté) qui demande d'exclure le CRU de la rédaction de tout rapport statistique sur le climat jusqu'à ce que ce centre ait subi une enquête en bonne et due forme.

  3. Lord Lawson, ancien chancelier, a demandé une enquête indépendante.

  4. Le sénateur américain James Inhofe promet une enquête sur le GIEC.


Très utile résumé des courriels les plus importants provenant apparemment de Phil Jones par Bishop Hill, résumé traduit en français ici (avec quelques ajouts sur l'affaire Courtillot).




On trouvera ci-dessous quelques courriels de Phil Jones. Non seulement Jones, directeur de l’Unité de recherche climatique (CRU) aurait cherché à « cacher la baisse » de température récente, mais il semble aussi se vanter de détruire des données pour empêcher des sceptiques de vérifier les conclusions alarmistes de ses travaux. Il se dit, en effet, prêt à détruire des données pour contrarier les demandes de données faites en vertu du droit à l’accès à l’information par le professeur Ross McKitrick et Steve McIntyre qui avaient déjà démontré que la crosse de hockey de Michael Mann était fausse.

Note : nous reproduisons ci-dessous une sélection de courriels faite par James Delingpole du Daily Telegraph et Andrew Bolt du Herald Sun. À ce stade, il faut ajouter que ces courriels pourraient avoir été écrits maladroitement, interprétés hors contexte ou même modifiés par le dénonciateur anonyme, bien que Phil Jones semble avoir reconnu leur véracité. Ces mêmes documents révèlent que le centre du prof. Phil Jones aurait bénéficié de 25 millions de dollars en subventions depuis 1991 (voir les chiffres de ce tableur).

Parmi les courriels les plus incriminants, celui-ci dans le fichier 1107454306.txt, où Jones désigne McIntyre et McKitrick par les initiales MM :

À 09h41 2/2/2005, Phil Jones a écrit:

Mike, Je présume que je dois te féliciter – alors félicitations et tout ça !

Je viens d’envoyer des masses de données de station à Scott. Assure-toi qu’il documente mieux tout à l’avenir! Et ne laisse pas des choses traîner sur les sites ftp – on ne sait jamais qui vient y ratisser. Les deux MM cherchent les données de station du CRU depuis des années. S’ils apprennent qu’il y a maintenant une Loi d’accès à l’information au R.-U., je pense que je détruirai le fichier plutôt que de l’envoyer à quiconque. Est-ce que votre loi équivalente aux É-U vous oblige à répondre avant 20 jours? C’est le cas ici! Le R-U marche à la jurisprudence, la première demande va donc mettre à l’épreuve la loi. Il y a aussi une Loi de protection des données et je m’en servirai pour me protéger. Tom Wigley m’a envoyé un courriel inquiet quand il en a entendu parler – pensé que les gens pouvaient lui demander le code de son modèle. Il a officiellement sa retraite de l’UEA [Université d’East Anglia], il ne peut donc plus s’en prévaloir. La propriété intellectuelle pourrait jouer ici, mais je ne me vois pas en débattre avec quelqu’un de l’UEA qui nous dirait qu’il faut le respecter!


Jones admet que son université l’a prévenu qu’il ne pouvait détruire des données susceptibles d’être consultées en vertu de la Loi sur l’accès à l’information de McIntyre ou de quiconque d’autre (fichier 1228922050.txt) :

De: Phil Jones
Pour: santer1@XXXX
Objet: Re: Une petite question
Date: Mer 10 décembre 2008, 10h14

Ben,

Pas eu de réponse de la personne responsable de l’accès à l’info ici à l’UEA. C’est pourquoi je ne suis pas tout à fait sûr que les chiffres soient corrects. Je pourrais vérifier sur CA [Climate Audit], mais je ne vais pas le faire. J’ai reçu un courriel de la personne de l’accès à l’info ici hier matin et elle m’a dit que je ne devrais pas détruire les courriels – à moins que ce fût une suppression « normale » pour que mon courrier reste gérable! McIntyre n’a pas payé ses 10 £, donc on dirait que son courriel au sujet de la Loi sur la protection des données n’aura pas de suite.

Bref, il y a eu trois types de demandes: des données d’observation, paléo et qui a fait des changements GIEC et pourquoi. Keith a reçu toutes celles du 3e type – il y en a eu au moins 4. Nous avons informé Susan à ce sujet – toutes provenaient de David Holland. D’après le Bureau du commissaire à l’accès à l’information, le GIEC est une organisation internationale, il n’est donc pas assujetti aux lois sur l’accès à l’information nationale. Même si l’UEA détient des infos sur le GIEC, nous ne sommes pas obligés de les transmettre, à moins que cela ait un rapport avec notre activité principale – et ce n’est pas le cas ! Je parle comme Sir Humphrey !

[Sir Humphrey Appleby est le Secrétaire du cabinet du Premier Ministre dans la série de la BBC Yes, Prime Minister !, grand spécialiste de la langue de bois et de l’occultation bureaucratique]

Dans le courriel de 2007 ci-dessous (fichier 1182255717.txt), Phil Jones se vante d'avoir sans doute persuader son université de ne plus répondre aux demandes d'accès à l'information des sceptiques. Toutefois, selon Me Hazel Moffatt, un avocat britannique spécialisé en contentieux, la Loi sur l'accès à l'information britannique doit traiter toutes les requêtes, peu importe de qui elles émanent, de la même manière.

1. Je pense que j'ai réussi à persuader l'Université d'East Anglia d'ignorer toute nouvelle demande d'accès à l'information si les demandeurs ont quoi que ce soit à voir avec Climate Audit [le site de Steve McIntyre].

On se demande vraiment ce que Jones a bien voulu cacher. Et on ne peut que se souvenir avec humour de la fois où Jones a répondu qu’il avait cherché les données, mais que, malheureusement, elles avaient été… hmmm… perdues.

Dans le courriel inclus dans le fichier 1212063122.txt, Jones recommande à un autre de ses collègues, Michael dit « Crosse de Hockey » Mann, de participer à la suppression – au moins des courriels portant sur le controversé rapport ARA du GIEC relatif au réchauffement causé par l’homme dont Jones était un des coauteurs et où les auteurs prétendaient que le réchauffement était « exempt d’équivoque » et « très probablement » causé par l’homme :

De: Phil Jones
Pour: “Michael E. Mann”
Objet: GIEC & Accès à l’info
Date: Jeu 29 mai 2008 11h04

Mike,

Pourrais-tu supprimer tous les courriels que tu pourrais avoir échangés avec Keith au sujet de AR4?

Keith fera de même. Il n’est pas là pour l’instant – crise familiale mineure.

Peux-tu aussi passer le mot à Gene pour qu’il fasse de même ? Je n’ai pas sa nouvelle adresse courriel.

Je vais faire en sorte que Caspar le fasse aussi.

Je vois que CA prétend qu’ils ont découvert le problème de 1945 dans l’article de Nature!!

Salut

Phil


Dans un courriel du fichier 1255352257.txt, Keith Trenberth fait part de ses doutes quant à la réalité du réchauffement :

De: Kevin Trenberth
Pour: Michael Mann
Objet: Re: Virage de la BBC quant au climat
Date: lundi 12 octobre 2009 08h57
Cc: Stephen H Schneider , Myles Allen , peter stott , "Philip D. Jones" , Benjamin Santer , Tom Wigley , Thomas R Karl , Gavin Schmidt , James Hansen , Michael Oppenheimer

[record de froid battu à Bolder, Colorado]

Le fait est que nous ne savons pas expliquer l'absence de réchauffement actuellement et c'est ridicule. Les données du CERES publiées dans le supplément d'août BAMS 09 en 2008 montre qu'il devrait y avoir encore plus de réchauffement: mais les données sont certainement fausses. Notre système d'observation est déficient.


Dans un courriel conservé dans 0942777075.txt, Phil Jones dit qu'il masquera le déclin des températures en utilisant le truc de Michael Mann dit « Crosse de hockey ».

De: Phil Jones
Pour: ray bradley ,mann@XXXX, mhughes@ltrr.XXXX
Objet: Diagramme pour déclaration OMM
Date: mardi 16 novembre 1999 13h31


[...]

Je viens de terminer d'utiliser l'astuce Nature de Mike qui consiste à incorporer les vraies températures à chaque série depuis les 20 dernières années (à savoir depuis 1981) et depuis 1961 pour celles de Keith's afin de masquer le déclin.


Le site réchauffiste Real climate dit que « masquer » est une expression malencontreuse. L’astuce « Nature » est décrite ici par Stven McIntyre, qui est statisticien de formation.

Dans un courriel de 2003 dans le fichier 1054736277.txt, Mike Mann évoquerait une tentative de masquer l'Optimum médiéval, période pendant laquelle il aurait fait plus chaud en Europe qu'actuellement :

De: Michael E. Mann
Pour: Phil Jones
Objet: Re: Futur article Eos ?
Date: mercredi 4 juin 2003 10h17


[...]

Je pense que le fait d'utiliser une période de 2 000 ans plutôt que de 1 000 répond au problème soulevé précédemment par [Over]Peck par rapport au mémo, et que ce serait bien pour essayer de « contenir » le prétendu "OM" [Optimum médiéval]


Un article pourrait remettre en question la méthode de reconstruction des températures par l'analyse des anneaux de croissance, le relecteur ne voit pas comment refuser cet article solide au niveau mathématique, mais il n'aime pas les conclusions. Il demande conseil sur comment le rejeter pour protéger « notre méthode » (fichier 1054756929.txt) :

De: Keith ***
Pour: Edward ***
Object: Re: Relecture- confidentiel VRAIMENT URGENT
Date: mercredi 4 juin 2003 16h02

[...]

À 09h50 4/6/03, Edward a écrit:

Salut Keith,

D'accord, aujourd'hui. Promis! Maintenant je dois te demander une faveur. Et en fait assez importante. On m'a demandé de relire une communication (soumise au Journal
Journal of Agricultural, Biological, and Environmental Sciences
), écrite par un Coréen et quelqu'un de Berkeley, qui prétend que la méthode de reconstruction que nous utilisons en dendroclimatologie (régression inverse) est mauvaise, biaisée, infecte, horrible, etc.

[...]

S'il est publié tel quel, cet article pourrait vraiment provoquer des dégâts. C'est aussi un article difficile à relire, car il est plutôt mathématique, avec plein de trucs Box-Jenkins. Ça ne sera pas facile de le rejeter du revers de la main car les maths ont l'air correctes du point de vue théorique

[...]

Ton aide est grandement appréciée.



Jones, dans un courriel envoyé à Michael Mann le 8 juillet 2004, écrit qu'il désire influencer le comité de relecteurs pour qu'un article qui remet en doute le réchauffement planétaire anthropogénique ne soit pas publié (fichier 1089318616.txt) :


De: Phil Jones
Pour: "Michael E. Mann"
Objet: TRÈS CONFIDENTIEL
Date: jeudi 8 juillet 2004 16h30

Mike,

[...]

L'autre article par MM est simplement de la foutaise -- comme tu le sais. À nouveau de Freitas. Pielke perd aussi toute crédibilité en répondant au Finlandais fou [probablement Timo Hameranta] -- fréquemment à ce que je vois.

Je ne peux concevoir comment un de ces articles pourrait figurer dans le prochain rapport du GIEC. Kevin et moi allons les rejeter, même si nous devons pour cela redéfinir ce qu'est le processus de relecture ! [« what the peer-review literature is! », sic]

Salut,

Phil


Le « de Freitas » en question est probablement Chris de Freitas de l'Université d'Auckland en Nouvelle-Zélande, un sceptique bien connu du réchauffement planétaire anthropogénique. En mai 2009, Chris De Freitas disait par exemple :
« Les prédictions du climat se fondent habituellement sur des modèles climatiques planétaires. Jusqu'à ce jour, ces modèles n'ont pas réussi à intégrer la variabilité de l'énergie émise par le Soleil. On ne peut trop insister sur l'importance de ce fait puisque le Soleil est la seule source d'énergie qui alimente le climat terrestre. Tout changement climatique planétaire est donc lié directement ou indirectement au Soleil. »
Ce genre de pression pour éliminer les sceptiques apparaît dans plusieurs autres messages. On assiste ainsi à plusieurs échanges où les collègues de Phil Jones et lui-même se demandent quelle est la meilleure stratégie pour éliminer les dissidents du processus de relecture par des pairs. En d'autres mots, comment créer un climat scientifique où toute personne qui doute du réchauffement planétaire anthropogénique peut être considérée comme un excentrique dont les opinions sont sans importance.

Commençons d'abord par ce courriel fichier 1051190249.txt) où Tom Wigley discute avec ses collègues de la meilleure manière de maîtriser le comité de rédaction de Climate Research après la publication en 2003 de l'article de Soon et Baliunas dans cette revue.


De: Tom Wigley <wigley@xxxxxxxxx.xxx>
Pour: Timothy Carter <tim.carter@xxxxxxxxx.xxx>
Objet: Re: modèle climatique en Java
Date: jeudi 24 avril 2003 09h17

L'idée de Mike [Mann] d'obtenir la démission de membres du comité de rédaction ne fonctionnera probablement pas -- nous devons nous débarrasser de von Storch aussi, sinon les trous se rempliront avec des gens comme Legates, Balling, Lindzen, Michaels, Singer, etc. J'ai entendu dire que les éditeurs n'étaient pas satisfaits de von Storch, de telle sorte que la méthode suggérée ci-dessus pourrait également nous débarrasser de cet obstacle.


Cette même tendance à vouloir réprimer tout dissensus est également apparent dans ce message (fichier 1047390562.txt) :


De: Phil Jones
Pour: rbradley@xxxxxxxxx.xxx,mhughes@xxxxxxxxx.xxx,srutherford@xxxxxxxxx.xxx, "Michael E. Mann" ,tcrowley@xxxxxxxxx.xxx
Objet: Transf: Soon & Baliunas
Date: mardi 11 mars 2003 08h49

[...]

C'était depuis toujours le risque inhérent à critiquer les sceptiques parce qu'ils ne publiaient pas dans des « revues évaluées par des pairs ». À l'évidence, ils ont trouvé la solution à cette difficulté — prendre en main une revue. Alors qu'est-ce qu'on va faire à ce propos ? Peut-être devrions-nous suggérer à nos collègues dans la communauté scientifique climatique de ne plus proposer d'articles à cette revue, ni de citer des articles qui y sont publiés.

Nous devrions aussi réfléchir à ce que nous pourrions demander ou dire à nos collègues les plus raisonnables qui siègent actuellement au comité de rédaction... Qu'en pensent les autres ?"

[...]

Je vais écrire à la revue pour leur dire que je ne veux plus en entendre parler jusqu'à ce qu'ils se débarrassent de ce pénible directeur [scientifique] de la revue.

[...]

La cause en est que cette revue à un certain nombre de directeurs. Le responsable ici est un sceptique bien connu en NZ. Il a déjà laissé passer quelques articles de Michaels et Gray. J'en ai déjà touché un mot à Hans von Storch, mais ça n'a pas abouti. Un autre sujet de discussion pour Nice!


Un dernier exemple : le renvoi du professeur James Saiers comme directeur scientifique de la revue Geophysical Research Letters (GRL) qui avait accepté de publier un article sceptique signé par Sallie Baliunas et Wille Soon.

Voici ce que Tom Wigley aurait écrit à Michael Mann « Crosse de hockey » (dans le fichier 1106322460.txt :

Il est très difficile de montrer, ici, la mauvaise conduite. Si tu penses que Saiers est dans le camp des sceptiques pour ce qui est de l'effet de serre, alors, si tu trouves une preuve écrite de cela, nous devrions emprunter la voie officielle de l'AGU [American Geophysical Union] pour l'évincer.

Mann écrit pour sa part :

Salut Malcolm,

[...]

Je ne suis pas sûr que GRL puisse encore être considéré comme un arbitre impartial dans ces débats, et il vaut probablement mieux dans la mesure du possible désormais contourner GRL. Ils ont publié beaucoup trop d'articles anticonformistes entachés de nombreuses erreurs ces derniers temps. Il est inexcusable qu'ils aient publié les 3 articles de Douglass et l'article de Soon et coll. C'était de la foutaise à l'état pur.

Il me semble qu'il y a désormais un problème plus fondamental avec GRL, malheureusement...

Mike

Mann dans un autre courriel :

Merci Tom.

Oui, juste pour vous avertir qu'il y a peut-être anguille sous roche dans ce cas. Quel dommage! Bon, perdre «Climate Research» est une chose. Mais on ne peut pas se permettre de perdre GRL. Je pense que ce serait bien si on commençait à monter un dossier sur Saiers et, probablement, Mackwell. (Je ne le connais pas -- il semble être de mèche avec ce qui se passe ici).

Si nous pouvons accumuler assez de preuves que les choses vont de travers, on pourra les présenter à qui de droit. Je ne pense pas que toute la hiérarchie de l'AGU ait déjà été atteinte!

Mann à nouveau :


Bonjour à tous,

Juste un avertissement. Apparemment, les anticonformistes se sont introduits dans GRL. Ce gars, Saiers, a d'anciens liens avec l'Université de Virginie et le département des sciences environnementales qui m'a déjà causé des inquiétudes.

Je pense qu'on sait maintenant comment les divers articles de Douglass avec Michaels et Singer, l'article de Soon et coll. et maintenant ce dernier article ont été publiés dans GRL.

Mike


Saiers perdait peu après son poste.

Mike Mann se réjouit de cet évincement (fichier 1132094873.txt) :

[...]

La fuite GRL semble avoir été colmatée, maintenant, grâce à une nouvelle direction scientifique, mais ces types ont toujours « Climate Research » et « Energy and Environment » et ils y iront si nécessaire.

[...]

Mike


Addendum dominical

Phil Jones parle du manque de réchauffement ces dernières années (fichier 1120593115.txt) :

De: Phil Jones <p.jones@xxxxxxxxx.xxx>
Pour: John Christy <john.christy@xxxxxxxxx.xxx>
Objet: Un peu de tout
Date: mardi 5 juillet 2005 15h51

John,

[...]

Et puis cette foutaise !

Ça vient d'un Australien au BMRC (pas de Neville Nicholls). ¨ca a commencé avec l'article en pièce jointe. Quel idiot ! La communauté scientifique me descendrait en flammes si je disais que le monde s'est refroidi depuis 1998. D'accord, c'est vrai, mais ce ne sont que 7 ans de données et ce n'est pas significatif au niveau statistique.


Mick Kelly essaie de cacher ces dernières années si inopportunément fraîches (fichier 1225026120.txt) :

De: Mick Kelly <mick.tiempo@xxxxxxxxx.xxx>
Pour: <P.Jones@xxxxxxxxx.xxx>
Objet: RE: Température planétaire
Date: dimanche 26 octobre 2008 09h02

Ouais, c'est pas tellement 1998 et tout ça qui me tracasse, j'ai l'habitude d'y répondre, mais la possibilité que nous puissions passer par une période plus longue -- 10 ans -- de températures relativement stables au-delà de ce qu'on pourrait s'attendre avec La Niña etc.

Spéculation, mais si je vois cela comme une possibilité, d'autres pourraient également s'en apercevoir.

Bref, je vais peut-être ôter les dernières valeurs de ma courbe filtrée avant de présenter à nouveau mon exposé parce que la tendance est à la baisse à la suite des dernières années assez relativement fraîches et des effets d'extrémité.


Tom Wigley informe Jones que le réchauffement au sol depuis 1980 est deux fois plus important que le réchauffement océanique et que les sceptiques pourraient utiliser ce fait pour indiquer que les mesures sont influencées par des îles de chaleur urbaines (fichier 1257546975.txt) :


De: Tom Wigley
Pour: Phil Jones
Objet: SOL p/r OCEAN
Date: vendredi 6 novembre 2009 17h36

Il faudrait probablement que nous parlions plus de ceci. Le réchauffement au sol depuis 1980 est deux fois plus important que le réchauffement océanique -- et les sceptiques pourraient prétendre que cela prouve que le réchauffement urbain est réel et important.

Voir la note jointe.

Des commentaires?

Tom


Comment minimiser une anomalie pour que les résultats soient plus chauds tout en restant crédibles (fichier 1254108338.txt) :


De: Tom Wigley
Pour: Phil Jones
Objet: Les années 1940
Date: dimanche 27 septembre 2009, 23h25
Cc: Ben Santer

Phil,

Quelques spéculations sur comment corriger les mesures satellitaires et in situ afin d'expliquer en partie la petite hausse des températures dans les années 1940.

Si tu regardes le graphique joint, tu remarqueras que les continents ont également connu cette petite anomalie des années 1940 (comme tu le sais sûrement).

Donc, si nous pouvions réduire l'anomalie océanique par, disons, 0,15° C, cela aurait alors un impact important sur la moyenne planétaire -- mais il faudrait toujours expliquer la petite anomalie continentale.

J'ai choisi 0,15 à dessein. Il restera toujours une petite hausse océanique, et je crois qu'il faut avoir un type de petite pointe océanique pour expliquer la petite anomalie continentale (via soit un type de forçage commun, soit l'océan qui force les continents, ou vice versa, ou tous à la fois). Si tu regardes les autres petites anomalies, les anomalies continentales sont 1,5 à 2 fois (approximativement) plus fortes que les anomalies océaniques -- plus grande sensibilité et effets de l'inertie thermique. Mon ajustement de 0,15 rentre dans ces paramètres, tu vois donc ce que je veux dire.

Éliminer ENSO [El Niño/oscillation australe] n'a pas d'effet sur ceci.

Il serait bon d'éliminer au moins une partie de l'anomalie des années quarante, mais la question demeure «pourquoi cette petite anomalie».


Le financement expliquerait certains comportements peu ouverts à la critique (fichier 1254832684.txt) :

Salut Phil,

Est-ce qu'il s'agit d'une autre chasse aux sorcières (comme Mann et coll.) ? Comment devrais-je répondre au courriel ci-dessous [qui traite des données essentielles de Phil Jones qui disparaissent mystérieusement] ?

(Je suis en train d'essayer de persuader la société Siemens (un demi-million d'employés dans 190 pays!) de me faire un petit don pour faire quelques mesures de CO2 ici au R-U -- ça a l'air positif, mais je n'ai vraiment pas besoin d'articles de presse qui remettent en question (à nouveau) l'augmentation des températures observées -- je pensais qu'on avait dépassé ce stade dans les discussions, mais on dirait que ces sceptiques sont vraiment des jusqu'au-boutistes!!).

Salutations cordiales,

Andrew [Manning]




Les documents prétendument piratés.

Effectuer une recherche à l'intérieur des courriels censément piratés



Voir aussi : Supplément au cours ECR pour contrer l'unanimisme du prêt-à-penser écologiste des manuels.




Débat sur les documents divulgués du CRU, les deux parties s'accordent : il faut une enquête (en anglais)



Lord Monckton (en anglais) sur le réchaufffement climatique anthropogénique
(la communication de Lindzen et Choi mentionnée par Lord Monckton est ici)




Glenn Beck résume les révélations des documents du CRU divulgués (en anglais)