samedi 30 août 2008

« Un instant, Madame Courchesne ! »

Trop, c'est trop. Je ne peux rester sans commenter les propos rapportés dans l'article du 29 août s'intitulant « Courchesne souhaite que les parents songent plutôt au bien de leur enfant ».

En tant que père de quatre enfants, je peux vous dire que le bien de mes enfants est la priorité dans ma vie et que je n'ai aucune intention de déléguer mon autorité parentale au gouvernement pour y arriver. Gouvernement qui a modifié la Charte québécoise des droits et libertés de la personne et aboli la liberté de conscience des enseignants pour imposer ses cours d'éthique et de culture religieuse.

On dirait que le ministère de l'Éducation et le gouvernement du Québec ont décidé, par la réforme scolaire et autres interventions, que le nivellement par le bas et que tout le monde soit pareil, c'est la voix à suivre. Pas pour moi. N'en déplaise à Mme Courchesne, mes enfants ne deviendront pas des « suiveux », je désire que ces derniers se construisent une colonne vertébrale et qu'ils aillent au bout de leur potentiel.

Bravo aux enfants et aux parents qui auront assez de colonne pour ne pas se laisser arrêter par des épouvantes !

Jacques Joly
Sherbrooke