vendredi 16 octobre 2009

Supplément ECR pour contrer l'unanimisme du prêt-à-penser écologiste des manuels

On le sait le programme d'ECR dans son volet dialogue et éthique tourne souvent à l'unanimisme politiquement correct et parmi ces sujets du prêt-à-penser trône l'écologisme (appuyé par une proportion exorbitante des spiritualités autochtones au primaire).

C'est également le cas du dernier manuel d'ECR approuvé, celui des éditions Grand-Duc, pour le secondaire IV. Tout le chapitre II (sur IV en éthique) est consacré à l'écologie dans son interprétation du thème « L'avenir de l'humanité » imposé par le programme.

Rien de mal à se pencher sur l'avenir de l'humanité, bien sûr, pas plus qu'on ne peut être contre une saine écologie&nbsp: qui veut empoisonner nos rivières ?

Questions ouvertes après présentation d'un seul point de vue

L'ennui c'est que la présentation des faits, les questions posées aux étudiants sont tronquées et adoptent une perspective bien donnée : on présente les faits par le prisme d'acteurs engagés (Michel Jurdant sur quatre pages) ou de groupes activistes (Réseau international des mouvements sociaux), ensuite on demande à l'élève (le plus souvent des groupes d'élèves) de se prononcer pour ou contre, mais sans lui fournir les arguments des gens qui s'opposent à la vision de ces acteurs engagés ou de ces groupes activistes.

Aidons donc ici les élèves qui veulent entendre les deux côtés de la médaille et, dans ce cas précis, des avis divergents sur le réchauffement climatique que les manuels considèrent unanimement comme dramatique, catastrophique parfois, d'origine humaine certaine et uniquement néfaste (fait-il vraiment trop chaud en Russie, en Alaska, en Scandinavie, au Canada, en Patagonie ?)

Petites graines de doute quant aux travaux du GIEC

Le 4 septembre, la primeur nous arrivait de Genève, où se tenait une conférence internationale de l’Organisation météorologique mondiale, organe de l’ONU qui partage la gestion du GIEC avec le Programme des Nations Unies pour l’environnement.

Un vent glacial a soufflé sur l’assistance lorsqu’une des sommités mondiales de l’océanographie, Mojib Latif a déclaré que le monde allait connaître vingt années de refroidissement ! Plusieurs médias ont rapporté la nouvelle, à l’exclusion notable de la presse et des télévisions francophones, plus que jamais vectrices de la pensée unique.

L’un des articles est signé de Fred Pierce et a été diffusé sur le web par le « New Scientist ».

Ce qui est remarquable n’est pas tant l’annonce de ce refroidissement, prédit depuis plusieurs années par la minorité de ceux qui affirment la prépondérance de l’activité solaire dans les variations climatiques, tels le Russe Oleg Sorokhtine, le Canadien Kenneth Trapping ou l’Australien David Archibald, des savants sceptiques de longue date quant à l'importance de l'effet de serre sur le réchauffement climatique avéré jusqu'en 1998.

Mojib Latif, pour sa part, est un climatologue et océanographe d’envergure mondiale, Professeur à la Division des Sciences de l’Océan à l’Université Christian Albrecht de Kiel, membre de l’Académie des sciences de Hambourg, c’est surtout l’un des principaux contributeurs et rédacteurs du GIEC, jusqu’ici connu pour son soutien à la théorie officielle de l’effet de serre.

Quant au journaliste, Fred Pierce, il a depuis plus de dix années rendu compte des travaux du GIEC, en termes mesurés, mais favorables.

Le Professeur Latif a annoncé au prestigieux parterre des membres et invités de l’OMM que, durant les années qui vont suivre, une tendance naturelle au refroidissement allait dominer et masquer le réchauffement causé par les humains.

Scepticisme croissant face à des modèles informatiques peu fiables

Le scepticisme face aux modèles informatiques sur lesquels se basent les prévisions catastrophistes des écologistes les plus ardents (sans jeu de mots) semble s'accroître. Ces prévisions influencent nos gouvernements et pourtant elles sont peu fiables : les systèmes climatiques ne sont pas linéaires, fortement sujets à des conditions initiales inconnues, l'action des océans et des nuages est mal comprise, les modèles prédisent mal le climat depuis 1998 (il a tendance à se refroidir).

Explications scientifiques qui justifient une bonne dose de scepticisme

On trouvera ci-dessous six vidéos du professeur Vincent Courtillot, de l'Académie des sciences française, géologue physicien renommé. Il y discute des failles potentielles des travaux du GIEC.

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4 sur 65 sur 66 sur 6


Deux émissions diamétralement opposées



« Les errances de M. Hulot »
(LCI — France)

« Climat : et si c'était pire que prévu ? »
(Émission radio de Radio-Canada)


L'empreinte carbone ou écologique, un concept vicié ?

Enfin, comme Yvette Veyret le déclarait dans la revue Diplomatie, en décembre 2007 :
« Au total, cette “crise écologique mondialisée” ne revient-elle pas à masquer les vrais problèmes de l’humanité d’aujourd’hui qui sont d’abord et avant tout le mal-développement, la pauvreté, l’analphabétisme, la santé des populations ? »
Comme le souligne Valeurs Actuelles cette semaine, « si tant d’habitants de Brazzaville, par exemple, manquent d’eau potable, ce n’est pas en raison de sa rareté : la ville est irriguée par le fleuve Congo. C’est qu’ils n’y ont pas été raccordés, et que le réseau des eaux usées est défaillant. Or Brazzaville fait partie des villes ayant la meilleure “empreinte écologique”, mesure qui traduit l’impact des activités humaines sur les écosystèmes. À l’aune de ce seul critère, le Burkina Faso, le Bénin, la Bolivie et le Costa Rica figurent au premier rang des modèles “écologiquement corrects” ».

Question éthique : étant donné ces incertitudes et les effets potentiellement bénéfiques du réchauffement climatique au Canada, la lutte contre le réchauffement climatique doit-elle prendre le pas sur la lutte contre les maladies infectieuses, la recherche d'eau potable, le développement, un meilleur traitement des déchets, l'adaptation à un réchauffement climatique potentiel ?

Voir aussi :
  1. Réchauffement climatique : des politiques fondées sur de la pseudo-science.

  2. Climat sceptique

  3. Pensée unique

  4. L'Arnaque du réchauffement climatique (vidéos)

  5. L'Écologiste sceptique (professeur de statistiques, ancien membre de Greenpeace)

  6. Le taux de fonte de l'Antarctique est au plus bas depuis 30 ans !

  7. Le mythe de la crosse de hockey (National Post)

  8. Les mesures les plus récentes de l'épaisseur de la glace arctique montrent qu'elle est plus épaisse qu'on ne le pensait...






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