lundi 11 septembre 2023

Programme Culture et citoyenneté québécoise (CCQ) contient des notions de « discrimination systémique », un concept rejeté par Legault...

Le cours Culture et citoyenneté québécoise (CCQ), qui remplacera l’an prochain celui d’Éthique et culture religieuse (ECR), contient des notions de « discrimination systémique », un concept longuement rejeté par le gouvernement de François Legault.

Selon des documents pédagogiques fournis aux enseignants cet été, cette idée fera partie des notions qui pourront être enseignées dans les classes de 4e secondaire lorsque se mettra en branle l’année 2024-2025. Même chose pour l’« appropriation culturelle », l’« ethnocentrisme », ou encore le « profilage racial », des notions qui apparaissent toutes dans le cursus de cinquième secondaire du Programme de formation de l’école québécoise.

Le premier ministre François Legault n’a jamais reconnu les termes « racisme systémique » et « discrimination systémique ».

Appelé à le faire à plusieurs reprises en 2020, il s’est contenté de répéter comme un leitmotiv qu’« il y a du racisme au Québec », mais que « la majorité des Québécois ne sont pas racistes ». Et surtout : « on ne peut pas prétendre que le système dans son ensemble est raciste », a-t-il maintes fois affirmé.
 
« Développer l'esprit critique face à ses concepts »  ?

Jeudi, la porte-parole [du parti d'extrême gauche] Québec solidaire en matière d’éducation et candidate au poste de co-porte-parole du parti, Ruba Ghazal, a incité le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, à ne pas s’immiscer dans le dossier, même si la discrimination systémique n’a pas été reconnue par son gouvernement.

« Le programme a été pensé par des experts, des spécialistes de ces enjeux qui vont être enseignés aux élèves. S’ils trouvent que c’est pertinent de l’enseigner, c’est important que ça reste », a-t-elle dit en entrevue au Devoir.

Lancé à ce sujet, le cabinet de M. Drainville a assuré qu’aucun changement ne serait apporté au cours. « Les concepts présentés font partie du débat public et sont donc sujets à la discussion et à la réflexion critique. Il est donc souhaité que de tels concepts soient abordés afin que les élèves puissent en discuter et en débattre, développer un esprit critique face à ces concepts, et en bout de ligne, se faire une tête par eux-mêmes », a indiqué dans une réponse écrite l’attachée de presse du ministre, Florence Plourde.

Selon le porte-parole du Parti québécois en matière d’éducation, Pascal Bérubé, le gouvernement doit à tout prix « faire en sorte que le nouveau cours de Culture et citoyenneté ne soit pas empreint d’une idéologie particulière ». « On peut certes enseigner le débat autour de ce terme, mais pas le présenter comme notion éducative, alors que plusieurs sont d’avis que cette théorie n’est pas du tout applicable au Québec », a affirmé l’élu péquiste dans une déclaration écrite.

La présidente de l’Association québécoise en éthique et culture religieuse, Line Dubé, rappelle que les concepts enseignés dans le cadre du nouveau cours de CCQ seront « objectivés ».

« Ce qui est demandé à l’enseignant, c’est que, peu importe le sujet à l’étude, il a une obligation de neutralité. On tend le plus possible à rester dans ces paramètres. Parce que presque tout le programme porte sur des questions socialement vives ou sensibles », a-t-elle souligné au Devoir. « Donc, comme prof, on ne doit pas exprimer son opinion. »

Les écoles du Québec dispenseront le cours de CCQ à partir de la prochaine rentrée automnale. Quoique dès cette année, une période de transition offre aux enseignants le choix de donner l’ancien cours d’ECR ou le nouveau. Il vise à transmettre aux élèves des aptitudes pour « participer de manière éclairée et active à la discussion collective ». Les sujets abordés vont des violences sexuelles aux institutions démocratiques et juridiques, en passant par la diversité de genre et l’écocitoyenneté.

Source : Le Devoir

Des puces sous-cutanées pour remplacer les cartes magnétiques, les clés ou le passeport ?

Une entreprise avait proposé à ses employés de leur implanter la puce de leur badge d’accès directement sous la peau. Désormais, des sociétés comme comme Vivokey ou Walletmor proposent de greffer une puce sur le dos de la main pour remplacer les cartes bancaires, les clés de voiture, ou même les passeports biométriques et la carte vitale.

Jusque-là il s’agissait de simples transpondeurs, mais de l’« intelligence » et des fonctions de cryptage ont en effet été ajoutées aux puces.

« Il y a quelques années, on trouvait ridicule de payer avec son téléphone. Qui sait ? Peut-être que demain, on trouvera génial de payer avec le dos de la main ».

Un « pouvoir de contrôle social »

« Voilà des années qu’on en implante aux chiens pour les identifier ». Pour autant, tout le monde ne sera pas prêt à se faire implanter de telles puces. « Une technologie ne doit pas simplement être pratique. Elle doit aussi être acceptée socialement et culturellement ».

Se rend-on compte du « pouvoir de contrôle social et de domestication de l’individu » qui accompagne ce type de technologie ?, interroge l’éditorialiste Mathieu Bock-Côté qui « redoute l’effet politique d’un changement technologique auquel par ailleurs plusieurs consentent ». En Suède, 4000 personnes utilisent déjà un dispositif de ce type.

« La prochaine étape est le consentement au fait de devenir des cyborgs d’une certaine manière », anticipe-t-il. « L’individu accepte désormais d’être fiché, pucé, parce qu’apparemment ça va lui simplifier la vie, dénonce l’éditorialiste. Le big brother bienveillant se présente à nous. »

 

Sources : France Info, Anicet Mbida (4/IX/2023) ; CNews (5/IX/2023)

New York noyée sous une déferlante historique de soi-disant réfugiés

Depuis quatre mois, des immigrants sans papiers débarquent au rythme de 2 400 personnes par semaine, par bus ou par avion, en groupe ou isolément. Sur une année, le chiffre, effarant, s’élève à 110 000 âmes errantes. Selon le maire de la ville cette vague « menace de détruire New York ».

Soi-disant réfugiés attendent, fin juillet, à Manhattan, d'être logés à l'hôtel Roosevelt

New York étouffe. Une vague de chaleur accablante écrase la cité en pleine rentrée scolaire, rattrapée par un scandale aux proportions imprévues. Depuis quatre mois, des immigrants sans papiers débarquent au rythme de 2 400 personnes par semaine, par bus ou par avion, en groupe ou isolément. Sur une année, le chiffre, effarant, s’élève à 110000 âmes errantes. Ils sont encore 62000 à dépendre des services municipaux, tandis que les autres sont redirigés vers des communautés rurales, à une ou deux heures de route, dans des hôtels épars. Leurs origines ? À 41% vénézuéliens, 18% équatoriens, 13% colombiens, sans compter quelques centaines de Russes transitant par le Mexique, eux aussi.