jeudi 14 octobre 2021

Le Wokisme en France (MBC, Ornellas)

Gestion de la Covid — l’impact principal au niveau mondial n’est pas l’impact sanitaire mais l’impact psychiatrique [et éducatif]

Les impacts de la gestion de la pandémie de la COVID-19 sur la santé mentale ont induit des millions de nouveaux cas de dépression et d’anxiété dans le monde, selon une nouvelle étude de chercheurs australiens.

L’étude, publiée dans The Lancet vendredi passé, a examiné plus de 5 600 ensembles de données provenant de nombreuses enquêtes à travers le monde axées sur l’effet de la gestion de la pandémie sur la santé mentale. Ils ont ensuite effectué une modélisation de la maladie pour calculer la prévalence du trouble dépressif majeur et des troubles anxieux dus à la COVID-19.

Les chercheurs ont calculé qu’en 2020, la gestion de la pandémie par les autorités a entraîné 53 millions de cas supplémentaires de trouble dépressif majeur et 76 millions de cas de trouble anxieux, soit une augmentation de 28 % et 26 %, respectivement.

Les chercheurs ont découvert que par rapport aux hommes, les femmes étaient deux fois plus susceptibles de souffrir d’un trouble dépressif majeur ou d’un trouble anxieux induit par une pandémie.

Il y a un papier qui est sorti il y a pas longtemps qui montre que, potentiellement, l’impact le plus important au niveau mondial de cette crise, ce n’est pas forcément l’impact sanitaire, c’est l’impact psychiatrique. 

Dr Martin Blachier


Avant ajustement pour la pandémie de COVID-19, la prévalence mondiale estimée des troubles anxieux en 2020 était de 3824,9 (intervalle d’incertitude à 95 % 3283,3–4468,1) pour 100 000 habitants, ce qui équivaut à 298 millions (256–348) personnes.

Après ajustement pour la pandémie de COVID-19, la prévalence mondiale des troubles anxieux en 2020 était de 4802,4, soit 374 millions de personnes. Nous avons estimé 76,2 millions de cas supplémentaires de troubles anxieux en 2020 en raison de la pandémie de COVID-19 (977,5 nouveaux cas pour 100 000 habitants ; une augmentation de 25,6 % dans le monde.

Les femmes présentaient une augmentation plus importante de la prévalence que les hommes, avec 51,8 millions de cas supplémentaires chez les femmes [équivalent à 1332,1 pour 100 000 femmes ; une augmentation de 27,9 %] comparativement à 24,4 millions de cas supplémentaires chez les hommes (équivalent à 625,0 pour 100 000 hommes, soit une augmentation de 21,7 %.

Changement de la prévalence di trouble dépressif majeur depuis la pandémie de COVID-19, 2020
(Cliquez sur l’image pour l’élargir)

Source

Voir aussi

Les deux tiers d’une année scolaire et universitaire perdus dans le monde à cause des fermetures dues au Covid-19, selon l’UNESCO (publié en janvier 2021)