jeudi 7 octobre 2021

Hongrie et Pologne opposent leur veto aux conclusions de l'Union européenne pour protéger leurs écoliers de la propagande LGBT

Judit Varga
Aujourd’hui, les ministres de la Justice de l’UE ont discuté des conclusions du Conseil sur la stratégie de la Commission européenne en matière « de droits de l’enfant ». Le ministre polonais de la Justice Zbigniew Ziobro avait décidé de mettre son veto.
 
La ministre hongroise de la Justice, Judit Varga, a pris la même décision et a rejoint le veto polonais. « Comme certains États membres ont insisté jusqu’à la dernière minute pour autoriser l’entrée de militants LGBTQ dans nos écoles, nous avons dû exercer notre droit de veto avec mon collègue polonais », a-t-il souligné. 
 
S’opposer à la violence contre les enfants ou à la prostitution enfantine, ou garantir les droits des enfants ayant des besoins éducatifs spéciaux ou des handicaps, y compris rejeter toute forme de discrimination, toutes ces choses n’étaient pas plus importantes pour eux que de « garantir des droits supplémentaires aux lobbies LGBTQ », a écrit le ministre, qualifiant les événements d’incroyables. 
 
« Nous ne céderons pas aux pressions du lobby LGBTQ. »

Suprématie de la Constitution polonaise sur le droit de l’Union européenne

Le tribunal constitutionnel polonais a décidé, jeudi 7 octobre, que certains articles des Traités européens sont incompatibles avec sa Constitution nationale et sapent la souveraineté du pays. « Des organes européens agissent au-delà de leurs compétences », a ainsi déclaré la présidente du Tribunal Julia Przylebska.

La présidente a ensuite énuméré une série d’articles des Traités qui sont, selon ses juges, en contradiction avec la loi suprême polonaise, et a dénoncé « l’ingérence de la Cour de justice de l’UE dans le système juridique polonais ».

La plus haute instance juridique du pays, qui avait reporté sa décision quatre fois d’affilée, affirme ainsi la primauté du droit polonais sur le droit européen,

Sources : Le Monde, Reuters et Magyar Hirlap (quotidien hongrois, circulation de 37 000 exemplaires par jour)

Il y a urgence à sauver l’instruction pour les générations futures


Hervé Rolland, président de la Fondation pour l’École, est interrogé dans Famille chrétienne :

— Alors que vous étiez directeur général d’une grande multinationale, vous venez de prendre la présidence de la Fondation pour l’école, pourquoi cet engagement ?

— Dans mon métier, j’étais en « bout de chaîne » de l’éducatif, et je rencontre beaucoup de jeunes ingénieurs diplômés. Or ces dernières années, je suis frappé par leurs lacunes en français et en culture générale, ils ont tous des « trous dans la raquette ». J’ai ainsi pris conscience, dans mon quotidien, des problèmes de l’éducation dont j’entendais avant parler de loin. Je me suis dit qu’il était temps de m’engager et d’agir grâce à cette fondation, reconnue d’utilité publique. L’éducation est un bien commun, au même titre que l’art ou la culture, il en va de la responsabilité sociale de la nation, il faut tous s’y mettre !

— Comment agit concrètement la Fondation pour l’école ?

— Nous apportons des aides financières ou organisationnelles aux écoles indépendantes qui sont 1 600 aujourd’hui en France. Adaptées, spécialisées ou innovantes, ces écoles dites « hors contrat » (mais toutes déclarées et bien plus contrôlées que la moyenne !) ne touchent pas un centime de l’État ni des mairies. Pourtant, elles répondent à des besoins spécifiques, par exemple pour des enfants dyslexiques, harcelés, à haut potentiel ou porteurs d’un handicap. Il faut les aider par tous les moyens, mais pas n’importe comment. Aussi, nous finançons des actions spécifiques, uniquement sur devis : un agrandissement, un préau, un achat de livres… En 2020, nous avons aidé financièrement 198 écoles pour un montant de 3,5 millions d’euros. Nous formons des maîtres par un cursus de deux ans reconnu au RNCP (1) et nos formations professionnelles sont certifiées Qualiopi. Par ailleurs, nous partageons les bonnes pratiques des écoles entre elles, notamment grâce au salon Libsco dont la seconde édition a lieu le 16 octobre.

— Comment financez-vous vos actions ?

— Nous vivons à 100 % grâce aux dons privés et aux legs, c’est pourquoi nous invitons tous ceux qui pensent que l’éducation est notre bien commun à être généreux ! Il y a urgence à sauver l’éducation pour les générations futures, et la Fondation pour l’école est un bon moyen d’y parvenir. Chaque euro est dépensé de manière concrète, les établissements aidés par notre fondation sont à but non lucratif, et s’engagent à respecter notre Charte des écoles (rester à taille humaine, éducation à la solidarité véritable, croissance globale de la personne, etc.). Et si nous ne bénéficions d’aucune aide publique, nous sommes néanmoins devenus le premier interlocuteur de l’État et des services de l’Éducation nationale en matière d’écoles indépendantes, et il n’est pas rare que nos interlocuteurs reconnaissent la qualité de notre travail. Aujourd’hui, les écoles indépendantes scolarisent près de 85 000 élèves, il est donc important de les aider et de les soutenir, ce que la Fondation pour l’école accomplit au quotidien, grâce à la générosité de personnes privées.

(1) Répertoire national des certifications professionnelles.


La défense des intérêts du Québec version Bloc Québécois : pas d'exemption religieuse à la vaccination obligatoire

Le Bloc québécois a décidé de se faire entendre. Il y a urgence. Le BQ, donc, demande au gouvernement fédéral de reculer sur l'exemption à la vaccination obligatoire contre la COVID-19 de ses fonctionnaires pour des motifs religieux.

Martin Champoux, porte-parole du Bloc québécois en matière de laïcité [de laïcisme plutôt], veut que les libéraux écartent toute exemption pour motifs religieux. Selon lui, la santé publique ne doit pas être compromise par des croyances personnelles. 

Les gens ont-ils encore le droit d'avoir une opinion distincte de celle exprimée par l'État quant à ce que l'on veut leur injecter ? Et si les gens sont déjà immunisés parce qu'ils ont attrapé le virus plus tôt, doivent-ils quand même obéir aux désirs des bureaucrates fédéraux ? Quid s'ils sont en bonne santé et jeunes et donc peu susceptible de souffrir de la Covid ? Pourquoi cette intolérance de la part de Trudeau et de son allié le BQ ? Sommes-nous devant la peste bubonique qu'il faille, toute affaire cessante, appuyer les exemptions pour objection de conscience ? En quoi est-ce une priorité pour le BQ ?

« Alors que le gouvernement [Trudeau] propose des mesures sanitaires extraordinaires basées sur la science [le passeport vaccinal n'est pas une mesure basée sur la science puisque les vaccinés peuvent contaminer d'autres gens!], ce grave manque de cohérence porterait lourdement atteinte à la cohésion sociale. Ottawa doit reculer et réserver l'exemption à la vaccination obligatoire aux personnes qui ne peuvent se conformer aux règles pour des raisons de santé », a déclaré M. Champoux par voie de communiqué.

Voir aussi  

L'Ontario, la Suède et le Danemark suspendent le vaccin anti-Covid de Moderna pour certains jeunes (m à j : Finlande aussi) [6 et 7 octobre 2021]

Le vaccin d'AstraZeneca suspendu pour les moins de 55 ans [Le Soleil 29 mars 2021 : « Après avoir clamé sur tous les fronts que le vaccin d’AstraZeneca est efficace et sécuritaire, les autorités fédérales et provinciales en suspendent maintenant l’utilisation pour les personnes de moins de 55 ans. »]

«Un nombre important de cas d'échec du vaccin Janssen a été rapporté, avec notamment des formes graves (décès, réanimation) ainsi qu'une surreprésentation des patients vaccinés par Janssen en réanimation dans deux CHU» (Centres Hospitaliers Universitaires), à Marseille (sud) et Tours (ouest), note l'ANSM dans son rapport périodique de surveillance des vaccins.

Du Dr Martin Blacher, médecin français spécialiste en santé publique : «Ce passe sanitaire est une hérésie car ce sont les vaccinés qui contaminent les non-vaccinés »

Comparez à l'enseignant d'art dramatique Trudeau :

Trudeau : les non vaccinés assis à côté de vaccinés mettent ces derniers en danger

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Une étude révèle que l'immunité naturelle serait supérieure à la vaccination

Fin du blanctriarcat ? Les jeunes hommes (blancs) Américains en train de renoncer aux études supérieures...

À la fin de l’année universitaire 2020-21, les femmes représentaient 59,5 % des étudiants américains, un chiffre historique selon les données d’inscription du National Student Clearinghouse, un groupe de recherche à but non lucratif. Alors que les femmes ne représentent que 49 % de la population d’âge universitaire aux États-Unis, selon le Census Bureau.


Les universités des États-Unis comptaient 1,5 million d’étudiants de moins qu’il y a cinq ans. Les hommes représentaient 71 % de cette baisse.

Cet écart, qui existe pour les programmes postsecondaires de deux et quatre ans, s’est lentement creusé depuis 40 ans. L’écart se creuse encore quand vient le temps d’obtenir le diplôme : après six années d’études collégiales, 65 % des femmes aux États-Unis qui ont commencé un programme postsecondaire de quatre ans en 2012 ont obtenu des diplômes en 2018, alors que seuls 59 % des hommes au cours de la même période l’obtiennent, selon le département américain de l’Éducation.

Au cours des prochaines années, deux femmes obtiendront un diplôme universitaire pour chaque homme, si la tendance se poursuit, de déclarer Douglas Shapiro, directeur général du centre de recherche du National Student Clearinghouse.

La disparité des inscriptions entre les sexes dans les universités publiques est la plus importante que dans les universités privées, où la proportion de femmes au cours de l’année scolaire 2020-21 est passée à une moyenne de 61 %, un record, selon les données du Clearinghouse.
 
À l'Université Baylor, où le corps étudiant de premier cycle est composé à 60 % de femmes, le taux d'admission des hommes l'année dernière était de 7 points de pourcentage supérieur à celui des femmes. Chaque élève doit répondre aux normes d'admission de Baylor pour être admis, a déclaré Jessica King Gereghty, vice-présidente adjointe de la stratégie d'inscription et de l'innovation de l'école. La composition du corps estudiantin, cependant, est équilibrée selon plusieurs variables, y compris le sexe, a-t-elle déclaré.  [Sous-entendu pour avantager les filles ?]
 
La race et le sexe ne peuvent être pris en compte comme critère d’admission dans les universités publiques de Californie. La proportion d’étudiants de premier cycle de sexe masculin à l’UCLA est tombée à 41 % au semestre d’automne 2020, alors qu’elle était encore de 45 % à l’automne 2013. Au cours de la même période, les inscriptions au premier cycle ont augmenté de près de 3 000 étudiants. Parmi ces places, neuf sur dix sont allées à des femmes.

« Les candidats masculins ne sont pas moins compétitifs que les candidates féminines », déclare Youlonda Copeland-Morgan, vice-prévôt de l’UCLA, mais moins d’hommes s'inscrivent.

L’écart entre les sexes au collège est omniprésent, quels que soient la race, le lieu d’origine ou la classe socioéconomique d’origine. Pour la plupart, les hommes blancs — autrefois le groupe prédominant sur les campus américains — ne détiennent plus un avantage statistique dans les taux d’inscription, a déclaré M. Mortenson, du Pell Institute. Les taux de scolarisation des hommes blancs pauvres et de la classe ouvrière sont inférieurs à ceux des jeunes hommes noirs, latinos et asiatiques issus des mêmes milieux économiques, selon une analyse des données de recensement par le Pell Institute pour le Wall Street Journal.