mercredi 19 mars 2025

Trump va ordonner le démantèlement du ministère de l'Éducation jeudi, selon les médias américains

Donald Trump doit signer jeudi 20 mars un décret visant à démanteler le ministère de l'Éducation, ont rapporté mercredi des médias américains, une décision attendue et fortement soutenue par les conservateurs. Objectif de longue date d'États républicains, cette décision s'inscrit par ailleurs dans la volonté affichée par l'administration Trump de tailler dans les dépenses publiques. Le décret demande à la ministre de l'Éducation Linda McMahon de «prendre toutes les mesures nécessaires pour faciliter» la fermeture de son ministère, selon Politico. Plusieurs programmes clés doivent être épargnés, tels que ceux qui fournissent des bourses aux étudiants et des fonds aux écoles à faibles revenus à travers le pays, ont rapporté de nombreux médias.



Donald Trump avait promis lors de sa campagne présidentielle qu'il se débarrasserait de ce ministère et qu'il transférerait ses attributions aux États, lesquels ont l'essentiel des compétences en la matière. Linda McMahon avait été nommée par Donald Trump avec pour mission, selon ses propres mots, de «se mettre elle-même au chômage». Première étape du démantèlement, le ministère avait annoncé le 11 mars le licenciement de près de la moitié de son personnel.

Créé en 1979 sous la présidence démocrate de Jimmy Carter, le ministère de l'Éducation ne peut pas être complètement démantelé sans l'adoption d'une loi nécessitant 60 votes au Sénat, où les républicains disposent actuellement de 53 sièges. L'État fédéral joue un rôle limité dans le financement et l'organisation de l'éducation aux États-Unis. Mais les subventions fédérales jouent un rôle important pour les écoles situées dans des zones défavorisées sur le plan économique et social, ainsi que pour les élèves ayant des troubles de l'apprentissage.

Depuis la fondation du Ministère fédéral de l'Éducation en 1980, nous avons dépensé 1 billion de dollars (mille milliards) pour éduquer les élèves et les résultats scolaires ont baissé. Clairement nous faisons mal les choses. La meilleure éducation est proche des élèves : les parents, les écoles locales, les États fédérés savent mieux ce qui marchent, il n'y a pas de solution unique pour tous.

Une des filles du nouveau Premier ministre du Canada se dit non binaire

Le Canada a a un nouveau Premier ministre, Mark Carney. 
 
Mark Carney a fait appel à sa fille adolescente Cleo, étudiante en première année à Harvard, pour le présenter lors de la récente convention libérale au cours de laquelle les membres du parti ont voté en faveur de sa nomination au poste de Premier ministre. Mais Cleo n'est pas la seule fille de Carney. M. Carney et sa femme Diana Fox ont quatre filles, dont l'aînée, âgée de 24 ans, est une écrivaine prolifique et une militante transgenre.

Cette fille qui se fait désormais appeler Sasha (ci-contre) est diplômée avec mention de l'université de Yale en anglais et en études de genre. Elle demande à ce qu'on utilise les pronoms «iels» (they/them) pour parler d'elle, selon le Daily Mail. Ses parents l'avaient précédemment prénommée Sophia.

Sasha Carney, qui travaille actuellement comme rédactrice et critique indépendante à Brooklyn, dans l'État de New York, a déjà parlé de ses problèmes de santé mentale en ligne.  

Dans une publication sur Facebook datant de mars 2020, Sasha se plaignait du fait que Yale maintenait une échelle de notation de A (excellent) à F (échec) malgré le fait que le COVID-19 soit une « crise mondiale ».

Sasha a déclaré : « Je suis une étudiante internationale souffrant de troubles mentaux » et craint que sa santé mentale ne se « détériore » si elle restait bloquée à l'intérieur plus longtemps.

La fille de Mark Carney, Sasha, a déjà soutenu le candidat de gauche radicale Bernie Sanders lors des élections américaines de 2020 et a déjà fait campagne pour les droits des personnes incarcérées. 

En 2019, elle a publié un message sur Facebook en déclarant que « Yale est une institution qui a promu et légitimé l’eugénisme, la guerre mondiale, les politiques génocidaires, l’État carcéral racialisé et l’hyper-privilège des voix blanches dans le monde universitaire. Face à cela, il est crucial que nous investissions du temps, de l’énergie, de la pensée, des ressources et de l’amour dans les études sur l’ethnicité, la race et la migration, qui regardent le monde, et Yale elle-même, à travers une lentille antiraciste et anticoloniale critique. »

Dans le magazine alternatif Authenticity, Sasha Carney a écrit en avril 2020 un article intitulé Mumsnet, and Transmasculine Childhood (Mumsnet et enfance transmasculine). Dans cet article, Sasha raconte comment elle s'est sentie confuse quant à son genre à l'adolescence et comment elle a été soignée à la controversée clinique Tavistock, à Londres, en Angleterre.

La famille Carney a déménagé d'Ottawa (Canada) à Londres en 2013 pour que Mark Carney puisse devenir gouverneur de la Banque d'Angleterre.  

Les archives montrent qu'elle est retournée en Amérique du Nord pour étudier à l'université de Yale en 2017.

Sasha décrit comment l'une de ses amies a essayé de déjouer le système afin d'obtenir une « chirurgie du haut » - une mastectomie à double incision destinée à « masculiniser » les jeunes femmes qui se sentent confuses sur le plan du genre.

« J'ai vu mon amie, après un an de rendez-vous hebdomadaires où elle essayait désespérément d'obtenir un diagnostic officiel de dysphorie de genre, se voir refuser le diagnostic, et avec lui tout espoir de chirurgie du haut parce qu'elle portait parfois des jupes ».

Sasha indique également qu'elle a suivi une thérapie dans la tristement célèbre clinique Tavistock.

« J'ai ressenti une forte poussée de jalousie chaque fois que j'entrais dans la clinique Tavistock pour une thérapie et que je voyais les patients tourner à gauche, vers les espaces médicaux dans lesquels je ne me sentais pas assez « trans » pour entrer.

La clinique Tavistock a finalement été fermée après des années de controverses concernant ses méthodes de traitement, qui, selon les critiques, s'apparentaient à des expériences médicales sur des enfants.

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