lundi 21 janvier 2019

Aphorisme : « “Social” est l'adjectif qui sert de prétexte à toutes les escroqueries. » — Nicolás Gómez Dávila,


Les élèves ontariens méritent d'être instruits plutôt qu'endoctrinés en « justice sociale »

Extrait d’un article de Sue-Ann Levy du Toronto Sun sur ce qui passe dans les écoles ontariennes. On se console en se disant que cela ne se produit qu’en Ontario. Enfin, peut-être. Voir Enseignante congédiée pour avoir parlé à des journalistes des dysfonctionnements de l’école québécoise.

Quiconque aura cliqué sur le site Web de la Fédération des enseignantes et des enseignants de l’école élémentaire de l’Ontario (FEEO) la semaine dernière se sera vu inviter à rejoindre la Marche des femmes de cette année.

Pour émouvoir ses 83 000 membres, la FEEO mentionnait le président américain Donald Trump, le Premier ministre Doug Ford, la haine et la justice sociale dans le même paragraphe.

« Alors que… le gouvernement de l’Ontario veut faire reculer l’égalité, on organise dans tout l’Ontario des marches de femmes », indique le site Web.

Cette page d’accueil contient une autre sottise, dont un communiqué de presse au sujet de la contestation judiciaire de la FEEO pour s’opposer au prétendu « mauvais traitement » de la part du gouvernement Ford dans le dossier du programme d’éducation sexuelle, affirmant que le gouvernement a « refroidi les enseignants » et « mis les élèves en danger ». [Radio-Canada n’a pas hésité à rapporter le même genre d’accusations (en français) : Éducation sexuelle : l’Ontario met les jeunes en danger, dit le père de Rehtaeh Parsons.]

Je vais vous dire ce qui a mis les élèves en danger.

C’est l’obsession de ce syndicat en matière de « justice sociale », chose qui n’a absolument rien à voir avec la capacité d’un élève à lire, écrire, additionner, soustraire, multiplier et diviser correctement, afin que ses parents n’aient pas besoin de passer d’innombrables heures à revoir ces notions après l’école et que nous nous puissions éviter le constant et triste spectacle de ces jeunes caissiers incapables de rendre la monnaie juste ou de ces jeunes qui ne savent comment écrire une note sans utiliser leur Smartphone.

Si la FEEO se souciait vraiment des élèves à risque, elle préconiserait un programme qui inculque et impose le respect des enseignants, des administrateurs et du personnel dans les écoles élémentaires où, comme je l’ai souligné dans une série d’articles précédents, les fous dirigent l’asile.

Les agressions contre les enseignants, la violence physique et verbale sont monnaie courante dans de nombreuses écoles élémentaires (pas toutes) et, comme on me l’a signalé, les auteurs de ces actes sont souvent choyés au lieu d’être soumis à de strictes sanctions.

Bien sûr, les guerrières folles de justice sociale du conseil scolaire du district de Toronto (TDSB) — conduites par le directeur de « l’éducation à l’équité », John Malloy — sont réputées pour avoir tenté de simplifier le programme et injecter encore plus de médiocrité dans les écoles de Toronto.

C’est pour cette raison que j’ai non seulement toujours soutenu les tests standardisés, mais aussi le classement annuel des écoles établi par l’institut Fraser, qui sont basés sur les tests standardisés de l’Office de la qualité et de la responsabilité en éducation (OQRE).

Malheureusement, même les tests de l’OQRE ont été simplifiés au fil des ans. Cependant, ils forment un point de départ. Il en va de même pour les classements d’établissements scolaires que les syndicats détestent, car ils révèlent que toutes les écoles ou toutes les méthodes d’enseignement ne se valent pas.

Mais je crois que le concept qui pousserait réellement les enseignants, les syndicats et les conseils scolaires à améliorer leurs prestations est la liberté de choix de l’école.

Cela n’a que trop tardé.

Je parle des écoles à charte qui existent dans aux moins 42 États et à Washington, DC. En Alberta, les écoles à charte existent depuis 2000. On en compte actuellement 13 aux niveaux primaire et secondaire.

Financées par la province ou l’État, elles sont régies par une « charte » ou un contrat de performance qui commande des résultats précis, elles sont gérées par un conseil d’administration indépendant.

Elles permettent de concurrencer les écoles publiques ordinaires, leurs élèves obtiennent généralement que ceux des écoles publiques ordinaires, leur personnel n’est pas syndiqué, elles sont moins dépensières, leurs coûts de fonctionnement soient donc moindres. Les syndicats d’enseignants sont fermement opposés à celles-ci.

Voir aussi

États-Unis ­– Inflation du taux de passage en fin de secondaire ?

Les écoles à charte monopolisent les meilleures places aux États-Unis

L’avenir des élèves québécois hypothéqué par des enseignants incompétents indéboulonnables

Québec — enseignante dénonce niveau « épouvantablement faible » de ses élèves en français — preuves à l’appui —, la commission scolaire y a vu une tromperie à l’égard du public, une preuve de déloyauté

États-Unis — fraude systématique depuis dix ans dans les écoles publiques d'Atlanta

http://www.pouruneécolelibre.com/2015/06/quebec-enseignants-incites-gonfler-les.html

Inflation des notes dans les universités nord-américaines ?

Universités québécoises : « diplômes au rabais, notes gonflées, cours inutiles »