samedi 12 décembre 2015

L'État islamique appelle à tuer des enseignants en France

Le magazine francophone en ligne Dar al Islam, affilié à l’État islamique (EI), exhorte les parents musulmans à retirer leurs enfants des écoles françaises et à tuer les professeurs qui y enseignent la laïcité.

Dans son dernier numéro au titre révélateur « La France à genoux », le magazine, dont l’objectif est de réunir sous son égide les djihadistes français, se réjouit des attentats de Paris perpétrés au nom de « Daech » dans la nuit du 13 au 14 novembre.

Dar al Islam n’hésite pas à s’en prendre à l’école française, notamment aux cours de laïcité qu’il ne voit pas d’un bon œil.

Le but de cette éducation à la française, fustige le magazine, est « de cultiver chez les masses l’ignorance de la vraie religion et des valeurs morales telles que l’amour de la famille, la chasteté, la pudeur, le courage et la virilité chez les garçons ».

Et d’ajouter : « Cette éducation, dans le cas de la France en particulier, est un moyen de propagande servant à imposer le mode de pensée corrompu établi par la judéomaçonnerie ».

« Seule religion de vérité, l’islam ne peut cohabiter avec cette laïcité fanatique », poursuit le texte, « dont les valeurs ne sont pour le musulman qu’un tissu de mensonges et de mécréance ».

En guise de solution au problème, le magazine appelle les parents musulmans à émigrer vers le « Califat qui a mis en place des écoles où les programmes sont réellement islamiques et purifiés de toutes les mécréances ».

Toujours est-il que prendre la route de l’exode ne suffit pas aux prêcheurs de la « seule religion de vérité ». D’après eux, « il est une obligation de combattre et de tuer, de toutes les manières légiférées, ces ennemis d’Allah ».

Le magazine s’en prend à l’idée de la Charte de la laïcité car
  1. la religion et l’État ne peuvent être séparés, la seule loi ne peut être que la Charia ;
  2. l’islam s’oppose à la liberté de conscience ;
  3. l’égalité telle que prônée par les écoles de la République (mécréants et musulmans ne sont pas égaux, hommes et femmes ne sont pas égaux) ;
  4. le prosélytisme musulman est une obligation.

En outre, pour le magazine de l’État islamique, les écoles de la République enseignent des péchés et des mécréances :

  1. la laïcité et la démocratie sont de fausses religions ;
  2. la théorie darwiniste de l’évolution ;
  3. la tolérance et l’humanisme opposés au concept d’alliance et de désaveu ;
  4. l’interdiction de la prière ;
  5. la banalisation de la fornication et de l’homosexualité ;
  6. la mixité, « une porte ouverte vers la fornication » ;
  7. l’interdiction du hijab à l’école, car il « est évident que le but et la cible de cette interdiction est le hijab qu’Allah — du haut des sept cieux — a rendu obligatoire aux mères, épouses et filles des croyants » ;
  8. le dessin des êtres dotés d’âme ;
  9. la musique « présente à tous les niveaux de l’enseignement des écoles de la mécréance ».

Enfin, le magazine du Califat autoproclamé s’insurge contre les mécréants qui enlèvent des enfants musulmans à leurs familles pour « les élever dans la mécréance », car « ils font comme Pharaon ». Un autre combat pour les partisans de l’État islamique est « de les exfiltrer vers les terres du Califat » et de les réunir avec leurs parents dont ils ont été arrachés.


L’Université du Tennessee veut « interdire » Noël

« Afin d’être plus inclusif », le bureau de la diversité et de l’inclusion à l’Université du Tennessee à Knoxville a publié 10 recommandations qui bannissent l’aspect religieux et culturel des célébrations de Noël du personnel sur le campus.

Ces recommandations, publiées sur le site web du bureau, ont pour but de permettre aux employés de « célébrer et bâtir sur les relations de travail et le moral de l’équipe ».

Un par un, les points énoncés dépouillent les fêtes de Noël de leurs pratiques traditionnelles. Selon ce guide, les cartes de Noël et les décorations ne devraient pas comporter d’éléments « confessionnels ».

De plus, la nourriture et les boissons servies lors des célébrations ne devraient pas appartenir à une religion ou à une culture spécifique.

Ces accommodements raisonnables ont soulevé un tollé, si bien que certains législateurs de l’État ont demandé la démission du chancelier de l’université, Jimmy Cheek.

Depuis cette controverse, le bureau de la diversité et de l’inclusion a publié une « clarification » sur son site web.

« Nous reconnaissons que Noël est l’une des célébrations de la saison et de la naissance de Jésus. Il s’agit d’une fête chrétienne qui figure sur notre calendrier culturel des fêtes religieuses. Les pratiques que nous avons publiées sont une ressource en ligne pour les professeurs et le personnel afin de créer des célébrations plus inclusives au sein de leurs départements et de leurs unités administratives », est-il écrit.
VOICI LES 10 POINTS ÉNONCÉS :

1) Les célébrations des fêtes devraient être un moment pour renforcer les relations de travail et le moral de l’équipe sans mettre l’accent sur la religion ou la culture. Assurez-vous que votre fête de Noël n’est pas une fête déguisée.
2) Envisagez d’organiser une fête du Nouvel An en incluant un décor et de la nourriture inspirée par plusieurs religions et cultures. Utilisez cet événement pour redynamiser votre équipe et pour déterminer vos objectifs et priorités pour la nouvelle année.
3) Les superviseurs et les gestionnaires ne devraient pas endosser ou être perçu comme un endosseur d’une religion particulière ou d’une religion en général.
4) Si une personne choisit de ne pas venir à une fête, n’exercez pas de pression afin qu’elle soit présente. La participation doit être volontaire.
5) Encouragez les employés à apporter de la nourriture qui reflète leur religion et leur culture. Utilisez ces célébrations comme une occasion de partager nos différentes cultures.
6) Si vous comptez envoyer des cartes de Noël, assurez-vous qu’elles sont non confessionnelles.
7) Si vous aviez l’intention d’organiser des jeux ou un échange de cadeaux, assurez-vous qu’ils ne portent pas un nom à connotation religieuse ou qu’ils comportent des éléments culturels précis.
8) La décoration choisie ne doit pas appartenir à une religion ou à une culture particulière. Établissez des dates précises pour les installer et les enlever.
9) Les boissons servies lors des fêtes ne doivent pas appartenir non plus à une religion ou à une culture spécifique.
10) Le plus important est de célébrer de façon respectueuse et inclusive avec les étudiants et vos collègues de l’Université.

Réaction de Richard Martineau

Cette décision a suscité cette réaction du chroniqueur Richard Martineau.
Comme vous avez pu le lire hier, l’Université du Tennessee à Knoxville veut bannir l’aspect religieux et culturel des célébrations de Noël.
Ça, c’est comme si je voulais bannir l’aspect carnivore du Festival des côtes levées, du bacon et de la viande.

« Vous avez le droit de célébrer Noël pourvu que ça ne soit ni religieux ni culturel. »

Euh... c’est quoi, d’abord ?

La fête des sapins ? La célébration des boules ?

L’Université a publié 10 recommandations sur son site Web pour aider les employés à célébrer Noël... sans parler de culture ni de religion.

Recommandation 5 : « Encouragez les employés à apporter de la nourriture qui reflète leur religion et leur culture. Utilisez ces célébrations comme une occasion de partager nos différentes cultures. »

Donc, les Arabes musulmans ont le droit de célébrer leur culture, les Chinois bouddhistes ont le droit de célébrer leur culture, les Grecs orthodoxes ont le droit de célébrer leur culture... mais pas les Américains de souche protestants ou catholiques !

Ben coudonc...

Si tu fais partie d’une minorité, la société doit t’encourager à célébrer ta différence. Mais si tu fais partie de la majorité, ferme ta gueule et prends ton trou.
Plus tu es dans la marge, plus t’es cool. Plus tu te rapproches du centre, plus tu es suspect.

[...]

Extrait d’un texte publié par France Info, le 14 juin 2013 : « La population américaine change. Selon les données du dernier recensement, le nombre de naissances des Américains blancs est inférieur à celui des décès. Dans quelques décennies, les minorités auront la charge du pays... »

Donc, ça veut dire que dans quelques années, les Américains blancs pourront CÉLÉBRER leur culture et leur héritage sans se faire regarder de travers ?

Ils pourront même apporter de la dinde et des bûches de Noël à l’Université du Tennessee ?

Euthanasie — Où sont passés le deuxième côté de la médaille et les soins palliatifs ?

Texte d’Aubert Martin, Directeur général de Vivre dans la dignité

Depuis le jugement de la Cour supérieure du Québec, on assiste dans les médias à une montée aux barricades pour crier à l’injustice.

Il est déjà loin le temps où on justifiait la position en faveur de l’euthanasie en se basant sur des jugements juridiques pour servir d’autorité morale. C’est à croire que l’autorité n’est conférée qu’aux institutions qui pensent dans le sens voulu... Ce qui est particulièrement choquant dans ce traitement public, c’est qu’on dénonce aussi cette décision comme une attaque à la démocratie, alors que dans le paysage démocratique, mis à part quelques exceptions notables, on ne voit qu’un seul côté de la médaille. Mais « le débat est clos », nous répond-on en guise de dialogue.  

[Note du carnet : c’est assez typique du débat « progressiste ». Tant que l’opinion « progressiste » est minoritaire ou non imposée par des juges, le débat doit rester ouvert, la liberté de pensée importante, il faut être « tolérant », il faut valoriser la « diversité ». Une fois que des juges auront décidé pour la population, le débat est clos, le consensus établi, les adversaires sont des rétrogrades, des intolérants qui devraient se taire, car la Lumière illumine enfin le monde.]


Pourtant, il reste tellement de questions cruciales à poser qu’on pourrait certainement écrire des articles sur le sujet deux fois par jour jusqu’au 6 février 2016. Ainsi, pourquoi attaquer le gouvernement fédéral qui ne fait que rappeler les règles qui régissent le pays dont fait toujours partie le Québec, et ne pas s’insurger contre l’Assemblée nationale du Québec qui a cautionné une loi en sachant pertinemment, comme le rappelle la Procureure générale du Canada dans le jugement, que cette loi serait incompatible avec le Code criminel ? Pourquoi crier au scandale devant le report d’une date d’échéance, et ne pas relever la témérité d’un gouvernement qui cherche à tout prix à devancer la mise en application du jugement de la Cour suprême sur lequel il s’appuie pour militer en faveur de son choix ?

Pourquoi avoir accusé tous les médecins qui refusent cette « aide médicale à mourir » en les affublant (encore) de tous les noms, sans jamais leur en demander les motifs professionnels en tant qu’experts sur la première ligne ?

Pourquoi écrire de longs articles sur les deux seules maisons de soins palliatifs (donc des exceptions par rapport au consensus des soignants palliatifs), et ne pas avoir donné un droit de parole serein à chacune des maisons qui n’a pas voulu de cette mort intentionnelle de leurs patients ?

Pourquoi ne pas s’interroger sur l’inquiétude de la Procureure générale du Canada « face aux dispositions de l’article 31 de la Loi qui impose aux médecins qui ne voudraient pas accéder à une demande d’“aide médicale à mourir” de participer, malgré leur objection », et en profiter pour soulever cette incohérence hallucinante avec le principe de liberté de choix évoqué par les défenseurs de l’euthanasie ?

Pourquoi s’étonner du jugement de la Cour supérieure du Québec qui ose enfin remettre les pendules à l’heure en affirmant que l’« aide médicale à mourir » constitue de l’euthanasie (une évidence criante) et ne pas critiquer le manque total de transparence du gouvernement du Québec qui, contrairement à tous les autres pays du monde qui traitent leur population en adulte, utilise des subterfuges pour diluer les effets qui désavantageraient sa position ?

Pourquoi commencer à dire que, de toute façon, la décision Carter légalisera bientôt l’« aide médicale à mourir », alors qu’il n’a jamais été question de ce vocable dans le jugement de la Cour suprême et qu’il se pourrait fort bien que la loi fédérale ne permette que des exceptions au Code criminel pour le suicide assisté, mais non pour l’euthanasie ? [Là, Aubert Martin nous semble naïf face aux idéologues du parti de Trudeau, fils.]

Et finalement, pourquoi ne pas applaudir l’entrée en vigueur de tous les autres articles de cette Loi concernant les soins de fin de vie qui ont trait aux soins palliatifs et à la sédation palliative continue, et qui sont censés donner un soulagement réel et apporter un début de réponse à la sempiternelle question de la souffrance en fin de vie ?

La croissance de la population du Québec ralentit pour une cinquième année consécutive

Cela ne surprendra pas les lecteurs de ce carnet, mais il est bon qu’une démographe gouvernementale le rappelle. Notons que tous les chiffres préliminaires pour 2015 semblent indiquer que le nombre de naissances baissera une nouvelle fois (un déficit de 850 naissances sur les 9 premiers mois) malgré une population en croissance et que le nombre de décès augmentera une nouvelle fois (un excédent de 1750 trépas par rapport aux neufs premiers mois de 2014).

La population du Québec a augmenté de 60 500 personnes en 2014, soit un taux d’accroissement de 7,4 pour mille (0,74 %). [La population du Québec est estimée à 8 240 500 personnes au 1er janvier 2015 en regard de 8 180 000 au début de 2014. Cette augmentation est principalement due à l’immigration.] Ce taux connaît un cinquième repli depuis le sommet de 11,0 pour mille (1,1 %) enregistré en 2009, indiquant un ralentissement de la croissance de la population québécoise. L’augmentation du nombre de décès et la diminution des nombres de naissances et d’immigrants nouvellement admis expliquent cette croissance moins rapide. La population québécoise s’établit à 8,26 millions d’habitants au 1er juillet 2015. La part des 65 ans et plus continue d’augmenter et se situe à près de 18 %. Les moins de 20 ans représentent 21 % de la population et les 20‑64 ans comptent pour 62 %. Ces résultats sont tirés de l’édition 2015 du Bilan démographique du Québec publié aujourd’hui par l’Institut de la statistique du Québec.

Le nombre de naissances peut-être trompeur : avec une population croissante, un nombre constant de naissances indique en fait une baisse de la natalité.

Un peu moins de naissances et un peu plus de décès

Le nombre de naissances s’établit à 87 700 en 2014, un niveau inférieur à ce qui a été enregistré entre 2009 et 2013, alors que le nombre de naissances s’était maintenu au-dessus de 88 000. L’indice synthétique de fécondité est de 1,62 enfant par femme en 2014 ; il poursuit une légère tendance à la baisse, après avoir progressé de 1,45 enfant par femme en 2000 à 1,73 en 2008 et 2009. Le nombre de décès s’élève à 63 000 en 2014, soit une augmentation de 2 200 décès par rapport à 2013. Cette hausse est particulièrement marquée quand on la compare à l’augmentation annuelle moyenne de 600 décès enregistrée au cours des dix années précédentes. La saison grippale exceptionnellement hâtive et sévère de l’hiver 2014-2015 a entraîné un nombre de décès très élevé en décembre 2014, ainsi qu’un pic record en janvier 2015. Le grand nombre de décès du mois de décembre 2014 plombe le bilan global d’une année autrement fidèle à la tendance récente. La hausse du nombre de décès n’a pas empêché l’espérance de vie à la naissance de se maintenir au même niveau qu’en 2013, soit 80,2 ans chez les hommes et 84,1 ans chez les femmes. Le Québec a affiché pendant très longtemps la plus faible espérance de vie de toutes les provinces canadiennes. Au cours des trois dernières décennies, c’est le Québec qui a connu la plus forte amélioration, si bien qu’il se situe maintenant dans la moyenne canadienne.

L’indice de fécondité (le nombre d’enfants par femme) est lui insensible à l’accroissement de la population


Un peu moins d’immigrants et des pertes migratoires interprovinciales qui demeurent élevées

Le Québec a accueilli 50 300 immigrants en 2014, une baisse comparativement à 2013 (52 000) et au sommet de 2012 (55 050). L’Iran (11,6 %) arrive au premier rang des pays de naissance des nouveaux arrivants de 2014, devant la France (7,0 %), l’Algérie (7,0 %), la Chine (6,8 %) et Haïti (5,7 %). Plus de 60 % des immigrants admis en 2014 sont âgés de 20 à 44 ans. Le solde migratoire interprovincial du Québec est estimé à -  13 800 personnes en 2014, un résultat semblable au niveau enregistré en 2013. Il faut remonter aux années 1996 à 1998 pour trouver un déficit migratoire plus prononcé. C’est principalement avec l’Ontario, mais aussi avec l’Alberta et la Colombie-Britannique, que le Québec connaît des déficits migratoires notables.

Déjà très faible, la nuptialité montre encore des signes d’affaiblissement

On estime à 22 400 le nombre de mariages célébrés au Québec en 2014. De ce nombre, un peu moins de 600 (3 %) ont uni deux conjoints de même sexe. La propension à se marier demeure très faible : si les conditions de nuptialité de 2014 demeuraient constantes, seulement 27 % des hommes et 30 % des femmes se marieraient au moins une fois avant leur 50e anniversaire. La nuptialité a connu une légère diminution pour une deuxième année, alors qu’elle était demeurée plutôt stable entre 2001 et 2012. Les mariages religieux continuent de perdre en popularité (45,5 %), alors qu’on note une progression importante des mariages civils célébrés par une personne désignée (parent, ami, etc.). Par ailleurs, la moitié des mariages célébrés en 2014 ont eu lieu un samedi d’été.

Bilans régionaux

L’édition 2015 du Bilan démographique du Québec contient 17 fiches régionales offrant un aperçu de la situation démographique récente dans chacune des régions administratives du Québec. L’Institut de la statistique du Québec produit, analyse et diffuse des informations statistiques officielles, objectives et de qualité sur différents aspects de la société québécoise. Il est le coordonnateur statistique pour le Québec et la pertinence de ses travaux en fait un allié stratégique pour les décideurs et tous ceux qui désirent en connaître davantage sur le Québec.

[Au Canada comme au Québec, plus une région a une population autochtone plus son taux de fécondité est haut]
Voir aussi

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France — Ministère socialiste de l'Éducation cible l'école libre

Élèves d’une école libre catholique
Une vingtaine d’établissements hors contrat sont sous la loupe des enquêteurs du ministère de l’Éducation socialiste depuis la mi-novembre et jusqu’à la fin janvier. Les établissements sont inspectés parce qu’ils suscitent des inquiétudes (signalements par des parents, des enseignants…) ou bien parce qu’ils n’avaient pas été contrôlés depuis longtemps. Ils sont de toutes confessions, pas uniquement musulmanes, a-t-on souligné.

Sur cette vingtaine d’établissements, huit seront contrôlés d’ici ce vendredi 11 décembre par des équipes d’inspecteurs qui sonnent à la porte des écoles sans prévenir. Ils vérifient avec le directeur les programmes scolaires, les livres, les cours et parlent aux enseignants et aux enfants. Ces inspecteurs font immédiatement un rapport détaillé et en cas d’atteinte majeure aux « valeurs » de la République, le ministère envisage des fermetures d’établissement.

La France compte aujourd’hui près de 700 écoles indépendantes qui restent libres de leur pédagogie et de leurs programmes (contrairement aux écoles québécoises privées même si elles ne reçoivent aucune subvention) ; elles scolarisent environ 60 000 élèves.

« La démarche est engagée depuis une bonne année. On s’était rendu compte, quand Najat Vallaud-Belkacem est devenue ministre, que le cadre réglementaire des établissements hors contrat était assez flou et les contrôles limités ».

Les inspecteurs arrivent « en nombre important », sans prévenir. L’objectif est de « ne laisser prospérer aucun enseignement contraire aux valeurs de la République ».

Mais qu’est-ce que les valeurs de la République ? La lutte contre l’hétérosexisme, les mères porteuses pour tous, le sans-frontiérisme, la défense des « sans-papiers » devenus « migrants » puis « réfugiés », la promotion des drogues douces, la subvention par l’État de l’avortement, le « mariage » homosexuel ?

L’on peut, en effet, craindre que les écoles traditionalistes chrétiennes soient dans la ligne de mire, rappelons que le Parti socialiste au pouvoir (grâce aux élections à deux tours et à l’absence de scrutin proportionnel) considère que trente pour cent des électeurs (30 %) auraient voté pour un parti qui conduirait à la « guerre civile » (voir Manuel Valls, le Premier ministre socialiste enfiévré), qu’il faut défendre les valeurs de la « République » en érigeant barrage républicain (idem).


La ministre socialiste de l’« Éducation » en France, Najat Belkacem

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