mardi 2 octobre 2012

Du bacon retrouvé devant une mosquée... Un crime haineux pour La Presse

Mise à jour 22 h 30

Le crime est devenu « geste » sur le site de La Presse, il est toujours « haineux » même si la police s'interroge toujours sur la raison pour laquelle des paquets de bacon se trouvaient là. Dans le doute, déclarons cela haineux ?



Le lien était :

http://www.lapresse.ca/actualites/quebec-canada/justice-et-faits-divers/201210/02/F01-4579648-crime-haineux-en-c-b-du-bacon-retrouve-devant-une-mosquee.php


il est désormais (l'ancien est redirigé vers ce nouveau lien) :

http://www.lapresse.ca/actualites/quebec-canada/justice-et-faits-divers/201210/02/01-4579648-geste-haineux-en-c-b-du-bacon-trouve-devant-une-mosquee.php



« Crime haineux en C.-B.: du bacon retrouvé devant une mosquée » titre la Presse.

Les journalistes perdent le sens des proportions. Crime ? Vraiment ? Et à quoi ressemble une blague de mauvais goût ?

Il semble que le terme « crime haineux » vienne de la dépêche de la Presse canadienne, l'agence de presse, que l'on retrouve sur trois sites différents.

(Site 98,5 fm)


(Site La Presse)


(Site Radio-Canada)





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Énergies alternatives : scandales, mythes et perspectives

Actuellement, aucune technique de captation des énergies renouvelables n’est intégrable ou utile à l’économie. Sans les innombrables primes, sans la publicité faite par ceux qui s’enrichissent grâce à ces primes, sans l’hystérie « Kyoto », les énergies renouvelables disparaîtraient immédiatement ! Est-ce à dire qu’il faut cesser de chercher les énergies propres, qu’il faut accepter les installations polluantes du passé ?

La réponse est naturellement, évidemment, NON ! Il faut continuer à chercher, on a déjà trouvé des pistes prometteuses. Il faut un minimum de patience car ce qu’on appelle actuellement « énergies propres » n’est pas toujours propre et est inconcevable à grande échelle.

Ainsi, des études (1) montrent que les États-Unis pourraient couvrir à 100 % leurs besoins en énergie en 2050 avec le soleil et ses dérivés. Il y a des obstacles sérieux, dont les principaux sont :
1° Il faudrait encore pouvoir baisser le prix de production des énergies renouvelables de 30 à 10 fois selon les sources (soleil, vent…). Actuellement, il nous faudrait mettre à la production d’énergie 100 % des ouvriers…

2° Le stockage indispensable de cette énergie toujours intermittente est très coûteux (il doit pouvoir se faire à court, moyen et long terme) et explique le facteur 30 à 10. Tant que les énergies renouvelables restent « un petit plus », ce souci n’existe pas ; il apparaît dès qu’on veut dépasser quelques pour cent des besoins en énergie… Les solutions permettant le stockage sont matures mais pas gratuites.
Le cas de l’Allemagne est exemplaire. Tout d’abord, le parti écolo a conditionné sa participation au pouvoir à ce que chaque Kwh déclaré vert soit payé son réel prix de revient. L’Allemagne paye des Kwh 1 à 2 € alors que son industrie en produit à 0,03€ ! Monsieur René Meessens, père enthousiaste des premières éoliennes au sud de la Belgique, estimait dès 2003 que « les Allemands sont fous ».

Aujourd’hui, l’Allemagne est couverte d’éoliennes et de panneaux photovoltaïques. Elle a dépensé 100 milliards d’euros pour… rien ! Les Chinois viennent même d’effacer son industrie photovoltaïque par la guerre des prix et ils tentent la même opération pour les éoliennes. L’énergie fournie par les éoliennes et les panneaux photovoltaïques ne pouvant être stockée et n’étant disponible – de manière erratique ! – qu’une partie du temps, il a fallu coupler toutes ces centrales à de vraies centrales au gaz assez polluantes qui doivent obligatoirement fonctionner tout le temps…

Ensuite, comme les centrales nucléaires allemandes sont menacées par un tsunami mental, elles sont remplacées par des centrales thermiques au charbon qui assurent un maximum de pollution – celle que le parti écolo clamait vouloir éviter grâce aux éoliennes – et on en arrive à cette situation aberrante : « grâce » aux écolos, l’Allemagne paye beaucoup plus cher une énergie encore beaucoup plus polluante qu’avant ! Elle dépend totalement de pays étrangers et même de dictatures…


On peut raisonnablement se poser la question : « D’où vient le succès des éoliennes géantes dont plus de 100.000 exemplaires ont été installés ? » Il faut savoir que c’est la seule technique qui a vu son prix baisser d’environ 8 fois entre 1985 et 2005. Photovoltaïque, houlomoteurs, hydroliennes, digesteurs etc… ont vu leurs prix stagner entre ces dates.

La situation la moins défavorable aux éoliennes est celle où il y en a peu. Il suffit alors de moduler les autres sources de production d’électricité et – dans ce cas – l’électricité des éoliennes est «  seulement » 3 à 4 fois trop chère pour la société. Si on voulait stocker cette énergie (des privés habitant loin de toute source d’électricité le font), il faudrait encore doubler ce prix… et si on voulait beaucoup d’éoliennes et donc un stockage obligatoire, on arrive à un prix de l’énergie empêchant tout développement de l’industrie dans un pays ! Plus on en installe, plus le prix de l’électricité augmente car installer beaucoup d’éoliennes ne crée pas le foisonnement espéré : le vent est pratiquement présent ou absent sur l’ensemble de l’Europe (étude présentée par JANCOVICI)

Il est absurde de « justifier » le prix de l’électricité éolienne par une « augmentation du prix des autres sources d’énergie ». Si cela devait arriver, la société meurt ! Elle est déjà au bord du précipice…

Au delà de l’hystérie « Kyoto », comment la population a-t-elle pu être conditionnée aux éoliennes ?

Elles tournent presque tout le temps ! Les promoteurs en font même tourner quand il n’y a pas de vent (selon EDF) pour que la population croie à leur utilité…

En fait, 60 % du temps, elles ne produisent rien du tout même si elles tournent. Elles tournent de manière à pouvoir « prendre le vent » quand il y en aura vraiment. Et même quand elles produisent – dès que le vent dépasse 5m/sec – c’est le plus souvent très peu de chose et les centrales au gaz toujours au moins en « attente » qui les accompagnent sont polluantes. Il existe des centrales au gaz nettement moins polluantes mais elles ne peuvent pas être couplées aux éoliennes car elles manquent de souplesse. Il suffit d’installer les bonnes centrales au gaz pour se passer des éoliennes et au total polluer beaucoup moins !

Il faut bien dire que les seuls bénéficiaires des éoliennes sont les promoteurs. Ils misent 100.000€. Si le parc éolien est accepté, cette somme devient leur revenu annuel, revenu assuré non par la production d’électricité mais par la participation de tous les citoyens qui l’« offrent » — sous forme d’impôts ou de compléments à la facture d’électricité. Il s’agit des primes, prix garantis, certificats verts et autres avantages promis par l’État qui veut favoriser les « énergies vertes »…

Serait-il possible de montrer à la population cette tromperie gigantesque   Il s’agit actuellement d’environ 1.000 milliards d’euros versés aux « chevaliers d’industrie » ayant acquis le droit de faire main basse sur une partie grandissante de nos revenus !

Ce serait même facile ! Encore faudrait-il obtenir l’autorisation de faire le petit aménagement que je demande de pouvoir faire – à mes frais – depuis des mois. Il s’agit d’installer 10 lampes bien séparées et très lumineuses sur la tour d’une éolienne géante bien visible pour la population. La première lampe s’éclairant dès que l’éolienne fournit UN dixième de sa puissance nominale au réseau, la seconde s’éclairant dès qu’on arrive à 20 % etc… les passants pourraient observer que la plus grande partie du temps la première lampe ne s’allume pas ! On ajouterait une lampe rouge quand l’éolienne consomme du courant.

Précisons que plusieurs pays n’ont pas vraiment eu besoin de cette expérience : Hollande, Angleterre, Italie, USA ont décidé de limiter les primes aux éoliennes.

On endort l’esprit critique des citoyens, on cache les pertes financières qu’il subit – en période de crise encore ! – par une publicité quasi permanente dans toute la presse. Les actions allant dans le sens anti-éoliennes sont ridiculisées ou carrément ignorées.

Il est pourtant probable que l’expérience proposée mettrait fin aux programmes éoliens. Si seulement 1 ou 2 % de l’argent jeté actuellement dans l’éolien et dans le photovoltaïque – qui vit des mêmes primes, mais amplifiées (2) – était réservé à la recherche, nous pourrions espérer que les découvertes d’un proche futur rendront les énergies renouvelables nouvelles accessibles à l’homme. En attendant, pourquoi ne pas installer des centrales au gaz peu polluantes… nettement plus propres que le « couple » actuel éoliennes + centrale souple mais polluante ?

On ne sait pas, on ne peut savoir actuellement, quelle recherche pourra nous offrir l’énergie propre, sans risque et relativement peu coûteuse. Il faut donc chercher !

Un exemple de trouvaille intéressante est le travail d’Alan Bond. En 2012 il a terminé les tests d’un échangeur thermique permettant aux fusées de décoller comme des avions. Cet échangeur permettra peut-être aux capteurs d’énergie thermique des mers de devenir rentables. Une variante donnerait l’occasion de transférer à l’ammoniac les calories de l’eau chaude des mers tropicales.

L’avantage de l’échangeur d’Alan BOND est de réduire de l’ordre de 1.000 fois le volume et le poids de l’échangeur dont le gigantisme a toujours fait obstacle au système de captation de l’énergie des mers. Des dizaines de pays tropicaux pourraient produire en permanence tous leurs besoins en énergie sous forme d’électricité. (NB. Il s’agit ici du « cycle fermé » et non du « cycle ouvert » concerné par mon article « Amplificateur d’évaporation », brevet belge n° 2012/0089)

La plupart des énergies renouvelables issues du soleil ont un inconvénient majeur : elles sont très diluées. La ressource est le plus souvent de 1 Kw par mètre carré ! C’est ce qui explique le gigantisme des éoliennes. Il faut offrir au vent un disque balayé par les pales de l’éolienne de 100 mètres de diamètre – sur une tour de 100 m de haut – pour espérer obtenir les 3.000 Kw de l’alternateur… une centaine d’heures par an !

Dans les vagues, la nature concentre l’énergie du vent. Grâce à ce phénomène, on peut espérer obtenir 10 Kw par mètre carré en mer du Nord.

Hubert Quinet et Ingvald Straume ont conçu des houlomoteurs aptes à résister aux tempêtes.
Ces houlomoteurs ont aussi la qualité d’avoir une puissance spécifique élevée et, ainsi, évitent d’engloutir des masses trop coûteuses de matériaux. (Cf article « le houlomoteur à cycle ascendant et amplifié », brevet belge n° 2012/0088).

Les énergies renouvelables ne proviennent pas toutes du soleil. La géothermie moyenne et haute température fournit de l’eau (ou un autre fluide) à des températures supérieures à 80° C. L’origine de ces calories est à trouver dans la fission naturelle de l’uranium 235. Il faut le plus souvent creuser à 3.000 à 5.000 mètres de profondeur pour trouver des températures utiles. Là aussi de très nombreuses recherches sont menées dans l’espoir de faire baisser le prix de ces forages et des équipements à installer.

Cette forme d’énergie nucléaire ne fait l’objet d’aucun tabou, pas plus que les projets de centrale à fusion nucléaire, pour une raison évidente : il n’y a aucun risque contrairement à ce qui se passe pour les centrales nucléaires actuelles.

Le nucléaire actuel, les centrales à eau, est protégé par des systèmes de sécurité qui peuvent tomber en panne (Fukushima !). Ces centrales sont de type Westinghouse d’origine exclusivement militaire.

La recherche civile dans le domaine des centrales électriques est dans l’enfance…

Les centrales du futur, uniquement civiles, sont sans danger car elles pourront s’arrêter instantanément, consomment l’uranium 238 (ou le thorium) dont la planète a des réserves inépuisables, ne risquent en rien de polluer quoi que ce soit ou de laisser des déchets dangereux.

Les laboratoires de Sandia seront utilisés pour tester la fusion nucléaire en 2013 avec comme objectif de dépasser le rendement espéré en 2020 par ITER (ITER est – comme l’a précisé Jean-Pierre Petit – une aberration coûteuse et à risque).

En cas de réussite, les laboratoires de Sandia auront spécifiquement consommé 100 millions d’euros pour générer la fusion nucléaire tandis que le confinement inertiel par laser et le confinement magnétique (ITER) en auront consommé 10 milliards… sans espoir d’aboutir.

Le problème des déchets nucléaires devrait trouver sa solution avec les recherches menées par le programme MYRRHA qui peut donner naissance à des familles de surgénérateurs totalement sûrs, aptes à être éternellement alimentés avec l’uranium de l’eau de mer (ou avec du thorium, très abondant).

En conclusion, on peut dire qu’actuellement trop de « gros portefeuilles » profitent de la peur et de la crédulité de personnes peu au courant des recherches qui se font et dont certaines aboutiront avec certitude. Ces recherches peuvent nous offrir, non l’énergie éternelle à bas prix (3), mais une énergie propre, renouvelable et permettant à nos industries de continuer à fonctionner.

Claude Brasseur de Rochefort (Belgique),
mathématicien, spécialiste des énergies renouvelables



(1) cf. Scientific American, janvier 2008, p.48

(2) Au sud de la Belgique, en 2008, dès l’annonce des primes extraordinaires offertes, le prix du photovoltaïque est passé de 5 à 8 € le watt pic ! Un peu plus tard, les panneaux photovoltaïques au tellurium gallium et le dumping chinois ont fait passer le prix de production des panneaux à 1 euro le watt pic. Les installateurs ont ramené leur prix de 8 à 4 € le watt pic…les installations se multiplient car peu de gens ont assez de dignité pour refuser une électricité « offerte par les voisins », voisins qui payent les primes sous forme d’impôts et d’ augmentation du prix de l’électricité. S’enrichir aux frais des voisins n’a gêné personne.

Même à 4 € et surtout si le prix de 1 € le watt était appliqué, le fait de ne plus devoir payer son électricité, le fait que l’Etat accepte de servir de tampon (il n’y a pas tout le temps du soleil) suffirait à rentabiliser l’opération. Pourquoi le gouvernement n’impose-t-il pas la fin des primes payées par « les voisins » ? Parce qu’il n’existe pas d’écologiste dès qu’il s’agit du portefeuille et qu’il faut enrichir les « écologistes » en leur offrant des panneaux photovoltaiques aux frais de ceux qui ne peuvent pas en installer.

(3) voir JANCOVICI, ingénieur conseil, Commission d'enquête du Sénat français sur le coût réel de l'électricité
 
Voir aussi 
 
 
 
 
 

Belgique — la société se déchristianise, mais l'école catholique a de plus en plus la cote

« On assiste à une espèce de paradoxe , entame Olivier Servais, docteur en anthropologie et professeur à l’Université catholique de Louvain (la neuve), c’est-à-dire qu’on assiste à une déchristianisation et une sécularisation massive de la société tandis qu’en contrepoint, il y a une croissance comme jamais atteinte de l’enseignement catholique [très subventionné] en Belgique francophone. »

Pourquoi ? À l'issue de nombreux entretiens, l'anthropologue tire ces conclusions :

La place des convictions

La place des convictions et valeurs dans l’école catholique. « En faisant une synthèse des entretiens avec les différents acteurs, il nous apparaît que l’école catholique est articulée autour de quatre dimensions », rapporte le chercheur.

1) « Bien des acteurs interviewés considèrent que la transmission d’une culture occidentale en lien avec une histoire chrétienne, que l’on soit croyant, agnostique ou athée, est fondamentale et fait partie du rôle de l’école catholique », indique M. Servais.

2) Pour beaucoup d’acteurs, l’école chrétienne est la garantie d’un « plus ». « Elle est perçue comme ayant un supplément d’âme, enchaîne-t-il. Ce sentiment provient tant d’acteurs de l’enseignement catholique que de personnes qui ont eu l’impression, en observant l’enseignement catholique, que ‘l’école était plus propre, qu’on allait plus loin dans la matière’ , etc. », complète son assistante Anne Baudaux.

3) Prime également le sentiment que « c’est une école qui a une identité forte, positive », reprend Olivier Servais.

4) « L’école chrétienne est perçue comme une résistance à une dominante sociétale : elle est vue comme un frein à l’individualisme et au néolibéralisme », poursuit-il.

Les valeurs associées à l’école

« L’école chrétienne est un compromis entre des valeurs plus traditionnelles comme la religion, l’autorité (par exemple, l’autorité morale du directeur), l’obéissance, le devoir, la responsabilité, etc. et des valeurs dites ‘postmodernes’ telles que l’épanouissement, la liberté, la sincérité, la tolérance » , définit Olivier Servais.

L’imaginaire autour de l’école

1) Pour les parents, « une bonne école chrétienne est stricte, disciplinée, exigeante mais respectueuse et juste. Elle doit aussi être de bonne réputation », décrit Anne Baudaux. « C’est aussi une école qui pousse à s’investir, qui est attentive, humaine et personnalisable, et qui favorise l’autonomie de l’enfant. »

2) Les directeurs mettent, eux, davantage en évidence l’exigence. « Pour les directeurs, oui, l’école catholique est élitiste, mais dans le bon sens, c’est-à-dire qu’ils essaient de prendre tous les élèves là où ils sont et de les amener le plus haut possible », continue-t-elle.


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Belgique — un décret de mixité sociale obligatoire soulève l'ire des parents et des enseignants

Parents francophones en Belgique qui s'opposent
 aux décrets idéologiques en éducation
En Belgique, un nouveau décret est paru, son objectif de mixité sociale prévoit que chaque école doive réserver 20 % de ses places à des élèves à indice socio-économique faible (ISEF).

C’est peu dire que les parents et les enseignants désapprouvent ce décret.

À la lumière des entretiens qu’ils ont menés, que pensent l'anthropologue Olivier Servais et son assistante Anne Baudaux du décret inscriptions ?

« Tous les acteurs, et particulièrement les parents, considèrent qu’une des valeurs centrales c’est l’interprétation qu’ils font de la liberté scolaire, affirme Olivier Servais. Pour eux, la liberté scolaire, c’est la liberté du choix d’établissement. Chaque enfant est différent. Donc, qui mieux qu’un parent, au départ en tout cas, connaît son enfant pour choisir une école ? »

Et Anne Baudaux d’enchérir : « D’ailleurs, les enseignants et directeurs n’approuvent absolument pas ce décret inscriptions. Souvent, la solidarité que peuvent ressentir les parents de la part des enseignants et surtout de la direction autour du décret est vécue très positivement. »

Pour Olivier Servais, « il y a vraiment un refus de l’égalitarisme : 'on va traiter tout le monde de la même manière.' Non, car tous les enfants sont différents. On le fait bien pour l’enseignement spécialisé, mais, en fait, on doit le faire pour tous. Il y a donc nécessité de la diversité scolaire et de l’autonomie pédagogique (par rapport au monde politique). »

Quid de l’objectif de mixité sociale du décret qui prévoit que chaque école doive réserver 20,4 % des places aux élèves Isef (Indice socio-économique faible) ?

« La plupart des parents sont favorables à une diversité scolaire tant qu’elle n’est pas un frein pour leur enfant, rapporte M. Servais. Il faut donc une vraie diversité et pas une fausse diversité où on va avoir ces petits quotas de ‘minoritaires’. Et cela, on ne peut pas l’imposer; cela doit être mis en œuvre dans les projets d’école. Dans l’imaginaire des parents, le directeur apparaît comme une figure symbolique, celle qui insuffle à l’école son esprit. Pour pouvoir construire et maintenir vivace un véritable projet d’établissement, les directeurs ont besoin d’autonomie, notamment pour recruter leur équipe. »

Pour mener à bien cette recherche qualitative, Olivier Servais et Anne Baudaux, assistante de recherche à l’UCL et anthropologue de formation, ont réalisé 12 entretiens préliminaires avec les directeurs de 12 établissements (8 wallons et 4 bruxellois/6 du fondamental et 6 du secondaire). Dans un second temps, ils ont effectué 70 entretiens qualitatifs (parents, PO, enseignants, ) ainsi que des visites sur les sites des écoles.

Déjouer le décret

Des parents tentent d'obtenir l'école de leur choix par des stratégies, parfois coûteuses, voire des tricheries. Les parents ont reçu le formulaire fatidique : ils doivent y inscrire leurs vœux pour l'entrée en 1re secondaire de leurs enfants. Ils peuvent formuler jusqu'à 10 choix, par ordre de préférence, et devront attendre le 23 mars au plus tôt pour savoir où leur progéniture a été acceptée. Certains dépensent des trésors d'énergie pour obtenir la « bonne » école, jusqu'à franchir la ligne jaune, encouragés parfois par des chefs d'établissement. Plus de détails ici.






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France — école indépendante pour élèves dits précoces

L’école George Gusdorf a été créée à Paris en 2008. L’objectif de cette école indépendante est d’offrir aux élèves dits précoces, surdoués ou à haut potentiel un environnement qui leur soit favorable sur le plan intellectuel, cognitif et émotionnel. Nelly Dussausse, la directrice de cet établissement, propose une solution nouvelle et des programmes adaptés à des enfants au mode de pensée bien spécifique. Une expérience d’enseignement innovant que l’Education nationale suit avec intérêt.



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Le philosophe Redeker : le mariage homosexuel, une parodie

Le philosophe Robert Redeker défend Mgr Barbarin, archevêque de Lyon, qui avait déclaré que le mariage homosexuel débouchait à terme sur la polygamie ou l'inceste, puisque seul l'amour entre personnes servirait de règles.

Rappelons d'avoir les propos télévisuels de Mgr Barbarin (il s'est entretenu par écrit plus longuement sur le sujet) :



Texte du philosophe Redeker sur le site de Robert Ménard :
« Les prophètes du paganisme contre Mgr Barbarin
boulevard-voltaire-apocalypse
La gent discutante a ri trop facilement — du rire suffisant de ceux qui se savent dans le sens de l’Histoire — des propos de Mgr Barbarin au sujet du mariage entre homosexuels.Cette gent s’est indignée trop mécaniquement – de l’indignation réflexe des « Assis », au sens rimbaldien, de Clio – devant les réflexions du Primat des Gaules. Ce dernier a mis en lumière la face cachée de ce nouveau type de mariage : ses conséquences. 
Avant de s’esclaffer, il faut chercher à comprendre.

Quelles conséquences ? Notre prélat en cite quelques-unes : le mariage à trois ou quatre, bref le polymariage répondant au polyamour, et, à terme, l’institutionnalisation de l’incesteLa pensée de Barbarin dessine l’horizon de la longue durée. Même dans son aspect civil, le mariage, tel que la République française le pratique, reste chrétien. Il est l’ultime monument chrétien en France, la dernière forteresse encore debout de la France chrétienne.

Le mariage homosexuel — qui serait une parodie bien en phase avec « l’ère du vide » dans laquelle nous nous mouvons, de ce que le mariage fut, qui le viderait de sa substance —, achèverait la déchristianisation de notre pays. Plus rien, en France, hormis son manteau d’églises et de cathédrales figé dans l’ordre patrimonial à vocation touristique, ne subsisterait de ce qui fut son âme pendant plus de quinze siècles, le christianisme.

Cet effondrement dessine un avenir. Le mariage homosexuel, institution dont Barbarin suggère l’élasticité, est tout simplement l’entrée dans le paganisme, qui vouera un culte aussi ardent qu’exclusif à la Nature. Mille secteurs de la société française pratiquent déjà ce culte, la Nature s’étant substituée à l’Histoire dans le rôle de grande justificatrice des actions humaines. Or, le mariage était érigé comme rempart contre la nature, le déchaînement de ses instincts

Le mariage homosexuel est l’entrée sans retour dans une civilisation païenne et post-chrétienne. C’est dans ce cadre d’une réflexion sur l’Histoire et le devenir de la civilisation que se placent les paroles de Mgr Barbarin.

Quoiqu’en disent les prophètes pressés du paganisme, elles ne sont pas risibles, elles ne sont pas choquantes, elles méritent la réflexion. »
Notons que l’évêque de Fréjus-Toulon Dominique Rey a également pris la défense du mariage traditionnel et a demandé que soit organisé un référendum sur le mariage homosexuel, dans une interview au site internet Nouvelles de France. L’évêque estime que «la refonte structurelle du mariage conduit à une sorte de mutation anthropologique» et «&nbs^p;ouvre la boîte de Pandore». [...] «Je regrette qu’à ce sujet, le débat public n’ait même pas pu avoir lieu comme cela avait été le cas à l’occasion des états généraux de la bioéthique », souligne-t-il.

Pour Éric Zemmour (ci-dessous), la majorité des homosexuels ne veulent pas se marier (les faits lui donnent raison là où le mariage homosexuel est permis), mais cette revendication participe d'un certain militantisme de gauche qui veut détruire la société « bourgeoise ».


Pour Zemmour dans la suite de ce débat, il ne s'agit pas de renforcer le mariage en l'ouvrant à tous, mais d'une parodie.



La jolie présentatrice répète des chiffres issus de la coterie homosexuelle « deux à trois cents mille enfants élevés par des homosexuels ». Chiffre dépourvu de crédibilité alors qu'au Canada, avec une population grosso modo de moitié celle de la France, les couples homosexuels avec enfants ne sont que 6.410 et ne représentent donc que 0,15 % des couples avec enfants selon le recensement de 2011).

Pour plusieurs observateurs, la promotion du « mariage homosexuel » par le gouvernement socialiste répond à quatre objectifs :
  1. un objectif médiatique, satisfaire la minorité activiste d’une minorité très influente ;
  2. un objectif tactique, donner l'impression à peu de frais au peuple de gauche que les choses « progressent » alors que la situation économique française empire et que les travailleurs, le peuple de gauche donc, souffrent réellement ;
  3. un objectif politique, entretenir le clivage gauche/droite sur le terrain des mœurs pour mieux camoufler l’entente UMP (la « droite ») et le PS (la « gauche ») sur le libre-échangisme économique, l'Europe, l'euro et l’ouverture des frontières ;
  4. un objectif anthropologique, détruire une institution traditionnelle – la famille – en mettant en cause le lien le plus naturel qui soit, celui de la conception.


Voir aussi

Mariage homo et déconstruction de l’homme

Étude suggère des risques pour les enfants élevés par des couples homosexuels

Le mariage ne vise pas seulement à gérer les diverses situations affectives, il organise la filiation et la famille.

« Nous, enfants nés sous X, on ressent plus fort d'avoir failli être privé de père et de mère »

Les études sur l'homoparentalité seraient truffées d'erreurs

Garçon gardé par un couple de lesbiennes subit un traitement hormonal pour bloquer sa puberté

École québécoise : l'homoparentalité expliquée aux enfants du primaire par l'État

Sondages : Les États-Uniens surestiment grandement le nombre d'homosexuels

Deux lesbiennes « trahies » par le père homosexuel qui veut voir son fils après un mariage de complaisance

Lutte à « l'hétérosexisme » : manque de modestie constitutionnelle du gouvernement québécois

Les foyers homosexuels sont victimes d’un plus grand niveau de violences et affectés de plus de troubles sociaux et psychologiques, comme la maltraitance physique des enfants





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Truthland répond à la vidéo Gasland (m-à-j)

Mise à jour du 2 octobre

D'après un sondage récent, 69 % des Québécois s'opposent à l'exploitation du gaz de schiste, mais 62 % d'entre eux ne croient pas qu'il est préférable que le gaz naturel soit acheté de l'Ouest canadien plutôt que d'être produit au Québec.

Or le gaz naturel est de plus en plus du gaz de schiste... «Les procédés d'extractions peuvent différer, mais dans tous les cas, la molécule recherchée est le CH4, soit celle du méthane, qui compose 95 % du gaz naturel », a indiqué le président de l'Association québécoise des fournisseurs de services pétroliers et gaziers (AFSPG), Mario Lévesque.

« Alors que nous consommons déjà chez nous du gaz naturel provenant de formations non conventionnelles [du gaz de roche mère (dit de schiste), grisou (gaz de charbon) et gaz compact] de l'Ouest canadien et que notre distributeur, Gaz Métro, envisage d'importer d'importantes quantités de gaz naturel provenant de sources non conventionnelles des États-Unis [les prix étant extrêmement favorables vu l'abondance de la ressource], n'est-il pas opportun de discuter des faits et des moyens par lesquels nous pouvons envisager le développement durable de cette industrie sur notre territoire et de créer des emplois chez nous plutôt que de les exporter aux États-Unis ? » a conclu M. Lévesque.



Gasland est une vidéo qui agit sur les peurs quant à l'exploitation des gaz de schiste. Radio-Canada en a diffusé de large extraits. La société d'État en a, en outre, parlé à plusieurs reprises. Des écoles ont diffusé la vidéo à leurs élèves captifs.

Alors pour animer vos classes et qu'il y ait un vrai débat, un reportage doublé en français qui prend le contre-pied de la vidéo que les médias québécois ont promue. On y parle de Dimock ce hameau où s'était rendue l'équipe de Découverte de la SRC. On y verra un point de vue très différent de celui de la société d'État canadienne.



Réalisé simplement sans grands moyens, ce petit film vaut largement 32 minutes de votre temps pour vous faire une autre opinion sur les gaz de schiste.

Il était une fois une enseignante de Pennsylvanie, elle a vu Gasland. Elle a eu peur pour ses enfants, pour sa ferme, pour ses animaux. Alors elle a voulu vérifier le bien fondé de Gasland. Elle a parcouru les États-Unis, caméra au poing, pour rencontrer des géologues, des écologistes, des responsables publics de l'environnement, des gaziers... Elle a découvert que le film de Josh Fox était un mauvais film d'épouvante partial. Elle pouvait sans crainte élever vaches et enfants à proximité de son puits de gaz de schistes.

Parmi les scènes impressionnantes de Truthland : la mise à feu d'une poche de gaz sur le lit d'un ruisseau d'où s'échappent naturellement des poches de méthane, un robinet qui flambe là où il n'y a aucun gaz de schiste en exploitation, et un ensemble de tubes de forage qui résiste à une charge de dynamite placée à l'intérieur, pour prouver leur solidité. L'auteur précise que ni elle ni les gens qu'elle a interrogés n'ont touché le moindre sous pour cette vidéo.

Entretiens plus longs en anglais avec les experts


Pour le prof. Terry Engelder, professeur de géosciences à l'Université de Pennsylvanie,
Gasland a porté à l'attention des gens l'omniprésence du méthane près de la surface, mais cela n'a pas de rapport direct avec la fracturation qui est plus profonde.



Gary Hanson est un hydrologue, il est directeur de l'Institut de gestion du bassin de la Rivière Rouge (Louisiane)




John Hanger ancien secrétaire du Ministère de la protection environnementale de la Pennsylvanie  (PA DEP)







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