samedi 29 juillet 2023

Publicité pro-trans des Cafés Starbucks crée la controverse en Inde


Alors que la question de la légalisation du mariage homosexuel est toujours en suspens devant la Cour suprême de l’Inde, suscitant l’impatience et l’inquiétude de la communauté LGBTQ, Starbucks a récemment publié une publicité qui a suscité la controverse.

La publicité de Starbucks met en scène, dans un café, un couple de citadins qui attend leur garçon, Arpit, qui s’est transformé en femme et se fait désormais appeler Arpita. Le père semble contrarié par la décision de leur enfant, tandis que la mère tente de le calmer en lui disant : « Écoute, ne te mets pas en colère cette fois-ci. »

Arpita arrive ensuite au café et embrasse chaleureusement sa mère avant de s’approcher de son père. Tous deux échangent un sourire discret.

S’exprimant à moitié en anglais, le garçon s’adresse à son père : « Je sais que cela fait des années, mais tu comptes toujours énormément pour moi ». Son père réfléchit un instant, se lève avec détermination et lui demande s’il a envie d’un café, ce à quoi « Arpita » répond par un signe de tête. Le père passe la commande, revient à la table et cherche à entamer une nouvelle conversation avec Arpita. C’est à ce moment-là que le préposé au café annonce : « 3 cafés froids pour Arpita ».

Arpita est interloqué lorsqu’il entend son nouveau nom prononcé publiquement. Il se retourne ensuite vers son père.

L’entreprise américaine a partagé la vidéo sur Twitter avec un message soulignant que le nom d’une personne définit qui elle est, qu’il s’agisse d’Arpit ou d’Arpita. Starbucks affirmerait son amour et son acceptation de tous les individus qui s’assument pleinement.

Alors que la Cour suprême de l’Inde délibère toujours sur les requêtes visant à obtenir la reconnaissance légale du mariage homosexuel, le gouvernement central a révélé que trois États de la fédération indienne avaient exprimé leur opposition à cette mesure.

Le solliciteur général Touchar Mehta a déclaré que les gouvernements d’Assam, d’Andhra Pradech et du Radjasthan avaient exprimé leur désapprobation à l’égard de la reconnaissance légale du mariage entre personnes de même sexe. Le Maharachtra, l’Outtar Pradech, le Manipour et le Sikkim ont quant à eux demandé un délai supplémentaire pour fournir une réponse.

Et dire que, depuis les sanctions économiques qui visent la Russie, les Russes sont privés de cette rééducation LGBTQ ! (Croissance de la Russie prévue cette année selon le FMI : +1,5 %, récession prévue dans la très politiquement correcte Allemagne)

Histoire — Regards sur le Bas-Canada par Alexis de Tocqueville

Paru chez Typo Éditeur.

Claude Corbo présente l'ensemble des observations que l'académicien Alexis de Tocqueville a rédigées sur la nation française nord-américaine lors de son voyage en territoire nord-américain, au mois d'août de 1831. Il en ressort le jugement paradoxal de l'aristocrate humaniste constatant, ainsi que Corbo le résume, que « les Français sont le peuple vaincu », mais observant néanmoins une «puissante progression démographique des Canadiens français » (p. 40) et « une santé économique et morale de la paysannerie » (p. 43). Des textes sur la Louisiane de 1832 ont été ajoutés par l'éditeur.

Les écrits qu'Alexis Charles de Tocqueville a consacré au Bas-canada lors de son voyage au Nouveau Monde constituent un document unique. Claude Corbo présente longuement la série des observations et lettres du « penseur considérable » que fut Tocqueville sur la nation française habitant l'Amérique septentrionale.

Cette présentation donne le contexte du voyage de Tocqueville, accompagné de son ami Gustave de Beaumont : contexte politique d'abord mais aussi contexte culturel abondamment relevé par Tocqueville, qui considérera la survivance de la nation française alors en pleine expansion démographique comme l'une des découvertes importantes de sa mission. Il écrit le 26 novembre 1831: « Je viens de voir dans le Canada un million de Français braves, intelligents, faits pour former un jour une grande nation française en Amérique, qui vivent en quelque sorte en étrangers dans leur propre pays » (p. 43).

Claude Corbo analyse en détail l'itinéraire de Tocqueville au Bas-Canada (reproduit ci-dessous)  il souligne d'une part la philosophie de Tocqueville qui se préoccupe surtout de « l'égalité des conditions » (p. 14) et d'autre part son émotion « de retrouver au Bas-Canada une population française de langue, de tradition, de culture qui apparaît profondément rattachée à son identité, portée par une démographie généreuse et qui semble résolue malgré une conscience politique qui ne s'affirme pas toujours explicitement à demeurer elle-même » (pp. 41-42).

Extrait

« Les avocats que je vis là, et qu’on dit des meilleurs de Québec, ne firent preuve de talent ni dans le fond des choses ni dans la manière de les dire. [...] Leur style est vulgaire et mêlé d’étrangetés et de locutions anglaises. [...] L’ensemble du tableau a quelque chose de bizarre, d’incohérent, de burlesque, même. Le fond de l’impression qu’il faisait naître était cependant triste. Je n’ai jamais été plus convaincu qu’en sortant de là que le plus grand et le plus irrémédiable malheur pour un peuple c’est d’être conquis ».

Chronologie du séjour de Toqueville au Bas-Canada
Regards sur le Bas-Canada, pp. 35-36.

20 août 1831 Départ de Buffalo (New York) à bord du vapeur Great Britain; traversée du lac Ontario et navigation sur le Saint-Laurent.
23 août 1831Arrivée à Montréal.
24 août 1831Montréal. Rencontre avec l'abbé Joseph-Vincent Quiblier, supérieur du Grand Séminaire.Rencontre avec les frères Dominique et Charles Mondelet, avocats. Départ en soirée pour Québec à bord du vapeur John-Molson.
25 août 1831Arrivée à Québec en fin de journée.
26 août 1831Québec. Rencontre avec un marchand anglais (demeuré anonyme). Visite à un tribunal civil.
27 août 1831Québec. Rencontre avec John Neilson, député à la Chambre d'assemblée du Bas-Canada. Visite à un « cabinet de lecture » ; lecture de journaux (Gazette de Québec, Le Canadien). Visite à un tribunal civil. (Note : Gustave de Beaumont, pour sa part, date la rencontre avec Neilson du 26 août.)
28 août 1831Québec. Excursion avec John Neilson dans la campagne environnante (dont le village huron de L'Ancienne-Lorette, bien que cette visite ait pu avoir eu lieu la veille).
29 août 1831Québec. Tocqueville et Beaumont visitent la campagne qui environne Québec, mais sans guide; ils se rendent jusqu'à Beauport. (Note : Beaumont date cette excursion du dimanche 28 août.)
31 août 1831Québec. Avec John Neilson et Denis-Benjamin Viger, Tocqueville et Beaumont se rendent sur la rive droite du Saint-Laurent jusqu'au village de Saint-Thomas-de-Montmagny. Départ pour Montréal à bord du vapeur Richelieu.
2 septembre 1831 Après un bref séjour à Montréal, départ pour Albany et Boston.

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