dimanche 22 avril 2018

Donner le goût d'écrire aux enfants

Le constat est sans appel, les élèves sont à la peine quand il s’agit de rédiger. Comment surmonter leurs peurs et leurs blocages ?

Écrire un mot d’amour, envoyer un message, écrire une lettre de motivation qui accompagne une candidature, donner des instructions à des collègues, partager son opinion sur les réseaux sociaux. Nous avons besoin de savoir rédiger dans notre vie et ce savoir nous le tenons de l’école. Mais aujourd’hui il y a de quoi s’inquiéter, des rapports sur le système scolaire montrent que presque 40 % des élèves français écrivent très peu, voire presque pas au collège et qu’ils ont un bien trop faible niveau d’expression écrite. Attention, il ne s’agit pas d’orthographe (même si là aussi le niveau est faible) ou de grammaire, mais de la capacité à raconter, décrire, exprimer une opinion ou une idée en rédigeant. La tâche est fort complexe pour les élèves, elle les effraie, et de fait, écrire reste difficile tout au long de la vie, même les écrivains le confient quand on les interroge à ce sujet.

L’émission Rue des écoles de France Culture s’est emparée de ce sujet, car il est d’actualité avec une toute récente conférence sur le rapport du Conseil de l’évaluation du système scolaire (Cnesco) et une note du Ministre de l’Éducation français lui-même sur l’enseignement du français.

Avec :

Jean-Paul Bronckart, professeur de psychologie à l’université de Genève, membre du Grefe (groupe de réflexion sur le français enseigné), président de la conférence de consensus « Écrire et rédiger : comment accompagner les élèves dans leurs apprentissages ? » (mars 2018).

L’apprentissage de l’écrit et des pratiques de l’écrit pour lui-même n’a que peu été thématisé, en France, dans les programmes scolaires.

Stéphanie Rotary, professeure des écoles, membre de l’AFEF, Association française des enseignants de français

Le travail de l’apprentissage de l’écrit passe essentiellement, en France, par l’École, c’est pourquoi nous devons y consacrer du temps.

Barbara Malenfant Hertog, Professeure de lettres en collège dans l’académie de Versailles et formatrice.

Quand on est sportif, on a un entrainement avant la compétition, sans être noté, pour l’écriture et l’apprentissage en classe, c’est important que cela existe aussi.



(59 minutes)

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Les bienfaits de la lecture sur le cerveau

Les bienfaits de la lecture sur le cerveau

Stanislas Dehaene, psychologue cognitiviste et neuroscientifique préside aujourd’hui le Conseil scientifique de l’Éducation nationale française. C’est en grande partie sur la base de ses travaux que la réforme de l’Éducation nationale française.

Installé dans un bureau confortable du Collège de France où il enseigne, Le Figaro de Paris l’a interrogé.


Il évite d’entrée de jeu la chausse-trape : « ce qu’on appelle intelligence est un concept peu clair du point de vue des sciences cognitives. Il y a de l’intelligence dans beaucoup de choses, dans la main du sculpteur, l’intuition mathématique… Face à la lecture, nous sommes sûrs de peu de choses sauf que sa maîtrise reste indispensable pour un bon apprentissage. Nous avons malgré tout beaucoup d’exemples d’enfants dyslexiques qui se révèlent vers 10 ou 11 ans de brillants mathématiciens, physiciens ou informaticiens. On peut en déduire qu’un enfant qui, à cause d’une dyslexie, a des difficultés à lire n’est pas pour autant inintelligent ».

Stanislas Dehaene n’est pas du genre à faire de long discours sur des thèmes qu’il ne connaît pas. Sans doute un signe d’intelligence. En revanche, dès qu’il s’agit d’évoquer la lecture et le cerveau, c’est autant le passionné que le chercheur qui s’exprime, s’inquiétant d’abord de tout ce qui reste encore à découvrir face aux énigmatiques effets de la lecture. « Nous aimerions savoir, par exemple, si lire augmente l’espace de représentation du cerveau. C’est assez mystérieux, mais la lecture vous plonge parfois dans un état que Marcel Proust a merveilleusement bien décrit. Vous êtes absorbé pendant des heures si le bouquin est bon. Le temps s’efface, tandis que notre esprit est envahi d’images, de dialogues… La lecture peut même induire la perception de certaines odeurs par le cerveau ! Le lecteur est littéralement emporté dans l’esprit d’un autre. Or, on sait aujourd’hui qu’un réseau composé de différentes régions corticales appelé le “réseau de théorie de l’esprit”, correspond à la représentation que nous avons, dans nos cerveaux, de l’esprit des autres. Et je me demande si ce système ne peut pas être considérablement augmenté par la lecture de bons livres… »


Des problèmes à élucider comme celui-là, Stanislas Dehaene, malgré ses nombreuses années de recherches, en tire encore des wagons. Pourtant, l’imagerie cérébrale qui permet de mesurer l’activité des différentes zones du cerveau a accéléré nos connaissances sur les mécanismes cérébraux. Grâce à ces nouveaux outils, nous découvrons que notre cerveau se révèle une formidable machine à s’adapter, trier et traiter des informations. Ce que les scientifiques appellent sa plasticité lui permet de développer des circuits dédiés à une activité. C’est ainsi que Stanislas Dehaene a découvert avec le neurologue Laurent Cohen, que la lecture développe une aire de la forme visuelle des mots, cachée dans la région du cortex occipito-temporal de l’hémisphère gauche. Dans cette région, les circuits neuronaux, conçus pour la reconnaissance des objets et des visages, se recyclent pour déchiffrer l’écriture. « Une reconversion lente, partielle et difficile qui éclaire les échecs de certains enfants, explique le cognitiviste. La comparaison du cerveau de personnes alphabétisées et d’autres qui ne savent pas lire a démontré que cette région, mais également certaines aires visuelles et auditives et leurs connexions, se modifie radicalement au cours de l’apprentissage de la lecture. En fait l’enfant, avant d’apprendre à lire, possède déjà un traitement du langage parlé très élaboré. L’apprentissage de la lecture met simplement en place une interface nouvelle, une porte d’entrée vers le langage qui passe par la vision plutôt que par l’audition. »

La lecture n’est donc pas inscrite dans nos gènes. Rien de surprenant vu qu’un pourcentage réduit d’humains sait lire depuis fort peu de temps. « Nous avons inventé cette nouvelle manière d’utiliser notre cerveau, une sorte de bricolage qui date de quelques milliers d’années à partir de la représentation sonore des mots », rappelle Stanislas Dehaene.

La première erreur est de penser que chaque enfant est différent.

Ce qui reste incroyable, c’est que cette zone de la lecture est la même pour tout le monde. Elle dépend de connexions spécifiques préexistantes dans l’hémisphère gauche pour 96 % des humains. Pour les autres, dont un tiers des gauchers, elle se localise dans l’autre hémisphère, en un point exactement symétrique, suivant ainsi la latéralisation du langage parlé. Malgré sa plasticité, le cerveau ne peut pas faire feu de tout bois : son organisation est contrainte, et seul un circuit bien précis peut se recycler pour la lecture. Pourquoi ? Encore un mystère.

En revanche, ces découvertes devraient permettre d’éviter certaines erreurs dans l’enseignement futur de la lecture. La première est de penser que chaque enfant est différent. Ce n’est pas vrai puisque c’est le même circuit qui fonctionne de la même manière pour tous pendant l’apprentissage de la lecture. « L’idée que les enfants possèdent différents styles d’apprentissage, par exemple l’un visuel et l’autre auditif, est un “neuromythe” ; tout le monde apprend de la même manière, il existe juste des différences de vitesse d’apprentissage, résume notre neuroscientifique. Ce qui est bénéfique en général pour l’apprentissage de la lecture est donc bénéfique pour tous les enfants. »

Essayer de passer directement du graphisme au sens est une autre erreur. « Cette méthode de reconnaissance globale de la forme des mots, que j’ai beaucoup dénoncée, fonctionne mal, car elle ne fait pas appel aux circuits cérébraux normaux de la lecture qui, dans l’hémisphère gauche, mettent en relation les graphèmes et les phonèmes », explique Stanislas Dehaene. « Même si l’enfant parvient à mémoriser quelques mots, l’approche globale ne lui permet pas de décoder des mots nouveaux. » Or c’est un système de décryptage complet, avec toutes ses nuances, qu’exige la lecture efficace. L’enquête de Roland Goigoux l’a confirmé récemment : plus les premiers mois d’école se concentrent sur ce décodage, plus l’enfant progresse vite.


Dans bien d’autres domaines, les effets de la lecture ont été expérimentés, révélant ses étranges qualités. C’est par exemple un formidable outil de distraction. Au sens de divertissement, bien sûr, mais aussi, et c’est ce qui intéresse plus les scientifiques, dans sa faculté à « occuper le terrain ». En effet, explique Stanislas Dehaene, « notre espace de travail, dans le cortex préfrontal, ne peut pas réfléchir à deux choses à la fois ». C’est pourquoi se plonger dans la lecture dissipe les autres pensées, même les plus nocives.

Des chercheurs de l’université du Sussex ont ainsi conditionné des personnes volontaires dans un état de stress, puis testé sur celles-ci différentes méthodes de relaxation. Menée par le Dr David Lewis, cette expérience a montré que lire réduit de 68 % le taux de stress : mieux que la musique (61 %), boire une tasse de thé ou de café (54 %) ou marcher (42 %). « Lire est plus qu’une simple distraction, confirme le Dr Lewis. Cela implique une participation active de l’imagination, les mots stimulent la créativité modifiant l’état de conscience. Le temps s’arrête et cela débouche en à peine six minutes de lecture sur des bénéfices évidents pour la santé. »


Cette mobilisation de la conscience ne créerait pas seulement des espaces de détente pour l’organisme, mais aurait des effets bénéfiques sur le long terme. Il apparaît que les réactions cérébrales pendant la lecture sont proches des réactions en situation réelle. En ressentant ce que vivent les personnages, le cerveau vit des expériences vraies. Et, comme la lecture enrichit l’expression orale (on utilise des phrases plus complexes quand on est lecteur), elle alimente aussi la qualité de compréhension du monde et des autres, de leurs émotions comme de leurs comportements.



« Toute pensée consciente correspond à l’envahissement de l’espace du travail global du cerveau, décrypte Stanislas Deheane. Quand vous lisez, par exemple un roman policier, suivre l’histoire parfois complexe mobilise cet espace du travail conscient. Pendant ce temps, vous ne pouvez pas l’utiliser pour développer votre anxiété, par exemple. L’anxiété c’est l’inverse : c’est l’envahissement de ce réseau conscient par des pensées parasites et négatives. »

Contrairement aux idées reçues, la lecture n’isole pas et n’éloigne pas de la réalité. C’est même l’inverse que constatent les scientifiques. Des régions identiques du cerveau s’activent quand on lit ou quand on pratique la méditation en pleine conscience. Les six minutes de lecture dans le calme évoquées par le Dr David Lewis suffisent à ralentir le rythme cardiaque et soulager certaines tensions musculaires.

Dans les pays anglo-saxons, on développe depuis de nombreuses années des techniques de bibliothérapie, dont l’Américaine Sadie Peterson Delaney, qui a travaillé avec des malades mentaux, mais aussi avec des traumatisés de la guerre mondiale, fut une pionnière. En lisant des contes et des histoires oniriques à voix haute, a-t-elle remarqué, les soldats se sentaient mieux, sans savoir à l’époque qu’ils protégeaient ainsi l’espace du travail conscient de leur cerveau que les neuroscientifiques n’avaient pas encore découvert.

Ce caractère apaisant de la lecture a aussi été confirmé pour le sommeil. Il vaut mieux lire au lit avec une veilleuse. Et éviter également les ouvrages de 800 pages aux intrigues parfaites, au risque de ne lâcher l’ouvrage qu’au petit matin ! Mais en l’apaisant, la lecture prépare l’organisme à glisser dans un sommeil plus réparateur.

Le dernier point sur lequel les chercheurs se penchent énormément est l’utilité de la lecture face au vieillissement et aux maladies dégénératives. Sans surprise, lire aide à maintenir son cerveau en forme. Outre qu’elle entretient la mémoire, la lecture semble retarder aussi les symptômes de certaines maladies neurodégénératives. Une étude réalisée sur le long terme incluant 294 participants a ainsi révélé que des lecteurs réguliers présentaient 32 % de risques de dégénérescence mentale en moins que d’autres ayant une activité mentale moyenne. Pour des maladies comme Alzheimer, les résultats sont plus difficiles à analyser. Mais il semble que même si elle commence tard, la pratique régulière de la lecture, en mobilisant le cerveau, maintient un réseau de connexions plus redondant et donc plus robuste.

Dans son laboratoire, Stanislas Dehaene a pu voir concrètement ces différences, en comparant notamment des cerveaux de lecteurs et ceux de personnes ne sachant pas lire. « On s’aperçoit très clairement que leur cerveau est différent, certaines connexions corticales à longue distance sont nettement plus efficaces chez les lecteurs. D’autres travaux, chez l’animal, montrent à quel point l’enrichissement de l’environnement augmente les arborisations dendritiques des neurones. Pour moi, c’est une métaphore de l’impact de l’école et de la lecture. L’enrichissement extraordinaire que la scolarisation apporte à l’enfant modifie littéralement son cerveau. »





CIA en 2001 prévoyait que population russe serait de 130 millions en 2015, elle était de plus de 143 millions

La CIA en 2001 prévoyait que la population russe serait de 130 à 135 millions en 2015, elle fut en réalité de plus de 143 millions. Elle est désormais de près de 147 millions depuis le référendum en Crimée qui ramena celle-ci dans le giron russe. Que s’est-il passé pour que cette prévision à court terme se soit révélée fausse à ce point ?

Extrait de la page 19 du rapport Global Trends 2015 de la CIA
(publié le 13 décembre 2000)


C’est à cette question que répond Alexandre Latsa dans la vidéo ci-dessous.



En résumé :
  • la fécondité est passée de 1,19 enfant par femme en 1999 à 1,76 enfant par femme en 2016 (en 2017 la fécondité a baissé à 1,61 enfant/femme en raison d’une chute catastrophique des naissances pendant les années Elstine) ;
  • l’avortement est passé de 2 millions en 2000 à 700 000 en 2016 ;
  • la mortalité due à l’alcool, aux meurtres, aux accidents de la route, aux suicides a fortement baissé ;
  • l’immigration est basse (environ 200 000 personnes/an, soit 11 000 immigrés/an ramenés à la population du Québec), il s’agit principalement des Russes ethniques qui quittent les anciennes républiques soviétiques pour revenir à la Mère Russie ;
  • le gouvernement russe a lancé un programme fédéral de soutien aux naissances, dont le volet principal était le Matkapital, une aide financière de 453 026 roubles, soit 10 000 $ canadiens ou 6 471 euros, pour la naissance d’un second enfant (cette somme correspond à 12 salaires mensuels moyens du pays et 5 fois le salaire mensuel moyen de la capitale Moscou) ;
  • les vedettes du spectacle ont montré l’exemple en montrant qu’elles avaient des enfants et que c’était important ;
  • le gouvernement a lancé une campagne « patriotique » nataliste (l’amour de la patrie commence avec la famille) ;
  • depuis le gouvernement a voté de nouveaux volets complémentaires pour stimuler la naissance du premier enfant, via notamment une allocation mensuelle de 10 500 roubles (30 % d’un salaire moyen du pays) pendant une période de 18 mois et des fortes diminutions des taux d’intérêt sur les hypothèques pour l’achat d’un bien immobilier pour des périodes de 5 ans ;
  • modernisation des hôpitaux et des polycliniques pour enfants ;
  • une situation économique qui s’est grandement améliorée depuis l’an 2000 (malgré des sanctions américano-européennes depuis quelques années) ;
  • résurgence de l'église orthodoxe et de son message vitaliste : 3 églises s'ouvrent chaque jour en Russie.

Le président Poutine présente la médaille de la Gloire parentale aux parents de plus de 7 enfants

Le Matkapital

Le gouvernement de Vladimir Poutine a instauré, en 2006, le capital maternel. Cette politique familiale nataliste a été mise en place dans le but d’encourager les familles à avoir plus d’enfants. En 2015, le montant du capital maternel alloué aux femmes était de 453 000 roubles, soit l’équivalent de 8 915 dollars canadiens, selon le Centre des liaisons européennes et internationales de sécurité sociale (CLEISS). Cette politique définit une norme reproductive qui suggère un minimum de deux enfants.

Bien que l’argent soit dédié aux femmes, ces dernières ne peuvent l’utiliser à leurs propres fins. « Il n’y a que trois possibilités d’utilisation : l’amélioration des conditions de logements, le financement de l’éducation des enfants et l’investissement de l’épargne-retraite de la mère », remarque Svetlana Russkikh. Ce capital qui doit être utilisé comme un coupon est uniquement destiné aux femmes. Les hommes ne peuvent qu’en bénéficier dans des cas d’exceptions, notamment si l’épouse décède ou s’il y a déchéance des droits parentaux.

Le montant global attribué par le gouvernement ne fait toutefois pas l’unanimité. « La somme que l’État octroie ne stimule pas la croissance des naissances, mais [elle] appuie plutôt les mères qui ont décidé d’avoir deux enfants et plus », considère Inga Arshavskaïa, une gynécologue qui a elle-même bénéficié du capital maternel. Selon la résidente de Saint-Pétersbourg, la somme est insuffisante pour réellement peser dans la balance.

Svetlana Russkikh affirme qu’une famille doit employer des ressources supplémentaires pour tirer profit du capital en ville. « [Pour se loger à Moscou], la somme du capital maternel ne permet que d’acheter quelques mètres carrés », enchaine-t-elle. De l’autre côté, les plus riches peuvent s’en passer. « Notre hôpital s’occupe des patientes plutôt aisées et leur décision d’avoir des enfants ne dépend pas de celui-ci », rectifie Inga Arshavskaïa.

Pour Yakov Rabkin, ce capital permet de redorer l’image de la femme. « Elles ont souffert le plus dans cette transformation politique et ce capital est une façon de leur donner une place d’honneur dans la société même si elles ne travaillent pas », constate-t-il. Cette valorisation en tant que mère ne date pas d’hier. « Lors de la période soviétique, les mères qui avaient plus de cinq enfants avaient un titre, ajoute-t-il. Elles étaient appelées “mères héroïnes”. »

Le rôle « traditionaliste » de la femme prend de plus en plus d’ampleur dans la société russe. Le gouvernement milite en faveur de la natalité, mais accorde aussi une réelle importance au rôle central de la mère, considérée comme le noyau de la famille. « Dans la vision traditionnelle, l’image d’une femme sans enfant, c’est l’objet de pitié, de compassion et de protection », explique Yakov Rabkin. Plusieurs autres mesures sont employées pour faire la promotion de la femme mère, telles que des affiches publicitaires et des concours.

À titre d’exemple, Mets au monde un patriote au jour de la Russie est un concours riche en popularité qui a lieu le 12 septembre, soit neuf mois précédant la fête nationale de la Russie. « Le 12 septembre est défini comme un “jour de conception” en vue d’un accouchement symbolique le 12 juin, jour de l’adoption de la Déclaration de Souveraineté de la Russie », complète Svetlana Russkikh. Les grands gagnants bénéficient de prix insolites tels que des voitures neuves. Une panoplie de concours de ce type a été mise sur pied pour illustrer le modèle familial à suivre.
Campagne nataliste gouvernementale : « Le pays a besoin de votre record »

Voir aussi

Québec : L’indice synthétique de fécondité à 1,54 enfant par femme en 2017 (même indice qu’en 1997)

Russie — généreuse prime à la naissance, allocation mensuelle et hypothèque moins chère pour les familles