jeudi 4 mars 2021

DPJ utilisée pour harceler les parents-éducateurs à la maison

Sous l’égide de l’instituteur Roberge, dont on ne peut mettre en doute la ténacité et la confiance en soi, les parents éducateurs du Québec sont soumis depuis près d’un an à de très fortes pressions de la part du Monopole de l’Éducation du Québec. Celui-ci utilise l’arme de la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) pour faire plier les parents. Ces pressions n’ont aucunement l’objet d’éviter la maltraitance d’enfants, à moins que de ne pas appliquer fidèlement la pédagogie et le programme de M. Roberge soit de la maltraitance… 
 
Nous connaissons personnellement trois familles qui ont décidé de quitter le Québec à la suite de ces pressions par la DPJ, l’une d’entre elles possédait une petite entreprise prospère en Estrie, elle est depuis vendue.

Dans le cadre de ces tracas causés par le Monopole de l’Éducation du Québec et par la DPJ, l’Association québécoise pour l’éducation à domicile (AQED) informe ses membres :

L’AQED travaille sans relâche pour ses membres ! Nous tenons à vous garder informés des efforts faits pour vous défendre auprès de la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ). La liberté des familles est constamment mise à l’épreuve et nous devons continuer à travailler pour éviter que des familles ne soient harcelées par la DPJ sans raison autre que parce qu’elles font l’éducation à domicile.

À quoi ces interventions peuvent-elles ressembler ? Voici le résumé d’une situation qui s’est déroulée au début du mois, lors de laquelle l’AQED est intervenue pour soutenir une de ses membres.

Une représentante de la DPJ dans une région a contacté l’AQED pour avoir des renseignements au sujet d’une famille. Nous leur avons bien spécifié que l’AQED est un organisme communautaire et que la loi ne nous oblige pas à communiquer quelque renseignement que ce soit.

À la suite d’échanges téléphoniques, notre conseillère juridique a rectifié plusieurs faits avec cette représentante de la DPJ.

  • La famille n’a rien à se reprocher puisqu’elle a envoyé son avis à la Direction de l’enseignement à la maison (DEM) dans les 10 jours suivant le retrait de l’école. Elle a présenté à la DPJ son avis de réception, ce qui est le seul document dont la DPJ a besoin pour évaluer si la famille fait vraiment l’éducation à domicile.
  • La famille peut présenter son projet d’apprentissage (PA), mais ce n’est pas au travailleur social de le juger ou de l’évaluer. La DEM est le seul département gouvernemental compétent pour déterminer la conformité du PA. La DPJ n’est pas un organisme compétent pour évaluer le contenu du PA : sa compétence et son mandat étant d’évaluer si un enfant est en situation de compromission seulement.

Les travailleurs sociaux et la DPJ ont parfois une faible connaissance de l’éducation à domicile et nous prenons des moyens pour les sensibiliser et les informer de vos droits et vos réalités. C’est donc une des nombreuses excellentes raisons de devenir membre de l’AQED, l’association étant constamment présente pour défendre et représenter ses membres.

Merci de votre confiance !


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