dimanche 30 octobre 2022

Novlangue — la gauche « s’indigne » ou « s'engage », la droite « récupère »

Récupération : attitude honteuse de l’« extrême droite » quand elle imite la gauche qui, elle, s’indigne légitimement ou s’engage fort à propos pour des faits similaires, mais qui l’arrangent. 

 


Les médias de gauche ont beaucoup utilisé le mot de « récupération » dans l’affaire qui entoure la mort d’une jeune fille de 12 ans dans des circonstances atroces. Exemple dans l’introduction de Wikipédia (qui n’est en rien neutre sur les sujets sociétaux) sur cette affaire :

La suspecte est une Algérienne de 24 ans, illégalement en France depuis 3 ans, « aux antécédents psychiatriques », enlève la jeune Lola après l’école, à 15 heures.   Un peu plus tard, une caméra vidéo montre la même jeune femme ressortir de l’immeuble avec malle et valise… Elle a raconté à la police avoir attiré chez sa sœur la jeune Lola vivant dans le même groupe d’immeubles que cette dernière. Elle aurait obligé Lola Daviet à prendre une douche de force avant de l’abuser sexuellement, le tout alors qu’elle était bâillonnée. La jeune collégienne [début du secondaire en France] aurait reçu des coups post mortem au niveau de l’épaule ainsi que du cou à l’aide d’objets tranchants. Dahbia B. a poursuivi son récit à la police et a expliqué avoir mis la jeune fille de 12 ans à l’intérieur d’une caisse avant de sortir dans la rue. Une connaissance serait alors venue récupérer la femme de 24 ans en voiture pour l’emmener dans les Hauts-de-Seine. Puis, la principale suspecte serait revenue dans la soirée chez sa sœur, laissant la malle dans la cour de l’immeuble. Malle et valise contiennent le corps de Lola Daviet qui présente des plaies importantes au niveau de la gorge, les chiffres « zéro » et « un » marquant des parties de son corps. Dahlia B. est revenu sur ses dires par la suite.

Libération dans le cas de l’affaire Lola

(Comme le montre Mathieu Bock-Côté ci-dessous la famille ne dit pas cela)


 

Mathieu Bock-Côté sur cette affaire et la notion de récupération

 

Toujours Libération, mais cette fois avec comme méchants des blancs policiers et comme gentils des non européens. Libé parle donc « d’engagement ». 

Adama Traoré est mort alors qu’il fuyait un contrôle de la police française. Père de 17 enfants, incarcéré à deux reprises pour divers délits, il fut accusé de viol par un codétenu (mâle donc) de 23 ans. Quant à Théo Luhaka, il subit des lésions lors d’une altercation avec la police française et fournit plusieurs versions sur l’incident. Ces lésions semblent avoir été accidentelles, le conseil de discipline a proposé que les agents reçoivent un blâme. 
  

 

Récit de l’affaire dans Le Parisien

 Vendredi dernier, il est environ 15 h 30 lorsque le père de Lola s’inquiète de ne pas voir sa fille revenir du collège. Ayant accès aux caméras de surveillance, ce concierge constate avec stupeur sur les images que la collégienne de 12 ans est bien rentrée dans la résidence, précédée d’une jeune femme d’une vingtaine d’années à la silhouette svelte. Vers 17 heures, il remarque cette fois que cette inconnue ressort de l’immeuble, sans sa fille, les bras lestés de deux valises : un bagage cabine et une lourde caisse en plastique à roulettes.

Inquiet, le père de Lola signale la disparition de sa fille à la police. Dans la soirée, un premier témoin se manifeste auprès des fonctionnaires dépêchés pour les constatations sur place et déclare qu’une femme lui a proposé, plus tôt dans l’après-midi, de l’argent en échange de son aide. Elle lui aurait demandé de charger ses bagages dans une Dacia conduite par un homme. Selon ses déclarations, celle-ci lui aurait promis de le rémunérer grâce à une « vente d’organes » contenus dans la caisse. En portant la malle en plastique, le riverain aurait constaté que du sang s’écoulait de l’intérieur et senti une forte odeur de javel. Il pense également avoir senti un membre à l’intérieur de la valise.

Vers 23 h 15, un second témoin découvre la malle abandonnée dans les parties communes de la résidence, côté rue d’Hautpoul. À l’intérieur, gît le corps de Lola, recroquevillé. Son visage est intégralement scotché, ses mains et ses pieds entravés. Elle présente une plaie profonde au niveau de la gorge. De manière énigmatique, deux étiquettes sur lesquels sont inscrits, en rouge, les chiffres « 1 » et « 0 » sont scotchés sous chacun de ses pieds.

L’autopsie révèle que Lola a succombé d’une « défaillance cardiorespiratoire avec manifestation asphyxique ». Son bourreau lui a aussi asséné des coups post-mortem à l’arme blanche, au niveau du dos, du visage et du cou. Un rouleau de scotch et un cutter sont par ailleurs saisis dans le troisième sous-sol de la résidence.

Un supplice qui se serait déroulé dans un appartement de la résidence


Après enquête de voisinage et exploitations téléphoniques et de vidéosurveillance, les policiers de la Crim identifient la femme à la malle comme étant Dhabia B. Devant les enquêteurs, avant ses rétractations soudaines, elle déroule un scénario macabre. Elle raconte avoir croisé Lola vendredi après-midi et l’avoir entraînée jusqu’à l’appartement de sa sœur. Elle aurait alors intimé à la collégienne de se doucher avant de lui imposer des attouchements sexuels ainsi qu’un acte buccal sur ses parties intimes. Puis elle lui aurait infligé des sévices d’une sauvagerie inouïe au cours desquels Lola serait décédée.

Dans le même temps, les policiers parviennent à mettre un nom sur le conducteur de la Dacia : Rachid N., 43 ans, chauffeur VTC de profession et ami de longue date de Dhabia B. En garde à vue, il admet avoir accepté de transporter la meurtrière présumée et ses bagages dans sa voiture de fonction jusqu’à son domicile à Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine).

Au bout de deux heures, il aurait appelé un autre chauffeur VTC et congédié son amie. Celle-ci serait alors retournée à Paris avec ses bagages et les aurait abandonnés dans la résidence du crime pour une raison ignorée. Elle serait ensuite rentrée à Bois-Colombes, où elle aurait dormi chez des proches, avant d’être interpellée au petit matin. Rachid N. a été mis en examen ce lundi soir pour « recel de cadavre » et placé sous contrôle judiciaire.

Des propos décousus et incohérents

En raison du crime commis dans son appartement, la grande sœur de Dhabia B. a également été brièvement placée en garde à vue avant d’être libérée sans charges. Au moment du meurtre, dont elle dit tout ignorer, elle se trouvait sur son lieu de travail. La jeune femme de 26 ans a confié aux enquêteurs que sa petite sœur s’était marginalisée depuis quelques années et qu’elle tenait depuis lors des propos décousus et incohérents. Dans ses discussions obsessionnelles, elle évoquerait comme thématiques « l’amour » ou « le ciel ».

Selon les déclarations de cette sœur très insérée, Dhabia B. aurait souffert du décès de ses parents. Les deux jeunes femmes seraient arrivées séparément en France il y a moins de dix ans en provenance d’Algérie. Dhabia B. se trouvait manifestement depuis en situation irrégulière lors de son arrestation. Inconnue des services de police en tant qu’auteure, elle apparaît seulement dans une procédure judiciaire comme victime en 2018 de faits de violences volontaires par conjoint. Son avocat, Me Alexandre Silva, n’a pas souhaité s’exprimer à ce stade, si ce n’est pour démentir tout mobile lié à la vente d’organes ou rituel satanique. Le conseil de la sœur de la meurtrière présumée, Me Maxime Bailly, n’a pas non plus voulu faire de commentaires.

Meurtre de Lola : Dhabia B., la présumée meurtrière algérienne, a eu une altercation violente en 2019 avec des secrétaires d’un cabinet médical à Paris, une main courante avait été déposée. Les ministres Darmanin et Dupond-Moretti affirmaient pourtant qu’elle était inconnue de la police…

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