dimanche 30 octobre 2022

Le Conseil de l’ordre des médecins donne raison au Dr Christian Perronne, désinformateur controversé pour Radio-Canada

Livre désapprouvé par la SRC
 
  
L’inamovible Émilie Dubreuil de Radio-Canada (maîtrise en études littéraires) écrivait l’année passée lors d’une héroïque chasse aux ouvrages antivax dans les bibliothèques :

On peut également se procurer à BAnQ, à Montréal, le titre Y a-t-il une erreur qu’ils n’ont pas commise ? COVID-19 : l’union sacrée de l’incompétence et de l’arrogance, un ouvrage controversé de Christian Perronne, auteur de plusieurs fausses nouvelles sur les vaccins qui a été démis de ses fonctions hospitalières par l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris [AP-HP] en décembre 2020. 

Précisons tout de suite que le Dr Christian Perronne n’est évidemment pas contre les vaccins en général, mais contre l’obligation (à toutes fins pratiques) imposée par l’État de se faire inoculer certains vaccins dont l’utilité ou linnocuité n’étaient pas prouvées pour tous.

Le conseil de l’ordre des médecins lui a récemment donné raison contre ses accusateurs au moment où il publie un troisième livre sur la pandémie, après deux succès de librairie (dont bien sûr l’ouvrage « controversé » pour Radio-Canada). On trouvera ci-dessous un texte paru dans le Figaro à cette occasion.

On ne peut dénier à Christian Perronne une belle ténacité. Accusateur infatigable des choix gouvernementaux pendant la pandémie, il publie un troisième livre dans lequel il défend ses positions. Il est intitulé Les 33 questions auxquelles ILS n’ont toujours pas répondu (Albin Michel). Le ton abrasif employé par cet ancien chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches a choqué les tièdes, mais il a contribué à pointer l’alarmisme exagéré du conseil scientifique et du ministère de la Santé dans la gestion de la pandémie, le musellement des libertés publiques bien au-delà du raisonnable, et la dérive laxiste des dépenses publiques à coups de tests PCR remboursés, d’entreprises indemnisées pour atténuer le choc d’une économie en arrêt forcé. 

Tout comme Didier Raoult, Christian Perronne préconisait une variation autour du modèle suédois ; il n’y avait pas de quoi crier au complotisme, même si les complotistes ont fait leur miel de ses coups de gueule. Une 34e question restait sans réponse. Le professeur, mis à pied par l’AP-HP et dénoncé par l’ordre des médecins, pour ses « propos outranciers contraires à tout principe de dignité » allait-il être condamné par la justice ordinale ? La réponse en première instance est tombée le 24 octobre. La plainte déposée en décembre 2020 par le Conseil national de l’ordre des médecins (Cnom) a été rejetée par la chambre disciplinaire du conseil d’Île-de-France. Le Cnom a indiqué son intention de faire appel. Il y a près de deux ans, une série de plaintes ont été déposées à l’encontre de six médecins, dont Christian Perronne et Didier Raoult, pour des propos tenus sur la pandémie. L’instruction de la plainte contre le professeur Raoult a été dépaysée en Aquitaine. Il a finalement écopé d’un blâme, ce qui reste modéré étant donné la force des indignations à son égard.

En revanche, les arguments du Cnom contre Christian Perronne ont été balayés par la chambre disciplinaire, qui a estimé que ses prises de position « n’ont pas mis en danger l’action entreprise par les pouvoirs publics », ni promu « un remède ou un procédé illusoire ou insuffisamment éprouvé ». Ils ont estimé, bien au contraire, qu’il était « dans l’obligation de s’exprimer », étant donné sa spécialité en infectiologie, et ses responsabilités antérieures au ministère de la Santé dans la définition d’une politique de santé publique. Affirmant que ce « spécialiste internationalement reconnu » était « légitime », l’instance souligne que le mis en cause n’a pas « appelé à la violence, ou incité à la haine, ou eu un discours “antivax” » et qu’il n’a pas non plus « gravement mis en cause des confrères ». Le Dr Nathan Peiffer-Smadja qui avait déposé plainte contre lui a été sanctionné pour propos « diffamatoires et injurieux ».

Les aveux du Pr Delfraissy

Hué, vilipendé, Christian Perronne a défendu son point de vue avec une vigueur motivée par son refus de laisser faire une administration tétanisée par le principe de précaution. Ses positions sur l’hydroxychloroquine, semblables à celles de Didier Raoult, n’ont pas été à ce stade démontrées — il les défend toujours — mais elles n’avaient rien de criminel. Me Bénagès, son avocat, a fait porter sa défense sur la liberté d’expression, et notamment celle des médecins dont les avis contradictoires contribuent au progrès de leur discipline. Il a gagné sur toute la ligne.

Dans son dernier livre, Perronne cite, avec malice, le Pr Delfraissy, qui lui aussi a fini par renoncer au politiquement correct devant le sénat, en juillet 2021 : « Ces vaccins ne protègent pas totalement de la transmission […] Est-ce qu’il y a des effets secondaires du vaccin ? Réponse oui ! » Et sur France Inter : « On s’est aperçu que ces vaccins protégeaient peu ou mal contre l’infection et la transmission. » Il avoue également, lors d’une conférence à Sciences Po Lille, avoir beaucoup douté de la nécessité de « vacciner la population générale ». Merci, M.Delfraissy !

 

 Christian Perronne : «Aujourd'hui, personne ne connaît réellement la composition du vaccin.»

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