samedi 14 août 2021

Entretien de Victor Orban sur Fox News (transcription et sous-titrage en français)

Le Premier ministre hongrois s’est entretenu avec Tucker Carlson de Fox News la semaine passée. Voici la transcription et la vidéo sous-titrée en français de cet entretien qui fait partie d’un documentaire plus long qui sera diffusé ultérieurement par Fox News.

Transcription

Tucker Carlson — Bonsoir. Bienvenue à « Tucker Carlson ce soir ». Sur les près de 200 pays de la Terre L’un d’eux a un chef élu qui s’identifie publiquement comme un conservateur à l’occidentale. Il s’appelle Victor Orban, Premier ministre de Hongrie. La Hongrie est un petit pays au milieu de l’Europe centrale. Elle n’a pas de marine, pas d’armes nucléaires. Son PIB est inférieur à celui de l’État de New York. On pourrait donc penser que les dirigeants à Washington ne prêteraient guère attention à la Hongrie. Pourtant ils le font, de manière obsessionnelle. En rejetant les principes du néolibéralisme, Victor Orban les a personnellement offensés et enragés. Que croit Victor Orban ? Il y a quelques années à peine, ses opinions étaient considérées comme modérées et conventionnelles. Il pense que les familles sont plus importantes que les banques. Il pense que les pays ont besoin de frontières. Pour avoir dit ces choses à voix haute, Orban a été vilipendé. Des ONG de gauche l’ont dénoncé comme un fasciste, un fossoyeur de la démocratie. L’automne dernier, Joe Biden a suggéré qu’il était un dictateur totalitaire. Le Washington officiel méprise si profondément Orban que beaucoup, y compris les néocons, au département d’État et alentour, soutiennent ouvertement les antisémites qui se présentent contre lui aux élections d’avril prochain. Nous avons observé cela depuis les États-Unis et nous nous demandions si ce que nous entendions pouvait être vrai.

Nous sommes donc venus en Hongrie pour voir par nous-mêmes. Nous nous sommes assis avec lui pour avoir plusieurs entretiens. Nous allons vous en montrer un extrait. Vous pourrez ainsi vous faire votre propre opinion à ce sujet.

Tout d’abord, un mot sur la Hongrie. Même si vous comprenez que les médias américains mentent, il est sidérant de constater l’étendue de leur malhonnêteté. Nous avons lu plusieurs fois à quel point la Hongrie est répressive. Freedom House, une ONG de Washington financée par le gouvernement des États-Unis décrit la Hongrie comme moins libre que l’Afrique du Sud, avec moins de libertés publiques. Ce n’est pas seulement faux, c’est insensé.

Si vous habitez aux États-Unis, il est déprimant de constater le contraste entre Budapest et New York. Disons que vous attaquez haut et fort les politiques de Joe Biden, ses politiques sur l’immigration, la COVID ou les athlètes transgenres. Si vous continuez à parler comme ça, vous seriez probablement réduit au silence par les alliés de Joe Biden dans la Silicon Valley. Si vous vous entêtez, vous devrez considérer l’embauche de garde du corps. C’est courant aux États-Unis, demandez autour de vous. Cela n’arrive pas en Hongrie. Les chefs de l’opposition en Hongrie ne craignent pas d’être attaqués violemment pour leurs opinions ni le Premier ministre. Orban conduit souvent sa voiture sans garde du corps. Alors qui est le plus libre ? Dans quel pays êtes-vous plus susceptible de perdre votre emploi pour être en désaccord avec l’orthodoxie ? La réponse est évidente. Aux États-Unis, c’est douloureux de l’admettre.

Sur ce, voici Victor Orbán. Son accent est assez prononcé, mais son anglais est précis. Il vaut la peine d’être entendu.

Monsieur le Premier ministre, merci beaucoup. En 2015, des centaines de milliers de migrants apparaissent à la frontière sud de votre pays, Ils affluent vers l’Allemagne. Les autres pays de l’UE leur disent : « Bienvenue, venez, nous pouvons gérer, nous sommes assez forts. ». Seule la Hongrie dit non. Pourquoi ? Pourquoi avez-vous adopté sur l’immigration une position différente de celle d’autres pays européens ?

Orban — C’était la seule attitude raisonnable. Si quelqu’un franchit nos frontières sans en avoir obtenu l’autorisation de l’État hongrois, nous devons défendre notre pays et leur dire « Eh, les gars, arrêtez-vous ! Si vous voulez franchir cette frontière ou vous installer chez nous, il y a des règles, elles doivent être respectées. Mais vous ne pouvez pas, juste comme ça, entrer sans aucune sorte de restrictions, sans obtenir le moindre permis, sans demander son avis à l’État hongrois, sans aucun contrôle. » C’est dangereux. Nous devons protéger notre peuple de tous les dangers, quels qu’ils soient.

Tucker — Et vous pensez en avoir le droit ?

– Bien entendu. C’est un droit conféré par Dieu, par la nature, Nous avons le bon droit pour nous, parce que c’est notre pays. C’est notre population, notre histoire, notre langue. Cela s’impose à nous.. Bien entendu, si vous êtes en difficulté et que les Hongrois sont les plus proches de vous, il faut porter assistance. Mais vous ne pouvez simplement vous dire : « Ah tiens, c’est un beau pays, j’aimerais bien venir m’y installer, comme ça j’aurai une vie meilleure ». Venir en Hongrie n’est pas un droit de l’homme. Hors de question. Car c’est notre pays. C’est une nation, c’est une communauté, des familles, une histoire, des traditions, une langue.

Tucker — Dire ce que vous venez de dire — même si je pense que cela ira de soi pour beaucoup de nos téléspectateurs — a profondément offensé de nombreux pays d’Europe de l’Ouest, ou leurs dirigeants.

— C’est parce que beaucoup de pays européens ont décidé d’ouvrir un nouveau chapitre dans leur histoire nationale. Ils appellent cela la nouvelle société : c’est une société post-chrétienne et post-nationale. Ils croient dur comme fer que mélanger des communautés différentes — avec, d’une part, de grandes quantités de nouveaux venus, notamment de musulmans et, d’autre part, des autochtones, disons des chrétiens — que ce mélange produit de bons résultats. Sera-ce le cas ? Nous n’en savons rien. Mais je pense que c’est très risqué. Il est évident que cela peut non seulement ne pas tourner bien, mais très mal. Et chaque nation a le droit d’accepter ce risque ou de le refuser. Nous autres, Hongrois, avons décidé de ne pas prendre ce risque du mélange. Voilà pourquoi la Hongrie subit des attaques si dures, et voilà pourquoi on m’a forgé une si mauvaise réputation. On me traite comme la brebis galeuse de l’Union européenne, et malheureusement, parfois la Hongrie tout entière aussi.

Tucker—Cela fait donc six ans que l’Allemagne——ou plutôt Angela Merkel——a pris la décision de laisser entrer des centaines de milliers de migrants.

— Des millions.

Tucker — Des millions qui ne parlent pas allemand, pour la plupart musulmans. Quels effets leur arrivée a-t-elle entraînés en Allemagne ?

— Vous savez, la diplomatie exige une certaine réserve. Mais c’était leur décision : ils ont pris le risque, et maintenant, ils ont ce qu’ils méritent. C’est leur vie. Je préfère éviter de qualifier le résultat de leur décision. J’insiste seulement sur le fait que les Hongrois ont droit à leur propre choix.

Tucker — Votre êtes devenu célèbre à la fin des années 1980, quand encore étudiant, pour votre rôle de premier plan contre l’occupation soviétique. De nombreux Américains vous considéraient comme un héros, à cette époque de la Guerre froide, quand les yeux étaient braqués sur la Hongrie. Le gouvernement américain était de votre côté, et vous du côté du gouvernement américain. Trente ans plus tard, Joe Biden, au cours de sa campagne présidentielle de l’année dernière, vous a décrit — je cite — comme une « brute autoritaire ».

Joe Biden — Vous voyez ce qui se passe de la Biélorussie à la Pologne et à la Hongrie, et la montée des régimes totalitaires dans le monde et aussi ce président embrasse tous les voyous du monde.

Tucker — Ce changement n’est-il pas stupéfiant pour vous ? Et comment répondez-vous à ces qualificatifs ?

— Tout d’abord, la réaction à ce genre d’opinion en Hongrie n’est pas très polie, je pense. Qui est ce gars pour dire ça ? Ah, d’accord. C’est le président des États-Unis. Nous devrions le prendre au sérieux. Enfin… quelqu’un qui ne parle pas notre langue, connaît très peu la Hongrie même au cours des dernières décennies de notre vie, qui bien évidemment ne nous comprend pas. Une telle opinion comme ça, vous savez, c’est une insulte personnelle pour les Hongrois. Mais, étant le président des États-Unis, nous devons être très modestes et respectueux. Et nous devons nous efforcer de faire comprendre que ce qu’il dit est plutôt faux. Nous essayons de le faire de manière polie, car nous respectons les Américains. Nous respectons la démocratie et la culture américaines. Nous ne voulons pas détruire notre relation. Parce que la relation avec les Américains est foncièrement très bonne. Nous coopérons bien en matière de défense, en tant qu’alliés de l’OTAN. La coopération économique est excellente. Vous investissez beaucoup ici, le commerce est florissant. Vos hommes d’affaires trouvent ici beaucoup d’occasions commerciales. Tout va bien sauf la politique quand les libéraux sont au gouvernement à Washington. C’est le problème. Nous devons gérer cela, car la relation américano-hongroise est précieuse, même si les Américains ne la perçoivent pas autant qu’auparavant. Nous devons sauver ce qui peut l’être.

Tucker — C’est un peu bizarre. Je ne pense pas que Joe Biden a jamais dit de Xi Jinping — qui a assassiné plusieurs de ses compatriotes — qu’il était un voyou totalitaire. Il n’en a pas seulement contre vous, il vise aussi le gouvernement polonais.

— Le problème, c’est notre réussite. C’est un vrai défi pour les penseurs libéraux. Ce qui se passe en Europe centrale — en Hongrie, mais aussi en Pologne… peut-être de façon trop explicite en Hongrie — Ce qui se passe ici, c’est la construction d’une société couronnée de succès : sur le plan économique, politique, culturel, nous avons même quelques réussites dans le domaine démographique : notre politique familiale. Bref, ce que vous voyez ici peut être présenté comme un succès. Or les bases de cette réussite sont totalement différentes de ce que souhaitent, pratiquent et créent de nombreux autres pays occidentaux. Voilà pourquoi les libéraux occidentaux ne peuvent pas accepter qu’il existe, au sein même de la civilisation occidentale, une alternative national-conservatrice, qui, au niveau de la vie quotidienne, réussisse mieux que la libérale. Voilà pourquoi ils nous critiquent. Ils se battent, non pas contre nous, mais pour se défendre. Mais notre exemple montre qu’une personne ou un pays misant sur des valeurs traditionnelles, sur l’identité nationale, sur les traditions chrétiennes, peut réussir, parfois mieux même que ceux dirigés par des gouvernements de gauche libérale.

Tucker — C’est intéressant d’assister à cela du point de vue d’un Américain : les médias américains, l’administration Biden, le Département d’État, s’opposent à vous, ils vous qualifient de « brute totalitaire » alors que votre opposition forme une coalition d’anciens communistes et d’antisémites. N’est-il pas étrange de voir la gauche américaine soutenir une coalition qui comprend des antisémites ?

— Disons que, si vous m’aviez demandé il y a plusieurs années s’il était possible que les forces politiques post-communistes s’allient à la droite antisémite pour faire campagne contre un gouvernement pro-Israël, pro-américain, pro-OTAN et tourné vers l’Ouest — ce que nous sommes —, ma réponse aurait été : « Non, c’est impossible. » Mais c’est désormais une chose que la communauté internationale accepte. Je comprends qu’ici, en Hongrie, des partis politiques souhaitent arriver au pouvoir le plus vite possible, Ils s’efforcent donc de former une large coalition contre le gouvernement au pouvoir… mais que cela soit aussi facilement accepté par la communauté internationale… Cela me surprend. Cela me surprend. L’attitude de l’Amérique, particulièrement, est un élément totalement inédit pour moi.

Tucker — On dirait que la Hongrie avance dans une direction complètement différente de celle du reste du continent, voire du reste du monde occidental. Ne pensez-vous pas que, dans vingt ans, ce fossé sera devenu infranchissable ? À quoi tout cela va-t-il mener ?

— Permettez-moi de vous expliquer comment je vois les choses. L’Europe centrale est la région dont les pays ont le plus souffert de l’occupation soviétique et de la dictature communiste. Dans ces pays, ma vision — la méthode hongroise — est très populaire. Dans toutes ces sociétés, nous disposons probablement d’une majorité. Pas seulement en Pologne et en Hongrie — les autres sont plus modérés, mais, si vous comprenez ce qu’ils sont en train de faire, leurs principes et leurs motivations, vous vous rendrez compte qu’ils appartiennent, pour l’essentiel, à la même famille politique.

Tucker — Oui.

— Dans les sociétés occidentales, il y a beaucoup de gens — des millions et des millions — qui désapprouvent la direction politique prise par leur pays hostile à la famille, ou irrespectueuse vis-à-vis des familles, misant davantage sur l’immigration. Qui est davantage une « société ouverte », pour plus d’État-providence, etc.. Je ne dis pas que, dans les sociétés d’Europe occidentale, il n’y ait plus de concurrence politique. J’y vois encore des chances d’évolution, et en ce moment, le pays clé, c’est l’Italie, où l’issue du combat reste totalement imprévisible. À mon avis, il y a donc aussi des chances de voir les pays de l’Ouest changer de politique à leur tour, pour passer du libéralisme au conservatisme, ou de la gauche libérale à la démocratie chrétienne. Cela se peut, mais il nous manque une bonne organisation à l’échelle internationale. Les prochaines années vont donc être passionnantes.

Tucker — Ces dernières soirées, à Budapest, j’ai rencontré par hasard la présence de nombreux Américains qui se sont établis ici parce qu’ils préfèrent vivre entourés de gens qui pensent comme eux, qui pensent comme vous. Considérez-vous Budapest comme une sorte de capitale pour cette école de pensée ?

— Sa capitale, ou l’une de ses capitales, étant donné que d’autres pays européens se montrent aussi très performants dans la production d’idées, et dans l’organisation de ce genre de communautés de penseurs conservateurs et démocrates-chrétiens, comme nous le faisons ici. Nous coopérons avec ces pays, et les réseaux de ce genre sont de plus en plus proches les uns des autres. On voit émerger un véritable — de plus en plus véritable — réseau de l’Europe centrale. Et il ne s’agit pas que de penseurs. On voit aussi des citoyens ordinaires, des citoyens moyens s’installer dans les pays d’Europe centrale. Cette dynamique n’est pas encore massive, mais la tendance est claire. De nombreuses familles chrétiennes et conservatrices qui pensent que l’Europe de l’Ouest n’est plus assez sûre. L’avenir est incertain. L’ordre public n’est plus assuré. Et le cap idéologique de ces pays, les valeurs fondamentales autour desquelles ils s’organisent, tout cela évolue dans une direction qui n’est pas de leur goût, qui ne correspond pas à leurs aspirations. Ils se cherchent d’autres points de chute. Il suffit d’aller dans la campagne hongroise : vous y trouverez des familles d’Europe occidentale qui ont déménagé en Hongrie. D’abord avec une résidence secondaire — grâce à la liberté de circulation dans l’Union européenne. Puis, ils y passent de plus en plus de temps. L’avenir de l’Europe ne peut donc pas exclure une vague migratoire d’un genre nouveau : d’ouest en est.

Tucker—Interne à l’Europe ?

— Les chrétiens et les conservateurs se cherchent une patrie plus accueillante. On ne peut exclure ce scénario.

Tucker — Jusqu’à récemment, la Hongrie — un petit pays de dix millions d’habitants — avait comme alliés deux puissances nucléaires, les États-Unis et Israël. Vous étiez probablement l’allié le plus proche de Nétanyahou en Europe, et vous étiez proche de Donald Trump. L’un et l’autre sont partis. Quel impact cela a-t-il ?

— Ces dernières années, nous n’avons pas eu beaucoup de chance : Donald Trump était un grand ami de la Hongrie, il nous soutenait beaucoup, pas seulement personnellement, mais aussi politiquement — notre amitié était solide. Amitié qui unissait également nos deux pays. L’Amérique d’abord (« America first ») est un message très positif, ici, en Europe centrale. Car si Donald Trump dit « America first », cela signifie pour nous que la Hongrie peut aussi passer en premier. Et coopérons sur cette base ! C’était une très bonne politique étrangère, très efficace et nous nous sommes très bien entendus. De même avec Bibi Nétanyahou, qui était un bon ami des Hongrois. Tant qu’il est resté au pouvoir, il a toujours consacré beaucoup d’énergie au maintien de bonnes relations avec les pays d’Europe centrale. Nous étions très respectés. Mais lui aussi a perdu. C’est ainsi que la pensée des démocrates hongrois chrétiens-conservateurs — judéo-chrétiens — a perdu deux de ses principaux soutiens internationaux. Et leur opposition est arrivée au pouvoir. Cela place la Hongrie dans un environnement totalement inédit. Pour moi, en tant qu’homme politique, gérer ce nouvel environnement est un défi de premier ordre. 

Tucker — Vous allez avoir des élections en avril. Redoutez-vous l’apparition d’ingérences internationales dans le processus électoral hongrois ?

— Il y en aura, oui. Nous ne sommes pas inquiets, car nous nous y sommes préparés. De toute évidence, la gauche internationale fera tout ce qu’elle peut — et probablement même un peu plus — pour que le gouvernement change ici, en Hongrie. Nous le savons, et nous nous y sommes préparés — à recevoir des coups, mais aussi à les rendre.

Tucker — Quand le président des États-Unis vous décrit comme un « voyou totalitaire », des propos assez graves, à mon sens. On est en droit de se demander si la Maison-Blanche et le Département d’État ne vont pas chercher à empêcher votre réélection.

— Je pense que tôt ou tard, les Américains vont comprendre que les problèmes de la Hongrie doivent être résolus par les Hongrois. Et que, même pour des États-Unis conduits par ce gouvernement gauchiste et libéral, un bon partenaire, un gouvernement conservateur, démocrate-chrétien, soutenu à long terme par le peuple hongrois, vaut mieux qu’un gouvernement arrivant au pouvoir avec le soutien de l’Amérique, mais qui le perd quelques mois plus tard, en créant de l’instabilité et de l’incertitude. Un partenaire malaimé, mais stable vaut donc mieux qu’un nouveau partenaire imprévisible. J’espère que les Américains finiront par le comprendre.

Tucker—Pas étonnant qu’ils ne veulent pas que vous entendiez ce qu’il a à dire. Votre pays ne doit pas s’effondrer devant vous. Vous ne devez pas avoir des dirigeants qui haïssent leur population, les poussent à s’opposer les uns aux autres, qui empirent la situation, qui ouvrent les frontières, qui augmentent la criminalité, encouragent les gens à vivre sur le trottoir ou à prendre des drogues. Voilà bien une leçon à tirer de notre entretien avec Victor Orban. La conversation s’est poursuivie un bon moment. Nous avons appris que les efforts en coulisses pour le renverser sont intenses. Nous y reviendrons en détail dans notre prochain documentaire.

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