mardi 26 mai 2015

« Je lis quatre journaux [québécois] chaque matin, la pluralité d'opinion elle existe »


Extrait d'une émission, Le 3950, diffusée en 2007 sur TV5, où l'on revoit François Bugingo qui a depuis lors perdu toute crédibilité. Il débat avec Richard Martineau, Cathy Gauthier, Dieudonné, Luck Mervil, Marc Raboy et Sophie Durocher (épouse de Richard Martineau) de la crédibilité du journalisme « encarté » et de l’émergence d’une nouvelle information sur Internet.



À un moment donné (9ʹ19ʺ), Sophie Durocher s'exclame qu'elle lit chaque matin quatre journaux (québécois doit-on penser) et que la pluralité d'opinions y existe : « Moi, je lis quatre journaux, la pensée unique je ne la vois pas. » C'est certainement vrai sur une certain nombre de sujets : la politique des partis québécois, l'affrontement fédéraliste / souverainiste, des choix d'urbanisme, de politique économique ou énergétique.

Anne Dorval réfléchissant
C'est nettement moins vrai sur les sujets sociétaux : quels journalistes au Québec ou personnalités québécoises étaient contre le mariage homosexuel, s'opposent à la politique d'immigration importante (55.000 par an) qui change le Québec, sont ouvertement contre le programme d'éthique et de culture religieuse, contre l'avortement, met en doute le « changement climatique », doutent de l'opportunité des mesures gouvernementales pour protéger ou favoriser les « femmes », pensent qu'il est bon que les femmes restent au foyer pendant l'enfance des enfants, etc. ? Là il y a « consensus ». Quand une de nos personnalités médiatiques québécoises est confrontée à une pensée originale qui s'exprime clairement, on assiste parfois à des crises hystériques comme celle d'Anne Dorval sur le plateau de On n'est pas couché en France face à Éric Zemmour qui ne se laissait pas démonter par le prêt-à-penser. (Sur sa réaction où elle interprète de manière « originale »  les propos de Zemmour lire ici et ici.)





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6 commentaires:

Réussir l'opération a dit…

Marrant de voir qu’en fin de compte un des plus objectifs sur la crédibilité des journalistes c’est ce François Bugingo et que les plus acharnés à défendre la propagande d’état sont ceux qui sont convaincu, comme un dogme religieux, que tout ce qui sort de la bouche d’un journaliste avec sa petite carte est parole d’évangile parce que le journaliste a une formation (!) et est imputable (rarement visiblement).

Tout compte fait les plus dangereux ne sont pas les faiseurs de fausses infos qui ne font que profiter de la connerie des gens mais ceux qui les défendent bec et ongles ainsi que leurs doctrines... éblouis par les diplômes et les paillettes et le compte en banque ! bééééhhh les moutons prêts à se sacrifier pour protéger les Bugingo...

Comme disait Coluche, les gens ne veulent pas voir la vérité sinon ils ouvriraient leurs fenêtres plutôt que leur tv... La majorité des humains veulent qu’on leur mente et ses gens se battront bec et ongle pour qu’on les laisse vivre dans les mensonges bien rassurants et simplets car la vérité ils n’en veulent pas... ils créeront même les Bugingo et quand un tombe ils le remplacent illico par son sosie.

Anonyme a dit…

Ah, ah, la journalope dit qu'elle a de l'information parce qu'elle lit quatre journaux chaque matin.

Elle insiste en disant que c'est cela la pluralité d'opinions ha ha ha !

Quelle naïve ! Elle n'arrive même pas à voir la pensée unique et ce n'est pas étonnant puisque depuis toute petite elle est formatée par une éducation politiquement correcte.

Je ne sais pas comment c'est chez nos cousins du Canada, mais ici en France, 99 pour cent des journaux sont politiquement corrects et ce n'est pas un fait nouveau puisqu'il y a plus de cent ans notre illustre français Jean JAURES se plaignait déjà de ça!

Champerret a dit…

Cette pressetituée qui refuse d'admettre qu'elle est formatée !

Au passage, ce que disait le journaliste professionnel encarté Bugingo ne valait pas plus que ce que disait un quidam sur son blogue...

Pierre M. a dit…

Les journalistes ne mentent pas d'habitude (contrairement à Bugingo), ils ne choisissent que les faits qui confortent leur thèse politiquement correcte.

Quel risque pour leur réputation (auprès des autres médias) ? Nul !

Quel prix à payer (cette fameuse imputabilité) pour cette mise en contexte particulière, cette sélectivité ? Aucun ! Enfin... à part le scepticisme grandissant des gens qui se disent (quand ils connaissent un sujet présenté de manière partiale par un de ces journalistes si professionnel en apparence) qu'on se fout de plus en plus de leur gueule. D'où la désaffection du public pour les journalistes.

Pierre M. a dit…

J'oubliais... Lire La /Fabrique du consentement/ de Chomsky...

Stéphane de Montréa a dit…

À quand le jour où une personne œuvrant dans l'univers convergent du média-spectacle se tiendra debout en émettant une opinion discordante de cette dictature de la pensée unique? Personnellement, je comprends les artistes pensant différemment de serrer les fesses et blablater comme le veut le système totalitaire de la go-gauche plateau pour sauver leur job! Ce monstre caricatural de la mono-culture (bien démontré par la prestation hystérique d'Anne Dorval en France) laisse présager qu'un dissident sera «écartelé» et bannit de son milieu... Ressemblance étrange des scènes du film «L'invasion des profanateurs» de Philip Kaufman sorti en 1978, quand un des membres sectaires détecte un «libre-penseur», il le pointe et le dénonce de hurlements sinistres. Alors qu'une journaliste caviar/champagne affirme le contraire ne prouve qu'elle est soit une pure idiote, soit de mauvaise foi... J'opte pour la deuxième!