samedi 20 janvier 2024

Étude — Les bloqueurs de puberté administrés aux enfants risquent d'abaisser leur quotient intellectuel

Les puissants « bloqueurs de puberté » administrés à des centaines de jeunes gens qui ne savent pas exactement quel est leur sexe risquent de faire baisser leur quotient intellectuel, a mis en garde un éminent expert scientifique.

Dans une étude alarmante, Sallie Baxendale (ci-contre), professeur de neuropsychologie clinique à l’University College London, a appelé à des recherches « urgentes » sur l’impact de ces médicaments sur les fonctions cérébrales des enfants.

L’année dernière, le NHS England a cessé de prescrire systématiquement ces médicaments, qui stoppent les changements corporels de la puberté, après qu’une étude accablante a révélé que le traitement pouvait interrompre le processus de maturation du cerveau.

Mais les cliniques privées spécialisées dans les troubles de l’identité sexuelle continuent de prescrire des suppresseurs de puberté aux moins de 16 ans au Royaume-Uni, et les activistes transgenres insistent sur l’innocuité de ces médicaments.

Aujourd’hui, le professeur Baxendale a présenté des preuves de « l’impact préjudiciable » de ces médicaments controversés sur le quotient intellectuel des jeunes.

Sallie Baxendale, professeur de neuropsychologie clinique à l’University College London, demande que des recherches soient menées d’urgence sur l’impact des médicaments sur les fonctions cérébrales des enfants. Sallie Baxendale, professeur de neuropsychologie clinique à l’University College London, a demandé des recherches « urgentes » sur l’impact des médicaments sur les fonctions cérébrales des enfants.

De puissants médicaments « bloqueurs de puberté » administrés à des centaines de jeunes gens désorientés quant à leur sexe risquent d’abaisser considérablement leur QI

Les puissants médicaments « bloqueurs de puberté » administrés à des centaines de jeunes gens qui ne savent pas trop à quoi s’en tenir sur leur sexe risquent de faire baisser considérablement leur QI.

Une étude portant sur 25 jeunes filles traitées avec des bloqueurs de puberté a révélé une baisse moyenne de sept points de leur QI. Une patiente a subi une « perte significative » de 15 points ou plus, a déclaré le professeur Baxendale. Les jeunes filles souffraient toutes d’une « puberté précoce » qui les conduisait à l’âge adulte avant l’heure.

« Les jeunes et leurs familles ne sont pas en mesure de donner un consentement véritablement éclairé pour ces traitements, car leurs médecins ne peuvent pas leur dire quels seront les effets à long terme sur leur développement cognitif », a déclaré le professeur Baxendale.

Stephanie Davies-Arai, de Transgender Trend, qui a fait campagne contre la prescription de bloqueurs de puberté aux jeunes, a déclaré : « Aucune étude appropriée à long terme n’a jamais été réalisée pour prouver leur innocuité.

C’est un mythe que les bloqueurs sont “réversibles” lorsqu’ils sont administrés au moment de la puberté naturelle. Ils empêchent une période critique de croissance et de développement cognitif ».
 

Points clés de l’étude
  1. L’adolescence est une période critique du développement neurologique et la puberté joue un rôle essentiel dans ces processus neuro-développementaux.
  2. La suppression de la puberté a un impact sur la structure du cerveau et le développement des fonctions sociales et cognitives chez les mammifères ; les effets sont complexes et souvent spécifiques au sexe.
  3. Aucune étude humaine n’a exploré systématiquement l’impact neuropsychologique de la suppression de la puberté chez les adolescents transgenres avec une base de référence et un suivi adéquats.
  4. Des études animales, des rapports de cas uniques et des études sur l’impact des bloqueurs de puberté chez les enfants présentant une puberté précoce indiquent que ces traitements peuvent être associés à des réductions du QI.
  5. L’impact de la suppression de la puberté sur les mesures des fonctions neuropsychologiques devrait être une priorité urgente pour les recherches futures.

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