lundi 14 mars 2022

La guerre et son inévitable propagande

Aujourd'hui, 74,5% des Russes sondés approuvent le travail de Poutine en tant que président. Une hausse de 10 %, en effet, avant le début de l'opération spéciale (données au 20 février), le taux d'approbation était d'environ 64 %. Il y a eu un « ralliement autour du drapeau » et autour du chef. (Article du 14 mars d'Izvestia). Comparer à cet article de Radio-Canada du 8 mars : « L’inefficace stratégie militaire russe fait mal à Poutine, croit un expert ».

La vérité, première victime de la guerre

Le reportage de Anne-Laure Bonne mentionné dans la vidéo ci-dessus.

 

Autre reportage sur le Donbass (À Granitnoye, l'armée ukrainienne maltraitait les civils - 6 mars 2022)

Civils rescapés de Marioupol (russe sous-titré en français)

Les labos d'agents pathogènes en Ukraine sur FoxNews

Mercredi soir après les propos de Victoria Nuland. Mme Nuland est née de grands-parents paternels (Nudelmann) originaires de Bessarabie (la Moldavie et une partie de l'Ukraine d'aujourd'hui).

Jeudi soir

 

Le dimanche 13 mars, confirmation de ces laboratoires par CBS

Le 13 mars 2022, sur Face The Nation, le correspondant de CBS pour le Pentagone, David Martin, affirme que l'on craint aux États-Unis est que la Russie puisse saisir une installation de recherche biomédicale/biomilitaire en Ukraine, militariser un des agents pathogènes étudiés/développés dans ces laboratoires, puis blâmer l'Ukraine et les États-Unis qui ont financé cette recherche sur les pathogènes en territoire ukrainien. David Martin affirme qu'il appert que les Ukrainiens auraient réussi à détruire « la plupart » de ces agents pathogènes.

 

« Vladimir Poutine pourrait libérer une arme biologique d'un laboratoire ukrainien saisi, craignent les experts. Le colonel Hamish de Bretton-Gordon, ancien chef de l'unité des armes chimiques de l'armée britannique, a déclaré que les troupes russes pourraient prendre d'assaut un laboratoire et l'utiliser comme base pour libérer une arme biologique » (Daily Mirror, 13 mars)

Situation à Marioupol le 10 mars (résumé + témoignage d'un civil qui s'est échappé)  en français et russe

Le côté largement pro-russe par  Xavier Moreau, ancien militaire, établi à Moscou.

 

Ottawa Citizen : « Le grand-père de [la ministre canadienne] Chrystia Freeland était bien un collaborateur [ukrainien] nazi – non ce n'est pas de la désinformation russe »

Le petit-fils du célèbre « héros » galicien (ukrainien de l'Ouest) Stepan Bandera, farouchement anti-russe et collaborateur avec l'Allemagne pendant la 2eGM, assure la couverture de l'Ukraine pour CTV News (Canada). Stepan Bandera naquit en Galicie autrichienne. L'Autriche exacerba le régionalisme galicien pour contrecarrer le panrussisme dans ses provinces orientales. L'élite ukrainienne dans l'empire russe, comme l'auteur Gogol ou Taras Chevtchenko, adoptèrent plutôt le russe comme langue littéraire et administrative. L'ukrainien et le russe sont deux langues slaves voisines du même groupe (slave de l'est).



 

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