lundi 8 octobre 2018

La constante dans l'histoire de France : qui fait l'ange fait la bête




Pour Éric Zemmour qui donnait une conférence lundi soir à Bruxelles devant plus de 200 spectateurs et une présence policière importante :
  • Emmanuel Macron, président des minorités, des « enfants de la République » (et non de la France) ? 
  • Le péché originel de la République : son universalisme, éloigné de la France, qui veut même tuer l’originalité de la France, pour rester seule  en lice.
  • L’école historiographique contemporaine renonce à écrire l’histoire de France. Pour diverses raisons dont certaines techniques liées à l’hyperspécialisation, au microscopisme bien commode : «  la discrimination de genre dans le Poitou en 1642 ». Cela fait une thèse pendant 3 ans. La vision globale du pays est perdue de vue. Mais c’est aussi délibéré. Les historiens déconstructeurs contemporains veulent détruire la France avec ce qui a fait la France, c’est-à-dire l’histoire. C’est pourquoi ils publient soit les histoires « mondiales » de la France, la dernière en date de Boucheron ou alors, à l’autre bout de l’échelle, des histoires d’individus ou de minorités. Mais une histoire globale de la France, surtout pas.
  • L’historien doit donner sens au passé d’un espace géographique. Si on enlève l’histoire à la France, qui n’est ni une langue ni une ethnie, il n’y a plus de France. Et l’occultation contemporaine de l’histoire de France est délibérée.
  • L’histoire n’est pas une science, elle ne peut échapper à une grille de lecture idéologique, c’est aussi vrai des historiens modernes déconstructeurs anti-nationalistes qui ne veulent plus qu’on parle de leurs anciens comme Henri Pirenne ou René Grousset (songez qu’il vante les Croisades !) qui avaient une grille de lecture totalement différente et écrivaient bien le français.
  • Ceux qui ont fait le plus de mal à la France ce sont ceux qui se sont laissés guidés par leur bon sentiment, souvent ceux qui ont fait le plus de bien sont ceux que notre époque vilipende par sentimentalisme.
  • Jusqu’à de Gaulle, les politiques étaient habités, hantés, par l’histoire. C’est ainsi que de Gaulle quand il doit s’expliquer devant ses ministres furieux après son « Vive le Québec libre ! », il explique son geste par le fait que Louis XV avait abandonné les Français du Canada.

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