lundi 1 octobre 2012

Un enfant de la DPJ créé par procréation assistée au frais du gouvernement

Une femme au passé violent et torturé a été inséminée en janvier 2011 grâce à un don de sperme. Au cours des années précédentes, elle avait déjà fait des démarches - vaines - dans deux cliniques privées pour avoir accès à un don de sperme, puisque son conjoint était infertile. Dès l'accouchement, le nouveau-né a été enlevé à sa mère. Il ne retournera vraisemblablement jamais dans sa famille...

La patiente, dont nous ne pouvons révéler l'identité pour protéger celle de son enfant, est bien connue des milieux policiers pour des histoires de vol, d'actes violents, de conflits avec les voisins et de violence conjugale. Elle a reçu à l'adolescence un diagnostic de dépression majeure et de troubles obsessionnels compulsifs. Elle souffre d'anxiété et de désorganisation. Son conjoint, de 28 ans son aîné, est atteint de déficience intellectuelle et d'un début de démence. Il est agressif, physiquement et verbalement. Incapable de s'occuper lui-même de ses affaires, il est sous la responsabilité du Curateur public.

Dès sa sortie de l'hôpital, l'enfant a été placé en famille d'accueil, où il vit toujours, près d'un an plus tard. Les coordonnées de la famille sont tenues secrètes par ordre de la cour, parce que la mère est parfois «agressive ou insistante» envers les intervenants qui lui viennent en aide. Elle conserve tout de même des droits de visite, lors desquels elle a besoin de surveillance constante, parce qu'elle manipule l'enfant avec tant de maladresse qu'on craint qu'elle le fasse tomber, selon ce qu'a indiqué la DPJ au tribunal. Le bébé évite les contacts visuels avec sa mère et pleure «intensivement» lorsqu'elle le touche. Malgré les conseils des intervenants, elle ne s'améliore pas. De plus, toujours selon les observations de la DPJ, elle souffre de problèmes de santé mentale (un nouveau diagnostic de trouble de personnalité avec traits limites s'est récemment ajouté à son dossier), elle a plusieurs antécédents judiciaires et vit une instabilité conjugale.

Selon la cour, les chances de l'enfant de retourner un jour vivre avec sa mère sont «sombres».

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