dimanche 27 novembre 2011

Pas le choix, il faut instruire mon enfant à la maison

Père de quatre enfants et chef d'entreprise, M. Sylvain Laforest jure qu'il n'avait pas le choix de laisser tomber le modèle scolaire québécois.

« Notre combat, nous voulons le mener pour éduquer notre enfant et lui permettre de réussir. Nous étions en train de mener un combat contre le système d'éducation actuel, contre des gens qui ne veulent pas se donner la peine. Ils ne peuvent plus régler les sautes d'humeur d'un enfant de cinq ans. C'est rendu ça, l'école. Nous n'avions pas le choix. »

En deux heures, trois fois par semaine, sa conjointe est en mesure de faire assimiler la même matière à l'enfant qu'un autre qui fréquente à l'école à temps plein.

« Avec l'école à la maison, on a le plaisir d'élever nous même nos enfants. On est près d'eux. On les rend autonomes. » Le couple poursuit sa réflexion pour leurs trois autres enfants en bas âge. Conscients des inconvénients, ils veulent prendre le temps nécessaire.

« Ce n'est vraiment pas certain que nous allons réintégrer le système. »

M. Laforest ouvre la porte à un autre problème souvent évoqué au sujet de l'éducation des jeunes garçons.

« Il n'y a plus d'hommes qui enseignent. C'est terminé. Il n'y a plus de modèle. Les garçons qui ont du caractère et qui sont dominants se font vite rasseoir. Charest veut faire des coupures dans les commissions scolaires, mais la dernière chose à faire est de donner plus de pouvoirs aux écoles. Elles sont tellement mal gérées. »

Source : Journal de Québec




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